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Méfie toi des Ides de Mars
On avait dit à Jules César : "Méfie toi des Ides de mars" (il mourut le jour de ces Ides, le 15 mars). Aujourd'hui beaucoup (comme Oonao) préviennent :"Méfiez vous du 6 janvier prochain", qui sera l'anniversaire de la psy op tragi-comique du Capitole. En effet, si l'on prend le 11 mars 2020 comme date officielle du début de la pandémie, en lui ajoutant 666 jours, on tombe sur le 6 janvier 2022.
A Call for an uprising, lui calcule à partir du 10 mars 2020, et met plutôt en garde contre le 5 janvier date du déploiement de la 5G aux Etats-Unis censée clouer beaucoup d'avions au sol (mais cette date vient d'être reportée au 19 janvier) . Il le relie à un étrange plan du Pentagone en cas d'attaque des zombies révélé en 2014.
Mais il existe, semble-t-il, de meilleurs arguments pour un calcul à partir du 11 mars qui fut la date officielle pour l'Organisation mondiale de la santé (dont le directeur a laissé échapper le 25 décembre que beaucoup de pays utilisaient les vaccins pour tuer des enfants - cf le démenti un peu embarrassé de l'OMS juste après). Le Code 311 est important qu l'on le retrouve depuis des années dans de nombreux films et aussi dans tous les films d'animation Pixar. 311 est aussi le miroir de 113. Dans sa vidéo Oonao remarque le le 11 mars 2020 fut la date de sortie sur la boutique Fortnite du "Détrousseur spécial" (avec son masque et son "oeil divinateur" sur le dos) dans la boutique Fortnite. Il rappelle que Trump a tenu une conférence le 6 janvier en disant à ses partisans "on va se battre comme l'enfer !" (à propos du Trump on peut renvoyer à la découverte récente d'EnterTheStars sur le fait que le décorateur d'une de ses propriétés célèbres qui a peint son Char d'Apollon tiré par l'Aurore est aussi celui de l'hôtel de Tesla à New York, un lien de plus entre le milliardaire et l'inventeur génial), et renvoie en commentaire de sa vidéo au rapprochement entre Hill Valley et Hell Valley dans Retour vers le Futur.
Pour finir une petit vidéo d'une chanteuse californienne des années 1980, EG Daily, qui plagie le film de l'initié Stanley Kubrick Lolita. EG, en gematria, ça fait 5G, ou 57 chiffre souvent associé à Trump (qui aura apporté aux Etats-Unis la 5G et le vaccin anti-Covid... pas mal pour un soi-disant politicien anti-système, un peu comme en France le gouvernement Jospin avait apporté le plus de privatisations : beaucoup de choses en politique - mais pas tout, car dire cela serait être un gnostique - relèvent de l'illusion et de l'inversion). EG Daily a aussi fait un clip "Mind over matter" qui commence par un double 666, une décorporation, une possession collective etc. Bref tout ce qu'on "aime". Et enfin sur la 5G rappelons que des débats ont lieu pour savoir s'il y a des antennes 5 G dans l'éclairage urbain (certains en ont trouvé : cf photo à gauche).
Tony Blair anobli
Pendant que toutes sortes de personnes mièvres de votre entourage pactisaient avec tous les démons de ce monde en s'adressant des voeux sirupeux pour le Nouvel An sans rien faire pour combattre le totalitarisme ambiant, à la demande personnelle de cette "chère" reine d'Angleterre que tout le système culturel vous force à aimer, un des pires criminels de guerre que la Terre ait porté était anobli : l'ancien premier ministre Anthony Blair.
Ne rien dire contre ce genre de scandale, c'est en être complice.
Fin d'année
Je vais envoyer quelques voeux à minuit. Je suppose que les destinataires y répondront en des termes très formels, sans rien manifester de profond.
