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Le blog de Frédéric Delorca

L'affaire Khashoggi, le livre de McGowan sur les hippies, la "main gauche" de la CIA, l'aveuglement de la gauche française

25 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Lectures, #Le monde autour de nous, #Les régimes populistes, #La droite, #La gauche

Il y a des choses mystérieuses dans le traitement de l'actualité. Par exemple celle-ci : quand un gouvernement exécute régulièrement ses opposants, méprise les femmes, réduit en esclavage ses bonnes philippines, pratique toutes sortes de turpitudes odieuses, finance les barbares l'Etat islamique et plonge dans la famine le peuple yéménite, ça ne fait réagir personne. Et puis, du jour au lendemain, parce qu'il coupe en morceaux un de ses journalistes dans son consulat à Istanbul, et alors même que celui qui nous fournit les informations à ce sujet est le fameux Erdogan qu'en principe personne n'apprécie dans la caste médiatique, tout le système de propagande s'enflamme et demande des sanctions... Quelle mouche les a piqués ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi sur cette affaire ? On ne peut s'empêcher de penser qu'il y a derrière cela quelque chose. Mais quoi ? Une alliance entre certains princes saoudiens et les puissants de ce monde pour se débarrasser d'un Ben Salmane devenu trop ambitieux et incontrôlable ? un rapport avec la tuerie de Las Vegas en octobre 2017 où les Saoudiens avaient quelques "biens" à l'hôtel Mandalay Bay...

En tout cas c'est un délice, une fois de plus, de voir "Monsieur 66,06 % euh pardon 66,1 %" alias Macron-le-petit, s'accrocher à l'idée que, non, décidément on ne suspendra pas les ventes d'armes à Riyad. Il faut continuer à écraser le Yémen coûte que coûte, et aider nos entreprises du CAC40.

En ce moment je lis "Weird scenes inside the Canyon" de David McGowan (éditions Headpress 2014) une enquête bigrement rigoureuse et décoiffante sur la "Silicon Valley" du mouvement hippie dans les années 1960 où se trouvaient réunis dans un périmètre de 4 km2 les principaux artistes de la scène pop des 60s américaine. McGowan pose toutes les questions dérangeantes. Non seulement pourquoi Jim Morrisson et ses pairs de l'époque étaient dans une si large proportion des fils d'officiers supérieurs de la marine et du monde du renseignement américain (le père de Morrisson est l'amiral qui a monté de toute pièce "l'incident de la baie du Tonkin" pour provoquer le bombardement massif du Nord Vietnam) ? Pourquoi eux qui se disaient anti-guerre n'ont-ils jamais critiqué publiquement les fonctions de leurs ascendants ? Pourquoi ces petits privilégiés qui étaient largement liés entre eux (avaient grandi dans les mêmes casernes etc) se sont-ils retrouvés précisément à cet endroit, à quelques encablures d'une base secrète américaine dont certains avaient les badges d'accès ? Pourquoi tous les décès suspects (certains avec des aspects de meurtres rituels) dans ce milieu là, où l'occultisme crowleysien était à la mode, et pourquoi l'absence d'enquêtes sérieuses de la police sur leur compte ? On est loin du "ex fan des sixties" apologétique de Birkin et Gainsbourg (il faudrait d'ailleurs s'interroger sur le rôle de propagandiste en France de ce compositeur qui aura propulsé dans le business hollywoodien et ses arcanes ésotériques des gens comme Vanessa Paradis ou sa propre fille Charlotte).

Comme le disent les commentateurs, ça paraît "complotiste", mais la méthode d'investigation de McGowan est on ne peut plus conventionnelle, archi-précise sur les faits, affrontant à chaque étape toutes les objections possibles. On en ressort avec l'idée que décidément, oui, il y a de fortes chances que le mouvement beatnik soit au moins en partie une opération de la CIA pour affaiblir le mouvement anti-guerre du Vietnam, qui, comme le souligne McGowan, à l'origine reposait sur des gens sérieux (des profs de fac, des étudiants travailleurs et pas du tout portés sur le LSD). Opération visant aussi à abrutir les gens avec des idéaux égocentriques creux - sexe, drogue et musique -. Je ne sais pas ce que valent les thèses comparables qui existent sur les Beatles ou d'autres phénomènes culturels de la même époque (il faut toujours se méfier des extrapolations), mais l'enquête de McGowan sur Laurel Canyon mérite qu'on s'y arrête.

