La Fondation Rockefeller, l'identification numérique et le Covid 19
Etrange initiative de Donald Trump qui dans sa déclaration à la sortie de l'hôpital laisse entendre qu'il est allé au devant de la maladie (l'a-t-il prise sur lui, portée, comme un chamane ?) pour appeler les Américains et le monde à ne plus avoir peur de ce Covid 19.
Voilà qui évidemment ne peut pas plaire aux dictateurs qui chez nous prolongent l'état d'urgence jusqu'en avril 2021 (la commission des lois du Sénat l'a réduit à de deux mois, mais c'est un pur détail qui peut-être renversé en séance ou en deuxième lecture). Saluons quand même la tentative de Mme Emmanuelle Ménard, députée non inscrite de l'Hérault, d'introduire un amendement en article 1er ainsi libellé "Rien ne justifie en l’état actuel de prolonger la sortie de l’État d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril 2021." C'était bien tenté. Bravo aussi aux députés du PCF et de la France Insoumise et aux deux députés autonomistes corse et breton qui par leurs amendements de faire supprimer la prolongation de cet état d'urgence scandaleux.
Il y a huit jours la canadienne Isabelle du blog "Conscience du Peuple", attirait l'attention sur l'espèce de rapport délirant de la Fondation Rockefeller de 2010 intitulé "Scenarios pour le futur de la technologie et du développement international" que je vous invite à lire en anglais ici. France Info le 13 mai déjà bêtement essayait (avec l'argent de nos impôts) de "déminer" les débats sur ce rapport en soulignant qu'il ne parle pas du Covid 19 (évidemment), mais ce qui est intéressant dans cette fiction rockefellerienne c'est la manière dont elle étudiait la possibilité de conditionner l'opinion publique à l'occasion d'une pandémie.
Voyez notamment le passage de cette "fiction" (p. 19) sur le confinement et le masque : "Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve autorité et règles étanches imposées et restrictions, du port obligatoire du visage masques aux contrôles de la température corporelle aux entrées aux espaces communs comme les gares et supermarchés. Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités bloqués et même intensifié. Afin de se protéger de la propagation de problèmes de plus en plus mondiaux - depuis les pandémies et le terrorisme transnational jusqu'aux crises environnementales et à l' augmentation de la pauvreté - des dirigeants dans le monde entier ont pris une emprise plus ferme sur le pouvoir" (During the pandemic, national leaders around the world flexed their authority and imposed airtight rules and restrictions, from the mandatory wearing of face masks to body-temperature checks at the entries to communal spaces like train stations and supermarkets. Even after the pandemic faded, this more authoritarian control and oversight of citizens and their activities stuck and even intensified. In order to protect themselves from the spread of increasingly global problems—from pandemics and transnational terrorism to environmental crises and rising poverty—leaders around the world took a firmer grip on power)
" Dans un premier temps, la notion d'un monde plus contrôlé a été largement acceptée et approuvée. Les citoyens a volontairement abandonné à une partie de sa souveraineté - et leur vie privée - à des Etats plus paternalistes en échange d'une sécurité et d'une stabilité accrues. Les citoyens étaient plus souples et même désireux de direction et surveillance de haut en bas, et national les dirigeants avaient plus de latitude pour imposer l'ordre de la façon qui leur paraissait la plus appropriée . Dans les pays développés, ce la surveillance accrue a pris de nombreuses formes: identification biométrique pour tous les citoyens, par exemple, et réglementation des industries clés" ( "At first, the notion of a more controlled world gained wide acceptance and approval. Citizens willingly gave up some of their sovereignty—and their privacy—to more paternalistic states in exchange for greater safety and stability. Citizens were more tolerant, and even eager, for top-down direction and oversight, and national leaders had more latitude to impose order in the ways they saw fit. In developed countries, this heightened oversight took many forms: biometric IDs for all citizens, for example, and tighter regulation of key industries)
Cette blogueuse (hélas new-ageuse) avait aussi fait remarquer que dans le document de la même fondation intitulé "Prévoyance pour une mondialisation intelligente: accélérer et améliorer les opportunités de développement pour les pauvres" (Foresight for Smart Globalization: Accelerating & Enhancing Pro-Poor Development Opportunities) de 2009 téléchargeable gratuitement en anglais ici en page 14 " vous trouverez une illustration où on voit des personnages assis à chacune des pointes d’une étoile à 11 branches. Cette étoile à 11 branches est d’ailleurs la forme du terrain sur lequel est assis la Statue de la Liberté… Dans la symbolique occulte, dans la Kabbale juive, l’étoile a 11 branches est la représentation des sephirots maléfiques, nommé « l’arbre de mort » en opposition à « l’arbre de vie ». Cette étoile représente aussi les 11 rois qui ont régné sur le pays d’Edom…" (c'est à dire l'Occident selon la tradition kabbalistique). Sur l'occultisme des Rockefeller, leur implication dans le Lucifer Trust et le gouvernement mondial voir ici. Voyez aussi leur rôle assumé dans la destruction de la famille : le producteur libertarien Aaron Russo en 2007 racontait que Nick Rockefeller (membre du CFR et très lié à la Chine) lui avait dit, en 2002 quand il était candidat au gouvernorat du Nevada, que son clan avait financé le féminisme pour pouvoir taxer une moitié de la population (les femmes) et mettre les enfants sous la coupe de l'Etat.
