Dégager Macron à tout prix ? Des options de youtubeurs
Dans sa dernière vidéo ici, la youtubeuse Tatiana Ventôse pose en des termes éloquents une question importante : faut-il voter au second tour de la présidentielle pour n'importe quel opposant (Mélenchon ou Le Pen) ?
En l'écoutant on peut se poser s'interroger. Tout d'abord il y a le risque du chaos. La youtubeuse reconnaît elle-même que les opposants ne sont pas en mesure de gouverner. Aucun n'a réellement de plan pour sortir de l'Union européenne, ni pour résister aux énormes pressions du système capitaliste sur eux. Donc les porter au pouvoir ce peut être prendre le risque de 6 à 12 mois de chaos pour la France sans aucun bénéfice réel pour la population au bout du compte. On conçoit que la psychologie de la youtubeuse telle qu'elle se manifeste depuis des années soit très ouverte à la violence et à l'anarchie, mais on sait qui au bout du compte paie toujours le prix fort de ce genre d'aventure ce sont toujours les plus pauvres qui le paient, ceux justement que Tatiana Ventôse entend défendre avec des trémolos dans la voix.
Ensuite, au delà du risque du chaos, il y a celui de la trahison, comme Alexis Tsipras en Grèce. Tatiana Ventôse nous explique qu'au moins l'élu(e) aurait une dette à l'égard des classes populaires qui pourraient faire davantage pression sur lui/elle. Notez que le raisonnement a marché en 1936 quand des syndicats forts représentaient la classe ouvrière, mais ça n'a pas été du tout le cas en 1983 avec le "tournant de la rigueur", ni en 1997 avec la "gauche plurielle" (à ce moment là au contraire les gouvernements portés par les classes populaires les ont davantage pénalisées que la droite libérale sous Chirac ou Sarkozy).
Tatiana Ventôse dit : "il faut quand même tenter l'expérience, parce qu'on sait qu'avec Macron ce sera pire : le monde ouvrier et les pauvres auront encore dix fois moins de moyens de pression sur lui". Je serais sensible à l'argument, s'il n'était à mettre en perspective avec un autre : c'est que Mme Le Pen, comme M. Mélenchon sont des esprits autoritaires. Je crois me souvenir (mais Internet avec sa manie d'expurger les informations, cela ne peut plus se retrouver) qu'au premier semestre 2021 quand on commençait à parler de vaccins anti-Covid l'un et l'autre avaient soutenu l'idée d'une vaccination obligatoire universelle, avant que leur base ne les ramène à la raison, ce qui montre leur fragilité face au système médiatique (un peu comme Zemmour qui en 2020 se moquait de ceux qui comme moi osaient avancer que peut-être le vaccin pouvait être de fabrication humaine). Le Pen comme Mélenchon ont accouru pour applaudir l'humoriste millionnaire Zélinsky à l'assemblée nationale, ce qui n'augure pas de leur capacité à résister à Washington ni au Forum économique mondial en cas de grand crash informatique ou de pénurie alimentaire. Je les crois même capables d'envoyer la troupe contre les émeutes de la faim avec la même ardeur que Macron.
Faut-il au vu de ces éléments quand même "tenter l'expérience" d'une alternance seulement pour "agiter le précipité" et voir ce que cela donne dans le tube de laboratoire ? J'espère que Tatiana Ventôse s'est au moins posé cette question avant de céder à la tentation romantique et narcissique de poser devant sa caméra pour se donner l'impression de "prendre ses responsabilités devant l'Histoire".
Même question concernant le choix de Boulo qui est de pousser les Français à mettre Macron en minorité au moment des législatives (voir ici). Là encore l'idée n'est pas mauvaise en soi, mais cela mérite un peu de réflexion sur l' "après". Il est à peu près certain qu'une coalition RN-LFI pour un gouvernement de cohabitation contre Macron est inenvisageable. Donc là encore nous n'aurions là que le chaos, que le président contrerait en mettant en oeuvre l'article 16 de la constitution (les pouvoirs spéciaux), c'est à dire de fait les militaires dans la rue comme l'avait envisagé Trump, pour vous administrer le vaccin de force, et le pass sanitaro-écologique. D'ailleurs même si le RN et LFI parvenaient à soutenir ensemble un premier ministre, vous pouvez être sûr que nos "amis" partisans du "Great reset" feraient tout ce qu'il faut pour rendre son action impossible. La force des mondialistes, c'est d'avoir intégré sur un mode dialectique le chaos à leur gouvernance. A part Kim Jong Un, personne n'est encore parvenu à contrer cette logique-là.