Je ne m'attends pas à ce que quelqu'un que j'aurai croisé sur mon chemin par le passé prenne spontanément l'initiative de me souhaiter une bonne année, ni que cette idée vienne à l'un des rares lecteurs inconnus de mes livres. Ce n'est jamais arrivé les 1er janviers depuis dix ans, il n'y a pas de raison que cela advienne cette fois-ci. Je crois que je n'ai marqué l'itinéraire de personne. Mon nom, mes écrits, mon visage sont enveloppés d'un oubli complet aux yeux des gens qui les ont rencontrés. Prenons les militants anti-OTAN par exemple. En 2000 un informaticien belgo-serbe dont je tairai le nom ici disait que j'avais fait plus pour l'information alternative sur Internet concernant les Balkans en 1999 que tous ses compatriotes réunis. Hé bien je sais qu'aucun des nombreux ex-Yougoslaves que j'ai connus il y a vingt ans ne se manifestera spontanément ce 1er janvier, et la publication il y a quelques mois en russe de mon livre sur mon engagement yougoslave ne changera rien à leur silence. Il en va de même des contributeurs de l'Atlas alternatif auxquels j'ai donné la parole il y a quinze ans dans cet ouvrage collectif que l'éditeur a vite enterré, des patrons de samizdats auxquels j'ai contribué il y a dix ans, des dizaines d'Internautes avec qui j'ai eu des échanges divers et variés sur toutes sortes de sujets en 2012, en 2015, en 2018...
Je ne sais pas à quoi cela est dû, si c'est au fait que les gens n'ont plus de mémoire du passé, ou si quelque "éther" surnaturel spécifique entoure mon nom d'oubli, d'indifférence, de sentiments hostiles. Je ne m'en plains pas du reste. Beaucoup d'écrivains solitaires beaucoup plus talentueux et pertinents que moi, du temps où Internet n'existait pas, ont connu ce sentiment d'indifférence généralisée à leur égard. Certains ont bénéficié ensuite d'un succès posthume, d'autres sont restés ignorés. Les choses sont ainsi. C'est de l'ordre de l'inexplicable. Cela ne m'empêchera pas de continuer de lire, écrire (je travaille sur un projet de bouquin en ce moment). Il n'est pas besoin d'avoir un public pour jeter des petites bouteilles à la mer. Nietzsche parlait de flèches qu'on lance dans le vide, au cas où quelqu'un un jour les attraperait... Il faut bien que j'essaie de me rende utile de cette manière, puisque c'est à peu près tout ce que je sais faire. Et si cela ne sert pas, qu'y puis-je ? On continue d'écrire parce que c'est "the thing to do", voilà tout.
Tous mes voeux, ce soir, aux solitaires qui tomberont sur ce billet, tous ceux que les gens qu'ils ont croisés ont aussi oubliés et qui n'ont pas la consolation de se dire que, malgré tout, quelques uns de leurs livres dorment dans des bibliothèques publiques, auxquels peut-être un jour quelqu'un s'intéressera. Aux navigateurs du Léthé enveloppés de brume.
Drones : une bonne nouvelle pour Erdogan en Ethiopie
Lu dans la presse aujourd'hui : "Les drones acquis dernièrement par l’Éthiopie auprès de la Turquie auraient énormément pesé pour inverser la tendance en faveur des forces loyalistes. Ces drones auraient infligé de lourdes pertes aux Tigréens en détruisant leurs engins lourds (tanks, pièces d’artillerie, camions, etc.). Si bien qu’actuellement, non contentes de refouler le TPLF dans son bastion, les forces gouvernementales voudraient poursuivre les rebelles dans leur dernier retranchement."
Une bonne nouvelle pour Erdogan, au moment où la livre turque se redresse. Mais une mauvaise nouvelle pour le monde dans lequel nous entrons où drones et robots feront la guerre à la place des humains... et contre les humains (y compris les civils indisciplinés...). Et quid des drones turcs en Ukraine ? Je suppose que les troupes russes, qui ne sont pas le TPLF, parviendraient à les clouer au sol facilement en cas de guerre... En espérant que cette guerre-là, qui se profile du fait de l'hubris de l'OTAN, sera facilement évitée.
PS : en tout cas les sanctions économiques américaines commencent à tomber sur l'Ethiopie.
Dans le train...
Dans un train, en première classe, un titre accroche mon attention sur la tablette d'un quadragénaire à côté de moi "Comment l'Europe abandonne les Yézidis". Le Journal s'appelle "Franc Tireur" numéro 6. Sur le site de ce média, on apprend qu'il a été fondé par des journalistes mainstream que je déteste. C'est un magazine très anti-chrétien, pro-ingérence. Un de ses fondateurs veut envoyer la police chez les non-vaccinés.
Il y a quelques mois, quand une faiseuse d'anges yézidie est morte avec les hommages de CNN alors qu'elle était très controversée dans sa communauté, j'ai dit à un éditorialiste chrétien américain qu'il faudrait quand même expliquer à l'opinion publique un jour que les Yézidis sont un peuple "sociétalement" très conservateur, pas du tout sur la longueur d'ondes de ceux qui, sous nos latitudes, les défendent. Mais il n'a pas publié l'article que je lui proposais sur ce thème.
