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Doconomy et Aspiration Zero : deux outils de la future dictature écolo-sanitaire
Une start-up suédoise a inventé une application qui calcule en temps réel le carbone émis par nos achats. Selon une étude de l’ADEME, réalisée en 2016, explique la propagande, un français émet en moyenne près de 11,9 tonnes de CO² par an, dont 75 % sont liées à sa consommation courante. Or, pour atteindre la neutralité carbone, il devrait émettre moins de deux de tonnes. L'application inventée par Doconomy qui accompagne la carte bancaire "Do Back" suit l'émission de carbone qu'implique vos achats et même peut les bloquer quand un certain seuil est atteint. Mastercard a signé un partenariat avec Doconomy, dans le cadre de son initiative Priceless Planet Coalition, ce qui devrait lui permettre prochainement de dépasser le cadre suédois. Les titulaires de la carte bancaire qui se montrent "écologiquement vertueux" reçoivent des récompenses, comme du cashback et des facilités pour obtenir des prêts étudiants.
Même principe avec la carte Aspiration Zero qui fait une évaluation en termes de développement durable des entreprises avec lesquels les clients engagent des transactions, et plante des arbres avec les commissions perçues sur ces transactions. La société Aspiration à l'origine de cette carte a été fondée par un diplômé d'Harvard qui fut jadis le plus jeune auteur des discours de Bill Clinton, Andrei Cherny. Elle a choisi cet été comme figure de proue parmi ses influenceurs engagés dans la promotion de sa carte de crédit "écologique" le chanteur à la croix inversée (satanique, toute sa gestuelle va avec : voir à droite) Drake.
On a là les instruments de la future dictature écolo-sanitaire globale qui permettra d'encadrer et orienter les dépenses de tous les individus de la planète.
La crise des sous-marins australiens
Longtemps en France (avant que les grands médias pro-américains n'imposent leur "pensée unique") les Etats-Unis (comme le Royaume-Uni) ont eu la réputation d'être un pays de businessmen cyniques qui ne tenaient jamais leur parole. Dans la Revue des races latines de janvier 1861, l'historien catholique Lazare-Maurice Tisserand présentait cette nation comme un « peuple de navigateurs et de marchands, de colons qui volent, de squatters qui égorgent, d'aventuriers qui courent les rivières et les savanes à la recherche d'un placer, de financiers qui font périodiquement banqueroute et menacent sans cesse l'Europe de leurs "crises monétaires" ».
Le pays vient de retrouver cette image aux yeux de notre diplomatie en poussant l'Australie à torpiller un contrat de 56 milliards d’euros d'achat de sous-marins et adopter plutôt un nouveau pacte de sécurité entre avec Washington et Londres (nommé Aukus, comme « Australia, United Kingdom, United States ») incluant une livraison de sous-marins nucléaires. Paris (qui après avoir évoqué un "coup de poignard dans le dos") vient de rappeler ses ambassadeurs à Washington et Camberra) été sensible à l'inélégance du procédé consistant à ne l'avoir prévenu que quelques heures avant la divulgation du pacte Aukus dans la presse. Les anti-impérialistes, eux, se soucient du contexte de course à l'armement que cette affaire déclenche dans l'Océan pacifique face à la Chine, alors pourtant que des pays limitrophes comme la Nouvelle-Zélande en théorie prohibent les sous-marins à propulsion nucléaire dans leurs eaux territoriales. L'Indonésie a d'ailleurs exprimé hier diplomatiquement son "malaise". Pékin (qui n'a pas une doctrine de première frappe nucléaire contrairement aux Américains) dénonce une violation du traité de non-prolifération nucléaire.
Ainsi après son fascisme sanitaire, l'Australie se distingue par son militarisme, qu'elle avait d'ailleurs déjà déployé en Afghanistan (avec les crimes de guerre commis par ses forces spéciales), mais aussi en adoptant dès les années 2000 une doctrine de la "souveraineté limitée" de ses voisins (voir l'article de Jean Duval dans l'Atlas alternatif) et en annexant indument une partie des eaux territoriales du Timor oriental.
