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Le blog de Frédéric Delorca

Articles récents

Vingt ans d'écriture... y de soledad...

9 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi, #Le quotidien, #Grundlegung zur Metaphysik, #Actualité de mes publications

Dimanche de Pâques... Jamais ce blog n'a eu aussi peu de lecteurs... Mon activité littéraire pendant vingt ans aura été bien ingrate. Sans cesse j'ai écrit, parce que je ne sais penser que comme cela, et j'ai essayé de publier le maximum de choses, depuis l'Atlas alternatif, non pas pour ma gloriole (car sur le "créneau" où j'étais il n'y avait que des coups à prendre), mais parce qu'il me semblait naturel d'essayer de communiquer aux gens ce que découvrais. Faire circuler non seulement l'information, mais aussi la manière dont je la recevais, dont il me semblait qu'on pouvait la saisir. "A toutes fins utiles", comme on dit.

Jamais cela n'a touché un large public. Cela ne me gênait pas, car je n'aurais pas aimé aller pontifier sur les plateaux de TV ou sur les chaînes You Tube, et le caractère restreint du nombre de mes lecteurs me laissait libre de continuer à explorer des voies nouvelles de réflexion sans être en dette à l'égard des gens qui s'intéressaient à mes travaux, sans être enfermé dans un rôle, un positionnement, une étiquette.

Par moments des gens s'abonnaient à mon blog, me contactaient même pour me témoigner une sympathie. Des choses un peu étranges se passaient comme lorsque des extraits de mon livre sur l'Abkhazie furent utilisés pour illustrer des entrées de dictionnaires en ligne.

Mais, depuis la fin de la dictature covidesque, tout cela s'est évaporé. Parmi les rares personnes qui feignaient de suivre mes travaux, plus aucune ne manifeste le moindre intérêt pour mon existence. Chacun s'est servi dans ce que j'ai écrit, en a peut-être retiré une ou deux idées, une ou deux impressions, puis a tourné la page. Au titre de 2023 il n'y a plus sur le Net qu'une seule mention de ce que j'ai fait, en dehors des renvois que moi-même j'indique à mes travaux passés : un YouTubeur il y a trois semaines qui signale discrètement ici mon billet sur Obey Giant de janvier 2020. Il n'a que 25 abonnés, et sa vidéo n'a reçu que 29 vues. Il a bien raison de ne pas faire de tapage, du reste, car ce genre de sujet n'est pas à mettre entre toutes les mains.

D'ailleurs, j'ai bien conscience que si, aussi bien ce blog, ou mes livres, ou les blogs ou chaîne des gens qui tentent de me citer restent très confidentiels c'est qu'il doit bien y avoir quelque raison métaphysique à cela. Que les gens aient des impulsions en direction de mes écrits à certains moments - et il y en a bien eu parfois, dans les années 2000, 2010, 2020, de certains d'entre eux d'ailleurs j'ai parfois parlé dans mes livres en les dissimulant sous des pseudonymes - puis disparaissent sans raison de mon paysage sans la moindre envie de redonner signe de vie, cela doit répondre à quelque nécessité métaphysique, en plus du fait que, sur le plan psychologique, les gens dans nos sociétés sont devenus de plus en plus volatiles, inconsistants, égocentriques au point de tout réduire à du zapping. Je ne me plains pas, d'ailleurs. Je me borne à constater, à m'étonner, comme je m'étonne de voir la France tomber de plus en plus bas sous la férule du pouvoir actuel, le monde sombrer dans un non sens si parfait qu'on pourrait croire qu'il est planifié, les dissidents s'inventer des fausses idoles dans des fétiches comme Asselineau, ou l'Eurasie, ou que sais-je encore... On s'étonne, et l'on prend acte de ce que les choses sont ainsi, suivant une nécessité qui leur est propre.

Tout cela me laisse au fond très libre. Je pourrais poser à poil sur ce blog, marcher à quatre pattes dans la rue, me mettre à parler en langues dans le métro, je pense que cela n'aurait pas la moindre conséquence pour moi puisque le même silence assourdissant entourerait tout ce que je fais. Voilà au moins l'avantage de la chose.

Est-ce que cela va m'encourager à cesser d'écrire des livres ? Peut-être... ou peut-être pas... J'ai ce privilège malgré tout que, malgré l'indifférence totale que j'inspire, je puis encore prendre un avion pour n'importe quel pays et obtenir que mon éditeur publie ensuite mes impressions de voyage, même si cela ne lui rapporte pas un lecteur. N'est-ce point là au fond un grand privilège, alors que je paie un prix (matériel et moral) très infime pour cela ? Et, qui plus est, une fois que j'aurais fait cela, il y aurait encore quelques bibliothèques pour acheter l'ouvrage, et une chance pour qu'un chercheur quelconque dans dix ans ans se penche dessus. Tant qu'il reste cette petite fissure dans le mur du silence cela me fait une petite raison de poursuivre mes travaux. J'ai d'ailleurs songé un temps à partir cet été en Lettonie et en faire un bouquin. Mais la russophobie forcenée de ce pays m'en dissuade finalement (ce n'est pas l'unique raison du reste...). Qui sait ? Peut-être une autre destination m'inspirera-t-elle ? ... malgré votre profonde indifférence, messieurs et dames !