Je n'ose pas trop demander à ce passager comment il a connu l'existence de ce magazine qui n'est pas beaucoup cité sur le Net... Je ne pourrai pas retirer beaucoup d'informations sociologiques sur ce personnage, à part le fait que, quand il a fini de lire "Franc Tireur", il ouvre "Il fait beau à Paris aujourd'hui" de Fred Uhlman...
Investigation sur la situation intérieure de l'Ethiopie
Ceux qui ont voté pour, ceux qui ont voté contre au Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
L'ONU instrumentalise le climat
Le 13 décembre, l'Irlande et le Niger ont présenté au conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à "incorporer des informations sur les implications sécuritaires du changement climatique " dans les stratégies du Conseil pour la gestion des conflits et dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques.
La Chine s'est abstenue, l'Inde à voté contre (autrement dit les pays les plus peuplés n'étaient pas enthousiastes), la Russie a mis son veto
Explication de l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia : "Nous sommes opposés à l'établissement d'une nouvelle piste d'activités du conseil de sécurité qui établit un lien automatique générique entre le changement climatique et la sécurité internationale, transformant ainsi un problème scientifique et socio-économique en un enjeu politique. Les dispositions du projet de résolution qui suggèrent de faire de ce lien la « composante centrale » des stratégies de prévention des conflits de l'ONU et des mandats des missions de maintien de la paix et des missions politiques spéciales sont lourdes de conséquences.
Premièrement, considérer le changement climatique comme une menace pour la sécurité internationale détourne l'attention du Conseil des véritables causes profondes des conflits dans les pays inscrits à l'ordre du jour du Conseil de sécurité (...) Il convient de noter que la situation climatique désastreuse dans bon nombre des États les plus vulnérables est une conséquence directe de la politique coloniale à laquelle les donateurs occidentaux ont eu recours dans le passé. À eux, je dois dire : quelle idée gracieuse c'était de mettre la faute aux émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'au Soleil et à la Lune pour tout, tout en transférant la responsabilité aux États en développement eux-mêmes."
Il a dénoncé le fait que cette résolution permettrait au conseil de sécurité de mettre sous la coupe de sa politique d'ingérence n'importe quel pays en utilisant le prétexte du climat.
Pour finir il a attiré l'attention sur le projet russe pour une approche plus globale des problèmes environnementaux, notamment au Sahel (à l'heure où le Mali se rapproche de Moscou, encourant les foudres de Paris pour ce motif).
Pour mémoire la semaine dernière le Mexique a offert aux Nations-Unies une statue censée symboliser le gardien de la paix internationale, œuvre d'un artiste dont on peut voir ici les productions controversées, qui ressemble beaucoup à la bête de l'Apocalypse selon la prophétie de Daniel (Daniel 7:2-4). L'ONU l'a placée devant l'entrée des visiteurs de son siège à New-York.
A propos de la culture circassienne et de l'Abkhazie
Vient de paraître en Turquie (en langue turque) : 21e siècle des Circassiens : Identité, patrie et politique (Çerkeslerin 21. Yüzyılı: Kimlik, Anayurt ve Siyase) sous la direction de Merih Cemal Taymaz et Sevda Alankuş, aux éditions Dipnot (Ankara).
Cet ouvrage collectif est consacré à la sociologie, à la culture et aux perspectives politiques du monde circassien actuel. Il examine notamment la vie politique circassienne depuis 1864, avec des éclairages particuliers sur le statut des femmes, sur la situation de la diaspora circassienne, et les attentes de sa jeunesse. Le lecteur y trouvera aussi une analyse comparative des politiques de la Turquie et de la Russie en Abkhazie et en Ossétie du Sud et du rôle de la diaspora dans l'adoption de ces politiques.
A noter notamment la contribution de l'avocat Anıt Baba : "Sur la base de l'exemple de l'Abkhazie : Réflexions sur la dimension juridique du retour au pays" (Abhazya Örneğinden Yola Çıkarak Vatana Dönüşün Hukuki Boyutu Üzerine Düşünceler).
Anıt Baba (Papba) est aussi l'auteur de Les droits de l'homme du passé au présent (Dünden Bugüne İnsan Hakları) paru en septembre dernier. Voyez son blog sur l'Abkhazie ici.