Ce livre pose aussi une question intéressante en philosophie politique. Le sociologue Bourdieu nous avait appris à distinguer la "main gauche et la main droite" de l'Etat (en gros les services sociaux et les services répressifs). Quand on se penche sur l'histoire du complexe militaro-industriel américain (qui est en train de devenir l'histoire de notre gouvernement mondial en gestation), on se rend compte que main gauche et main droite se mélangent beaucoup. On sait que dans les années 1940, si l'URSS a pu bénéficier très vite de la technologie nucléaire c'est parce que savants communistes et officiers conservateurs américains travaillaient main dans la main à Los Alamos, si bien que les premiers ont pu exfiltrer des documents vers le KGB. Dans les années 50-60, c'est encore plus complexe. La CIA travaille avec d'anciens nazis, mais a aussi ses hommes à l'extrême gauche. Il y a sur le Net des témoignages de transfuges qui expliquent qu'ils manifestaient contre la guerre du Vietnam tout en travaillant pour la CIA. Souvenez vous aussi du témoignage de Kay Griggs sur les sociétés secrètes dans l'US Navy et les unités d' "opérations spéciales". Pour l'Etat profond américain tout est bon à prendre quand il s'agit de préserver les intérêts de la caste dirigeante. Et on voit bien qu'en misant sur l'industrie du divertissement, la musique, la liberté sexuelle - et depuis le plus jeune âge, voyez l'utilisation de Walt Disney ou de Playboy - c'est toute une stratégie de conditionnement polysémique et pluridimensionnelle qui est à l'oeuvre utilisant le bâton répressif (de droite) et la carotte hédoniste (de gauche). Et c'est encore le cas aujourd'hui  : Soros et Kissinger (la gauche et la droite), le chanteur Marilyn Manson et le sénateur John McCain récemment décédé, malgré des différences de style, travaillent à la même cohérence oppressive. Et ce n'est pas qu'une complicité "dialectique" à un niveau très abstrait de réflexion : ça passe par une coopération pratique comme on la voyait déjà se dessiner dans le Laurel Canyon au cours des années 60. On n'est pas une simple reconversion hédoniste du capitalisme sous la houlette des publicitaires que repérait jadis Michel Glouscard. Il s'agit ici de programmes d'Etat, avec, derrière cela, des grandes familles qui se concertent pour les mener à bien.

La découverte de toutes ces choses sous la houlette de chercheurs indépendants, alors qu'Internet peine à en censurer la publication, explique en partie la méfiance croissante des gens à l'égard des artifices du clivage droite-gauche et la montée du populisme. Et évidemment, plus la gauche institutionnelle - du NPA au PS - fait l'autruche en refusant de traiter ces sujets là plus elle se disqualifie intellectuellement et moralement dans sa prétention à donner aux gens des clés d'émancipation. On ne peut pas prétendre aider les gens en ne voyant pas l'éléphant rose au milieu du couloir. On ne peut pas dire seulement "défendons les services publics" ou "donnons plus d'éducation populaire gratuite en renforçant nos écoles", si nos services publics, nos écoles, ne sont que les vecteurs d'un savoir pré-mâché dans des cercles restreints, destiné en réalité à conditionner les masses à l'hypnose consumériste (et même à un contrôle mental qui robotise l'individu). Apprendre aux enfants dans les écoles la musique classique pour qu'ils obtiennent un sens de l'harmonie, de la discipline intérieure et du perfectionnement, oui. Leur faire écouter les Beatles ou les Doors, des styles musicaux poussés par un système politique occidental qui cherche délibérément à les abrutir depuis 60 ans, c'est placer encore et toujours l'Etat français au services des banquiers. C'est "donner le dernier rire à Soros", comme disait le premier ministre hongrois... ou à Bill Gates, ou à la reine d'Angleterre, en tout cas, c'est nous ôter tout pouvoir réel sur nos vies.

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La caravane hondurienne contre Trump : une manipulation ?