Négociations en Ukraine, sénilité de Biden
Toujours beaucoup de partialité parmi nos médias dans le traitement de l'invasion russe de l'Ukraine. La perspective d'un accord de paix russo-ukrainien qui pourrait donner lieu à référendum fait la "Une "du Jerusalem Post en Israel, mais reste ignorée ce soir par nos journaux et les chaînes de TV qui préfèrent se focaliser sur les victimes des crimes de guerre russes (comme les médias russes se polarisent sur les victimes du bataillon Azov ou sur la légèreté de Zelinsky).
Difficile de faire la part des choses cependant en ce qui concerne la réalité sur le terrain. On dit l'armée russe assez inefficace car reposant sur des troupes trop jeunes et peu motivées. Il est vrai que la volonté de "ménager" les Ukrainiens, alibi des pro-russes pour justifier la lenteur de la progression de leur camp au bout d'un mois, n'a pas l'air très crédible au vu des dégâts matériels et humains.
De même il est difficile de savoir quels sont les effets des sanctions. En Occident on nous annonce un fort impact sur le moral de la société russe, mais en Russie, on affiche la progression du cours du rouble en dollars depuis trois jours. Si la Russie vivait si mal les sanctions, l'Ossétie du Sud aurait-elle annoncé aujourd'hui son intention de faire adopter par référendum un projet d'absorption de son territoire par le voisin du Nord ?
En Europe, la guerre polarise les positions : après la Finlande, la Suède décide de rejoindre l'OTAN. Hors d'Europe, Moscou pour sa part peut se vanter de refédérer autour d'elle les anciens "BRICS" puisque l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde se sont rapprochés de ses positions au cours des dernières semaines.
Je suis frappé de voir combien les grands trusts médiatiques occidentaux passent à Biden ce qu'ils n'auraient jamais toléré chez Trump. L'actuel président au cours des 10 derniers jours a quand même annoncé à tort un envoi de troupes américaines en Ukraine, une modification de la doctrine américaine sur l'emploi des armes chimiques, le choix d'une politique de "regime change" etc... Le tout a nécessité des démentis circonstanciés de ses conseillers atterrés, mais tout de même un tel degré d'irresponsabilité est inquiétant au seuil d'un possible conflit nucléaire. On dit qu'il est si différent de l'homme politique que les Etats-Uniens connurent à l'époque du mandat d'Obama qu'ils ne reconnaissent même pas sa voix. Tucker Carlson de Fox News le décrit comme atteint de colères caractéristiques d'un début de sénilité. Comme on l'a parfois avancé à propos de l'irrationalité apparente de nos gouvernants pendant la crise du Covid, on en vient à se demander si des pouvoirs cachés ne prennent pas un malin plaisir à mettre à dessein sur le devant de la scène les politiciens les plus incompétents et les plus grotesques aux heures les plus critiques pour le sort de l'humanité. De ce point de vue là, les cas de Biden et Zelinsky sont assez caractéristiques. Ensuite le jeu consiste à faire passer les plus gros bobards, pour faire accepter la plus grande inversion. Le plus risible doit passer pour le plus héroïque, le plus fou pour le plus sage etc.
On aimerait en tout cas que ni Biden, ni aucun jusqu'au-boutisme ukrainien ou russe ne viennent torpiller la lueur de chance de paix qui a pu se dessiner aujourd'hui.
