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Le blog de Frédéric Delorca

Le blog de Christophe Darmangeat

30 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les rapports hommes-femmes

Bon, revenons à un niveau de réflexion un peu plus productif. Je signale à mes lecteurs qui aiment lire et réfléchir sans trop d'a prioris idéologiques sur le fonctionnement de l'humanité le blog de l'anthropologue Christophe Darmangeat. Un de mes correspondant m'en a conseillé la lecture en me faisant remarquer que cet auteur, bien que très à gauche, continue de résister aux folies du constructivisme social qui prétendent réduire toutes les différences sexuelles à un conditionnement de "genre". Cet article entre autres explicite sa position à ce sujet.

 

L'ensemble de son blog se focalise un peu trop sur la question du masculin-féminin, mais bon, après tout, c'est un thème fort vaste dont dérivent un grand nombre de questions comme par exemple celle de savoir (ici) si l'humanité est de plus en plus violente ou de moins en moins (question qu'on a déjà croisée chez Lawrence H Keeley ou Steven Pinker). Donc il mérite d'être recommandé.

 

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Pour se distraire

29 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

C'est made in Corsica.

 

 

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"Bienvenue en Sibérie" de Ralf Huettner

29 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Cinéma

Moi qui ai un peu voyagé en Russie et qui ai ma petite opinion sur la culture bobo contemporaine, il me faut dire un mot du film "Bienvenue en Sibérie" que je regardais hier.

 

Le thème résumé par le Figaro "En pleine crise de la quarantaine, l'Allemand Matthias Bleuel est envoyé en mission au fin fond de la Sibérie par son entreprise de vente par correspondance, dont il doit superviser la filiale locale. Après une série de ratés et un choc des cultures programmé, Matthias commence peu à peu à s'attacher à sa nouvelle vie de l'autre côté de l'Oural. Une comédie réjouissante !".

 

Il se peut effectivement que le film n'ait pas d'autre prétention que celle-là : être une comédie divertissante. Beaucoup de films n'aspirent pas à davantage de nos jours. La plupart même. On voit de jolis paysages. On rit des caricatures des Allemands et des Russes (mais les Russes savent être si proches de leur caricatures bien souvent...). Au fond le film réalise le tout rêve probable de tout cadre moyen allemand : tout quitter de notre médiocrité occidentale pour s'amouracher d'une fille de chamane chor (une minorité de Khakassie). N'est-ce point aussi vers cela que faisait signe le livre à grand succès de Sylvain Tesson il y a trois ans ?

 

Dans ce besoin de grands espaces, de folie, et même de surnaturel se joue l'épuisement d'une rationnalité occidentale qui en conciliant à merveille sur le papier liberté et sécurité individuelles ne peut plus qu'enfermer tout le monde dans la névrose. Ainsi l'Occident secrète son poison, puis projette sur les écrans les antidotes sous forme d'autres poisons (puisque le cinéma n'est même plus cathartique). La boucle est ainsi bouclée.

 

Le livre fait aussi voir combien le surnaturel entre dans cette économie de l'exotisme, et travaille la conscience trop rationnelle. Au fond c'est un seul et même "appel" qui se manifeste sous l'Occident, comme c'était le cas sous l'Empire romain à l'époque d'Apulée (voir l'enthousiasme de cet auteur pour les décors égyptiens sur les navires).

 

 

 

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JJ Candelier pour des relations diplomatiques avec Pyongyang

28 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

kim-jong-ilLorsque je m'étais rendu en Abkhazie en 2009, il avait été question que le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier, aujourd'hui vice-président de la commission de la défense à l'assemblée nationale, nous y accompagne. Puis cela ne s'était pas fait. Je ne suis donc pas plus surpris que cela d'apprendre qu'il ait présenté une proposition de loi pour l'établissement de relations diplomatiques avec la République populaire démocratique de Corée du Nord. Il a été immédiatement désavoué par son parti.

La rupture des relations diplomatiques entre Paris et Pyongyang est une bizarrerie à laquelle lors de son premier septennat François Mitterrand avait promis de remédier après s'y être rendu, vaine promesse. La France est aujourd'hui le seul pays d'Europe avec l'Estonie à ne pas avoir de relations avec Pyongyang, ce qui ne dérange pas le PCF mais cause des problèmes pratiques - par exemple quand j'ai voulu me rendre dans ce pays avec un collègue allemand, ce qui finalement ne s'est pas fait, lui pouvait facilement discuter avec la représentation diplomatique nord-coréenne dans son pays, notamment pour l'obtention d'un visa, et pas moi.