23 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les régimes populistes, #Les Stazinis, #George Soros, #Donald Trump

Une caravane de 2 000 honduriens qui "s'invitent" aux Etats-Unis "comme par hasard" au moment des élections législatives de mi-mandat. "Comme par hasard", certains leurs donnent des camions pour qu'ils arrivent à la frontière américaine plus vite. "Comme par hasard" tous les grands médias montrent des images de femmes et d'enfants alors que d'autres affirment 80 % sont des hommes jeunes (même débat qu'en 2015 sur les migrants en Europe en 2015). "Comme par hasard"  Al Jazeera fait un zoom, sous la plume d'une journaliste free lance, sur une femme qui a choisi de suivre cette cohorte, une certaine Maria Adela Vasquez .

Le groupe est passé de 2 000 à 5 000 personnes après son passage par le Mexique. Qui l'a rejoint ? Les types brûlent des drapeaux américains devant les consulats, ce qui est bien différent des migrants qui habituellement baisaient le sol américain quand ils arrivaient.

La caravane a été à l'origine organisée par un député de la gauche hondurienne Bartolo Fuentes membre du collectif Peuples sans frontières - Pueblos sin fronteras (et du parti "Libre" fondé par Zelaya, l'ex-président déchu).

Selon le blogueur conservateur Glenn Beck, la documentation sur Pueblos sin fronteras renvoie à CARA Family Detention Pro Bono Project.

CARA comprend deux groupes Catholic Legal Immigration Network, Inc (Réseau d'immigration légale catholique) et l' American Immigration Council. En 2015, Soros à travers le réseau ‘Open Society’ a donné 970 000 dollars au Catholic Legal Immigration Network .

Les caravanes frontalières ("border carvans") sont organisées depuis plusieurs années par des associations  connectées à la mouvance  de l'Open society de Soros, mais aussi la Fondation Ford, la Fondation Carnegie, la Fondation McArthur. Comme son nom d'indique Pueblos sin fronteras  suit le programme d'abolition des frontières promu par ces pouvoirs financiers.

En menaçant de faire garder les frontières par l'armée, Trump tente de dégonfler les effectifs de la caravanes en provoquant des défections. Mais il y a aussi un service d'ordre au sein de cette colonne chargé de dissuader les Honduriens, Guatémaltèques et Mexicains récalcitrants de retourner chez eux...

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Une ennemie de la langue française secrétaire générale de l'OIF grâce à Macron

12 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

D'accord aujourd'hui avec JL Mélenchon qui critique la nomination de la ministre des affaires étrangères rwandaise  Louise Mushikiwabo comme secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie. J'ai déjà exprimé sur le blog de l'Atlas alternatif ce qu'il fallait penser de la dictature de Paul Kagamé : le rôle du FPR dans la  guerre civile de 1994, les massacres perpétrés dans l'Est du Congo, le soutien aux guérillas, l'exploitation des mines, l'élimination des opposants en interne, l'obstruction à l'enquête sur l'attentat contre l'avion d'Habyarimana qui fut à l'origine du génocide. En outre le gouvernement de Kagame a interdit la langue française dans les écoles et le pays et rejoint le Commonwealth.

Le 11 septembre 2011, Mme Mushikiwabo, mariée à un Américian, avait déclaré " l'anglais est une langue avec laquelle on va plus loin que le français. Au Rwanda, le français ne va nulle part". En 2014, elle a fait raser au bulldozer le centre culturel français de Kigali. (On ne comprend pas comment Macron ose ensuite affirmer que la politique rwandais orientée vers "le bilinguisme" n'est pas incompatible avec la francophonie, alors qu'elle n'est orientée en réalité que vers l'imposition unilatérale de l'anglais)

Ce n'est pas la première fois que Paris soutient dans des organisations internationales des Rwandais qui n'ont pas le profil pour le poste. En 2005, elle avait fait nommer Valentine Rugwabiza comme adjointe de Pascal Lamy à l'Organisation mondiale du commerce. Une des mille faveurs faites par Paris au régime de Kigali depuis quinze ans. Mais cette fois, cela jette carrément le discrédit sur l'Organisation internationale de la francophonie.

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NB : L'organe de propagande France Info TV à 13 h aujourd'hui a simplement signalé à 13 h que Mme Mushikiwabo était une "forte tête", que sa famille tutsie fut victime du génocide de 2014 et que Marine Le Pen a contesté sa nomination (les autres oppositions sont passées sous silence).