Le témoignage d'un trotskyste à Kiev, et les répercussions globales de la guerre
Au Venezuela, le site chaviste Aporrea comme certains de ses homologues européens vient de diffuser un appel d'Oleg Vernik, du syndicat Zakhist Pratsi (qui a l'air d'obédience trotskyste) et ancien assistant à la fac de droit de Kiev auquel des rivaux gauchistes reprochaient jadis ses liens avec Kadhafi (voir ici) ; il dénonce à la fois l'engagement de l'Ukraine dans le camp de l'OTAN, et la brutalité russe. Le point intéressant de l'appel est qu'il souligne que les populations russophones ne se sont pas massivement ralliées aux "libérateurs" armés... Sans doute Moscou dira-t-il que c'est parce que les néo-nazis les tiennent en otage, mais le mécanisme psychologique est sans doute plus complexe. Je m'étais déjà posé la question il y a quelques années quand on avait constaté que Kharkov et le Odessa ne s'étaient pas jointes à la cause du Donbass. Les Russes disaient "c'est parce que l'exemple des dizaines de personnes brûlées dans la maison des syndicats à Odessa en 2014 les a réduites à la peur". On ne pouvait qu'y croire à moitié. Il est possible que les russophones aient un sentiment ambigu à l'égard de l'unité nationale ukrainienne et de son éventuel basculement du côté européen, notamment du fait des hausses de salaire que cela pourrait induire.
Dans une conférence en ligne du 14 mars le même Vernik expliquait que Kiev était encerclée sauf un corridor humanitaires mais que ces corridors étaient menacés parce que Moscou ne respectait pas ses engagements (autre son de cloche par rapport aux pro-russes qui mettent en cause les milices d'extrême-droite quand les corridors ne fonctionnent pas, il y a probablement un peu des deux). Il racontait également que 18 000 armes ont été distribuées à la défense territoriale pour défendre la ville. Il minimise aussi le poids de l'extrême-droite dans le pays réduite à 2 % des votes (mais alors pourquoi Kiev n'en a-t-il pas désarmé les milices ?). Son avis sur Zelensky a l'air d'être le même que celui de Bernard-Henry Lévy à l'issue de son voyage à Odessa : qu'il était un Coluche devenu Churchill, ou qu'en tout cas il s'est montré plus courageux que prévu, ce qui joue à son crédit, tandis que la Russie avance moins rapidement que prévu.
Devant cette stagnation, je vois poindre sur Twitter des rumeurs selon lesquelles une zone d'exclusion aérienne partielle pourrait être instaurée, ce qui augurerait d'une partition possible du pays. Je suppose que beaucoup d'options différentes sont sur la table. Les Russes parlent d'un déplacement des ressources bactériologiques en Moldavie via les réfugiés "bandéristes", ce qui est une "information" assez étrange. Il en circule de toutes sortes du même genre qui ne pourront être tranchées qu'après coup à froid par les historiens, comme la question de savoir si le bombardement de la maternité de Marioupol et de son théâtre qui ont ému nos médias sont des false flags operations.
On voit bien en tout cas qu'il serait dans l'intérêt de tous que Moscou et Kiev parviennent rapidement à un accord. Du côté russe, on s'inquiète de voir Renault qui fournissait un tiers du marché national en voiture s'en désengager à la demande de Zelensky (la Chine ne peut pas forcément la remplacer car elle redoute de subir elle aussi des sanctions), et au niveau mondial Macron, Biden et Scholz mettent en garde contre une crise alimentaire qui se profile (et dont d'ailleurs l'Afrique serait la première victime, voir le graphique ci dessous).
La crise alimentaire pourrait donc s'ajouter à la crise énergétique à l'heure où Moscou exige que les pays "inamicaux" paient leur gaz en rouble. Certains esprits mal tournées font remarquer que la pénurie de blé fera le jeu de Bill Gates qui a investi dans l'alimentation artificielle et du Forum Economique mondial qui l'a promue dans une vidéo récente sur son site...
En attendant, la presse de gauche mexicaine (dans un pays qui subit des pressions pour durcir sa position à l'égard de la Russie), elle, alerte sur un phénomène dont on parle peu : les réfugiés russes interdits d'accès aux Etats-Unis. On peut cependant douter qu'il s'agisse d'un phénomène massif.
Patriotisme
Vous n'êtes pas obligés (euphémisme) de voter dans quelques mois pour tous ces députés tous venus écouter religieusement le président clownesque ukrainien Zelensky en visio-conférence (ils étaient presque tous présents alors qu'ils étaient si peu nombreux quand se votaient les lois de la dictature sanitaire...) et qui lui ont unanimement accordé une standing ovation après qu'il eut accusé Auchan, Renault et Leroy-Merlin de financer le meurtre d'innocents dans son pays. "Rien n'est plus peuple que les assemblées" disait le Cardinal de Retz en prenant le mot peuple dans son acception de l'époque, c'est à dire "influençable". Parfois c'en est tristement risible.
