La série Tapie sur Netflix et le rapport hommes-femmes
Je regardais hier sur Netflix (pour faire plaisir à mon entourage) le début de la série Bernard Tapie, série servie par le beau jeu d'acteur de Laurent Laffite, même s'il lui manque quelques aspects de la rugosité du personnage et la gravité de sa voix.
Je ne reviendrai pas sur le personnage Tapie qui fut aussi présent dans le paysage (devrait-on dire le cirque ?) médiatico-politique de la première moitié de ma vie qu'Alain Duhamel ou Jacques Chirac. Meyssan qui a collaboré avec lui déclarait il y a un mois (51ème minute ici) dans une interview à Courrier des Stratèges qu'il avait des capacités intellectuelles impressionnantes dans sa façon par exemple de digérer les fiches qu'il lui préparait et qu'il aurait pu rendre de grands services à la France si l'oligarchie ne l'avait pas coulé. Je crois que ce faisant Meyssan révèle surtout sa cécité politique. Lui qui a toujours combattu les guerres d'ingérence depuis 2001 comment peut-il blanchir un homme d'affaires qui a fait liste commune avec Kouchner (champion de l'ingérence) aux élections européennes de 1994 et qui a reconstitué sa fortune après 2008 en soutenant Sarkozy le bourreau de la Libye ?
J'ignore si la série est très fidèle à la biographie. J'ai repéré des petits anachronismes évidemment dans la façon de parler (des expressions comme "gagnant gagnant", "il y a un souci" etc), et dans les références ("à l'heure où on a le TGV" dit Tapie quand il prévoie de créer un service d'urgence médicale en 1972, alors que le TGV n'existait pas encore). J'observe qu'elle fait la part belle à la part de sincérité qu'aurait gardé Tapie, et de loyauté à l'égard de ses origines populaires (de son père militant cégétiste). J'ignore jusqu'à quel point c'est vrai.
Ce qui m'a frappé dans le premier épisode, c'est l'impuissance de la série à restituer sa vie affective, et le rapport à ses deux compagnes successives... A vrai dire ce n'est pas la faute du réalisateur, et je fais le constat pour toutes les productions cinématographiques qui prétendent restituer les années 1970-80. Les acteurs, aussi bien hommes que femmes, échouent à "entrer dans la peau" de façon convaincante dans les histoires d'amour de l'époque. Vous savez que j'ai moi-même écrit un livre qui parle des rapports passionnels - un livre qu'a bien voulu commenter un jeune blogueur il y a deux ans.
Je pense que les acteurs aujourd'hui n'arrivent pas à rendre ce qu'étaient les sentiments il y a 40 ou 50 ans, parce qu'ils n'ont plus trop idée de ce qu'était la répartition des rôles entre hommes et femmes à l'époque. Comme l'avait souligné Roland Barthes une décennie plus tôt il y avait une part de jeu dans ces rapports, mais un jeu sérieux, intégré dans les dispositions sociologiques les plus viscérales des individus (leur habitus si on veut parler comme Bourdieu), et qui était indexé à des structures sociales que nous avons perdues de vue aujourd'hui. Le mouvement post-me-too, simplifie cela en soulignant l'asymétrie hommes-femmes à l'époque. Il y avait une asymétrie, mais qui entrait dans une dynamique dont on ne savait jamais vraiment qui de l'homme ou de la femme en tirait le plus grand bénéfice in fine. Il est vrai que chacun se construisait suivant cette asymétrie, mais ce qui est intéressant c'est à quel style, à quelle monde, celle-ci renvoyait. Ce n'était pas le monde des réseaux sociaux, de la vidéosphère, ni même d'Harry Potter auquel bizarrement ce billet du Monde de juin 2024 renvoie pour penser les rapports hommes-femmes de nos jours. C'était un monde beaucoup plus imprégné de littérature, même si les gens ne lisaient pas forcément, littérature de gare ou littérature savante, qui façonnait la forme même du sentiment, du regard, etc. Je me souviens par exemple vers la fin des années 1990 avoir échangé avec une jeune femme malheureuse dans son couple qui m'écrivait "je ne vais quand même pas aller me jeter sous les roues d'un train comme Anna Karénine". Les femmes et les hommes avaient à l'arrière plan de leur monde, des personnages littéraires, et même s'ils ne les avaient pas directement, ils avaient aussi dans leur inconscient des films ou des téléfilms vus qui étaient imprégnés de ces rapport à la littérature classique.
