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Le blog de Frédéric Delorca

Articles récents

Une réunion des dépopulationistes à Rome

17 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Débats chez les "résistants", #Christianisme, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #George Soros

Décidément il se passait des choses intéressantes (et criminelles) à Rome cet automne : entre le synode amazonien dédié à la Pachamama au Vatican l'installation d'une statue de Moloch devant le Colisée. Le franc-maçon repenti Leo Zagami mentionne sur son site une autre événement dans le même goût : le 11 novembre a débuté à la Casina Pio IV (le siège de l'Académie pontificale des sciences) une conférence intitulée «Réduction des pertes et du gaspillage alimentaires». Parmi les intervenants, une large palette d'organisme favorables à l'avortement à tous les stades de développement du foetus et à la dépopulation. En premier lieu la célèbre Fondation Bill & Melinda Gates. 

Comme on l'a expliqué l'an dernier sur ce blog, Bill Gates a révélé dans une interview à Bill Moyers le 9 mai 2003 que ses parents William Henry Gates Sr. et Maryr Gates étaient des leaders du programme pro-avortement (planned parenthood, qui a prolongé le mouvement eugéniste) dans les années 60 ce qui explique son action dépopulationniste dans le Tiers-monde (il estime que le développement fera diminuer la population, d'où son soutien à la vaccination et aux IVG - le dépopulationnisme a été lancé dans les années 1970 par le Club de Rome, lié au CFR selon"Final Warning" de David Allen Rivera). En 1980, à 25 ans, Gates a été consulté par IBM pour le lancement de ses ordinateurs domestiques. La firme, qui était à l'époque le Big Brother de la CIA, comme l'explique le gnostique britannique Joe Atwill sur You Tube ici en 38ème minute, lui a donné ses codes, et donc la soi-disant "start up rebelle" Microsoft n'était qu'une excroissance du système IBM-CIA. Aujourd'hui la Fondation Bill et Melinda Gates pèse 43 milliards de dollars, un peu plus que celle de Soros, grâce au don en 2017  de 31 milliards  par le milliardaire (qui aime bien faire des pyramides avec les mains et qui s' affiche avec des occultistes comme Beyonce ou Rihanna) Warren Buffet.

Parmi les intervenants également le groupe GreenFaith, une ONG née au New Jersey en 1992 dans la foulée du sommet de Rio, qui promeut des «prières et rituels écologiques» de diverses traditions religieuses mais qui est en réalité note Zagami au service de la religion mondiale unique (one world religion) dont la pauvre malade Greta Thunberg marionnette de Soros devient une icône (elle a maintenant sa fresque murale à San Francisco).

La Commission européenne et les Nations Unies sont également représentées à cette réunion organisée par la Fondation Rockefeller, l'une des principales organisations du Nouvel Ordre Mondial. Dans la brochure officielle, on peut lire: «Des actions visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires sont déjà prévues ou en cours. dans de nombreux pays, mais jusqu’à présent, leur impact global et leur apprentissage commun ne sont pas suffisants. Les actions les plus prometteuses peuvent et doivent être améliorées. En réunissant un groupe de dirigeants éminents activement impliqués dans cette question, issus du monde universitaire, des communautés religieuses, du secteur privé, des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, nous cherchons à créer un espace interdisciplinaire pour l'analyse et le partage des connaissances et des savoirs pour des solutions ciblées."

Zagami ajoute plaisamment (mais justement si l'on tient compte de la programmation prédictive par les films) :  "Ce scénario me rappelle le classique de la science-fiction de 1973, «Soylent Green» (sorti en France sous le nom de Soleil Vert), inspiré du roman de science-fiction de 1966 Make Room! Faire de la place! par Harry Harrison, qui dépeint un monde surpeuplé, mal nourri et corrompu en 2022. Un scénario effrayant avec des centres d'euthanasie pour personnes âgées, infirmes ou suicidaires, qui finissent par être mangés par les gens sur un mode cannubale car ils sont l'ingrédient secret des produits de «Soylent Green»qui fait croire que cet ingrédient provient d'un plancton qui existe en trop petit nombre. Maintenant, il semble que notre pire cauchemar soit déjà en préparation: la Fondation Rockefeller a pour ambition de devenir la nouvelle Soylent Industries, qui tire son nom d’un mélange de «soja» et de «lentille», déjà prisé des libtards (les obsédés du politiquement correct).

