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Début mars...
Je déjeunais mardi avec un militant engagé dans la défense d'Assange, un homme de mon âge qui s'est toutefois impliqué dans le combat politique plus tardivement et donc garde sur certains points des espoirs que je n'ai plus (quoique bien sûr je n'aie point renoncé à agir, en témoigne la publication de mon livre sur le stoïcisme). Peut-être cette année vais-je reprendre un peu pied dans l'univers parisien à travers l'angle abkhaze. Nous verrons bien.
J'ai en tout cas conseillé à ce garçon la lecture de mon compte-rendu d'activisme des années 2000-2010 ici puisqu'il se trouve confronté à des gens que j'ai plusieurs fois croisés. J'avoue que, depuis mon repli en province à partir de 2015, je ne suis plus enclin à céder à la tentation autobiographique comme je l'étais encore il y a dix ans.
Je pense qu'il y a trop de paramètres que nous ne maîtrisons pas pour pouvoir faire une récit juste de ce que l'on fait ou de ce que les gens nous apportent. Des choses se passent, voilà tout. De toute façon toute la définition de mon action en société a changé depuis ma conversion. Ce n'est plus un combat d'intello engagé contre le "néo-libéralisme" ou l' "impérialisme", c'est une action que j'espère inspirée, contre un totalitarisme mondial, lequel prend sens dans une visée éthique et eschatologique. Je n'y suis pas en tant que "sachant" mais en tant qu'individu qui essaie d'utiliser certains dons innés et certaines expériences acquises au service de ce que le Créateur peut vouloir pour ce monde.
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Comme vous avez pu le voir ces derniers jours, j'ai mené quelques recherches qui complètent les précédentes (sur l'Ukraine, sur le World Economic Forum, les Smart cities, le Proche-Orient, l'Afrique). Il y a quelques points que j'ai gardés dans ma documentation que je n'ai pas le temps ou l'envie d'exploiter dans des billets comme les paroles de Medvedev sur la modification des frontières en Europe, le chantage des USA sur la Serbie pour obtenir des munitions d'elle contre les Russes (vive les guerres fratricides !), les fausses rumeurs sur la présence de Wagner au Kosovo, les démarches de l'Union européenne pour intervenir au Haut Karabakh, le dumping du grain ukrainien, la crise des terres agricoles en France, la lecture au Sénat du projet de loi sur les retraites, la politique de vaccination contre le papillomavirus etc. On verra cela ultérieurement.
Je prépare un voyage à La Havane prochainement. Si vous avez un message à délivrer à quelqu'un là-bas faites moi signe.
Le Forum économique mondial et la cyber-attaque globale
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Le 19 juin 2020, le Forum économique mondial (WEF) a co-organisé avec la banque russe Sberbank une simulation de cyber-attaque "Cyber Polygon" (avec la participation de nombreuses banques, d'Interpol). Beaucoup se demandent s'il ne faut pas considérer ce happening comme l'analogie de l' "Event 201" de 2019 sur la question d'une pandémie biologique qui avait immédiatement précédé une épidémie réelle des plus suspectes, celle du Covud..,
La Chaine YouTube Coin Bureau a disséqué cet évenement qui analysait une possible "pandémie digitale" qui attendrait toutes les grandes infrastructure. Cette conférence est toujours en ligne, sur la chaîne YouTube de Bi.zone. Klaus Schwab, qui parlait à la suite du premier ministre russe et révélait venir de s'entretenir avec Poutine à St Petersbourg en 2019. Il souligna que la Covid19 pouvait jouer un effet de catalyseur (un vocabulaire qu'avait aussi employé en 2000 les néo-conservateurs du Project for the New American Century dans leur rapport Rebuilding America's Defences qui disaient que les USA ne se remilitariseraient que si un nouveau Pearl Harbour les frappait, ce qui arriva l'année suivante) et y appela à tout digitaliser tout ("4ème révolution industrielle") en signalant que le Covid 19 ne serait rien à côté d'une cyberattaque globale.