Les Rockefeller sont très actifs dans les tests systématiques des gens. Dans le document de 2020 "National Covid-19 Testing Action Plan" commence à publier une carte des gens testés positifs à partir de leurs téléphones cellulaires et recommande de pouvoir tester 30 millions de personnes aux Etats-Unis. Isabelle renvoie là dessus au militantisme de Timothy Evans, ex directeurs adjoint de l'OMS, et confondateur de Gavi (Global Alliance for Vaccines and Immunization - un bébé de la Fondation Bill & Melinda Gates), pour la gouvernance mondiale, la vaccination et le stockage des identités numériques, notamment à l'Evenement 201 de l'automne 2019 dont on a déjà parlé ici.
Sur le volet numérique, il faut suivre l'Alliance ID2020, l'ONG de partenariat public privé qui, avec le soutien de Microsoft, Accenture et Hyperledger promeut l'identification numérique de milliards de personnes. Une juriste d'Harvard Elizabeth Renieris, critique de la blockchain, a démissionné de cette structure en mai 2020 en pleine crise du Covid en écrivant à son sujet "Je ne peux pas faire partie d'une organisation trop influencée par des intérêts commerciaux qui ne défendent les droits de l'homme que du bout des lèvres". Isabelle braque un projecteur sur un conseiller d'ID2020, Peter Schwarz, spécialiste de la planification de scénarios, et président du Global Business Network. Il est planificateur chez Salesforce, le géant américain fabriquant de logiciels pour la gestion des contacts des compagnies médicales qui permet de stocker toutes les données sur les rapports avec les clients. L'Australie qui a engagé une politique particulièrement totalitaire sur le Coronavirus, a passé un contrat en septembre avec Salesforce pour une gestion gouvernementale automatisée des résultats des tests. Avant de rejoindre Salesforce Schwartz était co-fondateur du Global Business Network, co-éditeur avec la fondation Rockefeller du document "Scenarios pour le futur de la technologie et du développement international".
Isabelle attire aussi l'attention sur l'utilisation de l'identification numérique dans un dispositif de "Crédit social" chinois (vanté par le Washington Post le 31 juillet dernier), un système qui évalue nos comportements (réseaux sociaux), nos activités en ligne et nos habitudes de consommateur/payeur sur une échelle de scores et ce, en vue de déterminer notre capacité d'adhésion sociale et de conformité aux normes de l'Etat.
Avec bien sûr une désignation claire de l'ennemi : le "complotiste", "extrémiste", "sectaire", propagateur d'un discours de haine. Voyez le mode d'emploi publié par ce cher Forum économique mondial (World economic forum) pour pousser cet ennemi à se taire. "L'UNESCO travaille, nous dit-on sur le site du WEF, avec la Commission européenne, Twitter et le Congrès juif mondial et a créé une série d'infographies pour aider les gens à mieux s'informer", et marginaliser les tentatives de penser par soi-même... Génial !
NB : à part ça, une info à vérifier aussi : le brevet des Rothschild sur un test anti-Covid 19 déposé en 2015 et 2017 (aux Pays bas et aux Etats Unis) - mais ce point est à vérifier, ce pourrait être un fake.
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