Dans le film, Soylent Industries contrôle les approvisionnements alimentaires de la moitié du monde, et vend des gaufrettes fabriquées artificiellement, y compris «Soylent Red» et «Soylent Yellow» à une population de plus en plus désespérée. L’avenir dystopique (aussi mauvais que possible) de «Soylent Green» est planifié pour vous aujourd’hui lors de cette conférence au Vatican organisée par la Fondation Rockefeller. Veuillez prier pour que cela ne se produise pas, mais malheureusement, cela existe déjà."

Léo Zagami a-t-il trop d'imagination ? On a déjà relevé la banalisation du cannibalisme dans le discours culturel dominant, du  des sorties bizarres du biologiste Richard Dawkins sur Twitter en faveur de cette pratique (en mars 2018) jusqu'aux  passages des Nouvelles aventures de Sabrina sur le même sujet (voir notre sujet très noir sur l'adrénochrome) en passant par la proposition d'un savant suédois en septembre dernier du cannibalisme comme solution aux problèmes climatiques, les nombreuses blagues pas du tout drôles, mais bien estampillées "mind control", de célébrités sur les chaînes de TV américaines, ou la sortie provocatrice d'une écolo à un meeting de la socialiste Ocasio-Cortez (voir ici). Si le système est réellement contrôlé par les lucifériens, la réalité peut très vite dépasser la fiction...

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Le Parlement européen pour la sexualisation des enfants ?

16 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les rapports hommes-femmes, #La droite, #Grundlegung zur Metaphysik, #Les régimes populistes, #Colonialisme-impérialisme, #Peuples d'Europe et UE, #Christianisme, #George Soros

Depuis plusieurs siècles le débat sur les moeurs en Europe (devenu le débat sur les "questions sociétales") a été surdéterminé par une enjeu religieux entre ceux qui prônaient une maîtrise des pulsions sexuelles démoniaques au nom d'une promesse de vie éternelle faite aux adeptes des disciples de Jésus-Christ, et ceux qui, tenant d'une approche humaniste, autrement appelée "luciférienne" (Lucifer étant, comme l'a rappelé Albert Pike, pour les francs-maçons celui qui apporte la lumière aux hommes), pour laquelle l'humanité doit ignorer les préceptes divins et parvenir par elle-même à sa propre émancipation, en suivant ses penchants intimes. Ces derniers n'ont cessé de marquer des points en se faisant les avocats des gens présentés comme victimes de l'ordre social inspiré par les premiers (d'abord les femmes privées d'accès à la parole publique, puis les homosexuels etc).

Aujourd'hui les sociétés européennes sont tellement sécularisées, que les tenants de la ligne chrétienne ne peuvent plus invoquer leurs dogmes, et doivent donc eux-aussi chercher des victimes de la politique des humanistes-lucifériens, pour justifier toute mesure de résistance à l'hégémonie de ces derniers. Les victimes que les chrétiens mettent maintenant en avant sont les enfants.

C'est ce qui vient de se passer en Pologne.

Le Parti conservateur pour la loi et la justice (PiS) ayant brillamment remporté les dernières élections d'octobre avec  45,8% des voix et un taux de participation record, ce qui reconduit sa majorité pour 4 ans, la Fondation pour le droit à la vie (anti-avortement) a continué de faire avancer son projet de modification du Code pénal, qui en juillet avait été ratifié par 300 000 personnes et qui criminalise l'apologie de la sexualité entre enfants en introduisant une peine d'amende, de restriction de la liberté ou d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour la promotion ou l’approbation publique des rapports sexuels entre enfants. Avec ce texte, la propagation ou l’approbation de tels comportements par le biais de communications de masse serait aussi punissable de prison.

La même peine serait infligée à la personne qui "encourage ou approuve la pratique de rapports sexuels ou d'autres activités sexuelles par un mineur, agissant dans le cadre de l'exercice de sa profession, de l'exercice d'une profession ou d'activités liées à l'éducation, au traitement ou à la garde de mineurs, ou agissant dans les locaux de l'école" ou autre "établissement éducatif ou établissement d'enseignement ou de soins ". L'actuel article 200b du code pénal polonais ne mentionne que la promotion publique du contenu pédophile , qui entraîne une peine d' une amende, restriction de liberté ou d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans. 