Les souverainistes français protestent, Jean-Luc Mélenchon demande une sortie de l'OTAN. Hélas ce sont des voix dans le désert. Commentaire du journaliste de Grayzone Benjamin Norton : "La France apprend à ses dépens que l'empire américain n'a pas d'alliés, que des laquais -- comme l'a fait l'Allemagne lorsque Washington l'a menacée de sanctions pour son gazoduc North Stream 2 avec la Russie".
Solidarité avec les soignants non-vaccinés
Solidarité avec les 300 000 soignants français non-vaccinés qui sont suspendus (au risque d'une désorganisation totale de notre système de soin, car cela va s'ajouter aux démissions en séries de début 2021 et aux arrêts de maladie) alors qu'il y a très peu de cas Covid en réanimation en ce moment et que l'on sait que les vaccins ne protègent pas des variants. J'espère qu'une caisse de solidarité sera mise en place pour les aider à affronter les conséquences économiques de cette suspension, du moins pour ceux qui n'auront pas choisi de changer de travail. Inutile que je vous dise ce que je pense du gouvernement. On sait à quel univers il se rattache. Il a dû renoncer à la vaccination des soignants aux Antilles. Certains lui promettent quelques problèmes quand les vaccinés l'hiver prochain devront "soigner en urgence la thrombose créée par le vaccin"... Personnellement, je ne suis pas très optimiste : Soros, Gates and co ont encore beaucoup de ressources pour avancer de nouvelles stratégies du choc qui feront oublier aux moutons l'effondrement de l'hôpital public, ou en feront peser la responsabilité sur les non-vaccinés diabolisés.
En Grande-Bretagne Boris Johnson, lui, a la sagesse de reculer sur la vaccination des 12-15 ans et sur le passe sanitaire (provisoirement peut-être comme ça avait été le cas l'an dernier sur le confinement). Les Etats-Unis eux, généralisent de plus en plus le passe dans diverses professions, divers Etats, et pourraient prochainement l'imposer sur les lignes aériennes intérieures comme le demande le mafieux Fauci.
Le chef du gouvernement de Victoria vous explique l'économie du 666
Il y a deux jours, Daniel Andrews, un travailliste qui dirige le gouvernement de Victoria (Australie), a expliqué : "Pour protéger le système de santé dans lequel on confinait (locked down) les gens, on va évoluer vers une situation où l'on expulse (lock out) les gens qui ne sont pas vaccinés. Si vous faites le choix de ne pas être vacciné, alors vous faites le mauvais choix.(...) Ce sera une économie de vaccinés (it's gonna be a vaccinated economy), et vous pourrez y participer seulement si vous êtes vaccinés".
Ca ne peut pas être plus clair : l'économie du Grand Reset, du monde interconnecté, du transhumanisme où chacun aura en lui des nanoparticules traçables et manipulables à distance, passe par le vaccin et les substances bizarres qu'on inocule avec chaque dose. Ceux qui n'accepteront pas cela seront en dehors de l'économie, "locked out".
Apocalypse 13.15-17 : "elle eut le pouvoir de donner vie à l’image de la bête, afin que l’image de la bête non seulement parle, mais qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête soient tués. Et elle fait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et asservis, reçoivent une marque en leur main droite, ou sur leurs fronts. Et qu’aucun homme ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom".
Une performance pleine de programmation prédictive - 20+20 dancers, the masks, the crown (corona), the Eye, the last song, the riots with broken statues (BLM)
L'Etat policier australien
L'Australie n'en finit pas de dériver vers un régime dictatorial. Le pays a opté au cours des derniers mois pour une politique de confinement strict. Melbourne, par exemple, a vécu plus de 200 jours de confinement au cours des deux dernières années, au nom de l'objectif "Zéro Covid" (alors pourtant que le pays avait assez peu de cas, presque tous concentrés autour de Sydney et Melbourne - c'est seulement cette semaine que le pays a atteint son 1 000 ème décès pas Covid, avec une population de 25 millions d'habitants, il est le dernier pays du G20 dans ce cas cette semaine). Dans ce pays . Dans la logique des camps de concentration prévus par la FEMA (l'Agence fédérale américaine des situations urgence) dont parle Celeste Solum, le pays devrait bientôt se couvrir de sortes de complexes hôteliers amovibles (des "quarantine hubs") où seront parqués les malades en quarantaine : les constructions débuteront à l'automne.