La cyberattaque fut simulée au même moment que la conférence au siège de Sberbank. Alexander Touchkanov (Tushkanov en transcription anglaise) de Bi.zone reprit le même discours sur la nécessité d'une crise pour dépasser les Etats-nations. Tony Blair, ancien premier ministre et criminel de guerre en Yougoslavie et en Irak appela au Great Reset. Jeremy Jurgens du WEF a lui aussi insisté sur la venue prochaine d'une crise et a expliquait que le WEF travaillait avec des grands groupes du secteur de l'énergie sur l'hypothèse d'une pénurie énergétique, puis ce fut le patron de la principale société de Télécom russe (MTS) qui a parlé de l'introduction de la 5G au service du projet des "smart cities" (projet à la mode dans lequel Soros est impliqué). Coin Bureau détaille les autres interventions.
En 2021 une deuxième simulation de cyberattaque fut organisée par le WEF et Sberbank (la 3ème, de 2022, allait être reportée pour cause de guerre en Ukraine), avec 200 participants de 48 pays (le double de 2020), 7 millions de vues. Il se focalisait sur les cyber-attaques sur les attaques sur les chaînes d'approvisionnement.
Le Cyber Polygon 2022 devait porter sur les attaques contre les services de Cloud. L'événement fut annoncé juste avant la guerre d'Ukraine, puis la Russie s'est déconnectée du Net mondial ce qui pouvait lui permettre de lancer éventuellement une cyber-attaque sans représailles. Une cyber-attaque peut provoquer un dommage comparable à une guerre nucléaire; à ceci près que c'est réversible.
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Elon Musk (opposition contrôlée au WEF pour l'instant) a tout de suite proposé ses services en cas de cyber-attaque pour qu'Internet puisse être diffusé par Starlink. Pour mémoire la Turquie a refusé Starlink pour pallier aux effets du tremblement de terre de début février. On peut se demander si le but d'une cyberattaque mondiale organisée par les sbires du WEF, remarque Coin Bureau, ne pourrait pas être de justifier le recours à un Internet spatial qui contrôlerait tout (songeons qu'à la réunion Cyber Polygon de 2021 les Russes ont organisé un duplex avec les astronautes de leur station spatiale). Coin Bureau en tire argument pour développer les systèmes "peer to peer" pour un Internet parallèle hors pouvoir mondial.
Après le Mali, le Burkina et la Centrafrique, le Niger ?
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Dans une déclaration publiée samedi, quatorze centrales syndicales nigériennes ont exigé le départ des forces étrangères du pays : principalement les Français. Ces associations se sont regroupées au sein d’un cadre dénommé UAS – Niger (Unité d’Actions Syndicales du Niger - où les USA par ailleurs exploitent une base de drones).
Parmi ces syndicats on peut citer : l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), la Confédération nigérienne de travail (CNT), l’Union générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger) et l’Union syndicale et progressiste des travailleurs (USPT). Un appel semblable avait déjà été lancé par 5 syndicats en 2021. La CNT représentait 30 % aux élections professionnelles de 2019, l'USTN (la plus vieille centrale du pays) 12, la CGSL 8, l'USPT 6. A noter que la CDNT principal syndicat (32 % en 2019) n'a pas signé.
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Le gouvernement de Niamey, dirigé par un Arabe socialiste (ex-marxiste) a cependant peu de chances d'écouter cet appel syndical : bien qu'il ait son franc-parler, le président doit tenir compte de la dépendance de son pays à l'égard des contrats d'exploitation de l'uranium signés avec la France. Un des principaux opposants à la présence française Abdoulaye Seydou, coordonnateur du Mouvement nigérien M62 a été incarcéré dans des conditions assez obscures pour complicité d’incendie depuis le lundi 23 janvier. Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés sur un site d’orpaillage et seraient liés à une attaque terroriste vers la fin octobre 2022.
Pendant ce temps, le journal France Info se console en soulignant que les Gabonais (dans un pays qui dans les années 1950, rappelons le, était réticent à prendre son indépendance) se méfient des Russes et dénoncent les servitudes d'urbanisme autour de la nouvelle ambassade moscovite à Libreville.