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Seringues : du Xinjiang au Covid

5 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Grundlegung zur Metaphysik, #Bill Gates, #Le monde autour de nous

On sait que les milieux occidentaux (par exemple les réseaux financés par George Soros) entretiennent beaucoup de désinformation sur la Chine, en particulier sur le Xinjiang.

Est-ce à dire qu'il n'y a pas de camps de rééducation secrets dans cette région et ailleurs (il y en aurait même à Dubaï pour le compte de la Chine), pas de répression inhumaine de la part des autorités chinoises ? Sur ce genre de sujet, on bascule facilement d'un extrême à l'autre. Il y a 23 ans, les mainstreams étaient prompts à dénoncer la Serbie comme "génocidaire". A l'inverse des "anti-systèmes" sautaient sur la moindre incohérence dans les infos reçues ou des témoignages devant le tribunal spécial sur l'ex-Yougoslavie pour disqualifier l'ensemble des accusations sur les brutalités serbes au Kosovo. La vérité se situait quelque part entre les deux. Concernant Chine, il est très difficile de placer le curseur.

Il est certain en tout cas que, à côté des intérêts de la CIA à "charger" la Chine (ou la Russie) devant l'opinion publique occidentale, il existe aussi des sympathies de certains milliardaires du forum économique mondial pour ce pays. Maurice Strong, le père de la Cop21, y avait des intérêts, Klaus Schwab, directeur du Forum de Davos en a aussi (et son fils vit en Chine) et il a vanté son "système de gouvernance", notamment le dispositif de crédit social qu'il aimerait transposer en Europe (un processus sur lequel avait anticipé la vidéo du disciple d'Aleister Crowley David Bowie en 1983).

Se peut-il que certaines expérimentations du système pénitentiaire chinoise aient inspiré nos planificateurs mondialistes ?

Le 12 août 2019, quatre mois avant le début de la psychose du Covid, le journal mainstream britannique The Independent titrait "Des femmes musulmanes "stérilisées" dans des camps de détention en Chine, selon d'anciens détenus".

Gulbahar Jalilova, signalait l'article, 54 ans pour France 24, et Mehrigul Tursun, 30 ans, au micro de Nikkei Asian Review (en fait par vidéo dans le cadre d'une conférence d'Amnesty International et de l'université du Meiji à Tokyo) ont affirmé avoir reçu des injections mystérieuses à plusieurs reprises. On peut retrouver la mention du témoignage de Gulbahar Jalilova dans un article de France 24,  daté du 29 juin 2020 qui renvoie à une enquête du 10 mai 2019, et reprend la description des injections : "Nous devions passer la main par une petite ouverture dans la porte", avait-elle expliqué.  "Nous avions vite compris qu'après les injections, les femmes n'avaient plus leurs règles"." Cet article ajoute une référence à un autre témoignage pour Associated Press d'une certaine Tursunay Ziyawudun : "Elle a également reçu des injections qui ont entraîné l'arrêt de ses règles.", dit l'article. Il existe une base de donnée des victimes de la répression ici qui cite celles qui ont subi la stérilisation forcée.

Le documentaire "La surveillance totale, les camps, secret du pouvoir chinois 2e partie" de Tania Rakhmanova de 2021 diffusé récemment sur Arte et accessible ici sur YouTube jusqu’en 2025 va même plus loin. Gulbahar Haitiwaji ancienne détenue y déclare en minute 55'49 : "Deux fois par an ils nous injectaient quelque chose qu'ils nous présentaient comme un vaccin contre la grippe. Mais des femmes ont commencé à ne plus avoir leurs règles et à être inquiètes pour l'avenir. Elles voulaient fonder une famille et elles se demandaient si elles pourraient tomber enceintes"...

Une politique d'injection qui se présente comme une "vaccination" et entraîne ensuite des troubles menstruels et des phénomènes de stérilité... c'est une musique familière à nos oreilles aujourd'hui : elle évoque les troubles menstruels au cours des mois et des années qui ont suivi par la politique de vaccination forcée anti-Covid en Occident et dans les pays émergents  (voyez par exemple en France les nombreux cas de troubles menstruels recensés par le collectif "Où est mon cycle ?", les autorités sanitaires commençant à peine à admettre le problème), sans parler des points d'interrogation autour des effets à long terme de la protéine spike et de l'ARN sur les organes reproducteurs.

Le directeur général de l'OMS pendant la "pandémie" l'éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus était un proche du régime chinois, et Bill Gates cette année encore dit du bien de la Chine et se démarque de la position de Washington envers Pékin. On ne pourrait pas démontrer qu'ils aient "importé" pour le monde un modèle de répression en provenance de Chine (ou encore moins qu'ils aient utilisé auparavant le Xinjiang pour "roder" une répression à l'échelle mondiale, ou inscrire ce précédent dans la matrice informationnelle), mais le moins que l'on puisse dire est que ces camps du Xinjiang dans lesquels on injectait des produits inconnus aux prisonniers pour les stériliser fournissaient un "schéma" d'action dont les avocats du contrôle social à grande échelle pouvaient s'inspirer.