Une vieille question existe traditionnellement dans la diplomatie, qui est de savoir si l'on ne doit reconnaître que les régimes politiques que l'on aime bien ou que ceux que l'on n'aime pas. Bien sûr le descendant de républicain espagnol que je suis sait quelle importance symbolique ces choses ont et combien par exemple il fut douloureux de voir la France reconnaître le régime du général Franco. Mais le réalisme impose quand même d'avoir des relations avec des Etats qui fonctionnent depuis plus de 50 ans, ne serait-ce que pour pouvoir aplanir par la voie des ambassadeurs les tensions qui peuvent apparaître avec eux. Avoir des relations diplomatiques seulement avec des pays amis n'a pas d'intérêt, et c'est se méprendre complètement sur le sens de ce qu'est la diplomatie.

La proposition du député Candelier, à l'heure où la France envisage par ailleurs de reconnaître l'Etat palestinien, me paraît pertinente.

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Une fenêtre

27 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien

parisRevu Kady-Diatou il y a peu. Je vous ai parlé d'elle il y a quatre ans. Je suis quand même un peu fidèle aux gens que je rencontre. Toujours aussi drôle, aussi élégante, aguicheuse, pudique, droite. Elle dissimule toujours sous du badinage ses problèmes d'argent, son long combat de Cendrillon grâce auquel, coiffeuse de luxe à Abidjan - elle coiffait la famille du président Bédié et les speakerines de la TV -, elle a pu venir en France, décrocher un CDI d'aide soignante bien que sa mère adoptive l'ait empêchée d'aller à l'école. Boulot, cours du soirs, économies. Combat, encore et toujours. Aujourd'hui elle essaie de faire construire une maison sur le bord de la mer à Abidjan. Parce que, dit-elle, c'était le rêve de son père, construire une maison, mais il est mort quand elle avait 8 ans avant de le réaliser. C'est à elle de le mener à bien. "Petit à petit l'oiseau construit sa maison" dit-elle, en déformant le proverbe français. Grâce à une de ses tantes qui était conseillère du président Houphouet autrefois, elle a pu acheter ce terrain dans une zone non constructible et y faire poser des fondations. Il lui manque 6 000 euros pour réaliser son rêve, mais elle sait qu'elle y parviendra, malgré les intérêts des crédits à rembourser en France et les frais de l'éducation de sa fille.

On ne sait jamais trop qui vous apporte quoi dans la vie. Dans le roman de Murakami dont je vous ai déjà parlé, une adolescente dit au personnage principal qui se bat pour retrouver sa femme quelque chose du genre "je sens que dans ton combat d'une certaine façon tu te bats aussi pour moi". Dans le roman on ne sait pas très bien dans quelle mesure cette phrase est vraie. On peut dire que le personnage principal rend service d'une manière générale à l'humanité en défendant une cause juste - la survie de la femme qu'il aime -, ou que plus précisément il va rendre service aux Japonais en les débarrassant d'un homme politique en pleine ascension, son beau frère, qui séquestre son épouse. Quoi qu'il en soit, on perçoit intuitivement que le bien que les gens font, y compris celui qu'ils font à leur père décédé, se répercute ou se diffuse d'une façon mystérieuse. 

sangriaAlors, dans une conversation avec Kady-Diatou, je perçois peut-être qu'elle se bat un peu pour moi et pour toute l'humanité en essayant de faire construire sa maison. Et pas seulement. J'ai aussi la satisfaction d'une sorte de voyage dans de l'humain qui n'est pas moi. Je passe mon temps à lui faire répéter trois ou quatre fois des bouts de phrases que je ne comprends pas dans sa bouche à cause de son accent. Je me sens sourd à son langage, à sa culture, et pourtant pas trop éloigné de ça malgré tout. Des tas de réflexions qu'elle me sort me surprennent par leur simplicité, leur spontanéité ou leur côté décalé, ou me font rire, et, en même temps, je sais qu'elle les dit pour ne pas dire autre chose, de plus compliqué, ou de franchement triste, qu'il s'agit juste de donner le change, mais on ne donne jamais le change complètement. En le donnant on montre qu'on le donne, et donc on ne le donne pas, on révèle en cachant. Le néon rose et bleu masque mal la grisaille de l'arrière cour, mais l'arrière cour grise est aussi pleinede reflets bleus et roses. C'est le théâtre de la vie. Comme nos conversations de fond de bistrots à Belgrade en 1999 où l'on riait beaucoup et où l'on savait bien tout ce qu'il y avait en réalité derrière les rires. Et l'on grandit comme ça, et l'on s'ancre dans le réel, et l'on s'oblige à garder les fenêtres de son humanité ouvertes, par lesquelles on fait passer de l'air (pour ne pas s'enfermer dans l'écriture, la lecture, l'éducation de la progéniture et la routine familiale comme une partie de moi le voudrait).

