Le gouvernement socialiste vénézuélien attaque l'opposition de gauche
Le Venezuela sous embargo américain aujourd'hui diffère beaucoup de celui de Chavez. Le régime de Maduro en effet, s'en prend maintenant au mouvement social sur sa gauche.
Cela a commencé par une mainmise sur le parti communiste du Venezuela (PCV), un parti qui fait moins de 3 % mais a un histoire riche depuis les années 1920. Ce parti en 2020 a cessé de soutenir le gouvernement socialiste.
A la fin de 2021, le vice-président du parti socialiste (Psuv), Diosdado Cabello, a commencé a faire courir le brui qu'il existait une scission au sein du PCV. Comme cette scission ne se traduisait pas dans les faits, notamment au congrès du Parti, à partir de février 2023, le PSUV a embauché des personnes portant des vêtements et des symboles du Coq Rouge pour faire croire à l'opinion publique qu'il y avait un mécontentement à la base. "Les comédiens de cette troupe, explique le PCV, ont parcouru le pays pour développer des « assemblées » financées avec des ressources de l'État et ouvrir la voie à l'intervention du plus ancien parti politique du pays." Puis en mai, un faux congrès s'est tenu au théâtre principal de Caracas animé par des fonctionnaires, et de faux militants du PCV qui se sont autoproclamés dirigeants du parti. Au mois d'août le tribunal suprême de justice du pays a validé ce putsch, ce qui a suscité de nombreux messages de solidarité de "partis frères", de la Grèce au Kenya en passant par la France, au niveau international.
Radio Tropical, animée par le président du Mouvement populaire alternatif, est interdite d'antenne. L'étudiant en anthropologie John Álvarez a été arrêté et reste détenu arbitrairement depuis septembre, certes l'individu a des sympathies pro-ukrainiennes, mais son arrestation est surtout due à ses liens avec les milieux syndicalistes et les ONG qui, de gauche comme de droite, sont depuis 2021 sous le contrôle de l'Office national contre la délinquance organisée et le financement du terrorisme. Le journaliste Luis Alejandro Acosta est sous un régime de liberté conditionnelle et doit pointer au commissariat depuis un mois pour avoir enquêté sur l'activité minière illégale dans l'Ouest du pays.
Cette évolution s'explique par le tournant néo-libéral de Maduro, salué par la grande presse européenne, dans le cadre de sa négociation avec l'opposition de droite. Un partisan du gouvernement d'ailleurs le reconnaît ici tout en cherchant à en nuancer la portée : "La décision de lever les restrictions en vigueur qui liaient l'évolution du taux de change aux pétrodollars que l'État recevait pour les exportations de pétrole, qui ont atteint des niveaux historiquement bas en raison du blocus de cette année-là, a été une mesure exceptionnelle et urgente, pour atténuer l’inflation et reconstruire la consommation familiale, ce qui a incité à accroître l’activité commerciale et productive.(...) Promouvoir le commerce, la production et l’investissement en ajustant les paramètres de contrôle de ces activités ne peut pas être qualifié de néolibéralisme. Le gouvernement a pris des mesures pour faciliter la maîtrise de l’inflation et stimuler la croissance économique en réponse à un ensemble de pressions qui ne laissaient aucune autre alternative." Mais le libéralisme de Maduro ne concerne pas seulement la politique de change. La loi anti-blocus a encouragé les acteurs privés de pays des BRICS a investir dans les entreprises nationales ce qui revient à provoquer une privatisation rampante. Le gouvernement a donné aux entreprises locales et étrangères davantage de contrôle sur les actifs gérés dans les champs pétroliers et les usines de compression de gaz et toutes sortes de pays sont en train de faire main basse sur les gisements de pétrole vénézuéliens, tandis que le salaire minimum, lui, reste gelé, ce qui bloque aussi les cotisations sociales et met en péril les prestations financées par ce biais.
Les palombes de la Saint-Luc
"Saint Luc lou gran truc" disait-on autrefois dans les Landes, mais aussi en Béarn. Le 18 octobre, c'est le jour du pic de passage des palombes.
