Julian Assange et Lady Gaga
A juste titre les défenseurs de la liberté se réjouissent : Julian Assange fondateur de Wikileaks est enfin sorti de prison après avoir dû reconnaître (à tort) la légitimité d'une des accusations des Etats-Unis contre lui et payer de sa poche le jet privé qui lui était affecté pour comparaître devant une cour des îles Mariannes.
A cette occasion certains se souviennent qu'en 2012, la chanteuse Lady Gaga (qui avait chanté pour l'intronisation de Biden) s'était déguisée en sorcière et avait rendu visite à Julian Assange pour soi-disant le soutenir et l'interviewer.
Elle avait passé cinq heures à lui poser des questions, parfois condescendantes, et semblait être dans un état de confusion provoqué par la drogue et/ou le contrôle mental.
"Vous êtes peut-être un ennemi de l'État, mais vous n'êtes pas un ennemi de l'humanité", lui avait dit Gaga à l'époque. Cependant, son plaidoyer en sa faveur semblait commencer et s'arrêter là.
En 2016, Wikileaks a publié les mails de Podesta révélant la présence de Lady Gaga à la cuisine spirite de Marina Abramovic. Le film documentaire Risk a diffusé les images fournies par Wikileaks de Gaga déguisée en sorcière interviewant Assange.
Ordo ab chao en France
Je n'encourage à voter pour personne en particulier pour les prochaines élections législatives. Le franc-maçon Eric Verhaeghe explique que le chaos est bon pour la France, ce qui est dans la logique de leur société secrète. Je vous rappelle qu'aux Etats-Unis depuis quelques années beaucoup soupçonnent la désorganisation de l'Etat fédéral avec à sa tête un sénile, le succès du wokisme etc d'être voulus pour susciter le chaos et la guerre civile (on y prépare les gens sur les plateaux TV et par une série Netflix) pour préparer le gouvernement mondiale. Philippe Murer hier sur la chaîne Front Populaire soupçonnait les globalistes d'avoir le même plan pour convertir la France au fédéralisme européen (première étape du gouvernement mondial).
On ignore si l'idée de la dissolution est venue spontanément à l'esprit de Macron.
Meyssan petit-fils d'agent secret et membre de la FM (qui se trompe souvent, ou du moins lâche souvent des assertions gratuites qui sont des rideaux de fumée pour égarer les auditeurs) disait hier (minute 41'28 de cette vidéo) que Kevin Kravitz, milliardaire américain (sauf que je ne trouve aucune trace de ce "milliardaire" sur Google). Peu importe.
Ce qui est certain c'est que soit on aura un gouvernement RN "assagi" qui fera du sous-macronisme, inspiré par Bruxelles (il faut encore dégager 15 milliards d'économie) éventuellement au milieu de manifestations hostiles de la gauche (ce pour quoi Macron envisage même d'utiliser l'article 16 de la constitution pour plonger le pays dans la dictature), soit on aura la gauche au pouvoir (un programme économique impraticable, indépendamment même de ses aspects wokistes, et de ses antiennes impérialistes au service de Zelensky) qui transformera la France en Argentine d'avant Milei en trois mois, soit une absence de majorité claire (donc une absence de gouvernabilité) pour un bloc comme pour l'autre, dans un pays rendu par Macron et les covidistes addict à la dette. Bref toutes les hypothèses ont le chaos pour horizon. Un chaos intégré depuis longtemps aux stratégies des élites financières de ce monde (voir le titre de Soros, ou les discours de Klaus Schwab). Le chaos fait partie du jeu, au service de ce qu'ils appellent les "transformations" (mot clé, qui renvoie à des processus alchimiques). Il leur permet notamment de promouvoir à volonté, pour hypnotiser les foules, des personnalités politiques soi-disant providentielles qui ne sont en fait que des marionnettes comme Giorgia Meloni en Italie, ou peut-être, aux prochaines élections présidentielles françaises, l'ex-conseiller du dictateur tortionnaire (rapport d'Amnesty International 2012 p. 126-127) Saakachvili adopté par le parti socialiste Raphaël Glucksman.
