Les confidences de Kanye West et la question des fausses dissidences
17 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Cinéma, #Débats chez les "résistants"
Le rappeur Kanye West a déclaré le 12 novembre que des membres de l'élite ont "sacrifié" sa mère, traçant une analogie avec la mort de Michael Jordan, et déclarant qu' "ils" pouvaient contrôler diverses célébrités à travers l'argent et le trauma mais pas lui...
Ainsi une célébrité reprend un thème cher aux "truthers" (qualifiés par le système antéchristique de "conspirationnistes") pour le porter au grand jour : celui des sacrifices rituels qui auraient lieu dans les milieux gouvernementaux, ceux de la haute finance, des productions culturelles etc, bref de la société de spectacle.
Kanye West cultive aux Etats-Unis une image de musicien "chrétien" mais beaucoup soulignent que son christianisme est faux, car il s'accommode de participation à des spectacles/rituels avec le sataniste Marilyn Manson (comme le rockeur soi-disant chrétien lui aussi Alice Cooper) et de beaucoup de singeries de l'Evangile qui peuvent être jugées blasphématoires. Compte tenu du fait que cet artiste passe aux yeux de la plupart pour un excentrique un peu fou, on peut se demander si ses déclarations ne sont pas destinées, in fine, à ridiculiser les chercheurs de vérité.
En France aussi nous avons ponctuellement des "stars", qui viennent révéler des "vérités" officiellement censurées par le système. Ce sont souvent des personnalités vieillissantes, comme, sur la dictature sanitaire, Anny Dupérey, Jean-Marie Bigard, Daniel Guichard, Mylène Demongeot, ou, sur les sacrifices d'enfants, Karl Zéro. On ne sait jamais s'ils agissent de leur propre initiative ou si quelqu'un dans le système leur demande de le faire pour qu'ils servent ainsi d'alibi, de fausse preuve de l'existence d'un pluralisme de façade, alors qu'on sait que, de toute façon, leurs "coups de gueule" comme disent les chiens de garde de l'Establishment, ne servira qu'à faire parler sur les réseaux sociaux pendant quelques heures, sans que cela ait le moindre impact sur les consciences de la majorité qui se laisseront facilement hypnotiser par les mots d'ordres suivants.
Pour réfléchir à cette thématique des fausses dissidences, on peut par exemple se reporter au cas du Professeur Raoult à l'époque de la dictature covidiste, homme de l'Establishment autrefois membre du cabinet d'un ministre sarkozyste, pour lequel des gens extrêmement intégrés au système dominant comme l'ex-grand-maître du Grand Orient de France Alain Bauer, l'ancien ministre de la santé Douste-Blazy ou le maire de Nice Christian Estrosi.
On a pu se demander à juste titre si la polarisation des résistances à la pensée unique sur ce personnage n'a pas surtout cristallisé le débat sur de fausses solutions comme l'hydroxychloroquine, au détriment d'autres potentiellement plus efficaces mais négligées comme l'artémisia ou l'ivermectine, ou sur l'invention d'autres médicaments sur laquelle certains laboratoires étaient prêts à se pencher, mais sans pouvoir recevoir de subventions à cause de l'ombre que leur faisait Raoult...
Pour toute émergence d'une opposition provenant d'une personnalité en vue comme Kanye West, ou Donald Trump, ou Elon Musk, on peut se demander si une fenêtre ne lui est pas volontairement ouverte pour, en fait, égarer le troupeau dans une nouvelle impasse où il sera encore plus facilement massacré.
Et, pendant ce temps, Arte diffusait hier soir un film de Bertrand Bonello à la gloire du sataniste Yves Saint-Laurent. Environ 700 000 âmes ont été capturées à ce moment-là dans la banalisation du personnage, et même sa valorisation dans le "patrimoine culturel" français.
Un film sur le même sujet (de Jalil Lespert) sur France 2 en 2017 (sorti lui aussi en 2014 comme celui de Bonello - mais pourquoi donc deux subventions pour deux films identiques ?) avait hypnotisé 2 millions d'âmes. L'effet de répétition, comme avec les faiseuses d'anges Simone Veil et Gisèle Halimi, les chanteurs qui ont vendu leur âme aux démons comme Johnny Hallyday, John Lennon et Freddie Mercury, etc, perpétuellement célébrés par le système, crée un matraquage des cerveaux et un enfermement dans la matrice culturelle. La broyeuse géante fonctionne à plein régime.
Partager cet article
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 570 Le monde autour de nous
- 463 Colonialisme-impérialisme
- 329 Grundlegung zur Metaphysik
- 325 Débats chez les "résistants"
- 304 Peuples d'Europe et UE
- 180 La gauche
- 169 Billets divers de Delorca
- 165 Les Stazinis
- 147 coronavirus-vaccination-big pharma
- 142 Philosophie et philosophes
- 131 Proche-Orient
- 120 Le quotidien
- 118 Christianisme
- 95 Divers histoire
- 94 Revue de presse
- 86 Ecrire pour qui pour quoi
- 75 Les rapports hommes-femmes
- 73 Actualité de mes publications
- 72 Lectures
- 67 Cinéma
- 66 Bill Gates
- 65 George Soros
- 54 Les régimes populistes
- 52 La droite
- 51 Abkhazie
- 50 1910 à 1935 - Auteurs et personnalités
- 50 Béarn
- 49 Souvenirs d'enfance et de jeunesse
- 46 Donald Trump
- 43 Transnistrie
- 37 Espagne
- 33 Aide aux femmes yezidies
- 33 Barack Obama
- 27 Antiquité - Auteurs et personnalités
- 21 XIXe siècle - Auteurs et personnalités
- 19 1950-75 : Auteurs et personnalités
- 18 La Révolution des Montagnes
- 17 Vatican
- 15 Avortement
- 13 Programme pour une gauche décomplexée
- 13 XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités
- 12 Atlas alternatif
- 9 Asie
- 7 1950-75 : Auteurs et personnalités
- 7 Au coeur des mouvements anti-guerre
- 7 Conférences vidéos de résistants
- 7 ICD
- 7 Renaissance - Auteurs et personnalités
- 7 Un livre épuisé sur D. Albert
Commenter cet article