L'arnaque Octobre Rose
17 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma
L'affaire du coronavirus avec ses tests PCR nous a appris à nous méfier des dépistages systématiques alors qu'on est "asymptomatique" donc bien portant. La période actuelle nous en offre un autre exemple avec l'opération "Octobre rose 2022" qui incite les femmes à subir des mammographies tous les deux ans pour prévenir le cancer du sein à partir de 50 ans. L'influenceur Jérémie Mercier ici en parle en des termes éloquents.
Il explique l'exagération des bénéfices du dépistage, et la culpabilisation de celle qui le refuse. Il faut "se faire écraser le sein tous les deux ans", et faire confiance au médecin. Les schémas de la propagande sont très infantilisants, pour valoriser ceux qui adhèrent à la campagne, avec par exemple cette course annuelle à Vincennes appelée Odysséa, les bâtiments illuminés en rose, les hommes politiques qui arborent le ruban. Chacun affiche sa vertu, même les commerces de proximité. Le "pinkwashing" rejoint d'ailleurs une autre cause bien connue. L'effet grégaire fonctionne très bien.
La "psy op" annuelle a été lancée en 1984 par l'American cancer society et le groupe britannique Imperial Chemical Industries (ICI), future AstraZeneca (de triste mémoire à l'époque de la dictature covidiste). Imperial Chemical Industries a été fondé par Sir Alfred Mond, le père du lobby anglo-américain Pilgrims Society, roi du nickel canadien, ministre de la santé en 1921, impliquée aussi dans la structuration des services secrets. Estee Lauder, entreprise de cosmétiques (à l'origine de beaucoup de nuisances sanitaires elle aussi) et Marie-Claire USA étaient aussi dans le lancement de l'opération ("Breast cancer awareness month").
Or le dépistage ne sauve personne. Si l'on compare des échantillons de femmes testées et des non testées, il n'y a pas moins de mortalité chez l'une que chez l'autre. Par contre chez les femmes dépistées, il y aura beaucoup de chimiothérapies, de rayons. Car les dépistages font apparaître des éléments qui se trouvent naturellement dans le corps mais qui n'ont pas forcément vocation à évoluer. La source ici est l'étude du Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial BMJ 2014 (université de Toronto).
"Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, reconnaît e-cancer.fr, le diagnostic ne permet pas de distinguer les cancers qui vont évoluer – qui sont majoritaires – de ceux qui évolueront peu ou qui n’auront pas de conséquences pour la femme concernée (10 à 20 % des cancers détectés). Pour ces cancers, qui n’auraient pas été découverts en l’absence de mammographie, on parle de "surdiagnostic".
Par précaution, il est proposé de traiter l’ensemble des cancers détectés, ce qui peut entraîner un “surtraitement”."
Le cancérologue Gérard Delépine qui, a été attaqué par les covidistes pour avoir combattu l'usage du masque, en 2018 a expliqué que selon lui les dépistages systématiques du cancer du sein avaient un sens dans les années 1990, mais plus depuis qu'on est capable de soigner 90 % des cancers (tous sauf les métastatiques). Lui affirme que l'évaluation des "petits cancers dormants" qui n'évolueront pas est difficile à faire. L'InCA (institut national du cancer) évalue le chiffre à 10-15 %. Certaines séries américaines le chiffrent à 40 %.
La chimiothérapie n'est pas anodine, souligne-t-il. L'homonothérapie a des effets secondaires négatifs, notamment osseux. La radiothérapie irradie les coronaires. Le dépistage ne prévient pas les ablations de seins mais les augmente.
Delépine souligne (min 5'20) que l'idéologie féministe est pour beaucoup dans le succès de cette dangereuse mode de la prévention du cancer du sein, car il est avancé que c'est la seule politique de santé préventive spécifiquement offerte aux femmes qui peut être proposée : comme si c'était une chance d'augmenter par ce biais le risque de perdre un sein pour rien. Et les mammographies, les tests, la chirurgie reconstructive rapportent de l'argent.
Pour lui, les mammographies devraient être réservées aux femmes qui ont des symptômes.
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