L'exposé des motifs du projet précise qu'il vise : "Les responsables de" l'éducation sexuelle " (...) qui réveillent sexuellement les enfants et promeuvent l'homosexualité, la masturbation et d'autres activités sexuelles parmi les élèves." Les conservateurs polonais sont en effet de plus en plus préoccupés par le développement de l'éducation dans d'autres pays occidentaux, notamment les heures de lecture de contes aux enfants par des drag queens  (une pratique importée des Etats-Unis) et l'éducation sexuelle qui encourage souvent les comportements sexuels à risque.

La gauche a tout de suite estimé que ce projet visait à interdire l'ensemble de l'éducation sexuelle, et a brandi, à son tour, comme elle le fait d'ordinaire, "ses" victimes (les jeunes femmes victimes du machisme - comme en France dans le débat entre Caroline Fourest et Alain Finkielkraut - et incapables de recourir à la contraception, les homosexuels brimés etc) et des manifestations de rue ont été organisées. Au parlement, lors de l'examen de l'inscription du projet en commission, l'avocat du groupe conservateur Ordo Iuris Olgierd Pankiewicz , a tenté de les rassurer en précisant  ce projet "ne concerne pas du tout l'éducation" et "ne stigmatise aucun environnement". "Nous voulons que les enfants marchent en toute sécurité dans la rue et à l' école , et nous voulons que les délinquants sexuels aient un accès aussi difficile que possible aux enfants" , a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il visait donc non pas la sexualité entre enfants mais la pédophilie.

Le Parlement européen vient de s'en mêler. Par une résolution votée avec 471 voix pour, 128 voix contre et 57 abstentions jeudi 14 novembre, les eurodéputés ont exprimé leur préoccupation face à un projet de loi polonais (cf Nahrod).

La résolution était portée par Elżbieta Łukacijewska eurodéputée des Basses Carpates du PPE (chrétien démocrate) avec  le soutien des socialistes, de Renew (les libéraux), du GUE (gauche de la gauche) et des Verts (écologistes). 

Pendant moins d'une heure de débat au Parlement européen, la position de PiS, qui proposait une motion alternative, a été défendue par Christine Anderson (AfD) au nom du club eurosceptique "Identité et démocratie". Cette motion avait peu de chances en raison de la coalition des principaux partis contre elle, mais aussi, du fait que l'Allemagne, très influente dans les institutions européennes (notamment depuis la nomination d'une Allemande à la tête de la Commission) est attachée à l'éducation sexuelle qu'elle a introduite dans les écoles il y a 50 ans : dans Beyond the bomb publié en 2019, l'écrivain catholique américain E Michael Jones qui a vécu directement ces événements raconte (p. 88 et suiv) comment dans les années 60 les étapes de l'opération d'ingénierie sociale qui, à la suite de la publication du rapport Kinsey, l'Allemagne a été envahie de films pornos soft censés éduquer la jeunesse, ce qui a préfiguré la banalisation de la pornographie en Europe - la chaîne de TV Arte en ressortant ces vidéos dans un documentaire en 2014 a été accusée de promouvoir la pédophilie.

Des commentateurs en Pologne soulignent que cette position du Parlement de Bruxelles s'oppose à une initiative citoyenne (les 300 000 signatures précitées) ce qui montre une fois de plus le divorce entre l'Union européenne et l'initiative des peuples. «Sont-ils fous? Comment pouvez-vous critiquer l'Etat pour un projet de loi présenté par des citoyens? », s'est ainsi exclamé sur Twitter Patryk Słowik du journal Dziennik Gazeta Prawna. En ce première anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes qui ont défendu le référendum d'initiative citoyenne, l'argument ne devrait pas laisser indifférent en France...

Certains ont aussi remarqué que la future vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Suica, eurodéputée de l'Union démocrate croate civique, n'a pas pris part au vote. Les autres europédutés de ce parti, interviewés par le journal croate Télégram ont estimé que le débat a été  "idéologisé" et insistent pour que l'éducation relève de la responsabilité des États-nations, et non de l'UE.

