Guerre sur tous les fronts
Nos dirigeants ont besoin de la guerre. Ils la veulent à tout prix. Et si possible une guerre nucléaire.
Aux Etats-Unis, la victoire de Trump a poussé les faucons (A. Blinken, J. Sullivan vraisemblablement, même si on ne connaît pas encore les coulisses de l'affaire) sans aucun légitimité démocratique (puisque Trump vainqueur des élections promettait la fin de la guerre en Ukraine) à déclencher des attaques directes de missiles ATACMS et Storm Shadow sur le territoire russe (franchissant une ligne rouge au delà de laquelle l'adversaire avait annoncé qu'il répliquerait sur un plan nucléaire). Poutine a répliqué par un avertissement proportionné : l'envoi d'un missile de moyenne portée apparemment hypersonique "Orechnik" (héritage des recherches technologiques de la Russie à la pointe de ce domaine depuis les années 1970, l'ingénieur Jean-Pierre Petit en France peut en parler) sur Dniepropetrovsk. Pas impressionné, les cinglés qui nous gouvernent et leurs médias serviles répètent en boucle "Poutine bluffe" continuons la surenchère. Macron le fou et le premier ministre britannique préparent une expédition militaire en Ukraine (avec une armée exsangue), tandis que Poutine renforce ses effectifs et menace de décapiter le commandement de Kiev - puisque Zelensky ne sait que mentir sur ses intentions de négocier, et puisque Trump réagit très mollement à la forfaiture de l'actuelle administration Biden à deux mois de la passation de pouvoirs.
Mais ce n'est hélas pas tout. Au Proche-Orient si les extrémistes sionistes ont dû renoncer à envahir le Liban face à la vigueur de la résistance des milices chiites, n'ayant été capables que de détruire, comme à Gaza, des hôpitaux, des écoles et des résidences civiles (un cessez-le-feu a été signé, co-garanti par la France au prix d'une humiliante soumission de Macron à Tel-Aviv sur la question sur mandat d'arrêt contre Netanyahou), une autre sale opération a été lancée du côté de la pauvre Syrie déjà bien éprouvée par la guerre civile (deux jours après que le premier ministre israélien eut averti Assad qu'il "jouait avec le feu" en soutenant le Hezbollah ).
L'ex-expert de l'ONU Scott Ritter explique ce soir sur X :
"L'offensive contre Alep lancée par les islamistes alliés à la Turquie, Hayat Tahir Al-Sham (une organisation rebaptisée Al-Qaïda qui a fait cause commune avec l'Etat islamique) et l'armée nationale syrienne alliée aux États-Unis, est la conséquence d'un plan stratégique entre les Israéliens et Les Turcs, soutenus par les États-Unis, vont couper la route d'approvisionnement du Hezbollah entre l'Iran et le Liban et menacer de déstabiliser/renverser le gouvernement Assad, obligeant la Russie à détourner les ressources de l'Ukraine pour récupérer leur position en Syrie. L'Ukraine a fourni des conseillers aux militants anti-Assad en matière de guerre par drones. Israël a apparemment étendu son système de téléavertisseurs/radios explosifs à la Syrie également, perturbant le commandement et le contrôle tactiques syriens à un moment critique des combats.
La Syrie s’est en grande partie démobilisée et le Hezbollah est en grande partie retourné au Liban. Les milices irakiennes soutenues par l’Iran sont mal préparées à contenir cet assaut.
Il est fort probable qu’Alep tombe aux mains des forces islamistes pro-turques. Il y aura très probablement un effort concerté, mené par la Russie et l’Iran, pour sauver la situation en Syrie.
Cela prendra du temps.
Cette offensive pourrait menacer le cessez-le-feu au Liban.
Le plus grand perdant dans tout cela est la Turquie et son président, Recep Erdogan.
Cette offensive n’aurait pas pu être menée sans une coopération et une coordination étroites avec Israël et les États-Unis.
Les propos critiques d’Erdogan contre Israël ont été dénoncés comme une rhétorique vide de sens.
Erdogan a une fois de plus trahi la Russie.
Et son soutien à la Palestine a été révélé comme frauduleux à tous égards.
