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Le blog de Frédéric Delorca

"Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne"

18 Janvier 2011 , Rédigé par Frédéric Delorca

eloge toicien Actualisation 2019 : Mes découvertes sur le monde des médiums, de la sorcellerie, et des forces invisibles m'ont fait complètement renier ce livre "Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne" dont j'ai demandé à mon éditeur de ne plus le publier.

Mon dernier livre Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne, à propos d'une histoire yougoslave vient de paraître aux Editions du Cygne. Ce livre termine un cycle d'écriture commencé il y a douze ans.

 

Je ne sais pas du tout si j'aurai l'occasion de publier d'autres livres dans les années à venir. A priori je n'y tiens pas car c'est un travail fastidieux, et tout ce que j'avais d'intéressant à dire figure dans l'un ou l'autre de mes livres déjà publiés. Je suis de toute façon à une étape de ma vie (mais c'est sans doute le lot de tous les quadras) où une grande part de tout ce qui se livrait sous le mode de la nouveauté, exaltant, désespérant, ou simplement surprenant et complexe, s'offre aujourd'hui sous le sceau du déjà-vu et de la répétition. Si l'on attend de moi que j'écrive des ouvrages, si quelqu'un m'en demande un, je ne pourrai alors que composer un texte sérieux qui ordonne, précise, explicite ou affine des choses déjà dites. Il ne peut plus s'agir de textes marqués par l'urgence et des émotions constrastées comme ce fut le cas il y a sept ou huit ans. Dans un sens j'ai eu la chance de pouvoir poser sur la place publique les principales expériences que je vivais, et les sentiments ou les analyses qu'elles m'inspiraient, soit dans le registre de la sociologie soit dans celui de la philosophie ou de la géopolitique. La chance aussi d'être lu par quelques-uns, et inscrit dans des catalogues de bibliothèques publiques. Je le dois à de petits éditeurs comme Le Temps des cerises, Thélès, L'Harmattan ou Le Cygne. Je ne leur ai sans doute pas fait gagner d'argent, mais ils ont quand même assumé le risque de porter ces livres qui ne parlent pas forcément à l'imaginaire du plus grand nombre, et ils l'ont fait de moi sans exiger que je retouche mes textes en fonction du politiquement correct ou d'objectifs de rentabilité.

 

Voilà, je ne sais pas trop si cela a été utile, ni à qui ça a pu l'être. Maintenant je compte me replier modestement sur mes blogs et y cultiver tranquillement mes radis. Une phase se termine.

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