"Si vous ne voulez pas engager une guerre nucléaire avec la Russie, alors vous êtes complice de génocide".
Madeleine Albright, McKinseygate et autres thèmes
Je parcours les nouvelles en vrac. Une nouvelle âme a rejoint les enfers : celle de Madeleine Albright, ex-secrétaire d'Etat de Clinton, artisane de la dictature de Kagamé dans les Grands Lacs (avec tous les morts qui vont avec) et du bombardement de la Serbie en 1999, qui se réjouissait jadis de la mort de 500 000 enfants irakiens avec l'embargo (ou en tout cas les justifiait au nom de sa Realpolitik). Comme lors des décès de George Bush père, de Jacques Chirac ou de John McCain, il est difficile de se convaincre de prier pour leur salut dans l'au-delà. Il faut prier pour ses ennemis, mais ces gens ne sont pas mes ennemis. Ils sont ennemis de l'humanité comme tout homme peut l'être de lui-même. Il est seulement regrettable que les citoyens ordinaires - qui feraient la même chose qu'eux au pouvoir - les aient laissés gouverner avec une telle impunité, mais bon, je suppose que tout cela en quelque manière est voulu par décret divin. Cela fait partie de la coupe d'injustice, de souffrance et d'absurdités que nous tous devons avaler, collectivement. Ces gens en tout cas ne sont pas mes ennemis. Juste des incarnations du mal ordinaire, comme les journalistes de CNN et autres qui ont chanté leur louange des années durant. Je laisse donc seulement des gens plus convaincus de leurs mérites prier pour eux plutôt que moi. De toute façon si je le faisais ce serait sans conviction. Inutile donc d'ajouter à ce monde une hypocrisie supplémentaire.
Une avocate engagée contre la vaccination obligatoire, notamment aux côtés d'un Comité Corona mis en place par Reiner Fuellmich, Me Araujo-Recchia, est en garde-à-vue depuis hier à la DGSI. Les grands médias disent qu'elle y serait avec 7 autres personnes liées à l'affaire Rémy Daillet.
Le cabinet McKinsey, concepteur de la dictature covidiste en France pour le compte de l'Exécutif, est pour sa part en difficulté devant l'opinion publique en ce moment, une commission sénatoriale ayant révélé qu'il pratiquait massivement depuis 10 ans l'évasion fiscale. Le cabinet a touché 10 millions d'euros des pouvoirs publics rien qu'en 2020. J'entendais hier le professeur Raoult faire l'éloge de McKinsey contre la Cour des Comptes qu'il juge trop politique. Voilà longtemps que ce chercheur n'avait pas dit un mot qui pût rendre service à la macronie. Mais sa parole n'est pas vaine. Elle a le mérite de rappeler que si ces sangsues internationales s'accaparent aujourd'hui de nos structures étatiques, c'est en partie largement parce que ces dernières faillissent dans leurs missions. Comme on rêve de journaux institutionnels véritablement honnêtes, on aimerait qu'existassent des corps d'inspection et de contrôle réellement équanimes. Je doute qu'une VIe République, toute inspirée de la IIIe, avec en prime des plébiscites populistes comme la recommande Mélenchon puisse parvenir à ce résultat. Un gouvernement des soviets avec des comités populaires dans les ministères non plus d'ailleurs... On pourrait cependant espérer et préconiser quelques améliorations dans ce domaine, s'il est encore temps... Si MM. Schwab, Gates et Mme Von Der Leyen n'ont pas déjà avalé la France toute crue.
A part cela Mr Asselineau dans une de ses dernières vidéos fait l'éloge de Diana Johnstone, que dans un de mes livres je maquille sous le pseudonyme de Barbara Locke. Dans la même vidéo, il affirme que l'Algérie a condamné à l'ONU l'agression russe en Ukraine, et que le Kenya s'est abstenu - un simple coup d'oeil au tableau ici montre que c'est faux - et il confond sur une carte l'Erythrée et l'Ethiopie... j'ignore s'il est vraiment enviable d'être porté aux nues par un tel Youtubeur...
