Résultat pour “lawrence”
D.H. Lawrence
Aussi lorsque je lis, sous la plume de DH Lawrence, dans sa préface de 1929 à L'Amant de lady Chatterley, "je veux qu'hommes et femmes puissent penser les choses sexuelles pleinement, complètement, honnêtement et proprement. Même si nous ne pouvons pas agir sexuellement à notre pleine satisfaction, sachons au moins penser sexuellement avec plénitude et clarté", je suis plus enclin à croire en sa profondeur qu'à celle des mouvements psychanalytiques qui lui sont contemporains. Voyez le choix des termes, si lumineux, si apollinien, si confiants dans la force de la pensée, et en même temps modestes, réalistes. N'est-ce point autrement plus doux et fécond qu'un Wo Es war soll Ich werden ?
Le blog de Christophe Darmangeat
Bon, revenons à un niveau de réflexion un peu plus productif. Je signale à mes lecteurs qui aiment lire et réfléchir sans trop d'a prioris idéologiques sur le fonctionnement de l'humanité le blog de l'anthropologue Christophe Darmangeat. Un de mes correspondant m'en a conseillé la lecture en me faisant remarquer que cet auteur, bien que très à gauche, continue de résister aux folies du constructivisme social qui prétendent réduire toutes les différences sexuelles à un conditionnement de "genre". Cet article entre autres explicite sa position à ce sujet.
L'ensemble de son blog se focalise un peu trop sur la question du masculin-féminin, mais bon, après tout, c'est un thème fort vaste dont dérivent un grand nombre de questions comme par exemple celle de savoir (ici) si l'humanité est de plus en plus violente ou de moins en moins (question qu'on a déjà croisée chez Lawrence H Keeley ou Steven Pinker). Donc il mérite d'être recommandé.
L’Amant de Lady Chatterley vu par Emmanuel Berl
« Pour rendre le dénouement possible, et aussi parce qu’il faut que le lyrisme de Lawrence s’exprime, il invente un concours de circonstances évidemment exceptionnel, et par rapport à son idéologie-arbitraire. Malraux le note fort bien dans la préface qu’il a écrite »
« L’érotisme ne peut être que le développement d’une solitude, s’il ne mène pas à la formation d’un couple. Constance serait fatalement ramenée à la frivolité que Lawrence dénonce, si son amour pour Mellors ne parvenait pas à la faire vivre avec Mellors, à dédier à Mellors, sa vie (…) L’amour est justement le seul moyen d’intégrer l’érotisme à la vie, de lui obéir sans refoulement ni mensonges, puisque, sans amour, l’érotisme ne sera qu’une halte, dans la vie, rêve d’abord, et, en fin de compte, intoxication »
« La séparation de l’érotisme et de la vie résulte sans doute de la manière dont la société sépare le plaisir des sens et le mariage » (Emmanuel Berl, Revue Europe 15 février 1932 p. 273-274)
Je mâchouille ces réflexions depuis hier. Des réflexions qui n’ont rien à voir avec l’époque actuelle (où l’érotisme n'est plus qu'une annexe d'une science générale du bien-être complètement déshumanisante). Je repends en quelque sorte la réflexion sur l'amour et le socialisme, au point où les ancêtres d'avant 68 l'ont laissée.
La réflexion de Berl comporte trois volets ou trois mouvements (si l'on y voit une progression, ce qui reste à démontrer). Le première, stoïcien en un sens, c'est que le désir ne peut pas être laissé libre, mais orienté vers un devoir universel. Le deuxième est que ce devoir universel dans la société d'aujourd'hui ne peut que s'incarner dans le couple (écho furtif à l' "Histoire d'un roman" de Gorki dans la même revue p. 157 "s'il n'est pas possible d'aimer en même temps une foule d'hommes différents, il est peut-être très intéressant de se donner à beaucoup d'hommes incarnés en un seul", et retour au stoïcisme impérial de Sénèque et Epictète). Troisième mouvement : si la société devient socialiste, vie et érotisme se réconcilieront en dehors du couple (retour au premier stoïcisme).
Notez comme cette problématique est habitée par la thématique du don (pensez à Marcel Mauss), problématique anéantie par la pensée 68 (Jacques Lacan "Aimer, c'est donner à l’autre ce que l’on n’a pas", ce que le capitalisme contemporain remplace par « Aimer c’est prendre »).
