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Le blog de Frédéric Delorca

Articles récents

Profitons de l'accalmie

18 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Le monde autour de nous, #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme

Pas de doute, le régime sanitaire s'assouplit. Les gens sur les quais des gares choisissent de porter des masques ou pas. Même les militaires en charge du plan Vigipirate n'en portent pas (au fait, avez-vous remarqué qu'il n'y a plus aucun attentat islamiste en Europe depuis quelques années ? en 2015 pourtant on torturait les enfants des écoles maternelles avec ça, c'était censé être à la base de tous nos rapports sociaux pour vingt ans... on est simplement passé d'un "psy op" à l'autre - le Covid, l'Ukraine etc).

D'un point de vue psychologique, cela contribue encore plus à banaliser la dictature et la discrimination : "les complotistes ont eu tort de s'inquiéter, entend-on, finalement chacun fait un peu ce qu'il veut avec les règles". Si bien que quand le Big State et Big Pharma (j'emploie des termes anglo-saxons car nous ne sommes évidemment plus gouvernés par des esprits français), durciront à nouveau les lois pour imposer la quatrième dose de vaccin ou quand les "centristes" de tout poil nous imposeront un "pass écologie", tout le monde trouvera ça assez bénin, on parlera de "régulation fine" de "modulation proportionnée" et les gens se consoleront en songeant "ça va on n'est pas à Shanghaï". Jusqu'au moment où il y aura une autre "crise", une autre torture psychologique infligée au corps social (la panique comme "moteur de la démocratie" comme disait M. Attali), où, là, les gens accepteront que cela soit vraiment Shanghaï ou l'Australie partout. Certains bons esprits en ce moment font remarquer que parmi les instruments de torture des citoyens et dans la "stratégie du choc", outre les pénuries alimentaires (imputées au Covid, à l'Ukraine, à n'importe quoi), la panne électrique généralisée pourrait figurer en bonne place. Les pannes à répétition dans divers pays en sont un avant-goût, Le crash informatique aussi  est un bon candidat au top 10 des facteurs de panique possibles.

La façon dont tout cela s'agence est assez curieuse. Il y a une sorte d'incompétence généralisée qui s'impose dans toutes les élites, et dans tous les pays. Voyez par exemple Biden la semaine dernière serrant des mains dans le vide. Les sociologues, ou ceux qui ont une tournure d'esprit sociologique, vont chercher des causes "structurelles" au phénomène, dans cette espèce de chaos mental qui atteint tous milieux dirigeants, au moins en Occident. La subordination de la politique à l'image est souvent dénoncée comme la raison principale de cette dérive délirante. Parce qu'on doit produire des effets d'image, on impose des sanctions à la Russie avant même de se demander si ces sanctions ne détruiront pas notre économie. Parce que seule l'image compte on dit tout et son contraire. Et toujours à cause de l'image on laisse l'écologie nous dicter son agenda, sans même savoir si l'homme est la cause principale du réchauffement climatique, et ainsi en Allemagne on renonce au charbon, en France on ne rénove plus notre parc nucléaire. Et tout est aggravé par le retrait de l'Etat, ce supplétif du Katechon comme l'entrevoyait Carl Schmitt, de la sphère économique au profit d'illuminés comme Bill Gates et Elon Musk.

Cette thèse du désordre structurel est partiellement vraie mais incomplète. On pourrait s'en satisfaire s'il n'y avait pas les Georgia Guidestones et l'aéroport de Denver, s'il n'y avait pas des yeux d'Horus et de l'apologie de la magie dans toutes nos productions intellectuelles, si Jacques Attali, conseiller des princes, n'introduisait pas des pages sur la sorcellerie dans son Dictionnaire du XXIe siècle, si le Forum de Davos (Forum économique mondial) ne parlait pas d'un Grand Reset au terme duquel nous ne possèderons plus rien, si cette perspective ne ressemblait pas furieusement à 1984 et à cette espèce de dictature spartiate mondiale dont les milieux rosicruciens anglo-saxons rêvent depuis le XIXe siècle. Tout esprit spirituel un peu éveillé sait que les rituels produisent des effets réels, et qu'une stupidité de masse comme celle qui sert d'appui au covidisme ou aux guerres impériales ne s'ancre dans le temps que par l'envoûtement.