Le Mémorial des Pyrénées du 25 octobre 1895 en parlait :
"La campagne se poursuit pour nos chasseurs, comme toujours, avec des chances diverses, mais un écart considérable existe pour tous entre les prises actuellement faites et celles de période correspondante de l’an dernier. Cependant, le passage semble devoir bientôt prendre fin ; les froids sont arrivés. les grues ont commencé leur migration et les meilleures chasses n’ont pas encore la moitié de leur contingent habituel de palombes. La semaine dernière la majeure partie des vols sont passés avec les vents du nord, à perte de vue et en rangs serrés. Jeudi et vendredi jour de la Saint-Luc, ils se sont succédé sans interruption, mais sauf pour quelques chasses exceptionnellement situées, ces palombes passaient sans paraître voir les appeaux.
« Mauvaise campagne ; les palombes ne veulent pas poser » ; tel est le langage que tiennent tous les chasseurs de la contrée. Est-ce l’abondance des glands qui rend la chasse difficile? Il est certain que la faim est un des éléments qui manquent cette année au succès de la chasse au filet. D’un autre côté, la plupart des chasseurs ont débuté sans avoir pu remplacer les appeaux que la maladie leur avait enlevés, et c’est là, croyons-nous, la cause la plus commune de l’insuccès relatif de la campagne.
Le roi palombe, à l’occasion du grand truc, est, dit-on, passé hier sur nos chasses, au milieu de ses bataillons; mais il n’a certainement pas entraîné à sa suite toute son armée; espérons que la réserve, une réserve sérieuse, reste encore à venir, et qu’en dépit d’un mauvais début, il y aura des palombes pour tous."
Même constat 17 ans plus tard, le 28 octobre 1912 : " Les petits oiseaux ont terminé leur passage le long de I’Adour : les alouettes leur ont succédé. Il y a eu d'assez bonnes prises. Quant aux palombes, on les voit passer, c’est tout : elles dédaignent ou négligent de s’arrêter. "
"La palombe vaut la peine qu'on la tire, lisait-on dans L'Avenir d'Arcachon 1906, c'est un mets succulent que certains amateurs mangent comme la bécasse avec une rôtie au rhum. En la préparant, on trouve parfois des glands dans son gésier, comme on rencontre des grains de genièvre dans les grives de l'Aveyron ; et le gland est un fruit salutaire puisqu'on en fait un certain café. "
Pour ma part je la dégustais dans une sauce au vin au restaurant dans mon enfance, avec des cèpes à la persillade.
Il y avait autrefois des foire de la Saint-Luc de Brionne en Normandie jusqu'à Lourdes en Bigorre. On y mangeait peut-être aussi des palombes. C'était du temps où elles n'envahissaient pas nos jardins urbains...
A propos de chasse au pigeon ramier, je tombe sur cet amusant article du Mémorial des Pyrénées du 14 février 1845, compte-rendu d'un procès aux Assises de Pau :
" Si la chasse a ses douceurs', elle à bien aussi ses dangers, surtout depuis cette malencontreuse loi du 12 mai 1844, qui est destinée à éterniser la querelle des braconniers et des gendarmes. Le dimanche, 20 octobre dernier, était jour de loisir pour les gens de Làas, canton de Navarrenx , et le beau bois de Làas devait foisonner de palombes ce jour-là. Une partie de chasse était convenue entre Larrieu père, Larrieu fils, Jean Bartholou fils, François Crampe! et François Hounloun ; et dès l'aube du jour ces cinq paysans de Làas étaient postés à la palombière, sorte de cabane aérienne, au- dessus de' laquelle s’agite une palombe-appeau, qui attire, les palombes voyageuses. Nos chasseurs attendaient les palombes; ce furent; les gendarmes qui arrivèrent. Roussel, l’un d’eux, demanda aux délinquans le permis de chasse ; ils répondirent qu’ils n’en avaient pas. Ceci était croyable. Roussel demanda leur nom ; ils répondirent qu'ils n’en avaient pas. Ceci paraissait peu vraisemblable. Et comme les chasseurs étaient perchés sur l’arbre de la palombière, Roussel grimpe au haut de l’arbre. Ils se dispersent comme des oiseaux et disparaissent dans les branches ; l’un d’eux , cependant, Larrieu père, plus intrépide que ses compagnons, s’élance comme un écureuil , saisit le gendarme à la jambe, disant : « Veux-in tomber sur les pieds ou sur la tête ? — Ce serait « une lâcheté indigne de vous, » répondit le gendarme avec sang-froid et sans s’effrayer du terrible dilemme.— Ce mot presqu’héroïque désarma Larrieu père. Le gendarme , descend ; tous les chasseurs le suivent; une fois au bas de l’arbre, les gendarmes somment les délinquans de dire leur nom ou de se rendre devant le maire de leur commune. Les chasseurs s’y refusent. Une mêlée s’engage , et le gendarme Roussel reçoit à la tête plusieurs blessures qui l'ont retenu au lit 17 jours. Ces faits n’ont pas paru au jury réunir les caractères du crime de rébellion. Les cinq accusés ont été acquittés."