Il convient de rester étranger à ce théâtre d'ombres.
Le Fond du problème de Graham Greene
J'ai beaucoup cité dans mon livre sur Cuba l'an dernier, célèbre écrivain anglais et célèbre ancien espion, de conviction catholique, Graham Greene, supporter de Fidel Castro et de tous les mouvements de libération nationale dans le monde des années 1960. Les grands médias n'aiment pas les oeuvres qui interrogent à la fois la question de la responsabilité à l'égard d'une époque et celle du rapport à la transcendance dans un engagement chrétien résolu. Il est donc, disons, de mon devoir, sur ce petit blog que personne ne lit de vous signaler son roman "Le Fond du problème" (The Heart of The Matter) paru en 1948 dont l'action de passe au Sierra Leone pendant la seconde guerre mondiale. Le regard est vif, intelligent, les personnages intéressants et attachants. Dès les premières pages Greene cite Hilaire Belloc, catholique lui aussi, infatigable pourfendeur de l'impérialisme maçonnique britannique, notamment pendant la guerre des Boers (j'ai fait une allusion trop rapide à Belloc en 2017). On est aussi là dans la même famille que George Galloway (sous réserve du petit doute que j'ai émis récemment sur le discours de ce dernier à propos des FM). C'est une bonne veine d'inspiration, et un courant à suivre.
L'affaire de la Rue du Bac
On a souvent parlé sur ce blog de pédo-satanisme, notamment autour de Qanon puis de l'affaire Epstein. Ces affaires ont souvent à voir avec un culte de Saturne dans les élites dont ici sur la chaîne de Jérémie Mercier un certain Icaros (avec un biais New Age et gnostique, mais bon...) épluche divers aspects (notamment l'imagerie du cube noir à l'origine Black Rock, Black Stone etc, comme prison de Saturne à libérer pour le nouvel âge d'Or. L'affaire de la rue du Bac mise au jour par Libération, révèle l'existence dans les années 1990 (car en France on ne peut pas faire sortir des éléments récents, qui pourtant existent aussi) d'un culte à Saturne autour de cérémonies pédocriminelles, qui impliquait Claude Imbert du Point, l'académicien Jean-François Ravel, tout un réseau autour de François Pinault et de Bernard-Henry Lévy (un monde qui a enfanté notamment Michel Onfray, mais lui n'était pas dans cette secte semble-t-il), bref tout le gratin de l'intelligentsia.
Francesca Gee, fille d'un journaliste britannique, ex ado-objet de Matzneff, empêchée en 2004 de jouer les lanceurs d'alerte, interviewée par "Le Monde Moderne" (en 17 ème minute) d'Alexis Poulin, annonce préparer un livre sur ce culte. Elle dit que même dans les années 1960 des gens apparemment respectables comme Antoine Pinay, ministre des finances de De Gaulle, étaient impliqués (tout ce centre-droit moralement pourri). "Il y a alors un certain nombre de groupes qui fonctionnent de façon semi-indépendante, dit-elle (minute 19'16), mais qui grosso modo poursuivent. Ils sont liés entre eux par des rituels sectaires païens mais tout ça c'est au service d'un certain nombre d'objectifs politiques, dont l'acceptation de la pédophilie n'est qu'un des aspects (...) Toutes les transformations sociétales qui ont eu lieu depuis les années 1970, que ce soit la contraception, l'avortement, l'acceptation de l'homosexualité, l'interdiction de la peine de mort (....) la plupart de ces gens sont des homosexuels (...) ces gens on besoin d'avoir des enfants et la seule façon pour eux de s'en procurer c'est par les réseaux d'adoption." En minute 23 elle met aussi en cause Pierre Bergé qui était lié à Bernard Pineau qui racheta Yves-Saint-Laurent.
Notez qu'elle évoque aussi l'affaire Balenciaga. en minute 28 où elle explique que François-Henri Pinault, fils de François Pinault et PDG du groupe Kering, dont dépend Balenciaga, auditionné par une commission parlementaire devant des caméras pou LCP va sans doute bénéficier de la disparition de cette commission à la faveur de la dissolution.
