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Le blog de Frédéric Delorca

Fin de journée

18 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications

Une journée de plus à avoir bossé sur un ordinateur, avec tout ce que ça comporte de malsain. Les allers-retours, d'une fenêtre l'autre, entre les dossiers et Facebook... Facebook.... Encore une invention dont l'humanité se serait bien passée. Indigestion de toutes ces considérations des gens qui pêchent, ici et là, qui un article, qui une vidéo, et en abreuvent leur "réseau". A quoi bon ?

En fin d'après-midi j'ai fait un saut au magasin de photocopies de mon quartier. Je suis un bon client : je passe du temps à imprimer de vieux textes et les faire relier pour pouvoir les relire et les retravailler stylo rouge à la main. Un type comme moi qui n'est inséré ni dans les réseaux universitaires, ni dans les milieux militants, ni dans des dispositifs éditoriaux solides, est contraint de prouver le mouvement en marchant, c'est-à-dire composer des livres, expliciter le plus possible sa pensée dans des bouquins, en priant pour que ça ne finisse pas à compte d'auteur.

A vrai dire tout ce que j'avais d'important à écrire est déjà publié, ce pourquoi je suis assez serein au seuil de la quarantaine. Mais je voudrais encore faire paraître deux ou trois trucs avant de me lancer dans ma mission dionisienne (en Seine Saint Denis). Tout d'abord le récit d'une histoire incongrue qui m'est arrivée il y a 10 ans, histoire de m'en débarrasser. Le texte est déjà bien nourri, il me faudra l'amincir un peu, les weekends, ou cet été. Je voudrais aussi publier un petit bilan de mon itinéraire intellectuel, pour mieux faire sentir l'arrière plan de mes témoignages. Mais c'est un peu plus compliqué à faire. Enfin, en troisième lieu, je suis tenté par la reprise d'un roman que j'écrivais en septembre dernier. Un roman qui pourrait être plus surprenant encore que la Révolution des Montagnes.

Il m'est arrivé souvent, quand le réel m'exaspérait, de rédiger trois ou quatre pages qui faisaient office d'amorce d'un roman, puis je les abandonnais. Le test de la viabilité d'une oeuvre de fiction, c'est, je crois, le nombre de fois où l'on revient vers elle. Or je traverse en ce moment la troisième période d'envie d'écrire cette histoire. Signe qu'elle fait résonner quelque chose de profond en moi. Peut-être y a-t-il une chance que je la mène à son terme. Trois livres "in the making". A défaut d'attirer l'attention du public, il faut continuer d'avancer. "Fais ce que dois", comme disait l'autre.

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