La Russie et l’Iran stabiliseront la Syrie.
Cela prendra des mois.
La Syrie et ses alliés détruiront le bastion islamiste d’Idlib.
Cela prendra des années.
La ligne d’approvisionnement Iran-Hezbollah sera rétablie/maintenue.
Israël sera vaincu.
Et les États-Unis se retireront de Syrie, probablement à la mi-2025.
Et la Turquie continuera à trahir tous ceux avec qui elle fait affaire, car Erdogan ne défend que la Turquie."
On se souvient qu'en 2013 quand Obama avait renoncé à affronter les Russes en Syrie, le roquet François Hollande réfléchissait à poursuivre seul avec les Anglais la politique d'ingérence (comme aujourd'hui avec le "trump-proofing" sur l'Ukraine). Ces gens sont des malades.
Et ce sans oublier les manœuvres dans le Caucase avec la reprise des manifestations anti-gouvernementales en Géorgie.
Accrochez vos ceintures pour 2025 (si la guerre nucléaire n'a pas éclaté d'ici là) car les grands manipulateurs au pouvoir vont coupler la politique guerrière avec celle du chaos institutionnel (la France est déjà en pleine crise de régime, l'Allemagne aussi) et du terrorisme écolo-sanitaire (la peur du "réchauffement" coordonnées avec l'usage d'armes secrètes sur le climat), pour accentuer l'emprise de l'intelligence artificielle sur nos vies et nous réduire en esclavage.... Ordo ab chao est le nom du jeu. Il faudra beaucoup de sérénité stoïcienne.
Mon dernier livre : Prague, une ville au service de l'Empire / séance de signature
Cet ouvrage vient de paraître aux éditions du Cygne. Voici la Quatrième de couverture :
Associée aux dissidences artistiques et intellectuelles, de Jan Huss à 1968, Prague fut aussi une ville impériale, au temps de la scolastique sous Charles IV, ou des alchimistes sous Rodolphe II. Elle le demeure à maints égards aujourd'hui, à l'heure du conflit ukrainien et de la guerre de Gaza.
A travers un récit de voyage qui mêle portraits de Tchèques contemporains et évocations du passé, Frédéric Delorca dépeint ici les paradoxes d'une ville aux multiples facettes.
Pour information, je ferai une séance de signature du livre et de mes autres livres au salon de la littérature russe au Centre spirituel et culturel russe, 1 quai Branly à Paris le 7 décembre à partir de 14 heures 30 au stand des éditions du Cygne. Je serai heureux de vous y croiser.
La couverture de The Economist : prédictions 2025
Le point de vue de Sophia
Sophia (pseudonyme), employée de l'ONU née en Abkhazie, que j'avais interviewée en 2010 dans le cadre de la rédaction de mon livre sur ce pays m'écrit :
Je suis allée en Haïti et je me suis retrouvée dans une situation sans fin. J'adore Haïti mais c'était vraiment dur en termes de folie politique. C'est l'une des îles les plus colorées, authentiques et belles des Caraïbes, mais c'est aussi déchirant de voir comment les États-Unis l'ont presque réduite en cendres. N'oublions pas non plus le tremblement de terre de 2010 auquel je ne sais toujours pas comment j'ai survécu, mais je suis très reconnaissante d'y être parvenue. Ma fille avait 3 ans à l'époque, grâce à Dieu nous avons survécu. Après cela, en 2011, j'ai été appelée à travailler dans ce sanglant Israël, je regrette encore d'avoir accepté mais je n'avais pas le choix car je voulais être avec mon enfant et je ne pouvais pas la garder en Haïti où nous avions le choléra et une destruction totale.
Ces 2 ans et demi à Jérusalem m'ont brisé plus que toute autre expérience. La haine envers les non-juifs est si forte là-bas qu'ils vous crachent dessus, vous imaginez ? Ils vous crachent littéralement au visage quand vous allez dans la vieille ville. J'ai été élevée dans le respect de tous les gens, quelle que soit leur religion ou leur nationalité, et à Jérusalem, j'ai fait des découvertes choquantes sur la haine qu'une nation peut avoir, des tout petits aux adultes. De là, je suis retournée en Haïti, parce que je ne pouvais pas le supporter. C'était en 2014, je courais plus vite que l'avion j'avais peur que quelqu'un change d'avis et que je doive rester en Israël !
