Le problème de la folie du monde...
12 Septembre 2011 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous
Le problème de la folie de l'humanité travaille le débat public depuis longtemps. Pendant les guerres civiles spécialement (à Rome dans l'Antiquité, en Europe au temps des guerre des religion), puis sous le coup des grands progrès techniques : au début du XXe siècle, puis après 45 avec le développement des bombes atomiques.
Les sciences humaines ont traité le sujet avec bienveillance, comme une curiosité intellectuelle, et un défi à la raison classique, donc un moyen d'étendre celle-ci et de prouver notre aptitude aussi à rendre compte de l'inconscient (au niveau de l'individu ou des groupes).
L'évolutionnisme darwinien tend à minimiser l'ampleur de notre folie... puisque la sélection naturelle aurait adapté notre cerveau et notre raison aux défis de l'environnement auquel notre espèce était confrontée. Nous n'avons pu évoluer vers la démence.
Or aujourd'hui on voit ressurgir le thème avec une bonne dose d'angoisse un peu sur tous les fronts. La folie du capitalisme financier, la folie de la destruction de l'environnement, la folie de l'évolution des moeurs, dans le sens de leur libération, ou au contraire du retour aux conservatismes religieux. Diifficile de se faire une opinion. Beaucoup de problèmes sont exagérés par nos contemporains simplement du fait de leur inculture ou du culte du temps présent qui s'est emparé de notre époque. En même temps on ne peut nier qu'il se passe des choses très très bizarres, et que les technosciences nous donnent des moyens de destruction massive sur nous-mêmes et sur autrui parfaitement sans précédents dans notre histoire. Le pire n'est jamais assuré, mais il est difficile d'évaluer la part de folie (et de bêtise irrationellement) réellement à l'oeuvre actuellement. Par conséquent, ne sachant comment l'évaluer, ont ne peut guère savoir non plus comment la guérir politiquement ou du moins la neutraliser, et l'on ne sait jamais jusqu'à quel point elle peut dynamiter ce qu'il reste encore de rationnel dans les projets collectifs que les uns ou les autres (nos dirigeants en particulier ou leur opposition) peuvent échaffauder. C'est là une véritable épée de Damoclès qui plane sur tous nos jugements.
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