Pat Benatar "witchy"...
Pour les gens de la génération (nés dans les années 1970) qui avaient des parents qui aimaient bien chanter, sauf pour ceux qui ont grandi dans des familles bourgeoises portées sur l'opéra, il était impossible d'échapper à l'attrait du rock et de la pop music.
Ce soir j'écoutais des morceaux de Pat Benatar dont les tubes font partie des morceaux qui ont le moins mal vieilli, du fait du mariage formidable des guitares électriques et de son incroyable voix. Sur You Tube, un prof de chant, Ken Tamplin souligne dans ses vidéos comment l'effet qu'a produit cette voix quand elle est apparue dans le paysage américain et toutes les récompenses que cela lui a valu. En 7 ème minute de sa vidéo d'ailleurs il y a une jeune nana qui interprète remarquablement bien son tube "Shadows of the Night"...
Quand elle a sorti "We belong", j'avais 13 ou 14 ans. J'étais peut-être un peu trop "pollué" par l'italodance, dans le registre féminin américain, seules Dona Summer, la chanteuse de Berlin et Irene Cara (c'est à dire des musique très "synthé" très "Giorgio Moroder") étaient parvenues à se frayer un chemin dans mes oreilles.
Je n'ai pu m'ouvrir au "son" Benatar qu'en mûrissant un peu. Il fut beaucoup à l'arrière-plan de mon engagement de mes 29 ans contre le bombardement de la Yougoslavie en 1999... cet engagement à propos duquel l'écrivaine Annie Ernaux allait me dire que mon investissement affectif total en certifia la vérité - aujourd'hui j'ai des doutes à ce sujet, mais je sais qu'il ne pouvait en aller autrement de toute façon. Surtout "Love is a Battlefield"... La webmaster serbe de notre site d'info alternative aussi avait ça dans les oreilles... cette dame décédée en 2019, que, six mois avant sa mort j'essayais encore en vain de convaincre de ne pas accepter de mettre des éloges de David Bowie sur sa page Facebook.
Ce genre de musique nous dépassait, faisait éclore en nous des dimensions de notre être complexes, inconnues.
Je suppose que j'aurais manqué d'humanité si je n'étais pas passé par toutes ces erreurs et si je n'y avais pas mis tout mon coeur... et bien des larmes... On ne peut hélas pas rester dans une coquille pure, là où il n'y a pas d'erreur (d'erreur de bonne foi comme celle à laquelle Pat Benatar nous portait), il n'y a pas de rédemption possible, et pas de vertu non plus. Il n'y a que frilosité, et hypocrisie...
Aujourd'hui je voudrais encore croire que ces musiques étaient innocentes... Et puis je tombe sur une image comme celle-là.
Sol maçonnique, chouette à la main. Plus "witchy" que ça, tu meurs... Digne de Stevie Nicks...
Un ami blogueur qui a mon âge mais qui vit dans l'enfer du Paris d'Anne Hidalgo, avec qui avant ma conversion nous partagions nos goûts communs pour la pop, continue de me dire "et alors ?"... Et alors, elle pose devant un sol maçonnique, et alors, elle a une chouette à la main... et alors ? je peux aimer sa musique sans partager ses démons...
Voire... J'ai connu un petit bonhomme qui voyait des serpents noirs sur les bras des gens qui dansaient en faisant des cornutos... Et quand je relis les horreurs que j'écrivais lorsque j'écoutais "dévotement" ce genre de musique, j'émets aujourd'hui - à regret je l'admets, mais avec constance - les doutes les plus vifs sur la bénignité de ces airs. N'est-ce point le musicien John Todd qui assurait que les producteurs jetaient des sorts sur les disques après leur enregistrement ? Après cela je ne m'étonne pas d'apprendre que les membres de sociétés secrètes adeptes de la magie noire Brad Pitt et Angelina Jolie ont acheté en France un château qui servait de studio d'enregistrement (voire de rituels des plus inquiétants).
L'envoûtement musical est à ce prix. Notre nature faible aime les musiques cadencées. Le maître des percussions (Ezechiel 28:13) lui en fournit à volonté et la conduira où il voudra, comme le joueur de flûte dans la chanson des Led Zeppelin (les grands admirateurs d'Aleister Crowley)...