Vers des pressions américaines pour modérer Israël ?
13 représentants démocrates à la Chambre basse, dirigés par les représentants Cori Bush du Missouri, Rashida Tlaib du Michigan (elle est d'origine palestinienne et appartient à l'aile gauche du parti démocrate), André Carson de l'Indiana, Summer Lee de Pennsylvanie et Delia Ramirez de l'Illinois, ont présenté une résolution exhortant l'administration Biden à appeler à une « désescalade immédiate et un cessez-le-feu en Israël et en Palestine occupée » et à envoyer une aide humanitaire à Gaza.
"Ils n'ont plus de sacs mortuaires", a déclaré Tlaib en larmes lors d'une conférence de presse lundi.
« Ce que nous entendons en ce moment de la part des Démocrates est encore pire que le discours anti-palestinien typique que nous entendons toujours de la part du gouvernement. Les responsables israéliens ont ouvertement admis leur intention génocidaire, et les démocrates restent délibérément silencieux », a déclaré un membre du personnel démocrate qui a requis l’anonymat pour s’exprimer librement.
Par ailleurs la revue Foreign Affairs du Council on foreign relations déconseille à Netanyahou une opération militaire terrestre. Cela dit cette revue n'est pas toujours entendue (en juillet elle prônait un armistice à la coréenne en Ukraine, on attend toujours...).
Quelques victoires conservatrices dans le monde depuis huit jours
Les causes "progressistes" ont reculé ces derniers jours dans divers pays. En Equateur la droite remporte l'élection présidentielle, comme elle a remporté les législatives en Nouvelle-Zélande contre le parti travailliste qui avait imposé une épouvantable dictature pendant le Covid. L'Australie a voté "non" au référendum sur les droits des aborigènes. Le gouvernement nigérien a fait savoir son intention de s'opposer à l'embrigadement de jeunes du pays sous la bannière LGBTQ par des ONG internationales. Les militants de gauche se consoleront probablement avec le recul des populistes en Pologne et la dépénalisation de l'avortement au Mexique.
Arrestation d'une militante palestinienne : la France soumise
La militante féministe palestinienne Mariam Abou Daqqa, 71 ans, docteure en philosophie, devait donner des conférences dans la France entière au mois d'octobre, organisées avant ce que certains appellent pudiquement "la recrudescence du conflit israélo-palestinien". L'Assemblée nationale a le lundi 9 octobre 2023, interdit l'entrée à cette personne invitée par le groupe de la France Insoumise. Il lui est reproché d'être membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation marxiste classée terroriste par l’Union Européenne.
Vendredi 13 octobre, à 18h, la Palestinienne a finalement pu donner à Martigues une conférence sur ses combats, où certains voulaient pourtant l'interdire, comme elle l'avait été à l'université Lyon II une semaine plus tôt, et, le 10, en Moselle dans un lieu privé... Ce lundi 16 octobre au matin, elle a été arrêtée à Marseille (où elle était hébergée à Marseille chez Pierre Stambul, porte-parole de l'Union juive française pour la paix), juste avant son départ pour Toulouse.
26 personnes de sa famille sont mortes sous les bombardements à Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza la semaine dernière. Mais nos autorités n'ont guère été sensibles au deuil de la dame... pas plus qu'auparavant au sort de la mâchoire des Gilets jaunes ou à la détresse psychologique des gens confinés par le covidisme. What did you expect ? Nous sommes dans le temps du pingpong macronien, comme le Comet Pingpong washingtonien.