Vient de paraître : Le Stoïcisme et Notre Epoque
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Suite à la publication sur le Net de commentaires relatifs à mon précédent livre sur le stoïcisme (de 2011), j'ai écrit cette année, en guise de mise au point, une sorte de lettre philosophique à la jeunesse que j'ai intitulée "Le stoïcisme et notre époque". On y parle du Forum économique mondial, de l'empreinte carbone, des opérations psychologiques (psy ops) sur le climat, de la dictature qui vient, de l'amour, de la guerre. J'y tire, à la hache, les conclusions de mes lectures et réflexions des dernières années. Ça se lit vite, dans l'attente peut-être d'un travail un peu plus fouillé dans quelques années.
Le livre peut être commandé ici, ou là, ou là, ou chez votre libraire habituel.
"L'Ukraine sera un grand Israël"
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Dans son discours du 5 avril 2022, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu'il s'inspirera d'Israël et non de la Suisse à la suite de l'invasion russe en ce qui concerne les questions de sécurité nationale.
"Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous ne pouvons pas parler de la" Suisse du futur "- probablement, notre État pourra être comme ça longtemps après", a-t-il précisé Zelensky. "Mais nous deviendrons définitivement un 'grand Israël' avec son propre visage."
"Nous ne serons pas surpris d'avoir des représentants des Forces armées ou de la Garde nationale dans toutes les institutions, supermarchés, cinémas, il y aura des gens avec des armes. Je suis sûr que notre problème de sécurité sera numéro un dans les dix prochaines années. " (Jerusalem Post du 5 avril 2022). Il avait ajouté que son pays ne sera donc absolument "pas libéral (de gauche), pas européen" (Haaretz 5 avril 2022).
L'ancienne comédienne et présentatrice Katie Halper, qui est elle-même juive, quatre jours plus tard (cf The Hill) avait trouvé étrange cet appel à la militarisation de la culture ukrainienne appelant à ce qu'il y ait des gens en armes dans les cinémas et les supermarchés. Elle y décelait un possible clin d'oeil aux Ukrainiens de droite. Mais Daniel B. Shapiro ex-ambassadeur d'Obama en Israël (donc de gauche), maintenant membre de l'Atlantic Council, avait lui, ainsi que le remarqua judicieusement Alexander Rubinstein en septembre 2022, approuvé cette perspective d'un Etat-policier de citoyens en armes, bastion de l'OTAN, et commencé à définir comment cette société militarisée pourrait se mettre en place, sur un mode analogue aux propos d'Alexander Haig, au temps de Ronald Reagan, qui présentaient Israël comme un "porte-avions insubmersible" des Etats-Unis.
Et de fait le plan Shapiro fonctionne : comme pour Israël, l'aide militaire américaine pleut sur l'Ukraine : plus de 100 milliards aujourd'hui, soit autant que l'aide américaine à Israël depuis 1948, le double du budget de défense russe, et plus qu'aucun Etat américain n'ait jamais reçu du gouvernement fédéral (l'Ukraine prime sur la politique domestique, même chose d'ailleurs que pour certains pays européens comme la Pologne qui doit nourrir plus d'un million de réfugiés ukrainiens sur son sol).