Et cela déterminait beaucoup la façon dont l'homme et la femme s'avançaient l'un vers l'autre, la façon dont ils construisaient chacun leurs attentes ou leurs craintes à l'égard de l'autre sexe, la façon dont ils se laissaient électriser par la magie de leurs différences, leurs complémentarités, leurs incompatibilités.
Cela n'a peut-être pas complètement disparu, mais les choses ont changé. Aujourd'hui masculinité et féminité se pensent eux-mêmes sur fond d'agendas politiques distillés par Hollywood, avec toute une série de revendications (la femme doit revendiquer quelque chose de son "égalité" si elle veut se sentir pleinement femme) ou de dénégations (l'homme notamment doit dénier en partie sa virilité, quitte à ce qu'ensuite la femme lui reproche plus ou moins consciemment de l'avoir trop déniée), avec en arrière plan l'arsenal légal (la femme pourra toujours envisager le recours en justice contre l'homme) et la pornographie (que l'homme ne peut complètement chasser de son monde, la femme de moins en moins aussi), le harcèlement (devenu omniprésent depuis la diffusion des ordinateurs portables et des smartphones). Tout cela donne l'impression d'être plus tendu, de pouvoir glisser plus facilement dans de la cruauté obsessionnelle, sans aucun souci pour les formes, ou alors, à l'opposé (pour éviter justement la dimension pathologique), une certaine mise à distance : sans aller jusqu'au point des Japonais qui ne veulent plus avoir de relations sexuelles, je vous des jeunes ados former des couples qui ne se rencontrent à heure fixe une fois tous les huit jours, à l'opposé du romantisme, dans une sorte de "bureaucratisation" de l'amour.
Et même les jeunes "réacs" qui voudraient retrouver "quelque chose" de ce qu'était l'amour du temps où il s'incarnait dans des gens comme Catherine Deneuve ou Marcello Mastroianni, ne parviennent à reconstruire que des villages Potemkine.
Je ne dis pas d'ailleurs que la façon de vivre l'amour il y a quarante ans ou même il y a trente ans mérite d'être défendue. Elle a fait beaucoup de dégâts dans les couples, chez les enfants, et même on peut dire que dans l'ensemble elle abîmait l'âme des gens plus qu'elle ne l'édifiait (encore qu'il faudrait entrer dans une analyse complexe pour en mesurer les avantages et inconvénients "globaux"). Je dis simplement qu'elle formait par rapport à notre nouveau siècle une singularité irréductible, et que cette singularité explique pourquoi des acteurs nés dans les années 1980 ou 1990 lorsqu'ils entrent dans des histoires d'amour des années 1970-80 ressemblent à des papous qui s'essaieraient à la danse classique. Et encore ce ne sont pas eux qui sont en cause, mais la direction d'acteurs, cette même direction qui met dans leur bouche les expressions "il y a un souci" ou "gagnant gagnant", tous ces petits riens qui signent une incapacité totale à retrouver l'esprit d'une époque désormais très lointaine.
Mais on admettra néanmoins que ces reconstitutions plus ou moins réussies permettront à la jeune génération d'entrevoir (mais seulement d'entrevoir) à travers un épais brouillard, la vie de ceux qui l'ont précédée.
Virginie Joron nous trompe sur Trump
Je suis allergique à la naïveté pro-Trump et pro-Musk de la droite et de l'extrême droite françaises qui ne voit pas (ou feint de ne pas voir) combien ces oligarques (dont l'un fut à l'origine de l'opération Warp Speed et l'autre veut nous mettre un neuralink dans la tête)
Voyez sa vidéo d'aujourd'hui "Trump sauvé par les anges" (un titre digne des trumpistes les plus candides). Le message "nous ne voulons pas de l'hypnotiseur Pfizer en Europe, ni de ces joueurs de flûtes" ressemble à une référence au titre des crowleysiens (satanistes) de Led Zeppelin "Stairway to Heaven" à propos du "piper" (joueur de flûte qui mène en enfer) à savoir le dieu Pan. Où a-t-elle piqué ces éléments de langage ? Le jeu de mot à la fin "Pfizer/piper" n'a de sens qu'en anglais. Je doute que cela soit venu comme ça spontanément sous la plume de cette référence soit venue "comme ça" sous la plume de l'eurodéputée... ou alors par imprégnation d'un esprit du temps ?