Cela ne signifie pas que tout soit perdu. Le Logos (le Verbe pour les chrétiens) gouverne toujours le monde et peut, à travers divers processus, réduire à néant certaines entreprises des irresponsables qui nous gouvernent, retarder de quelques décennies le succès de leurs entreprises de modification de l'humain par la technologie comme il l'a fait avec l'échec retentissant de la thérapie génique ARN comme moyen de prévenir la diffusion du Covid 19. Cela n'empêchera pas l'inéluctable venue au pouvoir un jour de l'Antéchrist, mais la retarder n'est déjà pas si mal. Cela nous permet de souffler un peu,de convertir encore quelques âmes avant qu'il ne soit trop tard.

Il existe deux erreurs symétriques. L'une est de s'endormir en oubliant que l'adversaire, lui, ne dort pas, et ne nous veut pas du bien. L'autre est d'accorder à celui-ci des victoires qu'il n'a pas encore remportées. C'est pourquoi je reste hostile au survivalisme que professent beaucoup de complotistes, et j'essaie de ne pas minimiser la part de logos, de bonne volonté et d'inspiration divine qui peut encore travailler beaucoup de gens pour tenir en échec les ennemis de l'humanité. Tous les phénomènes sont sous contrôle du Créateur. Les scénarios dystopiques hollywoodiens préparent les esprits au pire pour mieux faire passer les politiques du chaos, mais ils ne se réaliseront que très partiellement parce que la magie ne fonctionne qu'à moitié. Ce n'est, nous disent les Ecritures, qu'au temps de l'Antéchrist (en principe quand le troisième temple existera) que l'humanité et le logos en elle seront vraiment au bord de l'extinction au profit des zombies et des cyborgs (des êtres égocentriques totalement manipulés, éventuellement technologiquement "augmentés"). Nous n'en sommes pas encore là. Sachons donc rester ouverts aux inspirations d'en haut pour profiter au mieux des périodes d'accalmie, y compris pour reconstituer des forces face aux stratégies de l'Ennemi.

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Le confinement de Shanghaï

13 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma

Après le tristement célèbre totalitarisme covidiste australien, voici une nouvelle expérimentation sociale de grande envergure, à Shanghaï (26 millions d'habitants) depuis le 20 mars dernier et dans 23 autres villes chinoises. Officiellement les causes sont les mêmes : une politique du 0 cas de Covid avec une population trop peu vaccinée (autour de 20 %). Les effets sur Shanghaï sont plus visibles encore qu'en Australie : interdiction de promener son chien dans la rue, de chanter aux fenêtres etc. Les gens sont priés par haut parleur de "combattre leur instinct de liberté". L'enfer sur Terre. Résultats ils hurlent leur détresse aux fenêtres la nuit (voyez la vidéo ci-dessous).

Déjà on nous parle (comme avec la guerre d'Ukraine) de l'impact prévisible sur l'économie mondiale dont Shanghaï  est un des moteurs (avec son port qui est le premier pour les débits de containers). Mais avant cela il faut dénoncer le crime contre les êtres humains : combien vont en mourir de désespoir, combien vont y perdre leur santé mentale à jamais ?

Après la guerre du Kosovo de 1999, j'ai commis l'erreur de m'associer à quelques bras crassés d'extrême-gauche. Un d'eux en août 2011 m'a encore proposé de rejoindre je ne sais quelle pétition de soutien à la Chine comme alternative au capitalisme impérialiste occidental. Ces gens ne voient pas que ce sont les deux faces d'une même pièce, par delà les rivalités géopolitiques, et que d'ailleurs The Economist, la revue des Rothschild, plaçait sur un pied d'égalité dans sa couverture de décembre 2021. Dans sa petite vidéo de 1983, le disciple d'Aleister Crowley David Bowie nous montrait aussi l'association entre le général chinois et le capitaliste de Wall Street. L'investissement de Soros à Wuhan au 666 de la route de Gaoxin l'a confirmé et Xi Jinping parlait à Davos en janvier dernier. La Chine n'a peut-être pas McKinsey à la tête du Parti communiste, mais le résultat est le même en termes de contrôle des populations, et son exemple sera étudié par nos experts en ingénierie sociale pour éventuellement en transposer certaines recettes sous nos latitudes à l'automne prochain.