Au cas où l'association mentale Ukraine-Israël ne serait pas assez claire dans les esprits européens, L'Express titrait le 16 février 2023 : "Bernard-Henri Lévy : "L’Ukraine d’aujourd’hui, par bien des points, me rappelle Israël" ", 6 jours avant la sortie du second documentaire sur l'Ukraine "Slava Ukraini" du soi-disant philosophe qui visite le front en chemise blanche. Du reste une très grande partie des news produites sur l'Ukraine en faveur de la guerre à outrance proviennent de journalistes liés au lobby pro-israélien en Occident (voyez par exemple l'analyse de certains numéros de l'Express), et les cerveaux de la guerre d'Ukraine à Washington sont des néo-conservateurs sionistes comme Victoria Nuland - même si on ne peut nier (et cela complexifie un peu les choses) qu'il y a eu des
Certains anti-sémites à tort pensent que la "communauté juive" internationale est impliquée dans cette opération. En réalité, comme on l'a déjà vu, sur ce blog, le lien n'est pas automatique entre le soutien à Israël et le bellicisme en Ukraine (cf les tensions entre Kiev et Tel Aviv depuis un an). Le phénomène est plus recentré autour du groupe des néo-conservateurs juifs comme Victoria Nuland (les mêmes qui étaient des enthousiastes de la guerre contre la Serbie autrefois). A côté de cela certaines personnalités juives comme Arnaud Klarsfeld ou Edgar Morin on souligné le danger de défendre un régime nostalgique de l'antisémite Bandera, et, qui plus est, enclin à conduire le monde dans un cataclysme.
On ne peut impliquer tous les Juifs dans cet engagement, et l'on ne peut pas non plus incriminer une "une mafia khazare" comme le faisait récemment Riccardo Bosi, ancien lieutenant des forces spéciales de l'armée australienne qui déclarait : "Les Russes combattent la mafia khazare dans leur patrie" (d'ailleurs on peut douter que le pouvoir moscovite soit lui-même affranchi des mafias mondialistes - voyez le lien du Parti des régions ukrainiens avec le parti républicain américain). J'expliquerai un jour pourquoi ce terme "khazar" me paraît impropre.
En tout cas la connexion Kiev Tel-Aviv existe et doit être étudiée avec ses diverses ramifications en Occident. Elle repose notamment sur des oligarques israélo-ukrainiens (qui ont d'ailleurs souvent une troisième ou quatrième nationalité), notamment Ihor Kolomoiski, président de Privat Group, l'homme qui a quitté Israël pour faire élire Zelensky à Kiev a aussi employé le fils de Joe Biden, Hunter par l'entreprise de son groupe Burisma Gas. Il est accusé d'avoir volé 5 % du PIB ukrainien et financé les bataillons Aïdar et Azov (dans un mail saisi sur l'ordinateur portable de Biden fils - parmi ceux que décortique le groupe Marco Polo -, celui-ci demande à la veuve de frère des images d'enfants brûlés à Donetsk ce qui peut signifier qu'il cherche des photos de sévices sur des enfants victimes de ces bataillons).
Il est lié à l'actuel président ukrainien depuis 2012, lorsque Zelensky et ses coreligionnaires Serhiy et Boris Shefir ont commencé à créer du contenu pour les chaînes de télévision de Kolomoisky via leur société de production, Kvartal 95. L'ascension politique de Zelensky a commencé dans ce cadre après son rôle principal dans la satire politique "Serviteur du peuple" en 2015 sur la chaîne 1+1 fondée par un autre Juif, Alexander Rodnyansky. Le sketch mettait en vedette Zelensky dans le rôle d'un enseignant dont la diatribe anti-corruption en classe est filmée par un élève. L'acteur s'est tourné vers la politique du monde réel, a capitalisé sur la colère généralisée du public face à la corruption et a fini par remporter facilement la présidence trois ans et demi seulement après le lancement de l'émission.
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En plus de fournir un soutien financier lors des élections ukrainiennes de 2019, Kolomoisky a fourni des voitures à Zelensky, et la Mercedes Zelensky à l'épreuve des balles utilisée pendant la campagne électorale appartenait à l'associé de Kolomoisky, Timur Mindich - qui siège au conseil d'administration de la communauté juive de Dnipropetrovsk, présidée par Kolomoisky. Zelensky était en fait son petit ami a révélé le Kyiv Post en avril 2019, et il a accompagné son mentor 11 fois à Genève et 2 fois à Tel-Aviv en compagnie aussi de Kolomoisky Gennadiy (Zvi Hirsch) Bogolyubov ,et les frères Hryhoriy et Ihor Surkis.