Après 3 ans, notre mission de l'ONU en Haïti a fermé et ils ont rouvert un bureau beaucoup plus petit, alors j'ai saisi l'opportunité d'aller au Liban. Je vivais à Tyr (au sud du Liban) et j'allais travailler tous les jours à Naqoura (la frontière, à environ 20 minutes d'un beau lieu de ballade). J'adore le Liban, les gens sont si gentils et incroyables, la nourriture est géniale, ils sont tous très accueillants envers les étrangers. Nous avons vécu à Tyr pendant 7 ans jusqu'au 7 octobre de l'année dernière, lorsque la grande guerre a commencé, nous avons donc dû évacuer vers Beyrouth, qui est aussi une ville magnifique, l'architecture est à couper le souffle. Et en septembre, Tsahal a commencé à nous bombarder là-bas aussi, et à attaquer les bâtiments civils, les hôpitaux. Nous y sommes restés jusqu'en octobre, mais lorsqu'ils ont largué des bombes au phosphore près de nous, l'ONU nous a dit d'évacuer et d'attendre. De nombreux membres du personnel sont restés et les militaires travaillent également, mais je travaille dans la technologie donc je peux faire mes tâches à distance depuis l'Abkhazie. Cependant, je veux vraiment y retourner. Mes animaux de compagnie sont là-bas (dans un endroit sûr), toute ma vie s'est déroulée là-bas. Je suis optimiste et je pense que j'y retournerai bientôt.
Le Liban est devenu ma deuxième maison, ça me fait vraiment mal de voir autant de chagrin et de destruction. Notre appartement est toujours intact, j'espère que je le retrouverai quand j'y retournerai. Ce n'est pas vraiment le mien, je le loue, mais c'est chez moi.
Les souverainistes renversent le gouvernement abkhaze
La vie n'est pas un long fleuve tranquille au pays des sept montagnes sacrées autrement appelé "pays des âmes" (l'Abkhazie).
Le 17 novembre des membres de l'opposition à la loi sur les investissements russes ont défoncé avec un camion les grilles du parlement et du palais présidentiel puis se sont entièrement emparés de leurs administrations, et annoncé la formation prochaine d'un gouvernement provisoire. Ils ont ainsi pu forcer le président Aslan Bjania et le premier ministre Alexandre Ankvab à démissionner. Il était reproché à ce dernier son intention de ratifier un accord d'investissement avec la Russie, susceptible de nuire aux activités commerciales locales.
C'est qu'en Abkhazie, on ne plaisante pas avec la souveraineté nationale, comme on l'avait déjà vu avec la loi sur les appartements (qui a été dans un premier temps réduite à l'Abkhazie de l'Est puis retirée)...
Le vice-président Badra Gunba assurera la présidence par intérim, tandis que l'ancien président du parlement Valeri Bganba occupera le poste de Premier ministre.
Le Monde du 17 novembre précise que "craignant d’être mal compris, les protestataires et l’opposition ont toutefois donné des signes montrant que leur manifestation n’était pas antirusse, mais plutôt contre l’accord et contre le gouvernement d’Aslan Bjania."
Le député social-démocrate (parti "Russie Juste") de la Douma russe Oleg Shein explique sur Telegram (traduit par Abkhazworld) :
Contrairement à l’Ossétie du Sud, une petite vallée d’environ 30 000 habitants qui cherche à s’intégrer davantage à la Russie, l’Abkhazie construit un État indépendant fondé sur les principes de la démocratie militaire. Les postes de direction dans le pays nécessitent la connaissance de la langue abkhaze, une langue aussi complexe que le chinois, ce qui rend difficile pour les groupes ethniques non abkhazes, comme les Russes et les Arméniens, d’occuper des postes importants.