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Où l'on reparle de La Palma et des astéroïdes

13 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Débats chez les "résistants"

Peut-être n'en a-t-on pas fini avec le volcan de la Palma dont on parlait beaucoup à l'automne dernier voir ici et . Le Youtubeur français Oonao le suggérait il y a peu dans une vidéo et ce que confirment les experts qui relèvent que le mois dernier la "sisméité" du volcan, comme ils disent, restait très active.

Au même moment, ressort du formol le 44ème président des Etats-Unis, Barack Obama, un des héros du court-métrage occultiste prédictif I Pet Goat II, qui le 6 avril venait saluer à la Maison Blanche sur le ton de la plaisanterie (mais la plaisanterie est dans la franc-maçonnerie une façon indolore de faire passer des choses sérieuses dans la "matrice" des consciences, voyez Mélenchon à propos de Philippe), Biden et Harris des titres de "vice présidents" tous les deux (pas seulement pour rappeler que Biden fut son vice-président ni qu'il n'a pas la carrure d'un vrai président, mais aussi peut-être pour révéler que dans l'ordre des sociétés secrètes le vrai président restait Obama - certains bons auteurs par exemple faisaient remarquer que dans l'Espagne républicaine très maçonnique des années 1930, un colonel pouvait obéir à un capitaine mieux placé que lui dans les loges maçonniques). Parallèlement l'ex-président recevait un Grammy Award (dans une cérémonie toujours très marquée par l'occultisme elle aussi, Taylor Swift et Billie Eilish y étaient à l'honneur c'est tout dire, où même le clown millionnaire qui dirige l'Ukraine a fait une apparition sur le monde "Big Brother" vous parle comme à l'assemblée nationale française et dans plusieurs autres parlements malgré la guerre dans son pays).

Rappelons qu'Obama s'était mis en scène en 2018 devant une table où il provoquait un volcan avec la basketteur Steph Curry adepte du 666.

On reparle aussi d'astéroïdes qui pourraient s'abimer sur la terre. Oonao a repéré sur la chaîne australienne 9news un échange bizarre datant de novembre dernier  où après avoir interrogé leur correspondant en Californie Michael Genovese sur un dispositif anti-astéroïde mis au point par la NASA (la mission DART), qui assurait qu'il n'y avait pas d'astéroïde en route vers la Terre en ce moment, la présentatrice en studio insiste lourdement sur le fait que la NASA ne dit peut-être pas la vérité. L'Australie est le pays chouchou des élites mondialistes en ce moment (Bill Gates a dit qu'il fallait s'inspirer de sa dictature en matière de Covid), et l'on soupçonne parfois les journalistes de faire passer des messages de "predictive programming" pour le compte de certains de leurs grands maîtres, sous couvert là encore de plaisanterie... Joe Biden n'a-t-il pas dit le 4 octobre qu'un météore viendrait écraser notre économie ? Certes il faisait référence à l'obstruction des Républicains à l'adoption du budget, mais la phrase peut être à double sens (dans le même contexte et trois jours auparavant il avait posé qu'un projet financier serait voté "dans 6 minutes, 6 jours ou 6 semaines", dans une allusion à l'ésotérisme assez manifeste). Allez savoir...

En 2016, Obama avait publiquement et mystérieusement lancé au prince Harry "be careful what you wish for" (fais attention à ce que tu souhaites) soi disant en préparation des Invictus Game - une compétition sportive opposant les soldats blessés venus du monde entier à Toronto, chez l'impayable Justin Trudeau, le premier ministre qui vient de prolonger sa dictature canadienne jusqu'en 2025, lequel avait élaboré une réponse sur le même ton - tandis qu'un comédien déguisé en soldat esquissait le geste d'une bombe susceptible de tomber sur l'humanité en faisant "boum". Ce "boum" repris par le Prince Harry et d'autres avait posé la question d'une menace de guerre mondiale (menace actualisée par le bras de fer actuel avec la Russie), ou d'un choc électromagnétique. Oonao semble pencher pour l'astéroïde.