Les gens qui rentrent chez eux plutôt que de vivre dans un de ces hôtels de quarantaine en Australie du Sud (Nouvelle Galles du Sud et Victoria) doivent être vaccinés et télécharger une application de suivi avec technologie de reconnaissance faciale qui les oblige à prouver leur emplacement dans les 15 minutes suivant un test aléatoire. S'ils ne répondent pas, la police les géolocalise et débarque à leur domicile.
Les fugitifs sont traqués sans pitié. L'amende pour l'infraction aux règles de la quarantaine est de 5 000 dollars - 4 000 euros - en Nouvelle-Galles du Sud. Un jeune homme de 27 ans, Anthony Karam, a fait la Une des journaux pour s'être enfui de sa quarantaine obligatoire, et avoir été en cavale pendant dix jours alors qu'il était positif au test de Covid. Il lui est reproché d'avoir éternué dans un lieu public (sic !) comme ont pu en attester des caméras de vidéo-surveillance.
Les gens qui tentent d'organiser des manifestations sont arrêtés en amont pour infraction aux règles sanitaires. Du coup, ils craquent seuls chez eux en silence : le SOS Amitié australien chargé de la prévention des suicides (Lifeline Australia) a enregistré 3 500 appels le jeudi 19 août, et les violences domestiques explosent.
Cela n'a pas suffi au gouvernement australien qui feint de découvrir qu'il ne sera jamais possible de n'avoir aucun cas de Covid et en tire prétexte pour lancer une grande campagne vaccinale (36 % des Australiens sont vaccinés contre 80 % au Royaume-Uni, 70 % au Danemark qui vient de renoncer à son passe sanitaire). Des unités militaires mobiles vaccinent de force gens dans des jardins publics (voir la vidéo ici).
Mais il faut bien voir que la dictature ne concerne pas seulement le volet sanitaire : ce volet n'est qu'un prétexte à la réduction de tous en esclavage et à la destruction de la vie privée.
Le gouvernement de Canberra vient d'adopter un projet de loi portant modification de la législation sur la surveillance (Identify and Disrupt) confère à la Police fédérale australienne (AFP) et à la Commission australienne du renseignement criminel (ACIC) trois nouveaux pouvoirs pour lutter contre la criminalité en ligne :
- Mandat d'interruption de données : donne à la police la possibilité de « perturber les données » en les modifiant, les copiant, les ajoutant ou les supprimant.
- Mandat d'activité de réseau : permet à la police de recueillir des renseignements à partir d'appareils ou de réseaux qui sont utilisés, ou susceptibles d'être utilisés, par les personnes faisant l'objet du mandat
- Mandat d'usurpation de compte : permet à la police de prendre le contrôle d'un compte en ligne (par exemple les réseaux sociaux) dans le but de collecter des informations pour une enquête.
"Il s'agit désormais d'un régime en Australie où nous avons conféré aux forces de l'ordre le pouvoir de pirater les ordinateurs des Australiens et potentiellement des personnes étrangères, de prendre en charge les comptes et de modifier et supprimer les données de ces comptes", a déclaré l'avocat Angus Murray, président de l'équipe politique d'Electronic Frontiers Australia à Information Age.
Ces mises en garde n'effraient de toute façon pas la classe politique. Mardi, le député travailliste Andrew Giles a fait savoir à la chambre basse que le projet de loi avait obtenu le soutien de l'opposition parce que « les cyber-capacités des réseaux criminels se sont étendues, et nous savons qu'ils utilisent le dark web et la technologie d'anonymisation pour faciliter les crimes graves. , ce qui crée des défis importants pour les forces de l'ordre. Autrement dit les principaux partis de la majorité et de l'opposition voteront pour ce projet de loi.
Quand on voit le ministre du numérique du gouvernement de Nouvelle Galles du Sud, Victor Dominello, s'afficher le 23 août avec, sur l'oeil droit, un cache-oeil de pirate façon Madonna en "Madame X", on peut soupçonner que ce genre de personnage qui joue sur une symbolique chère aux sociétés secrètes a quelque chose à vous dire de ce qui se joue en coulisse derrière cette politique répressive. L'intéressé a justifié cela par une paralysie de la moitié droite du visage (paralysie de Bell), que certains rattachent d'ailleurs à sa vaccination à l'AstraZeneca (mais pourquoi s'afficherait-il avec ce cache-oeil s'il devait simplement attendre que son syndrome facial provisoire s'estompe ?).