Beau succès de Kateřina Konečná en Tchéquie
Toutes mes félicitations vont aujourd'hui à l'infatigable combattante pour la paix et pour la justice sociale, la très chic et très sérieuse eurodéputée communiste Kateřina Konečná, que certains présentent comme la Sarah Wagenknecht de la Tchéquie. sa liste a obtenu 9,5 % (avec des pics au dessus de 16 % dans certains districts de sa Moravie-Silésie natale), ce qui est appréciable après l'éclipse relative des communistes de ce pays dans les années 2010. Elle a eu l'intelligence de s'allier avec un juriste anti-covidiste, et aussi, comme Galloway en Grande-Bretagne (qui ne reconnaît qu'en Wagenknecht son alter ego sur le continent et n'en trouve pas parmi nos guignols de la gauche française), elle mène tous les combats qu'il faut, contre les reculs des acquis sociaux, contre les massacres de Gaza, mais surtout contre les livraisons d'armes à l'Ukraine dans un pays où le président, aussi fou que notre Macron sur cette question, est prêt à livrer des soldats de son propre pays à Kiev. La ministre de la défense de son pays l'a traitée de "vache idiote". C'est un honneur de recevoir des insultes d'abjects valets de la mafia otanesque.
Sobre dans son style, mais efficace et rigoureuse, Kateřina Konečná mérite tous nos compliments.
Claudia Sheinbaum dans The Economist
Après le débonnaire Lopez Obrador, le Mexique a pour nouvelle présidente Claudia Sheinbaum, scientifique du climat, adepte de l'Oeil omnivoyant (cf photo à gauche), qui s'est distinguée par sa politique pro-LGBT quand elle dirigeait Mexico.
Au Mexique l'assassinat politique est la règle, et les grands groupes avaient annoncé déjà que la candidate de gauche était dans leur paysage à travers cette couverture de The Economist, revue qui parle notamment de pangolins avant tout le monde. A la fin de l'an dernier, regardez bien la petite image en haut à gauche au dessus du portrait de Zelensky. Oui, c'est bien elle de profil...
Juste après cette élection d'une candidate du système on parle du premier décès au monde d'une victime de la grippe aviaire au Mexique justement. L'homme n'avait aucun contact avec la volaille et était par ailleurs malade des reins et avait un diabète de type 2, mais ce "détail" est passé sous silence : comme avec le Covid, il faut se fier aveuglément aux communiqués de l'OMS.
Les points marqués par le Hamas, le Hebollah et les Houthis
Alors que les crimes contre les civils se multiplient à Gaza (sans oublier les 500 Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre) Israël ne marque pas de points dans sa guerre contre le Hamas au terme du 244e jour de conflits. Les otages ne sont pas libérés, le Hamas n'est pas anéanti - au contraire fin mai il pouvait encore se permettre de tirer des missiles sur Tel-Aviv. La revue Foreign Affairs reconnaît que cette organisation a "réinventé la guerre souterraine". "L'utilisation des tunnels par le Hamas est si avancée,y lit-on, qu'elle ressemble plus à la façon dont les États utilisent les structures souterraines pour protéger les centres de commandement et de contrôle qu'à ce qui est typique des acteurs non étatiques.(...) Maintenant que le Hamas a surmonté la plupart des obstacles inhérents à la guerre souterraine – communication, navigation, faibles niveaux d’oxygène et claustrophobie, entre autres – il y a tout lieu de croire que cette tactique va continuer à se propager. L'utilisation innovante du sous-sol par le Hamas a redéfini la valeur stratégique de la surface, modifié les affrontements militaires et transformé l'utilisation des boucliers humains." La revue compare ce succès aux échecs d'Al-Qaida, de Daech, et même des nationalistes ukrainiens qui s'étaient enterrés sous Azovstal à Marioupol.