Depuis son indépendance, l’Abkhazie a connu cinq présidents. Alors que les deux premiers sont décédés en cours de mandat (beaucoup pensent que Vladislav Ardzinba a été empoisonné lors de négociations avec les Géorgiens) [les Abkhazes évitent généralement d’en parler, bien qu’Ardzinba lui-même ait suggéré qu’il ait été empoisonné, mais pas à Tbilissi. Dans le même temps, la mort de Sergey Bagapsh a également soulevé des questions, car il est décédé dans un hôpital de Moscou des complications suite à ce qui devait être une simple opération pour une maladie pulmonaire due à un fumeur. — Ndlr], le troisième a démissionné à la suite de manifestations de masse, et le quatrième n’a pas réussi à se faire réélire et a été contraint de démissionner. Les élections en Abkhazie sont compétitives et le Parlement joue un rôle important dans la gouvernance.
Les détracteurs comparent souvent les ruines de Soukhoum à la modernité étincelante de Batoumi en Géorgie. Cependant, alors que Batoumi a attiré les investissements européens, l’Abkhazie a délibérément tenu les investisseurs étrangers à distance, craignant de perdre sa souveraineté et de devenir une économie satellite comme la Barbade, où une grande partie des terres et de l’industrie appartient à des entreprises étrangères et où les locaux servent de main-d’œuvre.
Le principal point de discorde est l’« accord d’investissement ». Cet accord vise à attirer des capitaux russes à grande échelle capables d’investir plus de 2 milliards de roubles (20 millions de dollars) dans des projets individuels. Pour mettre les choses en perspective, le budget total de l’Abkhazie est de 12 milliards de roubles (120 millions de dollars), dont environ 5 milliards (50 millions de dollars) proviennent de l’aide financière russe.
En vertu de cet accord, l’Abkhazie serait obligée d’approuver tout projet d’investissement proposé, d’allouer des terres et des infrastructures à cet effet, de rembourser 50 % de la TVA et de renoncer aux impôts sur les bénéfices et la propriété pendant huit ans. Les investisseurs auraient également le droit de faire venir des travailleurs extérieurs à la région, sans recourir aux ressources de main-d’œuvre locales. Au départ, l’accord prévoyait le remboursement intégral de la TVA, mais l’Abkhazie a réussi à négocier une concession.
L’accord couvre tous les secteurs de l’économie, y compris le tourisme, les services publics, la production d’énergie, l’agriculture et la production industrielle, à l’exclusion de la production alimentaire.
En outre, l’Abkhazie ne serait pas autorisée à introduire de nouvelles réglementations liées aux normes environnementales, à l’architecture ou à d’autres exigences qui s’appliqueraient rétroactivement aux accords d’investissement existants. Bien que l’accord prévoie que l’Abkhazie indemnise les investisseurs pour les dommages, il ne contient aucune clause de réciprocité tenant les investisseurs responsables des dommages potentiels.
Ces conditions ont suscité une vive inquiétude parmi les citoyens abkhazes, qui constituent la toile de fond de la récente vague de protestations. Beaucoup craignent que l’accord ne porte atteinte à la souveraineté de l’Abkhazie et ne privilégie les intérêts extérieurs aux besoins locaux. Voilà la base du mécontentement qui anime les manifestations.
L'ex-députée Natalie Smyr estimait l'été dernier que jamais un gouvernement abkhaze n'avait autant pris ses compatriotes pour des idiots que celui qui vient d'être renversé.
A noter aussi que la mobilisation populaire contre ce gouvernement d'oligarques commençait à obtenir le soutien de peuples voisins. Ainsi par exemple l'association Abaza, en République russe de Karatchaïévo-Tcherkessie, qui fait le lien avec la diaspora abkhaze à travers le monde.
Expériences de gauche dans le Sud : le Sri Lanka après le Sénégal
Vous savez qu'on s'intéresse de temps en temps au Sri Lanka sur ce blog. L'actualité du pays est marquée par la victoire du mouvement de gauche Pouvoir populaire national (NPP) qui passe de 3 % il y a 5 ans à 61 % aujourd'hui, victoire dans toutes les régions, y compris les zones tamoules. Afin de tenir sa promesse de campagne de changement de système, le NPP devra mettre un terme à la spirale de la dette (majoritairement détenue par BlackRock) et commencer à industrialiser le pays.