Avant hier soir Zizek était l'invité de Laure Adler (beurk) sur France Culture. Les jeunes chomskyens (qui cherchent désespérément chez tonton Noam des raisons ou des moyens d'aimer - cf ci dessous) ont dû avoir des boutons.
ps : faudrait que j'écrive un traité d'érotisme. J'y dirai en quoi pour les rapports avec une nana dont on est follement amoureux, je désapprouve la levrette, et pourquoi je ne cautionne la fellation qu'à des conditions très précises. Tous les grands philosophes ont été des réformateurs sexuels, donc des prescripteurs dans l'âme.
Commentaires de mon roman (suite)
Hier le commentaire d'un autre ami :
"Le critique de Parutions me paraît un peu sévère, ton roman se lit très bien, c'est écrit avec du style, c'est clair pour la langue et la construction et l'intrigue se suit bien, il y a du suspens, des personnages vivants crédibles , des passages amusants alternent avec des moments élégiaques sur la nature, des notations psycho-sociales intéressantes sur les gens et les situations en Béarn, à Pau, Orthez, dans la montagne et à la campagne, tu amènes bien tes thèmes de prédilection sur la socio et la philo en France aujourd'hui, l'université, le désir d'engagement et la politique avec ses pesanteurs et ses pièges, la possibilité problématique de résistance et les filets de la récupération omniprésente, la génétique aussi ... J'aurais attendu peut-être des développements sur la question écolo, par exemple à propos de la vallée d'Aspe ( souvenir de prof de géo, c'est un cas emblématique des usages de ce milieu, avec le
débat sur le tunnel du Somport), et tu aurais pu mêler ça à ta socio du militantisme local enraciné, mais c'est secondaire. Je n'ai pas été choqué de ton exploitation, habile, du voyeurisme érotique du thème porno ... outre que ça correspond à ta vision éthico-politique de l'importance d'une plus grande franchise, marxo-freudienne? - sur la place du sexe dans l'imaginaire humain, ça fait partie des possibles après tout et la séduction est une stratégie marketing en politique (voir le cas Hamon!); que ton héros se fasse tailler une pipe devant le lecteur ne choquera personne aujourd'hui et ne me gêne pas, après tout nous avons une vie sexuelle et depuis D.H. Lawrence elle s'étale crûment dans les livres sérieux ... la question est celle du sens dramaturgique de l'événement ou du thème et ça entre bien, si je puis dire, dans ton récit. Entre nous, j'ai même trouvé ça bandant: je crois que le sexe hétéro m'excite plus en
image (mentale ou cinéma) qu'en réel ... mais je n'ai pas essayé (une limite peut-être, mais ça ne se fait pas comme ça, quand on manque de spontanéité et qu'on a une éducation classique, il faudrait que je boive, je crois ... ). J'ai trouvé que les thèmes de société étaient tissés entre eux de façon intéressante et que le roman jouait bien son rôle de médiateur de la pensée, sans tomber dans un collage de types abstraits et de digressions.
- J'avoue me demander qui est le narrateur. Entre les premières lignes et les dernières, il y a un décalage: ça me rappelle la remarque (un peu excessive) de Sartre sur Mauriac "Dieu n'écrit pas de roman, M. Mauriac non plus". D'où parle-t-il? Où est l'oeil? Mais ça ne gêne nullement la lecture. Je me demande aussi ce que signifie finalement "la révolution DES MONTAGNES" ... "
Quelqu'un a commenté le livre sur Amazon.fr aujourd'hui.
La propagande pour le traité international sur les pandémies
Dans "The Hill" du 30 mai, le Dr Alexandra L. Phelan (genre de toubib complètement clueless et aux ordres du système qui pose sur Twitter avec son chien et s'affiche comme une she/they) et son mentor le Dr Lawrence O. Gostin publient un article sous le totre " Ignore the disinformation - the US is safer with a global pandemic treaty" contre les Républicains hostiles au projet de traité international sur les pandémies. L'argumentaire est semblable à ce qu'on peut trouver chez nous dans les sous-provinces européennes de l'empire.
L'article défend une " “one health” approach " : approche d'une seule santé - one est un des mots clés du système, comme dans "A Kind of magic" du groupe queen " , one world health, one world currencies".
Il faut s'occuper des humains, des animaux, de la végétation en même temps. autrement dit chaque poulet au monde devra avoir une injection d'ARN et toute activité agricole doit tomber sous le contrôle de Big Brother
Dans son document "Social participation for universal health coverage, health and well-being" proposé à l'OMS par 15 pays dont les USA et la France (n'oubliez pas nos partenariats stratégiques avec Pfizer) adopté hier exhorte à censurer les oppositions - point PP7 "Notant l’importance d’un engagement communautaire soutenu et à long terme pour garantir
confiance et des interventions efficaces en matière de santé publique2 et exprimant son inquiétude face à l’érosion de la confiance, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que les impacts négatifs des maladies liées à la santé. mésinformation, désinformation, discours de haine et stigmatisation, sur de multiples plateformes médiatiques, sur la santé physique et mentale des personnes, rappelant la déclaration politique de l’Assemblée générale
réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies". Le ministre de la santé de Biden Xavier Becerra déclarait hier "Les négociations sont interminables Je pense qu’il faut mettre cela en perspective. On ne bâtit pas une nation du jour au lendemain. On ne construit pas un Empire State Building du jour au lendemain. Cela prend beaucoup de temps." Le choix même des termes révèle de quel projet impérial il s'agit.