En Pologne comme en France et dans beaucoup d'autres pays, les périphéries sont plus anti-européistes (anti-globalistes), et conservatrices au niveau des moeurs que les grandes villes qui ont élu des maires libéraux, lesquels mènent des politiques très "gay friendly" et favorables à la sexualisation dès le plus jeune âge (ce qui explique que les mondialistes financent maintenant un Réseau de recherche sur la Globalisation et Villes du Monde-GaWC, basé à Loughborough University en Angleterre, qui fait des palmarès des villes "intelligentes" à travers le monde - puisque ces gens se croient à la pointe de l'évolution humaine - Pour mémoire Benjamin R. Barber en 2013 exprimait le fantasme des globalistes à ce sujet dans un livre au totre éloquent publié aux presses de l'université de Yale "Si les maires dirigeaient le monde - nations dysfonctionnelles et villes montantes / If Mayors ruled the World, dysfunctional nations and rising cities", notez qu'en p. XIII du texte en ligne à la rubrique des remerciements il précise avoir été hébergé par l'Open society de Soros et son ONG CivWorld.

En juin 200 000 Polonais avaient manifesté contre l'éducation sexuelle à l'école, tandis qu'une contre-manifestation organisée par le lobby LGBT (subventionné par l'Union européenne - nos impôts - et la Fondation Batory de la galaxie Soros) réunissait quelques dizaines de milliers de personnes avec le soutien des ambassades des Etats-Unis, du Canada et "d'autres pays occidentaux" (source Posule.net, 12 juin 2019)."Une offensive des cercles LGBT est en cours dans le pays", a déclaré la Conférence épiscopale polonaise dans une lettre ouverte début octobre, signée par Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan. La question de la sexualisation des enfants par les films, Internet et l'éducation scolaire, et celle de la diffusion de l'idéologie "transgenre" et de la banalisation de l'homosexualité se recoupent souvent dans le débat public polonais comme ailleurs.

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Quand "L'Humanité Dimanche" fait l'apologie de Disney

13 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #La gauche, #Colonialisme-impérialisme

On doit se pincer pour être sûr de ne pas rêver quand on lit, en p. 11 de l'Humanité Dimanche du 7 novembre 2019 cet avis de Lucien Perticoz maître de conf en sciences de l'information à l'université Lyon III :

"Disney est différent de Netflix et suit une ligne morale, le groupe a un rapport très pudique avec le sexe ou la violence".

Est-il possible que ce chercheur n'ait jamais vu les vidéos sur You Tube sur les messages sexuels subliminaux des dessins animés de Disney (le groupe d'animation qui se réclame des Templiers et promeut  en permanence la magie) comme celle que je poste ci-dessous ? qu'il ignore que des stars hypersexualisées dès leurs adolescence et qui sont dans la provoc' sexuelle nihiliste permanente comme Britney Spears, Miley Cyrus, ou Ariana Grande sont des produits de l'industrie Disney ? Comment peut-on être un spécialiste de la communication et ignorer cela ? Comment peut-on être un magazine autrefois engagé contre l'impérialisme américain et dénier à ce point l'emprise perverse d'un géant hollywoodien sur l'imaginaire de nos enfants ?

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Des possessions au collège Gaston Fébus d'Orthez

11 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Béarn, #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme

Le 10 octobre 2019, il y a un mois, le journal Sud-Ouest, annonçait qu'à la suite de séances de oui-ja (une forme de spiritisme) dans la cour de récréation du collège Gaston Fébus d'Orthez (64) , des parents d'élève avaient dû saisir un médium exorciste pour soigner leurs enfants. L'article, qui se présente d'ailleurs surtout comme une publicité pour ce médium, rend compte du témoignage d'une mère d'une élève de 5ème, qui disait qu'après leur conversation avec "quelques âmes maléfiques",  des adolescentes afficheraient un regard « vide », « agressif », « paraissent comme possédées », « sont paralysées et ne savent plus marcher ». La dame raconte qu'un garçon qui a participé à une séance est  "sous l’emprise d’une vision. Une fille imaginaire habillée en prostituée lui a demandé de se scarifier. Dans la cour, il demandait des couteaux. Elle dit avoir" vu ses poignets et ses mollets scarifiés". "D’autres jeunes adeptes du oui-ja évoqueraient des incitations au suicide par ces forces d’outre tombe. Des récits également entendus à l’identique par d’autres parents d’élèves du même collège. "