En tout cas Joron oublie qu'il y a aussi des joueurs de flûte chez Trump (cf ici et dans d'autres types d'articles).
En tout cas à propos de satanistes crowleysiens, on apprend que le politicien anglais Boris Johnson qui a épousé dans des noces très suspectes une crowleysienne (peu de temps avant avoir fait échouer la paix en Ukraine), a rencontré Trump le 16 juillet, juste après l'attentat (sous-titre de la photo sur son compte Twitter ce jour là "Nous avons discuté de l'Ukraine et je suis convaincu qu'il sera fort et décisif (strong and decisive) pour soutenir et défendre ce pays".
Try to remember, when life was so tender...
Ecoles de Gaza ciblées
Israel a ciblé quatre écoles à Gaza dont le 14 juillet l'école du camp de Nousseirat (parmi la vingtaine qu'y gère l'ONU) dans le centre de la bande de Gaza. Le 9 juillet c'était l'école Al-Awda d'Abassan, à l'est de Khan Younès (au sud) - bilan 29 morts.
Déjà début juin l'armée de Netanyahou avait tué 37 personnes dans une école Nousseirat (ce camp surpeuplé comptait plus de 60 000 habitant avant l'invasion par les forces sionistes).
Médias anti-gauche
Phénomène très classique : LFI et le PCF proposent une "première ministrable" très correcte (du moins en apparence) - la présidente du Conseil Régional de La Réunion, Huguette Bello -. Le PS, fossoyeur de tout et qui veut que le chef du gouvernement soit un des siens pour pouvoir que cela "passe mieux" auprès des milieux financiers, met son veto (en prétextant notamment des sottises sur son positionnement sur le mariage pour tous). Et un sondage est sorti par les médias de l'oligarchie (en l'occurrence La Tribune) pour faire croire que "LFI bloque le jeu à gauche". Avec en prime la tronche de l'ancien conseiller du dictateur tortionnaire pro-OTAN Saakachvili (cf ici p. 126).
Tentative d'assassinat de Trump
La programmation prédictive se réalise.
Nous vous l'avions signalé en janvier dernier : il a circulé des théories avant Noël autour de la chorégraphie de la Maison Blanche inspirée de Casse-Noisette où le roi des souris assassiné ressemblait à Trump en mode "predictive programming" (ce qui n'est pas la première fois - Kathy Griffin nous l'avait fait en mode tête coupée en 2017, dans un esprit plus maçonnique, idem Johnny Depp.
Quatre ans plus tôt on s'était aussi penché sur le lien tracé par Casey Brown entre Trump et un président assassiné, Abraham Lincoln.
Voyez aussi en début d'année le chroniqueur conservateur Tucker Carlson, fan des OVNIs et qui fut jadis candidat à l'entrée à la CIA (c'est Poutine qui le lui a rappelé dans une interview, il n'a pas démenti), évoquant fin 2023 l'assassinat de Trump. "Don't they have to kill you ?" lui avait-il même directement demandé.
On apprend aujourd'hui que l’ancien président américain a été évacué d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, après que plusieurs détonations ont été entendues, samedi 13 juillet. Il a été blessé à l'oreille. par une balle
Un certain Joseph, qui se trouvait à quelques mètres de l'incident, a tout de suite déclaré à NBC :
« J'ai entendu plusieurs coups de feu. L'homme à côté de moi a été blessé par balle à la tête, a été tué sur le coup et est tombé au pied des gradins. Une autre femme semblait avoir été touchée à l’avant-bras ou à la main. Et puis à ce moment-là, c'était plutôt chaotique, parce que tout le monde, la moitié des gens regardaient parce qu'ils pensaient que c'était un feu d'artifice.
«J'ai tout de suite su que c'était des coups de feu, mon ami, vous savez, a touché le pont. Je regardais autour de moi, essayant juste de voir d'où venaient les tirs. Il me semblait que les tirs venaient de derrière les gradins. Il m'a semblé que l'homme avait été touché à la tête par derrière. Il a été tué sur le coup, autant que je sache."