Je ne dirais pas que j'ai "accès à l'Afrique" à travers les conversations avec Khady-Diatou, même si ce sont des réalités de ce monde là qui me parviennent à travers elle. Je ne sais pas exactement à quoi j'ai accès au juste, et peu importe. En tout cas je n'accède pas à des clichés. Il y a quelques jours, j'étais à une fête de l'Humanité de province et un jeune groupe français qui joue des morceaux de musique burkinabe et danse sur ces morceaux (ce qui suppose de longs mois d'apprentissage sur place, à Ouagadougou), s'est lancé à la fin du spectacle dans une apologie très kistch et très bobo de l'Afrique sur le thème "ce sont des gens géniaux, et leurs danseurs sont des sportifs de haut niveau" etc. Niveau de profondeur d'un écervelé de 20 ans à qui les parents offrent le privilège d'apprendre le tamtam sur les bords du fleuve Niger plutôt que de préparer Polytechnique dans une obscure chambre parisienne. Moi je ne dirais certainement pas que Kady-Diatou est géniale, que sa façon de concilier divers apports culturels etc est "trop cool", qu'il faut "soutenir son combat", que sais-je encore. Je dis juste qu'elle m'impressionne parfois, m'amuse à l'occasion, m'étonne, et que très vraisemblablement je ne comprends pas le dixième de ce qu'il y aurait à comprendre dans ce que sa personnalité incarne, et dans ce qui se joue dans sa présence (et encore moins à l'arrière plan de tout cela) ; mais que tout ce qui en émane en tout cas sonne juste, et que je souhaite à tous mes lecteurs de croiser des Kady-Diatou dans leurs vies quotidiennes, et de garder les yeux et les oreilles ouverts pour ne pas les rater si l'occasion leur est donnée, un jour, d'en rencontrer sur ler chemin.

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Lire les jungiens

26 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #1950-75 : Auteurs et personnalités

Au 20 ème siècle, une profonde lassitude à l'égard de la mécanique rationnelle a poussé certains des meilleurs esprits de leur génération (du moins ceux qui n'avaient pas le talent littéraire suffisant pour devenir écrivains ni le goût de l'abstraction pour se faire philosophes) à embrasser la cause de la psychologie, puis, à partir des années 70, de la sociologie, investissant dans ces disciplines à la fois leur désespoir devant le scientisme et un reste d'attachement à l'ombre d'un fantasme positiviste (rien à voir avec ce qui se passe aujourd'hui où le gros des doctorants en psycho et en sciences sociales sont une sorte de Lumpernproletariat intellectuel qui, en d'autres temps, aurait été employé à faire du secrétariat dans les usines). Quand j'étais ado cette démarche semblait encore parfaitement légitime. Aujourd'hui elle m'apparaît grotesque. Une de ses pires dimensions, je trouve, peut être repérée dans la jungisme, théorie la plus bancale qui soit. Et cependant, pour aussi frustrantes que fussent ces sciences humaines, il faut malgré tout s'y intéresser, car les cerveaux qui s'y adonnaient n'étaient pas de faible envergure.

 

Prenez par exemple Marie-Louise von Franz, la disciple de Jung, dont j'ignorais encore l'existence récemment, et qui est pourtant décédée seulement quand j'avais déjà des échanges épistolaires avancés avec Bourdieu, en 1998, c'est à dire pour moi à peine avant-hier. A son actif il faut quand même mettre le fait qu'elle est un des rares esprits académiques à ne pas prendre l'Ane d'Or d'Apulée pour une farce (voyez son interprétation du conte, publiée l'année de ma naissance, en 1970). Bien sûr il est exaspérant de lire sous sa plume qu'Apulée avait un "complexe maternel négatif" qui s'exprime dans son récit de l'apparition de la Grande Déesse (Isis), ou de voir qu'elle disserte de façon péremptoire sur le fait que l'auteur était une sorte de "pied noir" qui devait défendre sa romanité face à la culture d'Afrique du Nord (aujourd'hui on sait que c'est l'inverse : Apulée était un Berbère qui venait d'adopter récemment la romanité). Mais il faut passer sur ces sottises et les prendre avec une certaine tendresse comme je le fais avec Devereux. D'ailleurs elles ne sont jamais tout à fait fausses. Par exemple quand Mme von Franz, avec sa sensibilité féminine, fait le procès de la froideur de la culture machiste masculine gréco-romaine en reprochant à Socrate d'avoir refusé de parler à sa femme avant sa mort, et justifie le mauvais caractère de Xanthippe - que la tradition décrit comme une mégère - on doit lui savoir gré de cet apport à la réflexion collective (autrement plus constructive que les travaux féministes américains actuels pour lesquels la culture masculine depuis l'invention de l'agriculture n'est pas essence qu'une "culture du viol").