Pour obtenir une assistance internationale à la suite de « l'opération militaire spéciale » de la Russie, Zelensky a beaucoup fait pour donner l'apparence de lutter contre la corruption tout en faisant très peu. Il a notamment mis en scène un raid des services judiciaires dans une résidence de son ex-mentor, mais comme l'a remarqué le commentateur politique Yuriy Vishnevskyi «les détectives savaient parfaitement qu'ils n'y trouveraient probablement rien, car Kolomoisky n'était pas un fonctionnaire [des organismes gouvernementaux soupçonnés d'évasion fiscale]. Il est douteux qu'il ait laissédes documents chez lui qui prouveraient son implication dans des stratagèmes criminels. Les rumeurs selon lesquelles Zelensky a dépouillé Kolomoisky de sa citoyenneté ukrainienne, ainsi que la citoyenneté ukrainienne des oligarques juifs Hennadiy Korban et Vadim Rabinovich, ont suscité des contre-rumeurs selon lesquelles ce n'est rien de plus qu'un tour de passe-passe intelligent conçu pour libérer ces chiffres d'anti déjà faibles -les lois sur les oligarques adoptées en 2022.
Kolomoisky n'est pas seulement ami des Biden. Il l'est aussi de Bernard-Henri Lévy. En août 2014, celui-ci était présent au lancement de la chaîne Ukraine Today propriété de ce milliardaire. Les actifs de son groupe Burisma étaient contrôlés par Sunrise Energy dans le Delaware dont le conseil d'administration était nommé par un membre la galaxie de Trump. Et la holding Privat qu'il dirige était approvisionnée en dollars par Daniel Freifeld, ex envoyé spécial d'H. Clinton pour l'Eurasie.
L'ancien député Victor Pinchuk est aussi cité (mais cette fois-ci plus positivement que Kolomoisky, bien qu'il ait été lui aussi accusé de détourner des millions) parmi les oligarques amis des Clintons susceptibles de faire le lien entre Israël, les Etats-Unis et l'Ukraine.
Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 3 mars 2015, le député chrétien-démocrate allemand Karl-Georg Wellmann (CDU) expliquait : "L’Ukraine a besoin d’un plan Marshall s’élevant peut-être à quelques centaines de milliards d’euros ". L’homme était cofondateur, avec Bernard-Henri Lévy et le député conservateur britannique Lord Risby of Havervill, de l’Agence de modernisation de l’Ukraine (AMU). La raison : « En l’état actuel [du pays], personne n’est prêt à investir », il fallait donc toujours plus d'argent... Victor Pinchuk, et le sunnite tatar Ronat Achmetov étaient derrière cette opération. BH Lévy en novembre 2014 rendait hommage au premier à la Sheptytsky Award Ceremony (cf ici).
Et récemment dans le Jérusalem Post du 7 novembre 2022, Pinchuk "suppliait" Israël de procurer une défense anti-missiles à l'Ukraine.
Déjà en 2009 la Jewish Telegraphic Agency notait que trois des quatre principaux oligarques ukrainiens étaient juifs. Cette situation nourrissait d'ailleurs une sourde hostilité à leur encontre avant la guerre - voyez cette déclaration en 2010 de Serhiy Ratouchniak ancien maire d'Uzhhorod (à l'Ouest de l'Ukraine) "Cinquante familles juives détiennent 80 % de toutes les richesses ukrainiennes. Où voyez-vous l'oligarque ukrainien ? Je n'en connais aucun. Ils sont tous juifs. Leur richesse trahit leurs propres droits de vantardise : Rolls-Royce, avions, châteaux, hôtels, casinos possédés à Monte Carlo. Avions et yachts sous pavillon étranger. Et, bien sûr, ils ne paient pas d'impôts. Et les usines et les usines ont été achetées par eux non pas à un prix réel, mais volées à tout le peuple ukrainien".
Ces réseaux qui constituent la base de la solidarité israélo-ukrainienne et des relais puissants du nationalisme ukrainien dans les milieux économiques et journalistiques occidentaux mériteraient une étude approfondie.