Le médium exorciste auquel ils ont eu recours pose dans Sud Ouest devant une sainte vierge et un crucifix... Il n'est pas chrétien au sens biblique puisqu'il est tatoué et pratique le spiritisme (il écrit dans sa présentation sur Facebook que les morts lui "laissent des messages"). Les entités avec lesquelles il "chasse les démons" sont donc assez suspectes. Le 10 octobre il a reçu le message d'amener certains de ses clients à Lourdes et donne par ailleurs des cours de pendule, un mélange de spiritualité mariale et d'occultisme assez en vogue (mais rien n'indique qu'il soit en rapport avec la "vraie" vierge Marie)... Chose étrange, il est domicilié dans une clinique de la ville (voir l'adresse de la clinique ici). Et, juste à côté de cette clinique, il y a un cabinet de sophrologie et de massage (la sophrologie aussi est liée à des esprits occultes). Comme beaucoup de médiums, il a eu sa vie marquée par la mort d'un proche (son grand frère, mort à 17 ans en septembre 2002). Bien sûr cette personne est probablement bien intentionnée, mais sa pratique est-elle spirituellement valide ? on peut en douter, et il n'est pas certain que les parents des collégiens aient fait le bon choix en se tournant vers lui. Mais il est vrai qu'ils n'avaient peut-être pas beaucoup de possibilités, l'Eglise catholique ne fournissant plus guère d'exorcisme (malgré la présence théorique d'exorcistes auprès des évêchés) et la capacité des protestants (notamment évangéliques comme Allan Rich) d'effectuer des délivrances sans risques spirituels reste à démontrer - d'une manière générale il faut savoir qu'il n'y a pas d'exorcisme durable sans modification complète des croyances, du comportement moral et du mode de vie...

On notera que le collège porte le nom de Gaston Fébus (autrefois on disait Phoebus), un personnage qui, au XIVe siècle, a beaucoup marqué Orthez et le Béarn mais qui, en son temps, portait une bague mystérieuse, pratiquait des messes noires, et a inspiré de son vivant des phénomènes mystiques également très suspects.

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Extinction Rebellion (XR) : le mysticisme et l'argent de Soros

11 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Débats chez les "résistants", #Colonialisme-impérialisme, #George Soros

Fondé au Royaume-Uni en mai 2018, Extinction Rebellion XR a été officiellement lancé en octobre de la même année avec le soutien d'une centaine d'universitaires. Aujourd'hui ces écologistes radicaux sont fréquemment mentionnés en Europe, à l'occasion d'actions de blocages d'aéroports ou de places (à Manchester, à la Gare d'Anvers, au Chatelet à Paris) qui leur valent des arrestations par la police, voire pour des attaques symboliques contre des banques par exemple lors du jet de sacs de boue contre une agence de la Société générale à Nice (qui a conduit à la mise en garde à vue du prof de maths docteur en biologie Alexander Samuel, qui enquêtait sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes lancés contre les Gilets Jaunes).

Leur logo est clairement occultiste : un sablier (qui inversé définit un 8 de l'infini) entouré d'un cercle magique. Ils utilisent aussi souvent l'image des abeilles qui évoquent diverses symboliques maçonniques également mobilisées à des fins de propagande au moment de l'incendie de Notre Dame de Paris (voir aussi cette analyse du "beehive" ici).

L'inspiration mystique de type "religions alternatives" est visible dans le récit même de leurs origines. Le Dr Gail Bradbrook, 47 ans, biologiste spécialiste des hallucinogènes, à l'origine du mouvement Extinction Rebellion, a déclaré à la BBC le 2 septembre dernier qu'elle avait eu cette idée après avoir prié " de manière profonde" alors qu'elle était sous l'influence de "médicaments psychédéliques" (toujours propices à la manifestation d'entités)  lors d'une retraite en 2018 (cf Russia Today 10 oct 2019). Voici exactement en quels termes elle a relaté cette expérience sous les effets de l'iboga (un psychotrope puissant) : 

"Au cours de mon expérience sous Iboga, il y a eu un moment où je me suis couché et une voix très étrangère à moi m'a dit: «Gail, tu crées ta propre réalité». Il a parlé trois fois. Cela semble si simple, mais je me suis dit «OK, alors je serai heureuse». C’était l’essence de toute mon expérience, après quoi je pouvais littéralement sentir que mon cerveau était recâblé. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis fin à un mariage et quitté ma famille. C'était une décision énorme, mais c'était la bonne chose à faire et je suis maintenant une personne plus forte et plus heureuse.  À mon retour au Royaume-Uni, j'ai rencontré Roger Hallam et, ensemble, nous avons commencé à créer le mouvement qui allait devenir Extinction Rebellion."