Voilà pour les figures symboliques qui agitent la Matrice en ce moment... Je pourrais aussi vous parler des recherches intéressantes d'EnterTheStars autour de l'image de l'absinthe (nom d'une étoile ardente censée s'abattre sur la Terre), présente dans l'Apocalypse de Jean, qui a à voir avec Tchernobyl (Marie-Claude Delahaye, de l'université Pierre et Marie Curie à Paris avait attiré l'attention là-dessus en 2012 dans l'Est-Républicain) et son rapport avec l'artemisia (célèbre pendant le Covid), ce qui nous rapproche du projet Artemis lancé par Trump, et, Artemis étant la soeur jumelle d'Apollon, et au paradigme d'Apollon cher à Tim Alberino et à Celeste Solum, mais développer ces sujets nous mènerait un peu trop loin.

 

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Mon livre sur l'agression de l'OTAN contre la Serbie à la Librairie du Globe

4 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Peuples d'Europe et UE, #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous

La russophobie hystérique d'aujourd'hui et les spéculations gratuites de nos grands médias sur la "folie" de Vladimir Poutine, au mépris de toute réflexion critique sur le rôle des Occidentaux dans l'affaire ukrainienne (et au mépris d'une information honnête sur la situation de terrain), rappellent l'excitation anti-serbe unanimiste et totalitaire de 1999 - du temps où je fréquentais les salons de Régis Debray et faisais circuler des pétitions signées par Bourdieu, Chomsky et quelques autres -, ce que je raconte dans mon livre "L'Ingérence de l'OTAN en Serbie" paru en 2014. Cet ouvrage est maintenant en vente sur les étals de la librairie russophone la "Librairie du Globe",  67 boulevard Beaumarchais dans le 3ème arrondissement de Paris. Elle est tenue par deux jeunes gens très sympathiques qui affichent leur refus de tout bellicisme (y compris du bellicisme moscovite) et qui ont besoin de votre soutien en cette période de manichéisme imbécile.

Je leur ai rendu visite vendredi dernier, n'hésitez pas à faire de même !

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Progrès de l'analyse de l'iris et du contrôle biométrique

4 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

L'assemblée nationale indienne a adopté aujourd'hui une loi autorisant la collecte, le stockage et l'analyse d'échantillons physiques et biologiques, y compris l'analyse de la rétine et de l'iris des personnes condamnées, arrêtées et détenues. L'argument justificatif est que les criminels changent souvent d'identité et que le scannage de l'iris est plus fiable que le relevé d'empreintes. Mais le scannage de l'iris va au delà de la population carcérale et des garde-à-vues policières.

Aux Etats-Unis il y a 6 ans le FBI avait déjà stocké les données oculaires de 400 000 personnes dans le cadre d'un programme expérimental (sans loi). Cela n'étonnera personne : l'expérience a commencé en Irak pour ficher la main d'oeuvre locale des troupes d'occupation (Hannah Arendt avait déjà souligné que le totalitarisme commençait dans les colonies avant de gagner les pays riches) - et d'ailleurs cela continue au Kosovo -, puis cela  a concerné les usagers des aéroports, les postes frontières (surtout en Californie, à la pointe de toute la dictature high tech et du yoga...).

En 2015, le géant japonais NTT a lancé un téléphone qui permet aux utilisateurs de déverrouiller des sites Web et d'accéder aux informations stockées en utilisant uniquement leurs yeux, scannés par la caméra frontale du téléphone. Cela signifie que les utilisateurs peuvent stocker des informations de carte de crédit, puis payer des achats en ligne simplement en regardant l'écran. Il y a moins de trois ans Evo Payments Inc, un des leaders du secteur, vantait les mérites du paiement biométrique pour éviter les piratages ou ne plus oublier son code. Le Covid depuis lors a joué en leur faveur en encourageant une culture du paiement sans contact. Yuval Noah Harari, haut conseiller de Klaus Schwab du Forum économique mondial a même déclaré : "Le Covid est critique (essentiel) car c'est ce qui convainc les gens d'accepter et de légitimer la surveillance biométrique totale".

La Smart Payment Association SPA estime que la familiarisation générale avec la biométrie à partir de l'utilisation des smartphones conduit non seulement à l'acceptation des cartes de paiement biométriques, mais à ce que les gens la réclament, à cause de sa supposée sécurité Une croissance du marché de 155 % par an est attendue jusqu'en 2026 dans ce domaine. Pour la plupart  il s'agit de cartes bancaires qui comportent un lecteur d'empreintes digitales. Mais le scannage des iris pourrait prendre rapidement le relais dans ce domaine : déjà plus de 1 000 guichets automatiques d'institutions financières à Chicago et à Montréal utilisent la reconnaissance de l'iris au lieu des cartes de débit.