Le même Joseph a indiqué à la BBC qu'il avait averti en vain la police de la présence 'un sniper sur le toit depuis plusieurs minutes. D'une façon très pratique le tueur a été liquidé. Maintenant les Républicains ont leur photo bien mise en scène de leur leader à l'oreille blessée levant le poing qui va augmenter le degré de haine et la logique de guerre civile (comme dans le récent film Civil War). Il s'agit de faire vivre aux gens ce pour quoi on a déjà préparé leur cerveau.
PS : Tout cela repose tellement sur un script prévu d'avance que moins de 16 heures après l'évènement un morceau de rap et une vidéo (qui n'a pu se faire in extremis) à son sujet ("You Missed" de Tom MacDonald) étaient déjà publiés sur la toile.
To the Moon et la mission de Sara García Alonso
Je vais être très transparent avec vous. Pendant plusieurs mois, les statistiques d'overblog donnaient 2000 à 3000 lecteurs chaque jour. Il était facile de voir que c'était artificiel car des articles sans intérêt étaient les plus lus. Sans doute un logiciel lisait-il mécaniquement les pages.
Le mois dernier, les statistiques quotidiennes sont tombées en dessous de 10. Ce qui signifie que seule une poignée de personnes parcourent ce blog, et encore probablement en tombant dessus par hasard. Samedi j'ai souhaité donc l'arrêter prenant acte du fait que la forme "blog" est désormais datée à l'heure où seuls les pitres de You Tube captent l'attention de la toile. Je l'ai donc fait savoir ici.
Toutefois deux personnes anonymes ont pris la peine de faire savoir hier en commentaire qu'elles lisaient encore ce blog. Je ne suis pas assez parano pour penser que ces personnes travaillent pour les services secrets, et puisque le principe de charité impose de travailler même si ce n'est utile qu'à une ou deux personnes, je vais donc tenter de continuer à écrire quelque chose. Et l'on verra bien si les statistiques remontent un peu ou pas.
Je pourrais rédiger de longs paragraphes sur la victoire des travaillistes en Grande-Bretagne (et la défaite de Galloway), sur la confédération des trois Etats du Sahel rebelles contre la CDEAO, ou sur la situation politique complexe de la France ingouvernable (avec à nouveau le plan des classes dirigeants cyniques autour de Macron pour dénier le rejet dont elles font l'objet). Mais déjà beaucoup de publicistes consacrent de l'énergie à cela. Pour l'instant je vais seulement m'en tenir à enfoncer le clou sur un sujet souvent abordé sur ce blog : le rapport entre la conquête de l'espace (qui absorbe beaucoup d'argent public) et l'occultisme.
Vous savez que les astronautes de la NASA sont tous des francs-maçons, et que même un d'entre eux, Jack Parsons, collaborateur du sataniste Aleister Crowley, a donné son nom à un cratère de la Lune. Vous savez aussi que la NASA charge ses fusées de symboles païens, que l'ex-président Obama, très investi dans la promotion de la conquête spatiale, a contribué au scénario d'un film attaché au symbole du 666 "Leave the world behind", dans lequel on affiche "obey NASA", obéissez à la NASA.
Ce mois-ci sort sur les écrans une comédie "To the moon", censée tourner en dérision les théories du complot selon lesquelles l'alunissage de la mission Apollo 11 est entièrement un fake. Le 1er rôle est tenu par Scarlett Johansson actrice qui s'est souvent affichée avec la main sur un oeil, et avec des papillons monarques symboles du MK Ultra.
Et la recherche spatiale européenne n'est pas épargnée. En lisant le journal El Pais du 7 juillet dernier, je tombe sur cette photo de la première astronaute espagnole de l'histoire désigné par l'Agence spatiale européenne Sara García Alonso qui m'interpelle tout de suite du fait qu'elle exhibe l'oeil d'Horus, en plus d'un tatouage de pyramide sur le bras.
Déjà le fait qu'une scientifique spécialiste de biologie moléculaire puisse afficher un signe kabbalistique dans l'équivalent du Monde à Madrid sans que cela n'inquiète l'opinion publique espagnole pose des questions sur sur la santé mentale de ce pays visiblement sous hypnose comme le monde entier.