Cette dimension mystique du groupe en Angleterre est confirmée par Simon Bramwell, autre cofondateur, qui a déclaré "Nous avons beaucoup de chrétiens et de quakers impliqués dans Extinction Rebellion." (Les quakers sont à l'origine de divers mouvements écologistes comme Greenpeace ou Oxfam) "Parfois, nous organisons une prière ou une petite cérémonie, ou bien ce que nous appelons une" intention " qui est simplement une façon de nous concentrer, un enracinement ou une reconnaissance dans la pièce" a-t-il ajouté. En fait de prières, il s'agit davantage de postures de yoga (voir leur action à Westminster dans le Sun du 12 octobre).

La chrétienne évangélique (hostile aux dérives "new age" de nombreux quakers) Geri Ungurean le 18 octobre sur son site témoignait d'une manifestation qu'elle avait vue la veille : "Les hommes et les femmes se sont rassemblés devant la gare de King's Cross et ont formé un cercle. Ils se sont mis à se balancer et entonner des hymnes. Ils ont prêché à propos de la fin des temps. "Que ferez-vous quand le monde deviendra chaud, quoi, quoi?", entonnèrent-ils, invoquant des images du feu de l'enfer qui, selon eux, allait bientôt consumer l'humanité. Ils ont scandé des hymnes à leur dieu - la science. "Nous avons toute la science / Tout ce dont nous avons besoin / Pour changer le monde / Alléluia ", chantaient-ils, en se balançant côte à côte." Dans sa présentation de Rising Up dont elle est la responsable en Grande Bretagne, Bradbrook exposait que les actions de son groupe "sont motivées par des croyances spirituelles telles que les païens, les quakers, les bouddhistes, les juifs, etc. Nous sommes appelés à agir au service d'une autorité supérieure, d'un objectif supérieur ou au nom de la Terre Mère." (toujours la déesse Pachamama chère au pape...)

Roger Hallam, ancien agriculteur biologique, disciple de Gandhi et de Martin Luther King, et adepte du taggage des lieux public, fut présenté à Bradshaw. Tasmin Osmond, une ancienne militante de Occupy London, une petite-fille de la noblesse britannique, et Laura Reeves, ancienne employée des Nations Unies co-fondèrent avec eux XR.  Le 27 juillet Hallam s'exprimait dans un cercle quaker à Humphry Davy School à Penzance dans une "rencontre pour adoration" (meeting for worship).

En ce qui concerne les sources de financements, une bonne partie vient directement du "Big Business". L'héritière Aileen Getty a versé au groupe près de 500 000 £ de richesses pétrolières via le Fonds d'urgence pour le climat, affirmant que la «perturbation» est nécessaire pour s'attaquer au changement climatique. Selon ses propres données, Extinction Rebellion a recueilli près d'un million de livres sterling de dons volumineux depuis mars, auprès de groupes tels que la Children's Investment Fund Foundation, créée par Chris Hohn, le fondateur du  hedge fund activiste TCI, et dirigée par un ancien vice-président du groupe Open Society Institute de George Soros (le père des révolutions de couleur). Ils sont adeptes de la théorie de la théorie de Gene Sharp sur l'action non-violente selon laquelle seulement 3,5% de la population a besoin de soutenir un mouvement de protestation avant qu'il atteigne une masse critique et déclenche un changement -, théorie qui anime toutes les organisations payées par Soros au cours des 15 derniers années (CANVAS, Occupy WallStreet etc). Fin juin, le financier avait, avec une vingtaine de personnalités, signé une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle américaine. Il les invitait à créer un nouvel impôt visant les très riches, les 0,1 % d'Américains les plus aisés, afin de financer notamment « la crise climatique », ou la santé. Le 21 octobre le journal économique français Les Echos confirmait le financement par Soros en se fondant sur le blog de Paul Homewood. Pour mémoire Soros a aussi d'étranges investissements occultistes comme le financement de la pizzéria "Comet Pingpong" Washington DC soupçonnée d'être le centre de trafics et rituels impliquant des enfants. Sur les liens entre XR et Avaaz (créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, et payé par Soros) et le WWF, via l'avocate ex-conseillère de l'Union européenne Yamine Farhana (présentée par le Financial Times du 11 avril dernier comme une des voix principales du mouvement), voir aussi cet article très fouillé du blog Wrong Kind Of Green ("Extinction Rebellion, training, or how to control radical from 'obstructive left'" de Cory Morningstar, 6 mai 2019).

