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Le blog de Frédéric Delorca

Le prochain synode sur l'Amazonie écologiste et néo-païen

30 Septembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Christianisme, #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #La gauche, #Les régimes populistes, #George Soros, #Avortement

Le pape François qui a reçu en audience des stars du New Age comme Deepak Choprah et Katy Perry, et des marionnettes de Soros comme Greta Thunberg (il a d'ailleurs obtenu des financements de l'Open Society pour son soutien à la Cop21) prépare pour le mois d'octobre (du 6 au 27) un synode régional sur la région de l'Amazonie dont les bases théologiques sont en claire rupture avec les dogmes chrétiens. Il annonce en effet son intention, aux côtés de son conseiller le frère Justino Sarmento Rezende, de valoriser les croyances indigènes, notamment celles concernant les droits de la Terre-mère divinisée et les interactions chamaniques avec les esprits de la nature et la subordination de l'homme à celle-ci (à rapprocher des gestes bienveillants des différents papes depuis Jean Paul II à l'égard des pratiques de sorcellerie, notamment lors des rencontres d'Assise de 1986). Il s'agit de reconnaître à la région le statut de région "opprimée", et dans l'esprit de la théologie de la libération, de privilégier le dialogue avec cet "opprimé" comme source en soi de révélation théologique. L'alignement sur les sagesses païennes des Indiens comme le "bien-vivre"/"sumak kawsay" conduira  ainsi à la soumission des individus aux coutumes tribales plutôt  que de leur offrir la libération évangéliques estiment les chrétiens fidèles au message biblique.

Depuis douze ans, la question de l'hégémonie des lois tribales est discutée au Brésil à propos de la loi de Muwaji qui visait à interdire la pratique coutumière d'enterrer vivants les bébés maudits en vigueur chez les indiens suruwaha (le projet de loi lancé en 2007 portait le nom d'une Indienne aidée par des missionnaires qui a empêché son fils d'être tué de cette façon). Beaucoup d'ONG ont accusé ce projet de véhiculer du racisme et de reposer sur de la désinformation, alors que pourtant les témoignages sur l'infanticide amazonien sont nombreux - selon le docteur Marcos Pelegrini, médecin travaillant dans le district de soins de santé de la tribu des Yanomami, cité par le Telegraph en 2007, 98 enfants ont été tués par leur mère en 2004 seulement, voir aussi le livre du Père Raymond de Souza sur ce sujet "The silenced tragedy". Interrogé par la chambre des députés brésilienne en août 2007 au sujet de l'infanticide chez les Indiens, le Conseil indigéniste missionnaire, organe de la Conférence nationale des évêques du Brésil, avait appelé au respect du pluralisme religieux, et s'était opposé à cette loi au nom du relativisme moral. C'est dans cette logique que s'insère le Synode panamazonien à venir (lequel, en outre, devrait par ailleurs autoriser le mariage des prêtres dans la région, ce qui en ferait un laboratoire pour le reste de l'Eglise). Comme on l'avait remarqué à propos de l'autorisation par l'Etat de New York en janvier dernier de l'avortement jusqu'à la naissance de l'enfant (dans le silence complice de l'archevêque de la ville, et avec le soutien du gouverneur catholique de l'Etat), ou la motion Amal Clooney à l'ONU pour aider les femmes yézidies à avorter, le combat des soi-disant "progressistes" sur le"volet sociétal" hélas se situe systématiquement dans le prolongement du culte de Moloch et de la profanation de l'enfance.

Divers observateurs n’ont pas manqué de remarquer que sont invités à ce synode l’ex secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, et l’économiste spin doctor de Soros (il fut son homme de main en ex URSS) Jeffrey Sachs, un avocat du principe de l’avortement et de la dépopulation comme solution aux problèmes climatiques (des hommes qui n'ont pas l'ombre d'une conviction chrétienne...). La spécialiste des trafics humains Elizabeth Yore avait souligné dans une conférence au Fatima Center à Chicago en 2016 qu’en novembre 2013, lors d’une réunion sur ces trafics, le nom de Jeffrey Sachs figurait sur la liste des intervenants. Selon elle, Jeffrey Sachs est l’homme qui, à l’instigation de Soros, a mobilisé l’Académie pontificale (un organe qui autrefois ne se réunissait qu’une fois par an) pour rallier l’Eglise catholique au contrôle des naissances au nom de l’écologie. Joseph Stiglitz, prix Nobel fondateur, conseiller de l'Internationale socialiste  et de l'ONU, qui a co-écrit des livres avec Soros est membre permanent de l’Académie pontificale (il fut probablement à l’origine de l’invitation de son ami Bernie Sanders par cette académie) et travaille aussi à la "sorossisation" du Vatican. Elle listait aussi les dépopulationnistes qui ont été invités à parler devant l'Académie pontificale... La machine à tuer les nourrissons semble donc s'installer durablement au Vatican.

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