 

Donc oui, il faut encore lire les sciences humaines du XXe siècle, et même dans leur version jungienne...

 

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Encore (un peu) là

25 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien

DSCN6696Il y a des gens qui se connectent deux fois par jour pour regarder mon blog. Je voudrais leur dire certaines choses, je m'en veux de ne pas pouvoir écrire plus de billets pour eux. Et puis il y a celles et ceux-là, murés dans leur silence que je connais et dont je ne sais pas bien s'ils regardent ce blog ou pas, ceux qui postent "courageusement" sous couvert d'anonymat des commentaires chargés de critiques absurdes, et pour ceux-là je ne veux rien écrire du tout.

 

De toute façon que puis-je écrire qui ne soit déjà dans ce blog ? que je cherche une photo pour la couverture de mon denier livre qui paraîtra en janvier ? que je cherche mon "âme" (oh le vilain grand mot, les gens devraient avoir honte d'oser encore l'employer à la légère !) ? que le cadavre de Delorca bouge encore un peu, au moins pour raconter une dernière fois ses 15 ans de militantisme ?

 

Les nuages recouvrent le ciel d'hiver. Il n'y a plus de lune. Les marionnettes qui s'agitaient dans mes ténèbres de janvier dernier ont disparu. La voie est libre. Mais vide. Un vide qui n'est pas angoissant. Un vide juste un peu fatigué. J'y plante ma tente de fortune.

 

Ah oui, encore un petit détail. Je viens de finir "Chroniques de l'oiseau à ressort" de Murakami. Ca remue bien.

 

 

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Ghostbusters

20 Novembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

En 1990 ou 91 (il faudrait que je vérifie dans mon journal), comme je trainais à la bibliothèque de Sciences Po, rue Saint Guillaume à Paris, j'ouvris au hasard le tome de la Pleïade consacré à Spinoza, et tombai sur cette lettre de Spinoza à Boxel de 1674. J'avais fait tourner des tables en 1989 à Montreuil mais cela ne m'avait guère marqué. Et je fus juste surpris de voir que Spinoza prenait le temps de débattre de l'existence des fantômes avec cet érudit protestant. Aujourd'hui encore j'aime la façon dont il récuse les arguments d'autorité en disant dans une autre lettre (pardon de l'écrire en anglais, c'est la seule version disponible en ligne) : "The authority of Plato, Aristotle, and Socrates, does not carry much weight with me. I should have been astonished, if you had brought forward Epicurus, Democritus, Lucretius, or any of the atomists, or upholders of the atomic theory. It is no wonder that persons, who have invented occult qualities, intentional species, substantial forms, and a thousand other trifles, should have also devised spectres and ghosts, and given credence to old wives' tales, in order to take away the reputation of Democritus, whom they were so jealous of, that they burnt all the books which he-had published amid so much eulogy. If you are inclined to believe such witnesses, what reason have you for denying the miracles of the Blessed Virgin, and all the Saints? " On voit bien la filiation matérialiste assumée par Spinoza.

 

arai.jpg

Au même moment que l'échange épistolaire entre Spinoza et Boxel, à quelques années près, à l'autre bout du monde, Arai Hakuseki (1657-1725), qui, semble-t-il, fut un grand penseur et homme politique japonais, écrivait : "Les rites alimentent les vivants, donnent congé avec honneurs aux morts et sont au service des fantômes et des esprits" et "Les fantômes sont les forces spirituelles du yin, les esprits sont les divinités du yang". Je ne suis bien sûr pas assez calé pour comprendre ce qu'Arai Hakuseki a bien voulu dire par là. Mais si un nipponiste passe par ce blog à l'occasion, je serais heureux de recevoir ses lumières...

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