Au moins la dame, qui a des origines modestes, dans l'interview qu'elle donne a la franchise de dire : "Je ne crois pas que la méritocratie existe parce que tout est construit de telle sorte qu'on ne finit au bon endroit que par piston"... Elle aurait pu ajouter "en faisant des rituels dans des loges"... Notez d'ailleurs tout le symbolisme de son vocabulaire dans le reste de l'interview comme " Le monde est comme une radiographie, il n’y a ni noirs ni blancs. En fait, ils sont tous gris." (allusion à la non-dualité, le damier maçonnique).
Cette scientifique est un cas intéressant de mise en scène médiatique d'un programme scientifique. Elle avoue qu'après sa désignation en novembre 2022 comme astronaute de l'Agence spatiale européenne, elle a fait "teindre ses cheveux châtain clair naturel en rouge 8RR (cuivre rouge), un ton proche de la couleur de la surface de Mars et qui est désormais signe de son identité. Par la suite, elle a commencé à se faire tatouer les tatouages qu'elle souhaitait depuis longtemps, le premier représentant un grand dragon sur ses côtes dont la queue se divise en une spirale d'ADN. Viennent ensuite l'atome sur l'avant-bras gauche, les neuf planètes du système solaire (« J'ai inclus Pluton parce que j'ai appris comme ça à l'école »), un astronaute bionique, la simplification graphique de la couverture de The Dark Side of the Moon , de Pink Floyd, et la représentation ondulatoire de sa propre voix prononçant Shine on You Crazy Diamond , le nom d'une chanson du même groupe."
Pour mémoire, les paroles de cette chanson disent "Tu as voulu découvrir le secret trop tôt,Tu as imploré la lune. Continue de briller, toi le diamant fou. Menacé par les ombres la nuit,Et exposé à la lumière."
Elle précise que son mari est un adepte de Led Zeppelin (les disciples de Aleister Crowley dont le "Stairway to heaven" est en fait une ode au dieu Pan, ce n'est pas un hasard l'interview fait du name dropping de ce groupe) : "Ils se sont rencontrés quand elle avait 16 ans et lui 15 ans à l'Ecole de langues de León. "J'étais gothique à l'époque et j'ai vu un gars porter un t-shirt Led Zeppelin et j'ai dit : 'Il est à moi'", se souvient-elle. Ils se sont mariés l'année dernière, lors d'un mariage intime à la mairie de León. Elle est allée avec une robe rouge. Lui, avec des bottes de cowboy." Notez qu'on a l'impression d'avoir affaire à la préparation de la parfaite sorcière : en 2005 l'imaginaire gothique, la robe rouge de la prostituée de Babylone etc.
Elle donne maintenant des conférences devant des ados pour l'embrigadement. Elle leur explique que les astronautes sont en quelque sorte des cobayes qu'on sacrifie après un véritable entrainement de cyborg : "Elle sait seulement que ce sera une mission courte, environ deux semaines, et qu'elle ira faire une expérience scientifique tout en devenant elle-même un cobaye de laboratoire : aller dans l'espace signifie une perte musculaire et osseuse accélérée, un vieillissement prématuré qui est étudié alors qu'ils sont loin de la Terre et à leur retour. C'est aussi la profession avec le taux de mortalité le plus élevé de toutes les professions existantes."
Notez que le même jour que cette espagnole fut choisie une autre femme, L'ingénieure et lieutenant-colonel de l'armée de terre prof de yoga Sophie Adenot. Mais celle-ci n'affiche pas le même genre de signe que ses homologues américains et sa collègue espagnole. Cette discrétion n'implique pas qu'elle ne soit pas franc-maçonne - voir aussi certaines présomptions qui entourent Thomas Pesquet ici.
Sur les débats internes à propos de l'utilité des dépenses de la recherche spatiale voir la critique d'Olivier Mousis qui dénonçait en 2017 l'aspect purement communicationnel de séjours dans l’espace comme celui de Thomas Pesquet : « ils servent à justifier la présence dans le ciel de l'ISS, cette machine énorme qui a coûté 150 milliards d'euros ».
Ici en 3e minute : Coco Chanel en 1969 déclare que personne n'est allé dans la Lune et que ce n'est là qu'une opération contre la religion (les Américains sont censés y être allé le 20 juillet de cette année - L'entretien a été diffusé à l'émission Panorama le 31 juillet 1969.
Fin du blog ?
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