Non, décidément il est des addictions auxquelles il vaut mieux renoncer tant qu'il est encore temps.
Je renvoie donc Pat Benatar à mon passé, et vais me coucher avec des airs plus calmes.
L'étoile rouge de Belgrade chante une chanson de Lennon
Les supporteurs de l'Etoile Rouge de Belgrade, le club de foot serbe, ont cru intelligent la semaine dernière de rappeler les guerres américaines (listées sur des banderoles) en entonnant la chanson de Lennon" Give Peace a Chance". Personne ne leur a expliqué que Lennon avait vendu son âme au diable de son propre aveu (voir aussi The Lennon Prophecy: A New Examination of the Death Clues of The Beatles de Joseph Niezgoda ). Souvenez vous d'une autre chanson qui fut l'hymne des covidistes, Allan Rich avait dit quelques vérités sur l'omniprésence de cette chanson dans les écoles françaises en novembre 2015, je vous renvoie aussi à ma vidéo sur les Beatles, et à cette page sur les Beatles et la FM.
A part ça, un sondage au Canada montre sans surprise que les moutons vaccinés sont aussi ceux qui sont les plus enthousiastes pour la confrontation avec la Russie (le système fabrique des moutons enragés, qui seront assimilés aux boucs à la fin des temps).
En marge de la guerre d'Ukraine, le business de la GPA continue
Retour sur la question de la Gestation pour autrui (GPA) déjà évoquée ici à l'heure où la mairie de Paris n'hésite pas à jouer les intermédiaires entre les candidats potentiels et le big business international sur ce sujet - voir la réunion publique qu'elle organise demaine (prix moyen du contrat 30 000 à 60 000 dollars les juristes essaient de faire reconnaître cela comme de la vente d'enfants par l'ONU).
En marge de la guerre d'Ukraine, l'agence de GPA Biotex montre des bébés de quelques heures traités comme des marchandises qui ont été arrachés à leur mère porteuse et amenés dans des lieux de stockage où ils sont mis en batterie. On n'est plus très loin des bébés fabriqués dans des utérus artificiels pour naître plus vite que nous prépare Elon Musk. Dans l'ordre du mépris pour l'être humain, c'est la même logique.
Et les mères, elles, sont oubliées. Une pétition circule là-dessus. "Les ukrainiennes ne sont pas des utérus sur pattes. " rappelle l'ex-FEMEN Marguerite Stern, qui stigmatise les potentiels parents occidentaux qui viennent se plaindre à la TV de ce que leurs bébés-marchandises ne sont pas livrés.
Beaucoup de femmes utilisées comme des utérus sur patte sont des réfugiées du Donbass.
Voici encore ce qu'écrivait le 24 février la militante féministe Ana-Luana Stoicea-Deram :
A Kiev il y a quinze jours des mères porteuses pour satisfaire leur riche clientèle occidentale étaient coincées par des GPA commandées "séparées de leur famille, maintenues de force dans les hôpitaux en attendant d’accoucher, sans la possibilité de fuir", tandis que BioTexCom (un quart du marché mondial de la maternité de substitution en 2018 et 70 % du marché ukrainien), dirigé par un moldavo-allemand ex patron de boîte de nuit, relançait cyniquement sa pub en plein conflit sur Twitter sous le slogan "Make babies not war". La firme, outre la fraude fiscale, s'est vue reprocher entre autres en 2020 de promouvoir une technique de fécondation in vitro controversée à coup de stimulation ovarienne dangereuse pour la santé des femmes.
Comme avec le coltan de nos téléphones portables pour lequel sont sacrifiées des milliers de vies de Congolais, l'égocentrisme stupide des bobos occidentaux (pourtant donneurs de leçons sur les réseaux sociaux), ceux qui ont décrété qu'ils/elles ont un "droit" absolu à la parentalité, est la principale raison de ce gâchis immense. Ces gens, lecteurs du Monde et de Libé, imbus d'eux-mêmes, décérébrés par la culture dominante, et coupés de tout sens du devoir à l'égard de l'humanité font de ce monde un enfer.