13 octobre : l'extrémisme anti-palestinien est devenu "tendance"
L’armée israélienne a ordonné aux Palestiniens du nord de Gaza d’évacuer leurs maisons et de partir vers le sud. Cependant, des avions israéliens ont bombardé des dizaines de Gazaouis pendant leur évacuation, faisant 70 morts. Même le personnel médical est ciblé.Les infrastructures agricoles et de pêche, essentielles à la production alimentaire, ont été attaquées sans pitié. Les responsables de l’ONU ont prévenu que le déplacement de 1,1 million de Palestiniens déclencherait une crise humanitaire « effrayante ». Evidemment, l'Egypte refuse d'accueillir les réfugiés. Comme souvent, la solidarité arabe est purement verbale : même le Hezbollah, vu la crise économique au Liban et compte tenu du deal gazier, n'a plus vraiment les moyens d'ouvrir un nouveau front en solidarité avec le Hamas, ainsi que l'explique dans L'Orient le jour un chercheur de la Fondation Carnegie Joseph Bahout.
Le régime israélien provoque aussi la Syrie. Les frappes de l'armée de l'air israélienne sur les aéroports syriens constituent « une violation flagrante de la souveraineté syrienne et des principes fondamentaux du droit international », a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
En Occident la répression contre les pro-Palestiniens se poursuit. Aux Etats-Unis le PDG du fonds spéculatif milliardaire Bill Ackman et plusieurs autres chefs d’entreprise exigent que l’Université de Harvard divulgue les noms des étudiants dont les organisations ont signé une lettre accusant uniquement Israël des attaques meurtrières du Hamas. Plusieurs autres chefs d'entreprise, dont les PDG du club commercial FabFitFun , de la startup de technologie de la santé EasyHealth et de Dovehill Capital Management, ont soutenu l'appel d'Ackman pour nommer les étudiants. Même l'ex-star de l'aile gauche du Parti démocrate (récupérée par l'AIPAC) Alexandria Ocasio-Cortez appelle à l'interdiction des manifestations pro-palestiniennes à New-York (tout en regrettant certes qu'Israël coupe l'électricité aux Gazaouis).
En France le sénateur "Les républicains" Stéphane Le Rudulier lance une pétition pour la dissolution de la France Insoumise « et des partis ayant fait l’apologie du terrorisme et du Hamas ». Il va déposer une proposition de loi pour pénaliser l'antisionisme. L'attaque contre un enseignant dans le Pas-de-Calais qui coïncide avec l'appel du Hamas à une journée du djihad lancée par le Hamas pour ce 13 octobre (13 octobre en numérologie est l'inverse du 31 octobre, c'est le début des sacrifices rituels chez les occultistes, et le vendredi 13 est célébré par les nostalgiques des Templiers, notamment dans les milieux francs-maçons) accentue l'hystérie sur le sujet : le patron de LR Eric Ciotti à Emmanuel Macron « d’activer l’état d’urgence ».
La veille le ministre de l'intérieur ordonnait l’interdiction systématique des manifestations pro-palestiniennes et l’interpellation des participants », au risque de nourrir le ressentiment et l'extrémisme. En application de cette directive, le 10 octobre le préfet de la Gironde a interdit le soutien à la cause palestinien, ce qu'a validé la justice saisie par le Comité Action Palestine en raison de l'itinéraire de la manifestation. A Paris les associations pro-palestiniennes ont dû annuler leur manifestation.
Les courants traditionnellement favorables à la Palestine sont cependant divisés. Par exemple, beaucoup de partis communistes à travers le monde ont exprimé leur solidarité avec celle-ci, et d'autres organisations de gauche comme Podemos, Sumar en Espagne ou le Parti socialiste d'Irlande (voir l'action de l'eurodéputée Clare Daly contre l'initiative de Von der Layen de pavoiser les institutions européennes aux couleurs d'Israël), mais ici ou là des nuances et des division sapparaissent sur la façon de traiter le Hamas. En France, après Ruffin, une autre alliée de Mélenchon, Clémentine Autain, s'est montrée critique sur la terminologie de La France Insoumise. Les lignes de fractures en France concernent aussi les Chrétiens. Les zemmouriens de Riposte Catholique, attaquent le bar associatif "altercatho" parisien le Dorothy (hommage à Dorothy Day) parce qu'il a reçu Houria Bouteldja des Indigènes de la République (qui est solidaire du Hamas) il y a quatre jours (je vous épargne la citation de ce que j'ai écrit sur ce mouvement dans "Au coeur des mouvements anti-guerre"). Riposte Catholique n'a pas compris le rapport qu'il y a entre la politique anti-palestinienne, la reconstruction du Temple de Jérusalem et le règne de l'Antéchrist. Ils devraient relire l'Apocalypse.