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L'ésotérisme régionaliste en Normandie

11 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Colonialisme-impérialisme, #Moyen-Age

Le sénateur René Garrec (qui eut des problèmes avec la justice 4 ans plus tard) a remis le 26 septembre 2013 les insignes d'officier des Arts et des Lettres à Michel Vital Le Bossé  (voir Ouest France du 27 septembre 2013).

Dans le cadre de mes travaux de sociologue, je me suis un peu penché sur ce personnage dans l'espoir de comprendre un peu mieux les ressorts de l'historiographie régionale.

Michel-Vital Le Bossé est présenté dans l'article d'Ouest France comme un professeur de philosophie dans le secondaire, dans les classes préparatoires et à l'université, il a mené parallèlement un grand nombre de thèses et de recherches. Président de la Ligue des droits de l'homme du Calvados durant 10 ans, refondateur et président de la Licra dans le Calvados.

L'article précise qu'il est "passionné par le sens caché de l'Histoire et la légende arthurienne" sans préciser davantage le sens de sa recherche. En réalité sa démarche est tournée vers l'ésotérisme. Il a publié "Arsène Lupin contre Cagliostro ou le mystère du chandelier à sept branches" en 1986, "Sur la route des Templiers de Normandie " en 2000, "Récits de sorts, de mort et d'après-mort" en 2016 préfacé par le franc-maçon rosicrucien de l'Ecole pratique des hautes études Serge Hutin.

Il a lui-même préfacé en 1986 "Aux frontières de l'Au-delà" de Michel Achard et en 1992 "Rites et sabbats en Normandie" de Georges Bertin (ex vice recteur de l'université catholique de l'Ouest, auteur de deux livres sur les druides et deux sur la quête du Graal).

Je n'ai pas bien compris le sens de sa déclaration étrange lors de sa remise de médaille.

« Engagé dans la création et dans l'action sans jamais être le chien de garde d'une idéologie ou de l'impérialisme, tout mon engagement dans la vie est lié à cette conviction chevillée en moi-même : toujours rester debout et ne jamais se mettre à genou »... pourquoi cette référence à l'impérialisme ?

Quand on lit un peu les ouvrages de M. Le Bossé, on se rend compte qu'il n'a pas seulement un intérêt intellectuel pour l'ésotérisme et l'Au-delà. Il a aussi vécu des expériences avec des entités. Le préfacier de son livre de 1986 "Sur la route des Templiers en Normandie La Bove des Chevaliers" écrit ceci "Je puis à cet égard donner ici témoignage d'une double expérience de télépathie et de perception extrasensorielle lors de notre première visite à la Bove des Chevaliers le 20 septembre 1980".

Ce livre qui a plus de trente ans est d'ailleurs instructif de la mouvance intellectuelle à laquelle ce chercheur appartenait. Il était alors secrétaire de la société historique et archéologique de l'Orne. Il remercie pour l'écriture de son ouvrage Francis Mazière, directeur de collection de "Enigmes de l'univers" chez Laffont, Gabrielle Carmi auteure de "Les Templiers aux Massénies du Saint Graal" (eds Debresse) et Noelle Perez Christiaens, directrice de l'Institut supérieur d'Aplomb (yoga et méditation).

Là encore on évolue en plein paranormal et en pleine médiumnité. Francis Mazière était un ethnologue explorateur de l'île de Pâques et auteur d'un livre ésotérique sur Moïse et Jésus. Gabrielle Carmi (Andrée Fortin) dirigeait dans les années 80 la "Massénie du Saint Graal" en Seine et Marne.

Au XIVe siècle Jean de Rampillon, ancien croisé initié en Orient créa au hameau de Toury, à Hermé, en Brie, une massénie, c'est-à-dire une loge qui réunissait des "croisés, templiers et sémites" (sic - selon l'expression du site ici - c'est à dire des occultistes, des alchimistes - harodim en hébreu -). Au début des années 1970 au travers de rêves, Gabrielle Carmi aurait été instruite par le fantôme de Jean de Rampillon, sur les origines ainsi que sur le rôle que l’on attendait d’elle pour réactiver une Massenie, laquelle prit sa forme définitive en 1980, tandis qu'elle entretnait aussi une massénie en Auvergne sous le nom d'Académie Universelle de Recherches sur les Ordres et Religions Anagogiques.