Qu'on rattache cette photo à ses pratiques occultes ou à son état de santé, force est de constater que tout cela ne donne pas envie de vivre en Australie. Et il se pourrait bien que l'expérience australienne, comme celle du macronisme en France, ne soit qu'un laboratoire des gens qui nous gouvernent au niveau mondial... un laboratoire dont le cabinet McKinsey étendra les pratiques à l'hémisphère nord cet hiver en fonction du bilan estival de l'écrasement des antipodes...
Prince en 1996 : "the tracker you got from vaccination"
On ne se lasse pas, sur ce blog, de parler de programmation prédictive, et d'évoquer Prince et son "règne pourpre".
En 1996, ce chanteur avait sorti un album appelé "Emancipation", dans lequel on trouve ce titre "New World" (nouveau monde) comme "New World Order" (nouvel ordre mondial) dont le refrain dit :
"When the lines blur every boy and girl (quand les lignes seront effacées entre garçons et filles - allusion claire à l'idéal androgyne et transgenre de notre époque)
How we gonna make it in this brave new world? (comment allons nous le faire dans ce meilleur des mondes - allusion au roman d'Huxley)
Love for one another, New world (amour l'un pour l'autre, Nouveau monde - toujours l'idéal antéchristique de l'amour alchimique qui unit et dissout tout - Solve et coagula, comme sur le bras du Baphomet)
Love for one another, New world"
Au second couplet, on entend :
"When you want to find some isolation (quand tu veux trouver de l'isolement)
But the tracker you got from vaccination (mais le traceur que tu as reçu de ta vaccination)
Keeps playing, "you'll never walk alone" (continue de jouer, tu ne marcheras jamais seul)
They're always listening, especially on the phone (tu es toujours écouté, surtout au téléphone)"
Oh, quelle coïncidence, n'est-ce pas, que ce chanteur impliqué dans les sociétés secrètes, ait vu ces histoires de vaccin et de traçage il y a 25 ans dans une chanson sur le Nouvel Ordre Mondial... A moins qu'il n'ait fait qu'exposer un plan qui, pour qu'il marche, selon les règles de la sorcelleries, devait être caché et montré à la fois (hidden in plain sight) ?
Le H1N1 grande répétition du Covid
Courant mars 2009, un virus H1N1, qui avait déjà été responsable de la grippe espagnole en 1918 (laquelle fut un petit cadeau des Rockefeller à l'humanité), a fait sa réapparition au Mexique puis s'est rapidement propagé dans le monde. Ce fut un avant goût de la politique du Covid. Comme l'expliquait feu Claire Séverac dans cette conférence de 2015, tout comme le brevet d'un vaccin Covid avait été déposé bien avant l'épidémie de fin 2019, Baxter avait déposé le brevet du H1N1 un an avant la pandémie et le process de fabrication était déjà prêt. Le vaccin a été testé en Ukraine sur des hamsters et les hamsters sont tous morts. Baxter a allégué des problèmes de surveillance. Aux Etats-Unis et en France était passée une loi instaurant une immunité pour les fabricants de vaccins. L'OMS décrétait un niveau de pandémie 6 alors qu'il n'y avait aucun cas, ce qui lui permettait d'imposer des directives.
Sur l'hépatite B il y a 80 000 enfants avec des scléroses en plaque. Le vaccin anti-papillona pour l'utérus concerne seulement deux ou trois types de papillona alors qu'on en a des centaines dans le corps. Il y a du borax dedans (de la mort-aux-rats) - voir le procès dans les Landes. DT Polio à 7 euros remplacé par un autre plus cher qui vaccine aussi contre l'hépatite b (cf travaux du Pr Joyeux). Problème du mercure dans les vaccins aussi, du squalène, du formol etc.
Actualisation 28 oct 2022 - voir aussi ce que dit sur CNews Laurent Toubiana du rapport du Sénat sur cette épidémie (commission d'enquête présidée par F. Autain, année 20, qui met en cause les mêmes acteurs que pour le Covid 19.
