Le quart d'heure pour rire
19 Avril 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien
J'espère, chers lecteurs que vous êtes tous admiratifs devant l'esprit de discipline et de sérieux avec lequel je défends, contre vents et marées depuis plusieurs mois, la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle, me faisant toujours plus d'ennemis parmi ceux qui se veulent "vraiment anti-impérialistes", "vraiment républicains", etc.
Rempli du sens du devoir, je ne faiblis pas ; je n'aurai pas une parole qui puisse affaiblir le FdG en ce moment, et surtout pas à trois jours de l'élection, même s'il y a ici et là, heum heum, des choses qui me froissent (tenez, par exemple la haine de Mme Autain à l'égard de l'hymne révolutionnaire qui fit la gloire de notre pays chez tous les opprimés du monde pendant des siècles - voyez dans Le Monde ici -, mais bon ce n'est que Mme Autain...)
Mais quand même m'autoriserez-vous à rire un peu en publiant cette brève interview d'un polémiste de droite connu pour sa défense de l'Education nationale, Jean-Paul Brighelli ?
Vous savez que je suis attaché aux humanités et à beaucoup d'aspects de la vieille école républicaine, même si un vieux fond rebelle en moi m'a toujours poussé à la combattre quand j'y étais (et me pousse encore à en désapprouver rétospectivement bien des aspects). Donc je ne peux que sourire en écoutant les détracteurs de l'école actuelle, comme je me réjouis toujours quand j'entends des gens trouver du mal à dire de journalistes sans cerveaux comme Pascale C., ou Marie D. ou encore de ce rappeur dont j'ai oublié le nom qui dans Paris Match la semaine dernière décrivait Juliette Greco et Marie D. justement comme des sortes de "pères spirituels" (vu que les pères sont souvent des mères maintenant)... enfin bref...
Voulez que je vous parle du Sciences Po de Richard Descoings auquel l'auteur fait allusion ? Je ne l'ai pas connu. De mon temps feu-Descoings n'était "que" directeur adjoint. On évoquera peut-être une autre fois ce sujet à vrai dire assez peu palpitant.
Bon, puisque l'heure est au sourire, encore un type de droite : Laurent Gerra. Il n'est jamais très subtil, mais sa petite imitation d'Haroun Tazieff (vulcanologue décédé il y a 14 ans que les jeunes ne peuvent connaître) m'a paru fort drôle, car elle résume à peu près tout ce que la gauche révolutionnaire suscite comme fantasmes (et bien sûr les fantasmes ne sont jamais complètement faux). Gerra a en plus des intonations justes pour imiter Hollande.
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