En Europe la protection des données biométriques est régie par le règlement général sur la protection des données (RGPD) du 14 avril 2016 entré en vigueur en 2018 qui en théorie garantit la confidentialité et le droit à l'oubli, et dont les Etats-Unis maintenant s'inspirent. Mais il n'empêche que les données biométriques sont nécessairement stockées et les garanties de leur conservation loin du regard indiscret de nos gouvernants ou du Big Brother américain restent très fragiles. Amazon qui paie ses utilisateurs pour qu'ils donnent leurs données biométriques, a vendu des services de reconnaissance faciale aux autorités américaines. En 2019, le groupe a été critiqué, lorsqu'un média américain a révélé que l'assistant vocal Alexa conserve des données, même lorsqu'elles sont supprimées par l'utilisateur. Or depuis la guerre d'Ukraine, l'Europe parait moins désireuse d'empêcher nos données de traverser l'Atlantique via les GAFA... Et, les pays qui aiment bien la citoyenneté à points affectionnent aussi la surveillance biométrique : ainsi en Chine quiconque veut se procurer un smartphone doit soumettre ses données d'analyse faciale à l'opérateur de télécommunications qui les transmet au gouvernement. Couplez ça avec le passe sanitaire et la carte bancaire "éco-responsable" de Doconomy, et tous les ingrédients de la dictature globale sur votre corps sont réunis.

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Opération américaine contre le premier ministre pakistanais

4 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #Les régimes populistes

Mercredi dernier, sept députés du parti souverainiste de droite Tehreek-e-Insaf ( Mouvement du Pakistan pour la justice) fondé par le premier-ministre Imran Kahn ont annoncé qu'ils passaient à l'opposition, privant celui-ci de sa majorité. Celui-ci a alors pris a témoin le peuple pakistanais en agitant devant les écrans de télévision une lettre démontrant selon lui que "des puissances étrangères sont en train d'organiser un changement de régime au Pakistan".

Les principaux membres du gouvernement, le ministre de la Planification, du Développement, des Réformes et des Initiatives spéciales Asad Umar et le ministre de l'Information Fawad Chaudhry ont tenu une conférence de presse conjointe où ils ont révélé de plus amples détails sur cette lettre controversée. Khan a ensuite invité plusieurs membres de son cabinet, les médias et la communauté de sécurité pakistanaise à la consulter.

Les partis d'opposition ont tenté de ridiculiser cette lettre, Shahbaz Sharif (aspirant au poste de Premier ministre) ironisant en disant qu'il quitterait le navire et rejoindrait Imran Khan si la lettre est authentique.

Parallèlement à ce jeu politique, une mystérieuse requête était déposée auprès de la Haute Cour d'Islamabad (IHC) auprès du juge en chef d'Islamabad Athar Minallah, lequel rendait sur le champ un avis juridique selon lequel Imran Khan ne peut pas partager cette lettre en public en raison de son serment de confidentialité. La rapidité de la décision avait de quoi surprendre...

Le lendemain le Comité de sécurité nationale (NSC) du pays était réuni. Étaient présents le Premier ministre pakistanais, le chef de l'armée, le président des chefs d'état-major interarmées, l'armée de l'air pakistanaise (PAF) et les chefs de la marine, le conseiller à la sécurité nationale (NSA) et plusieurs autres responsables importants. L'opposition avait boycotté cette réunion, mais les participants unanimes décidaient de réprimander publiquement les Etats-Unis pour leur ingérence, et le 31 mars Khan révélait le contenu de la lettre : il s'agissait d'une lettre envoyée par des responsables du Département d'Etat américain à l'ambassadeur du Pakistan à Washington, annonçant le vote d'une prochaine motion de censure contre Khan au parlement et lui enjoignant de ne pas résister sous peine de conséquences terribles pour son pays (on parle maintenant - cf AFP - plutôt d'un câble diplomatique faisant état d'un enregistrement des propos d'un haut fonctionnaire américain à l'encontre du Pakistan).

Khan a ajouté que les rebelles de son parti avaient été achetés.

Le 9 mars l'armée pakistanaise s'est déclarée "neutre", puis a fait évoluer sa position au retour de Pékin du ministre des affaires étrangères pakistanais, ce qui laisse entendre que la Chine a fait pression sur les militaires contre l'ingérence américaine.