Les mainstreams essaient de rassurer en affirmant : "Le projet actuel contient également d’autres garanties que l’accord ne compromette pas les décisions souveraines des pays. De fait, l’article 24 du projet stipule que l’OMS ne peut pas diriger, ordonner, modifier les lois nationales ou imposer des exigences, telles que des vaccins obligatoires, des interdictions de voyager ou des confinements." Il semble que les négociations achoppent sur le financement des vaccins et les transferts de technologie, Mais les pressions pour un dispositif dictatorial mondial demeurent de la part de lobbies comme celui de Bill Gates qui continuent d'annoncer une prochaine nouvelle pandémie.
Les chemtrails du projet Cloverleaf
Il y a beaucoup de sujets qu'on fuit parce qu'ils ont des relents complotistes, et parce qu'ils nécessitent une compétence scientifique pointu. On finit par s'en remettre aux experts officiels, d'autant que les petits chiens de garde blablateurs sont toujours très doués pour nous injurier et nous menacer dès qu'on s'aventure sur ces terrains. Et puis ces sujets sont souvent discrédités par ceux-là même qui prétendent les amener dans le débats publics et qui, par manque de compétence, les caricaturent. Bref, autant de bonnes raisons pour se taire à ce sujet. Mais il en est une pour quand même essayer de parler : c'est que tout honnête homme doit chercher à savoir dans quel monde il vit, et, s'il a un peu de temps libre et d'intelligence, il ne doit pas passer à côté de ce qui est potentiellement structurant du monde où il vit (or, pour savoir si c'est structurant où anecdotique, il faut d'abord se renseigner et réfléchir).
Parmi ces sujets, les chemtrails, ces traces blanches que laissent les avions dans le ciel. On pourrait juste se dire "c'est débile de penser que nos gouvernants veulent nous intoxiquer avec ça. Ca n'a pas de sens, et d'ailleurs pourquoi les Russes comme les Chinois seraient aussi d'accord eux qui n'ont pas les mêmes intérêts économiques et politiques - du moins pas toujours - que les Américains". Néanmoins le débat persiste depuis longtemps. Alors regardons une seconde et voyons si, au moins en apparence (car, soyons réalistes, on ne pourra pas aller plus loin que les apparences) il est plus sérieux que les théories sur les petits hommes verts, la terre creuse, la terre plate, le fait que le Moyen Age n'aurait jamais existé etc.
On nous dit qu'il existe un projet Cloverleaf (feuille de trèfle) pour répandre des aérosols sur la Terre afin de réduire le réchauffement climatique.
Par exemple Scott Stevens ex monsieur météo de News Channel 6 à Pocatello explique qu'il est tout à fait logique que les jets produisent des traînées de condensation et qu'il serait inhabituel qu'ils ne le fassent pas. Mais le problème c'est leur persistance. Huit jours sur dix les conditions sont favorables pour que, lorsqu'un avion vole, les traînées persistent, alors que la moyenne devrait être 3,5 ou 4,5. C'est pourquoi la forme des nuages change. Ils n'ont plus des formes de tortues ou de chameaux, ils sont plutôt strillés.