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Moloch au Colisée

7 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme, #Avortement

Comme on pouvait s'y attendre, le synode néo-païen sur l'Amazonie n'a pas cessé de faire des vagues en octobre avec les rituels de sorcellerie qui l'ont introduit, d'autant que le courageux jeune autrichien traditionaliste Alexander Tschugguel a eu la bonne idée, le 21 octobre, de jeter dans le Tibre les idoles que les Amazoniens avaient installées pour l'occasion à l'église Santa Maria in Transpontina, ce qui a forcé le pape (qui a présenté ses excuses aux païens), à reconnaître qu'il s'agissait bien de la Pachamama (la déesse de la Terre-mère) et non de représentations de la Vierge Marie.

Certains esprits éveillés n'ont pas manqué de remarquer, dans le prolongement de cette affaire, que, neuf jours avant le début du Synode, sous les arcades du Colisée, une statue de Moloch avait été installée sous le titre "Carthage, le mythe immortel". Et, cette statue, qui copie celle du film muet Cabiria, sorti en 1914, y sera présente jusqu'en mars 2020 dans le cadre d'une exposition archéologique sur Carthage.

D'après LifeSiteNews, des catholiques qui visitent le Colisée où tant de martyrs chrétiens moururent se sont dits choqués par la présence de cette divinité. D'ailleurs le Colisée a été consacré comme église par le pape Benoit XIV au 18e siècle (mais il a aussi été le théâtre de scènes de nécromancie célèbres, voir les mémoires du sculpteur florentin Benvenuto Cellini du XVIe siècle cité dans Le monde du mystère et de l'étrange, ici, p. 227 et suiv). Certains ont appelé à des prières d'expiation.

Il faut savoir que ces expositions artistiques ne sont jamais gratuites. Après la destruction de l'arche du temple de Baal de Palmyre par Daech en 2015,  l'Institut pour l'archéologie digitale d'Oxford en avait fait construire  plusieurs répliques qui avaient été exposées périodiquement en des endroits où se réunissent les grands de ce monde (le G7 de Florence, Dubaï) soi-disant pour attirer l'attention des gens sur le patrimoine archéologique, et notamment au  National Mall de Washington au moment même où se jouait la nomination à la Cour suprême américaine par Donald Trump d'un juge anti-avortement.

Derrière l'alibi de l'art ou de la recherche scientifique se cachent souvent des rituels occultistes, comme par exemple dans les performances de cuisine spirite de la sataniste Marina Abramovic (auxquelles était convié le directeur de campagne d'Hillary Clinton), lors des spectacles de Lady Gaga ou Rihanna, ou encore lorsque le Centre européen de recherche nucléaire récompense des tarologues.

Moloch, dieu cananéen et phénicien équivalent de Baal qui présidait aux sacrifices d'enfants, est une grande références des satanistes qui nous gouvernent.  Dans un des mails fuités de Wikileaks une proche collaboratrice d'Hillary Clinton avait écrit en 2009 : "En croisant les doigts, la patte du vieux lapin hors de la boite dans l’attique, je vais sacrifier un poulet à Moloch dans la cour"... En février 2018 l'acteur pro-Trump John Cusack  a mentionné encore Moloch et les sacrifices d'enfants sur Twitter. Et j'avais souligné en septembre dernier à propos du synode que la question de l'avortement et du sacrifice des enfants n'est pas étrangère aux enjeux du culte de la Pachamama.