Lors de son interview du 1er avril à la télévision nationale (PTV), Imran Khan a exhorté la nation pakistanaise à rejeter l'alliance des partis corrompus et des médias soutenus par l'Occident, et à ne pas craindre les menaces de sanctions économiques contre le pays.

Hier le 3 avril, Imran Khan a échappé à la motion de censure en déclarant le vote inconstitutionnel et demandé au président Arif Alvi de dissoudre l'assemblée, ce qui devrait aboutir à la désignation d'un premier ministre par intérim. Il a ensuite dans la journée précisé au cours d'une réunion des cadres de son parti que l'auteur des menaces contre le Pakistan était le sous-secrétaire d'Etat en charge de l'Asie Donald Lu, qui a reconnu le 2 mars devant une commission du Sénat américain avoir exercé des pressions sur le Sri Lanka et le Pakistan (voir vidéo), tandis que le chef d'Etat major de l'armée pakistanaise avant hier a rappelé les liens de ladite armée avec les Etats-Unis.

Au pouvoir depuis 2018 Khan, ancien champion de cricket a changé de vie, alors qu'il était playboy international connu pour son mariage avec la mondaine Jemima Goldsmith il est devenu un pieux musulman hostile à la politique occidentale. Son épouse qui est de père juif, de mère protestante et de grand mère catholique, est aussi sur une ligne hostile aux injustices de la politique américaine en ce moment. Elle a par exemple condamné le 11 février dernier la décision américaine de dépenser une partie des 7 milliards de dollars d'actifs volés à l'Etat afghan depuis la prise du pouvoir des talibans en Afghanistan pour l'indemnisation des victimes du 11 septembre,  alors que des mères afghanes en sont réduites à "vendre leurs organes pour épargner la famine à leurs enfants". Elle retweete aussi des messages de soutien à Julian Assange.

Khan a rencontré Vladimir Poutine le 24 février dernier, et Islamabad s'est abstenu de condamner l'invasion russe de l'Ukraine à l'Assemblée générale de l'ONU le 2 mars et a refusé d'imposer des sanctions à la Russie. Le cheikh soufi Imran Hosein, un leader favorable à l'alliance chistiano-musulmane contre l'impérialisme, le 2 avril a qualifié la période actuelle de "moment de vérité" pour le Pakistan, l'enjeu est de savoir si le Pakistan veut rester un "Etat esclave". Il déclare (15e minute) aux partis pakistanais qui se réclament de l'Islam ont préparé une "révolution de couleur" avec l'argent américain, et en décidant de commettre un "regime change" au début du Ramadan, qu'ils ont commis une faute qui va conduire chaque Pakistanais attaché au Coran à se souvenir de tous les leaders pakistanais (Liaquat Ali Khan, Z.A. Bhutto, Zia al Haq et Benazir Bhutto) qui ont été éliminés à la demande des Occidentaux.

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Grundlegung zur Metaphysik

2 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Ecrire pour qui pour quoi

Chaque page de la rubrique "Grundlegung zur Metaphysik" de ce blog a été vue trois fois hier, sans que je puisse savoir si ce fut trois fois par la même personne. Ce lecteur (je ne sais s'il faut mettre le sujet au pluriel) a dû être déçu au terme de cet épluchage systématique puisque, suite aux menaces que j'ai reçues à l'automne dernier, j'ai supprimé nombre des articles de cette catégorie, notamment ceux qui touchaient de très près à la France. Et je n'ai pas vraiment l'intention de republier les billets supprimés. De toute façon, sur le volet des sociétés secrètes, de leurs symboles, et de la présence de ceux-ci en politique et dans le show-biz, je ne vois pas bien l'intérêt de chercher à être exhaustif ou encyclopédique. Une fois que j'ai montré une ou deux choses sur Bill Gates ou Greta Thunberg, une certaine année, à quoi bon exposer d'autres aspects de leur probable engagement occultiste l'année suivante ? Quand on a vu que tel acteur était lié à de la programmation prédictive sur le Covid, à quoi bon montrer qu'ensuite il l'a été aussi sur le graphène ?