On y lit notamment
p. 152 "les experts soumis à des liens d’intérêt directs ou indirects
avec les fabricants n’ont pas contribué à clarifier les nombreuses incertitudes
liées à l’évaluation du risque, bien au contraire"
p. 154-155 :
"Si la gravité de la pandémie était naturellement impossible à apprécier
à son début, il n’en reste pas moins que rapidement le Gouvernement a pu
disposer d’un certain nombre d’éléments de nature rassurante.
Dès le 22 mai 2009, le Center for Disease Control (CDC) estimait
« encourageant de constater que [le] virus n'[avait] pas l'air jusqu'à présent
plus sévère qu'une souche de grippe saisonnière », par ailleurs il indiquait que
les souches du virus issues de prélèvements effectués aux Etats-Unis et au
Mexique étaient très homogènes sur le plan antigénique, ce qui constituait un
gage de stabilité dans le temps et de la bonne réactivité du vaccin.
En juin 2009, l’Institut de veille sanitaire (InVS) indiquait qu’il « se
confirme que la majorité des cas sont bénins, et la létalité du même ordre de
grandeur que celle de la grippe saisonnière. La pandémie est qualifiée de
« modérément grave » sur l’échelle de l’OMS. Les hypothèses les plus
pessimistes sont abandonnées » (...)
La commande des vaccins s’est fondée sur un avis du Comité de Lutte
contre la grippe : saisi le 8 mai 2009 par le directeur général de la santé, ce
comité a rendu sa copie en 48 heures, se contentant d’effectuer un « copier-
coller » d’un avis pris par le Haut conseil de la santé publique en décembre
2008 concernant la grippe H5N1.
Dans ces conditions, il apparaît que la décision d’achat n’a pas été
fondée sur des considérations scientifiques : elle est de nature politique."
A Saint Vincent-et-les Grenadines, la mobilisation populaire fait reculer les vaccineurs
Le 5 août dernier, alors que le premier ministre de Saint Vincent et les Grenadines, Ralph Gonsalves essaie de franchir une foule de 200 personnes pour se rendre au Parlement.
La manifestation est organisée par des syndicats d'infirmiers, de policiers et d'autres professions qui s'opposent à la vaccination obligatoire contre le Covid. Le premier ministre a introduit cette vaccination des personnels au contact du public dans un projet de loi tout en précisant que l'obligation ne serait pas assortie de sanctions - mais les gens, à juste titre, ne lui font pas confiance. Il faut dire que l'archipel de Saint Vincent et les Grenadines, 110 000 habitants, a déjà mauvaise réputation en matière de dictature sanitaire. C'est le même Ralph Gonsalves qui, il y a quatre mois, lors de l'entrée en éruption du volcan La Soufrière a décidé que seuls seraient évacués sur des navires de croisière seulement ceux qui auront reçu le vaccin anti-COVID-19... Le 16 juin, le ministre des finances, Camillo Gonsalves, qui n'est autre que le fils du Premier ministre, avait clairement annoncé qu'en matière de Covid, le gouvernement emploierait la tactique de "la carotte et du bâton" avant d'en venir à l'obligation pure et simple.
Gonsalves comme il commence à se frayer un chemin reçoit soudain une pierre sur la tête. La grande presse et Ronald Sanders, le pimpant ambassadeur de l'Organisation des Etats américains (cette fameuse OEA à l'origine de multiples ingérences contre les peuples de Bolivie, du Venezuela et du Nicaragua) diplômé d'Oxford sont en émoi. Le premier ministre est soigné à l'hôpital du Mémorial Milton Cato puis à la Barbade (l'hôpital local ne sachant peut-être pas soigner une blessure résultant d'un jet de pierre...). Une femme de 56 ans est arrêtée mais plaide non coupable. Une vidéo montre plutôt un homme.
Le 17 août 2021, sur TeleSur, Ralph Gonsalves (qui est officiellement vacciné au Sputnik) précise : "Non le vaccin ne sera pas obligatoire, même pour les personnels de première ligne".
Visiblement la mobilisation populaire fait reculer le premier ministre. Mais jusqu'à quand ? Joe Biden vient d'offrir 17 500 doses de Pfizer à l'archipel où les plus de douze ans sont éligibles à l'injection...