Beaucoup de gouvernants (avec leurs sbires médiatiques et le troupeau des esprits grégaires) ont défendu l'administration forcée de substances à base ARN expérimentales à l'échelle mondiale sans se rendre compte qu'ils risquaient de menacer la fertilité (entre autres) des gens et sans voir que, ce faisant, ils ne faisaient que reproduire ce que la Chine faisait dans ses camps de rééducation, transformant ainsi le monde entier en camp de rééducation, pour prévenir une maladie qui ne causait que 0,06 % de mortalité. D'autres l'ont fait quant à eux sciemment, en jugeant que l'humanité méritait le sort des prisonniers Ouïghours... Aujourd'hui en tout cas, dans une certaine mesure, tous les vaccinés du Covid peuvent dire : "Nous sommes tous des Ouïghours".

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On strike

25 Mars 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Le quotidien, #Le monde autour de nous, #Peuples d'Europe et UE

Les lecteurs de ce blog qui savent quelle a été ma position pendant la crise des gilets jaunes et celle du Covid, peuvent deviner aisément la mienne aujourd'hui à l'égard de la situation actuelle et du peuple français qui subit une nouvelle persécution dramatique. Mes comptes Facebook, Twitter et You Tube ont fait l'objet d'une attaque en règle et ont été bloqués. Je n'ai pas cherché à les réactiver, préférant m'imposer un certain sevrage en la matière (je ne les utilisais déjà guère, et ne naviguais sur Twitter que pour nourrir certains billets du présent blog). Quant à ce blog, qui a maintenant très peu de lecteurs, je ne crois plus très utile de lui consacrer du temps. La cure de silence a parfois des vertus. En tout cas, vous qui aimez votre pays et voulez contribuer positivement à l'avenir de l'humanité, pensez à abonder les cagnottes de grévistes qui auront du mal à ancrer leur mouvement dans le temps. Il y en a une ici.

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Mémoires d'un combattant abkhaze

21 Mars 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Abkhazie, #Actualité de mes publications

Je vous conseille de lire cet ouvrage "Mémoires d'un combattant abkhaze" dont l'auteur, Bekir Ashuba, a bien voulu me demander d'écrire la préface. En voici la présentation en 4ème de couverture - le livre peut être commandé ici ou en librairie.

Le 14 août 1992 les forces armées du gouvernement géorgien envahissent la petite Abkhazie qui, restée fidèle à l’Union soviétique jusqu’à sa disparition, préférait désormais son indépendance à la tutelle de Tbilissi. Issus des communautés circassiennes en exil en Turquie, Bekir Ashuba, 23 ans, et ses amis du même âge décident alors de s’engager dans des milices de volontaires pour aller défendre la liberté du pays de leurs ancêtres. Les voilà désormais embarqués dans une aventure épique, où ils trouveront la joie de servir le pays de leurs ascendants déportés, l’ivresse de l’engagement fraternel, l’ardeur, la foi, et l’espérance, mais aussi, le deuil et, plus d’une fois, la déception.
L’auteur livre ici très en détail ses souvenirs de guerre sur les cimes du Caucase, sans fard ni fioritures. Il ouvre les portes des chambrées où les Turcs de gauche chantent « Bella Ciao », et les Tchétchènes s’adonnent à des transes soufies ; il raconte les longues marches à flanc de colline dans la nuit, les attentes angoissées dans les fermes abandonnées, les opérations armées fulgurantes, jusqu’au triomphe militaire final, après un pèlerinage mystérieux dans une vallée féerique. Tout dans ce récit est vrai, scrupuleusement consigné, et tout viendra surprendre le regard du lecteur occidental généralement peu informé de l’histoire de ce conflit qui pèse encore lourdement sur l’équilibre géopolitique de la Mer Noire.

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Le Mexique contre l'impérialisme

19 Mars 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Les Stazinis

Grande mobilisation populaire à Mexico hier en soutien au président non-aligné Lopez Obrador à l'occasion de la commémoration du 85e anniversaire de la nationalisation du pétrole. Le président a déclaré à propos des politiciens américains qui réclament une attaque contre le Mexique : "Ils peuvent menacer nous ou nous agresser, mais nous ne leur permettrons jamais, au grand jamais, de violer notre souveraineté et de piétiner la dignité de notre patrie !"

Le président du Mexique a aussi annoncé que son pays atteindrait l'autosuffisance énergétique et cesserait d'importer des carburants étrangers d'ici la fin de l'année prochaine.

Dans le Wall Street Journal il y a trois jours, le représentant républicain du Texas Dan Crenshaw, célèbre pour son cache-oeil de pirate (peut-être à rapprocher de celui du ministre australien à l'époque du Covid ici) appelait à une intervention militaire contre les cartels de la drogue de ce payés, et son gouvernement accusé de complicité avec eux.

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