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Le blog de Frédéric Delorca

Arguments libéraux au soutien de Merkel

16 Juillet 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE

Arguments libéraux au soutien de Merkel

Le point de vue d'un libéral, Marc Crapez, dans Le Figaro :

"Angela Merkel estime que l'absence de crédibilité des règles établies se trouve à l'origine des difficultés de l'Union: «La plus importante des valeurs a été perdue, il s'agit de la confiance et de la fiabilité». Ce que le mark incarnait. L'éditorialiste David Brooks [ndlr: du New York Times] soulignait, il y a quelques années, que les Allemands «défendent les valeurs, le mode de vie et le contrat social qui forme le socle de la prospérité occidentale». Ils se sont montrés disciplinés, industrieux, prévoyants et raisonnables pendant que d'autres faisaient prospérer le vice de la dette et couraient après la poule aux œufs d'or. Mais les élites européistes et médiatiques ne l'entendent pas de cette oreille. Furieuses de l'indiscipline de Tsipras, elles veulent faire croire qu'il a finalement dû se résigner à signer un diktat allemand aux conditions léonines. Cette auto-suggestion collective dresse les peuples contre l'égoïsme et l'autisme teutons. Les keynésiens de tout poil se précipitent pour déplorer une absence de perspectives de croissance. Et leur voix est assourdissante puisqu'ils sont devenus majoritaires au sein du FMI, comme dans la catégorie informelle des prix Nobel d'économie."

En ce qui me concerne, je n'ai jamais compris pourquoi l'austérité libérale a marché pour redresser la Lettonie il y a quatre ans et a échoué en Grèce. Pourquoi elle a réussi au Chili dans les années 70 et échoué en Argentine dans les années 90. Il y a des paramètres anthropologiques qui interfèrent avec l'économie et qu'on maîtrise mal.

Pour ma part j'ignore tout de l'économie qui n'est pas une science exacte et me contente de voir le versant politique : je n'aime pas qu'on fasse passer l'intérêt des banques au dessus de la volonté des peuples ; on a confisqué la volonté populaire grecque au nom de la loi des marchés financiers, comme on menait au 19ème siècle des expéditions militaires contre le Venezuela pour le forcer à payer ses dettes. Sans le travail et la croissance (valeurs cardinales des Allemands) il y a la guerre, mais en sacrifiant la souveraineté populaire au travail et à la croissance il y a aussi la guerre, car on pousse un peuple au désespoir et à la violence. Tout le problème est là.

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