Quand bien même il n'y aurait pas de réel enjeu rituel dans cette présence du Moloch à l'entrée du Colisée, on peut reconnaître que l'insulte faite aux chrétiens est du même ordre (même si comparaison n'est pas raison) que si l'on avait installé une statue géante d'une grande référence des nazis (par exemple Wagner) à l'entrée du musée d'Auschwitz. On observera aussi pour finir que ce Moloch a des accents très "Illuminati" ou maçoniques puisqu'il porte un oeil d'Horus sur sa poitrine ce qui ne correspond pas à la tradition phénicienne/cananéenne.

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Le flop du film de Caroline Fourest sur les Yézidis

5 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Cinéma, #Aide aux femmes yezidies

Diffusion du film de Caroline Fourest "Sœurs d'armes" le 24 octobre dernier au 4e festival international du film Souleimaniye. Dana Taib Menmy pour Al Monitor relevait l'accueil assez hostile du public. Le journaliste Rawshab Qasim regrettait que la journaliste n'ait pas mentionné le rôle libérateur des YPG. L'acteur irakien a dénoncé les faiblesses du scénario. Bref une façon diplomatique de dire que le film est mal fait et qu'il ment sur la réalité factuelle.

Déjà en octobre au moment de la sortie du film en France Libération avait rendu compte d'un communiqué publié sur les réseaux sociaux, par le collectif des combattantes et combattants francophones du Rojava qui protestait contre la représentation des combattantes kurdes dans le film et l'accusait notamment d'avoir «travesti la réalité historique dans son film» en présentant «les forces kurdes comme une entité unique, aux contours politiques flous», enjolivant notamment le rôle des Peshmergas dans la lutte contre les djihadistes. Le collectif dénonçait aussi des scènes de combat «médiocrement inspirées d'une vision hollywoodienne de la guerre (le budget en moins) à laquelle même un enfant ne pourrait croire» ou fustige le comportement de la réalisatrice et son actrice Camélia Jordana, qui «ont répété sur le plateau de Quotidien cette semaine combien elles s'étaient "éclatées" à faire un film de guerre» : «La guerre n'est pas un divertissement [...] Cette guerre, nous l'avons faite et nous ne nous sommes pas "éclatés"».

Enfin, le CCFR notait plusieurs incohérences et caricatures, et estimait que Caroline Fourest cherche avant tout «à défendre sa propre vision de cette lutte pour lui faire dire ce qui sert son propre combat politique et sa propre vision du féminisme». Combattant aux côtés des Kurdes syriens et auteur du livre Jusqu'à Raqqa, André Hébert, porte-parole du collectif, dans un entretien à la Nouvelle République, avait dénoncé quant à lui "un tissu d'invraisemblances et de contresens lourds insultant la mémoire de ceux qui se sont vraiment battus et qu'elle n'a jamais joints." "C'est un rapt de cause au profit de son agenda politique personnel, avait-il déclaré, et une réécriture complète de cette histoire au profit d'une vision du féminisme très occidentalisée qui reste son fond de boutique".

 

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Opération anti-castriste du lobby de l'ingérence

13 Octobre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #George Soros

 

Hier la présidence de l'Union des journalistes de Cuba (Upec) a publié un communiqué dans lequel elle dénonçait le fait que les journalistes des médias publics cubains ont reçu des messages et des appels téléphoniques de l'Institut de la presse et de la société (IPYS), leur annonçant qu'ils avaient été sélectionnés pour un concours de chroniques sur les affaires cubaines auxquels ils n'avaient pas participé et que cet institut parraine.

L'Upec précise que l'IPYS est l'organisation la plus importante du groupe GALI (groupe andin des libertés informationnelles), qui canalise les fonds destinés à l'ingérence et à la subversion d'agences américaines face à des «violations de la liberté d'expression». Elle a mené des campagnes de calomnie contre Rafael Correa et Evo Morales entre autres et compte parmi ses principaux notateurs l'Organisation des Etats d'Amérique, le National Endowment for Democracy (NED), lié à la CIA, et Open Society Foundations (OSF) de George Soros. L'opération de corruption des journalistes s'appelle CUBACRÓN, l'IPYS a produit un communiqué pour la justifier après la critique des autorités cubaines.

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