Un chercheur de la NASA (mais la NASA est-elle fiable ?) Patrick Minnus dément :les trainées de condensation ne représenteraient que 3 % de la couverture nuageuse. Les traînées de condensation se forment dans l'air au-dessous de -39 degrés Celsius quand l'air est sursaturé de glace. En raison de la structure physique de la glace, le niveau d'humidité doit en fait être plus élevé, soit environ 150% d'humidité, que pour que l'air soit sursaturé en eau. "L'échappement (moteur à réaction) injecte beaucoup d'eau dans l'air", a déclaré Minnus."Les gouttelettes d'eau gèlent immédiatement et vous vous retrouvez avec une traînée de condensation." Ca augmente avec le trafic aérien, voilà, c'est tout, circulez y a rien à voir.Sauf que l'idée de balancer des chemtrails pour lutter contre le réchauffement climatique est ancienne. L'académie nationale des sciences américaines l'avait évoquée dans un rapport de 1992 " "La stimulation de nuage par l'approvisionnement des noyaux de condensation de nuage semble être, indique-t-il, une option faisable et peu coûteuse capable d'être utilisée pour atténuer n'importe quelle quantité d'équivalent de CO2 par an. "
On dit aussi qu'Edward Teller (le père de la bombe H) a fourni la solution théorique au bouclier d'ozone dégradé - un programme global de modification atmosphérique à grande échelle. Il a proposé d'utiliser des avions et des fusées pour faire flotter des paillettes métalliques réfléchissantes dans la haute atmosphère afin de refléter les rayonnements ultraviolets, infrarouges et cosmiques nocifs dans l'espace. Cela permettrait de colmater temporairement le bouclier d'ozone, ce qui nous donnerait le temps de remplacer l'ozone par d'autres méthodes. Dans la même logique des avions ultradiscrets balanceraient des chemtrails.
L'hypothèse d'une utilisation de Cloverleaf pour modifier le climat n'est qu'une option faible dans les théories avancées sur les chemtrails.
Selon une thèse plus audacieuse ce projet orchestré par la CIA viserait à créer des armes à faisceau plasma à particules chargées. Une arme à plasma utilise de la matière constituée de particules chargées, d’ions et d’électrons ce qui lui permet de constituer un faisceau capable de détruire des satellites. La transformation de notre atmosphère planétaire en un plasma électriquement conducteur hautement chargé, utile pour les projets militaires. L'air que nous respirons est chargé de fibres synthétiques et de métaux toxiques, y compris les sels de baryum. Ces matériaux agissent comme des électrolytes pour améliorer la conductivité des radars militaires et des ondes radio.
Sauf que le baryum est toxique comme l'arsenic. Il est affaiblit les muscles et provoque l'Alzheimer. Le thorium présent aussi dans ces matériaux est cancérigène.
Le représentant démocrate Dennis Kucinich en 2001 avait tenté en vain de faire interdire ces armes dans l'espace et comportait aussi un article sur les chemtrails.
L'aspect militaire et l'aspect lutte contre le réchauffement climatique sont interconnectés. Le père de la bombe H Teller était directeur émérite de Lawrence Livermore National Laboratory, où des plans d'armes nucléaires, biologiques et à énergie dirigée sont fabriqués. Peu de temps après la présentation en 1997 de son projet pour remplacer la couche d'ozone, CBS News a admis que les scientifiques «envisageaient des solutions radicales pour le réchauffement climatique, y compris la manipulation massive de l'atmosphère». CBS a confirmé que le projet de charger l'air avec de minuscules particules «détournerait suffisamment de lumière pour déclencher un refroidissement global. " On sait par ailleurs que le Programme de recherche aurorale active à haute fréquence (HAARP) de l'Armée de terre en Alaska dans le cadre de l'Initiative de défense stratégique est un puissant outil de modification du climat et qu'il peut causer divers séismes.
Pour certains, les militaires prendraient le risque de tuer des civils parce que les sociétés secrètes ont prévu de réduire la population mondiale à 500 millions de personnes. C'est le "premier commandement" d'un étrange monument érigé en 1980 en Georgie (Georgia Guidestones). On connaît un peu le fonctionnement de certaines sociétés secrètes dans l'establishment militaire américain par des témoignages comme celui de Kay Griggs en 1998 (cette dame caricature l'existentialisme et confond Trotsky et Tolstoï mais elle avait l'air honnête, ce qui lui a d'ailleurs valu beaucoup d'ennuis). Allez savoir... La CIA n'en serait pas à sa première opération criminelle contre les civils de son propre pays en tout cas. Pensez au centre de recherche bactériologique de Plum Island où elle embaucha le SS exfiltré (opération paperclip) Erich Traub, centre qui provoqua probablement 1975 à Lyme au Connecticut une maladie inconnue (lyme disease) - le Dr Hermann von Buchholtz disparut mystérieusement pour avoir suspecté Plum Island.
Ce qui me gêne dans toutes ces histoires c'est que, si j'admets que l'augmentation du nombre des cas d'Alzheimer en 10 ans de plus de 50 % ne peu pas s'expliquer par le vieillissement de la population ni par les progrès de la connaissance médicale, je peine à l'imputer à des chemtrails. Si les militaires américains (ou français, ou chinois) balançaient du baryum ou du thorium dans l'atmosphère pour préparer leurs armes à plasma, tout un chacun pourrait le mesurer dans son jardin avec les instruments de mesure adéquats, non ? Juste une remarque naïve à ce stade où je n'ai pas d'opinion très élaborée sur le sujet.