l leur manquait les dispositions sanitaires et médicales les plus élémentaires, sans parler de la connexion Internet et de la capacité de maintenir la communication avec le monde extérieur. À Gaza, rien de tout cela n’a posé de problème pour le Hamas.(...)Le Hamas doit cette performance record à un long labyrinthe de passages souterrains traversant Gaza qui comprend des cuisines entièrement équipées, des salles de commandement meublées, des centres de données sophistiqués, des salles de bains carrelées, des cellules de détention clôturées et des zones de travail bien conçues. Le Hamas semble libéré des contraintes géologiques, des difficultés d’ingénierie et de planification, ou de la peur de la capacité de survie. Le groupe a eu tout le temps de perfectionner ses compétences, d’expérimenter et de s’améliorer ; des décennies de fouilles à la frontière égyptienne, à l’intérieur de Gaza et sur le territoire israélien ont certainement aidé. Un tunnel découvert près du poste frontière entre Gaza et Israël, connu sous le nom de passage d’Erez, mesurait près de 3 m de large et 50 m de profondeur. Il a été creusé à l'aide d'équipements de forage civils, une première pour le Hamas." "Les tunnels du Hamas comprennent des dortoirs, des salles de réunion et d'autres structures souterraines, équipées de ventilation, d'électricité, de toilettes et de toilettes, de plomberie et de réseaux de communication primitifs mais efficaces. À mesure que les infrastructures se sont améliorées, les inconvénients de vivre et d’opérer sous terre ont diminué. " ces infrastructures se comparent ç celles de la Corée du Nord ou de l'Iran. "À Gaza, cependant, l’ennemi a presque entièrement disparu, englouti dans son immense complexe souterrain. Whack-a-mole est devenu wait-a-mole. Et comme même l’attente n’a pas donné de résultats, l’armée israélienne a dû utiliser toutes sortes de subterfuges pour extraire les combattants du Hamas de la clandestinité. Cela ne veut pas dire que les combattants du Hamas n’apparaissent jamais. Ils ont tiré des missiles antichar meurtriers sur les troupes israéliennes et mené d’autres types d’embuscades. Mais la manière dont le Hamas opère montre que son utilisation des tunnels a redéfini non seulement l’environnement souterrain mais aussi la valeur et la nature du combat terrestre. Les rencontres avec l’autre côté sont moins fréquentes et, comme les tunnels eux-mêmes, elles sont difficiles à détecter. Par exemple, des pièges près des puits de tunnel indiquent la présence de l'ennemi, mais il n'y a aucun ennemi en vue, et lorsque les tunnels sont finalement pénétrés, l'ennemi s'est déplacé vers une autre partie du réseau de tunnels. La découverte de tunnels vides sous l’hôpital Al-Shifa en est une illustration frappante. Dans cet environnement, les rencontres ne se font pas naturellement : elles doivent être orchestrées."
L'article reconnaît aussi l'intelligence politique de l'utilisation des otages comme boucliers humains pour affaiblir la motivation israélienne.
Au niveau de la résistance pro-palestinienne, il faut aussi remarquer les succès des Houthis yéménites contre lesquels Washington a renoncé à former une coalition.
Les forces armées yéménites, en coopération avec la Résistance islamique en Irak, disent avoir mené deux opérations visant des navires à proximité du port de Haïfa, en Israël, ce que toutefois Israël dément pour l'instant. Auparavant, le 5 juin, le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, déclarait que les navires vraquiers « Roza » et « Vantage Dream » . avaient été frappés par des missiles et des drones en Mer rouge, ainsi que le porte-conteneurs américain Maersk Seletar en Mer d'Arabie.
Deux jours plus tôt les Houthis avaient envoyé des missiles en Israël, et tiré sur le porte-avions américain "Eisenhower", dans le nord de la Mer rouge, et les navires Maina, Aloraiq et Abliani.
Au Liban le Hezbollah a publié une vidéo dans la nuit de mercredi à jeudi dans laquelle on voit un drone se faire exploser sur une batterie du « Dôme de fer ». La frappe aurait eu lieu dans le village de Ramot Naftali, à trois kilomètres de la frontière libanaise, où se trouve une caserne de l’armée israélienne. La vidéo, tournée depuis le drone explosif, ne permet pas de constater les dégâts potentiels subis par la batterie de missiles ou les véhicules environnants. Mais c’est la première fois que le Hezbollah ou le Hamas parvient à toucher directement un élément vital du « Dôme de fer ».