Noelle Perez-Christiaens qui étudia dans l'ashram de BKS Lyengar  en Inde organise encore des séminaires (peut-être M. Le Bossé lui a-t-il emprunté cette idée de "rester debout" dans sa déclaration à la presse).

Le livre de 1997 de Georges Bertin "La quête du Saint Graal et l'imaginaire" (eds C. Corlet préfacé par Gilbert Durand) permet de mieux comprendre le groupe auquel se rattachait ce M. Le Bossé dans les années 1980. Il explique qu'une association s'est formée autour de l'érudit autodidacte normand René Bansard,qui avait effectué des recherches sur la légende arthurienne dans sa région. Jean-Charles Payen (1931-1984) un médiéviste normalien en prit la tête en 1980. Michel-Vital de Bassé et son épouse Christiane s'investirent dans l'association peu après. Georges Bertin était à ce moment là directeur de l'association "Orne animation".

On a l'impression qu'il faut voir là une cheville ouvrière de la sorte d'ésotérisme national, puis mondial, dont on trouve des reflets dans les best-sellers de Dan Brown. Chaque région a la sienne. Selon moi, à mon très humble avis, il s'agit d'une fausse historiographie qui, comme la médiumnité, tire l'humanité vers le bas.

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Rose McGowan à propos de Time's Up et de l'Agence des artistes créatifs (CAA)

10 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Cinéma, #Les Stazinis, #Les rapports hommes-femmes, #George Soros

Dans US Magazine (le lien ne fonctionne plus donc on peut aussi se reporter à ce court article) du 1er février dernier, on apprenait que Rose McGowan (qui a joué la sorcière dans Conan le Barbare et dans Charmed) avait attaqué son ex-compagne de scène dans Charmed Alyssa Milano dans une interview accordée à la présentatrice de Nightline Juju Chang diffusée le 31 janvier sur la chaîne ABC. On trouvera l'intégralité de l'extrait de l'interview en anglais ci-dessous. Ce qui est intéressant c'est qu'elle y explique derrière Time's Up, le mouvement des femmes en colère contre les agressions masculines, il y a la CAA (Creative artists agency - l'Agence des artistes créatifs), une entreprise de 1 800 employés créée en 1975 qui représente les intérêts d'acteurs, de musiciens, d'écrivains parmi les plus célèbres d'Hollywood auprès de sociétés de production artistique. La CAA a été accusée par Uma Thurman d'avoir joué un rôle dans les agressions de Harvey Weinstein.

Cette agence a intrigué beaucoup d'Internautes il y a quelque temps par le fait que son immeuble au 2 000 avenue of the Stars à Los Angeles avait, vu d'en haut, de nombreux symboles d'yeux d'Horus et de pyramides. L'immeuble a été construit par Ieoh Ming Pei l'architecte chinois de la pyramide du Louvre à Paris devant laquelle Macron avait paradé lors de son intronisation. En fait pour certains cet immeuble est un temple maçonnique et Rose McGowan explique que Time's Up s'y réunit.

Le mari d'Alyssa Milano est Dave Bugliari, agent de la CAA et Milano y est intervenante.

La CAA a co-fondé avec la Fondation de Soros (Open Society) des structures éducatives intéressantes comme l'association de diffusion de programmes parascolaires  After School Alliance basée à Washington (on notera son logo avec le compas). 

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Extrait de l'interview diffusée dans une vidéo du prédicateur New Age Paul Romano :

Juju Chang  : Your former Charmed co-star, Alyssa Milano gets a lot of credit for helping Me Too go viral.

Rose McGowan : - So ?

- Are you proud of her ?

- I don't like her.

- Why ?

- 'Cause I think she's a lie.

- Why ?

- Do you think I don't know these people ? I'm not looking at this from the outside. I have a lot of experience. I now she's married to a CAA agent. Do the math. Who's behind Time's up ? CAA. Where do they meet ? CAA. Who needs good PR [public relations] ? CAA. Who are a part of the pimp problem ? CAA.

- These are very powerful people you're talking about.

- They are. So am I.

 

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