Cela fait un peu penser à la victoire des communistes au Népal à la chute de la monarchie. Pas sûr que ce genre de mouvement dans un pays très pauvre trouve une vraie marge d'action.
A noter que le magazine de gauche belge Solidaire il y a trois jours donnait la parole à une représentante du gouvernement de gauche sénégalais parvenu au pouvoir début avril, dont le ministère des Affaires étrangères est devenu ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (tout un programme). Lui aussi a besoin de courage pour mener à bien son plan anti-corruption et d'industrialisation...
Trump et les Nephilim
Je vous ai déjà montré au ralenti, en en décodant le sens, les formules magiques du clip de Corona "The rhythm of the night" ici, et j'a fait de même pour les "jump cuts" d'un concert récent de U2 à Las Vegas là. Même si 99 % des internautes ne comprennent pas l'intérêt de ce genre de décorticage, car ils ignorent les processus d'hypnose collective qui pèsent sur eux, je m'y livre à nouveau en vous montrant quelques images que l'on peut voir en passant au ralenti ce clip publié par Elon Musk sur son compte X le 6 novembre 2024 après la victoire de son candidat favori Donald Trump : un clip qui a fait à ce jour 90 millions de vue, sous le titre "Dark MAGA Assemble" et qui en dit long sur le gang qui s'emparera de la Maison Blanche en janvier (si toutefois l'autre camp laisse - l'expression "President elect" dans Time, magazine des Skull and Bones est ambiguë à cet égard), en lieu et place du gang (tout aussi abominable) de Biden. (Après cela nul ne peut trouver bizarre que Trump nomme des néo-cons à la tête de sa future administration)
Dans ce clip donc :
A plusieurs reprises l'éclipse :
L'armée des rois aux côtés de la Bête (référence à Apocalypse 19:19)
Des actes de sorcellerie dans un style esthétique manga (démoniaque)
Un message subliminal sur Trump et l'Atlantide (le royaume des Nephilim) à trois reprises :
Puis un loup rouge :
Il est écrit sur cette image " or brass, and he third circle which with the red light of Orichalcum" (ou du laiton, et le troisième cercle qui avec la lumière rouge de l'orichalque), extrait de la description de l'Atlantide dans le Critias de Platon.
Evidemment à plusieurs reprises l'oeil omnivoyant maçonnique (qu'on retrouve même dans des comédies françaises des années 1970 en mode subliminal) :
Des papillons monarques symboles du programme MK Ultra :
La troisième guerre mondiale
Le sataniste Jim Carrey dans le Truman Show pour montrer que l'on vit dans un simulacre :
Au passage je signale cette intéressante vidéo de la chaîne Mario-Manuel Leeb sur le thème de l'oreille de Trump (mais aussi divers aspects de l'histoire du cinéma au XXe siècle) qui va dans le sens de l'appartenance de Trump aux sociétés secrètes.
Attali : les Etats-Unis ne sont plus une démocratie, armons nous contre eux
Sur BFMTV à l'émission Attali déclare aujourd'hui, lendemain de l'élection de Trump, minute 2'39 " L'Amérique n'est plus une démocratie, c'est pourquoi j'avais alerté dans les Echos il y a plus de deux ans,en disant 'commençons à nous y préparer', à l'époque ce n'était qu'une hypothèse (...) la meilleure préparation eût été d'urgence de se lancer dans la préparation d'un armée européenne". Comme preuves du fait que les USA ne sont plus une démocratie Attali cite la déclaration de Trump selon laquelle c'était la "dernière élection" (même s'il reconnaît qu'il ne pourra pas le faire) et le fait qu'il donne les "pleins pouvoirs à un complotiste sur la santé".
En bref n'est une démocratie qu'un pays qui porte au pinacle la parole de J. Attali. Et si l'on prolonge le raisonnement de l'ex-conseiller de Mitterrand et Sarkozy jusqu'à son terme, puisque les USA ne suivent plus ce crédo, il faudrait que l'Europe ait sa propre armée éventuellement pour pouvoir seule faire la guerre à la Russie, voire aux USA eux-mêmes... La guerre pour J. Attali...
Le lendemain Macron reprenait à son compte cette idée en disant que les Européens ne devaient pas rester des "herbivores".