Giselle(s) de Pietragalla
Un sujet d'actualité en cette funeste période pré-Halloween. Vous souvenez vous de ce que j'ai écrit en 2020 sur l'inspiration démoniaque du spectacle de Marc Lavoine "Les souliers rouges" ?
Hé bien je pourrais en dire autant de Giselle(s) de Marie-Claude Pietragalla spectacle qui sera en tournée en France en 2024, dont j'ai vu une affiche dans le métro hier.
Mes travaux sur Cuba m'ont fait "par hasard" découvrir Giselle, ballet romantique du XIXe siècle, car c'est l'axe du film "La vie c'est siffler", film très important pour comprendre la "colonne vertébrale" spirituelle de Cuba en ce moment. Comme je l'explique dans mon livre qui sortira bientôt sur la Perle des Caraïbes, ce ballet est totalement glauque dans son inspiration : une histoire sordide d’une paysanne amoureuse qui danse à en mourir et devient un de ces démons féminins slaves qui poussent les amoureux au suicide.
Pietragalla ressort ce thème démoniaque sous couvert de combat féministe. "Cette Giselle romantique du XIXe siècle, qu’est-elle devenue ? La condition de la femme a évolué mais les violences faites aux femmes sont toujours là, la trahison par l’amour aussi et elle prend des formes différentes", dit-elle dans une interview. Un article de "L'oeil de l'olivier" du 19 septembre que la danseuse met en valeur sur sa page Facebook est très explicite sur le contenu du spectacle qui mêle luciférisme, cannibalisme et vampirisme : "Les Willis ne pardonnent pas. Menées par leur Reine – ténébreuse Marie-Claude Pietragalla – , ces vierges démones, tels des vampires, mordent à pleines dents le corps de ceux qui les ont bafoués, se partagent les restes en de folles bacchanales."
Je ne pense pas qu'on choisisse un sujet spirituellement aussi sombre par hasard. Il peut y avoir l'influence de l'époque, mais il peut aussi y avoir une organisation derrière cela. La chorégraphe sur son profil Facebook le 5 avril 2023 faisait une petite publicité pour une intervention à Alfortville de l'ex-ministre franc-maçon Jean Glavany dans le théâtre du POC d'Alfortville dont elle est directrice artistique.
Fait-on venir un homme politique dans un théâtre comme ça, sans autre attache avec lui que le fait que ce soit "un bon copain" ?
Et est-ce un hasard si son "âme soeur" et compagnon Julien Derouault, qui lui est associé dans ce spectacle Giselle(s) a créé une troupe appelée les Diables verts ? Est-ce par hasard qu'on met en scène en 2013 un spectacle "Mr et Mme Rêve" où tant de scènes ne jouent que sur le noir et blanc ?
En tout cas on n'a pas l'impression que l'artiste, qui se prétend "entre ciel et terre" quand elle veut aider à la reconstruction de Notre Dame (un événement qui a embrigadé beaucoup de néo-templiers y compris dans le show-biz), mobilise des forces spirituelles très élevées... Plutôt de celles qui déstructurent l'esprit, conduisent au suicide, et asservissent au nouvel ordre mondial.
Misère des juges
Hier je conversais avec une juge judiciaire. Elle me disait que dans les instances pénales on ne motive plus les décisions, faute de temps, et l'on ne motive que lorsqu'il y a un appel. Elle a connu une cour d'appel qui ne voulait plus recevoir d'appels de jugement de premières instance faute de moyens pour les traiter. Donc elle a décidé de doubler systématiquement les peines pour dissuader les condamnés de faire appel, ce qui a effectivement tari le flot au bout d'un mois, et tant pis pour les justiciables victimes d'une règle inique.
Elle me parlait aussi des jugements d'hospitalisation contrainte où le juge débarque avec la greffière dans les hôpitaux avec les dossiers sous le bras pour juger sur place. Une catastrophe pour l'image de la justice dans notre pays.
Voilà qui s'ajoute à ce que nous disions il y a peu sur la faillite de l'Education nationale.