De toute façon d'autres sites anglo-saxons et français font ça mieux que mon blog. Et je n'ai pas le sentiment d'être investi d'une "mission spéciale" pour écrire sur le monde invisible ou sur l'eschatologie. D'ailleurs ceux qui se croient destinés à exercer ce genre de fonction dans le monde finissent souvent par être égarés par l'orgueil et par présenter au public des connaissances fausses ou excessives dans leurs conclusions qui ne servent pas l'intérêt du Bien commun et de la Vérité. C'est pourquoi je préfère que les sujets spirituels conservent une place raisonnablement modeste sur ce blog.

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Transfert de données : l'alignement de la Commission européenne sur les Etats-Unis

1 Avril 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Colonialisme-impérialisme, #Les Stazinis

L'Union européenne ne se contente pas de devenir l'otage de Washington sur le plan énergétique en décidant de se dégager des livraisons de gaz russe (ce qu'il n'est pas sûr qu'elle parvienne à faire à court terme) après avoir gelé (pardon volé) une partie des réserves bancaires de Moscou : il y a une semaine (le 25 mars) la présidente de la commission européenne a conclu un accord de partage des données informatiques des citoyens européens avec les Etats-Unis.

Pour mémoire la Cour de justice de l’UE en juillet 2020 avait estimé, en se référant aux programmes d'espionnage de l'Agence nationale de sécurité américaine Prism (révélé par le transfuge Snowden) et Upstream  que le « Privacy Shield », utilisé par 5 000 entreprises américaines, dont les géants comme Google ou Amazon, ne protégeait pas de possibles « ingérences dans les droits fondamentaux des personnes dont les données sont transférées » (et en juin 2020, j'avais moi-même posé la question concernant le transfert aux GAFA du Health data hub créé par le gouvernement français - le thème s'est invité dans la campagne électorale récemment). L’affaire avait été initiée par une plainte contre Facebook de l'activiste autrichien Max Schrems, qui maintenant fait remarquer que cet accord claironné dans les grands médias acquis aux grands groupes financiers internationaux est pour l'heure une simple entente verbale obtenue sans que Washington fasse la moindre concession puisque le Privacy Shield ne sera pas révisé et que les Etats-Unis ont simplement annoncé qu'ils renforceront les garde-fous applicables au SIGINT (renseignement électronique) probablement sous la forme d'un ordre exécutif intégrant la notion de « nécessaire et proportionné » qui guide la jurisprudence européenne (mais sans garantie sur le contenu de cet ordre exécutif) et la mise en place d'une instance judiciaire ad hoc pour les litiges, avec un risque qu'elle soit d'accès restreint pour les justiciables comme l'actuelle Cour de Surveillance du Renseignement Étranger des États-Unis (FISA).

La récente jurisprudence FBI c. Fazaga de la Cour suprême américaine du 4 mars 2022 rend peu probable un durcissement des règles en matière d'espionnage outre-atlantique. Cette affaire concernait une enquête mené par un informateur du FBI en 2006 et 2007,  dans les plus grandes mosquées du comté d'Orange, en Californie. L'informateur du FBI a recueilli sans distinction les noms, numéros de téléphone et adresses électroniques, ainsi que des informations sur les croyances religieuses et politiques de centaines d'Américains musulmans. Après que les plaignants – un imam et deux fidèles – ont intenté une action en justice, le gouvernement a fait valoir que le « privilège des secrets d'État » obligeait le tribunal à rejeter les allégations selon lesquelles le FBI avait illégalement ciblé des membres de leur communauté musulmane à des fins de surveillance en raison de leur religion. La cour d'appel a rejeté cet argument, estimant que le procès pouvait continuer sur la base des procédures spéciales mandatées par le Congrès il y a des décennies, qui obligent les tribunaux à examiner les preuves sensibles à huis clos dans les affaires d'espionnage. Mais la Cour suprême ne l'a pas suivie et étend ainsi l'opposabilité de la notion de secret d'Etat dans les affaires d'espionnage.

Tout ce que l'on peut constater donc à ce stade c'est que les Etats-Unis ont cyniquement exploité la guerre d'Ukraine pour obtenir un renoncement de la commission européenne aux acquis de la décision de la Cour de justice de 2020, ce qui ne fera de toute façon qu'aboutir à de nouveaux combats judiciaires si les défenseurs des droits des citoyens de ce côté-ci de l'Atlantique ne désarment pas.

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