(NB : en tout cas je conseille aux chercheurs sur le sujet de se reporter plutôt à des travaux américains qu'à des gens comme feu Claire Severac qui a l'air d'avoir beaucoup de fans sur le Net français mais qui était la reine de l'imprécision là dessus - voir cette video où on a droit à des "à Corpus Christi et je ne sais plus dans quel autre endroit' où min 5'12 ou à la minute 6'48 "Brzezinski éminence grise de tous les présidents des Etats-Unis", alors que quiconque connaît un peu la politique américaine et les relations internationales sait qu'il était uniquement attaché aux cercles démocrates et fut donc conseiller de Carter, Clinton, Obama, et pas des autres, pour discréditer un propos ce genre d'erreur est fatal...)
Le WWF colonialiste et meurtrier
Dans le cadre d'une investigation très détaillée et (pour une fois) relayée par les grands médias (un règlement de comptes entre oligarques ?), le site américain Buzzfeed News (4 mars 2019) accuse l'ONG WWF (World Wildlife Fund, Fonds mondial pour la nature) de "financer des forces paramilitaires brutales" qui ont "torturé et tué des gens" en Asie et en Afrique. Les deux enquêteurs auteurs de l'article citent le cas d'un paysan népalais, Shikha Ram Chaudhari, torturé en 2006 par les gardiens d'un parc naturel pour avoir été soupçonné d'avoir caché chez lui une corne de rhinocéros (le WWF s'est mobilisé en 2007 pour faire échouer les poursuites en justice). Il expliquent qu'à la suite de cette affaire Buzzfeed a lancé une enquête dans six pays. Les résultats sont accablants : en Asie et en Afrique, des villageois ont été fouettés avec des ceintures, attaqués avec des machettes, battus inconscients avec des bâtons de bambou, agressés sexuellement, abattus et assassinés par des unités anti-braconnage payées par le WWF. Le personnel de l'organisation sur le terrain a organisé des missions de lutte contre le braconnage avec des troupes de choc notoires et les directeurs des parcs ont approuvé l'assassinat de dizaines de personnes. Le WWF a fourni aux forces paramilitaires des salaires, une formation et du matériel - y compris des couteaux, des jumelles de vision nocturne, du matériel anti-émeute et des matraques - et financé des raids sur des villages. En République centrafricaine, ils ont été impliqués dans l'armement de soldats qui, à Bouar, en 2008 ont défilé avec des têtes coupées qui, selon eux, appartenaient à des bandits de la route qu'ils avaient abattus.
"L'organisme de bienfaisance, ajoute Buzzfeed, a fonctionné comme un maître-espion mondial, organisant, finançant et dirigeant des réseaux d'informateurs dangereux et secrets motivés par la «peur» et la «vengeance», y compris au sein des communautés autochtones, afin de fournir des renseignements aux fonctionnaires du parc, tout en niant publiquement le travail avec des informateurs. "
Le WWF, qui promeut ces "rangers" sanguinaires comme des défenseurs de la "planète en danger" et en fait même des poupées pour enfants, a été créé à Zurich en 1961 par des Britanniques.
Dans les années 1970-80, tous les petits Français ont été endoctrinés par cet organisme. La célèbre émission "Caméra au poing" lancée en 1968 était présentée par Christian Zuber, petit fils du pionnier de l'écologie Théodore Monod... et cadre du WWF. En 1987 la revue Pif Gadget (qu'en 2015 l'AFP présentait comme un "mythique magazine pour enfants des années 1970-80) offrait à ses lecteurs un "jet balloon j'aime les animaux WWF" (n°961 de la revue).
Leonardo DiCaprio, le prince Charles ou le prince Albert de Monaco font partie de ses généreux donateurs.
Mais derrière cette façade reluisante, les origines et l'histoire de l'association sont plus sombres. Comme l'a révélé au grand public en 2011 le documentaire publié sur Arte du journaliste allemand renommé Wilfried Huismann (auteur du best seller "Le silence des Pandas"/Pandaleaks en 2012) , intitulé « Le pacte avec le panda» , cette organisation est une émanation de l'Empire britannique : le mari de l'actuelle reine d'Angleterre (dont les quatre soeurs avaient épousé des dignitaires nazis), le Prince Philip Mountbatten, et feu le Prince Bernhard (1911-2004) des Pays-Bas, ancien membre du Parti Nazi, sont ses véritables fondateurs et ont été parmi ses présidents . Le même Prince Philip n'a jamais caché qu'il considère la surpopulation humaine comme une menace pour la planète ("Je dois avouer que je suis tenté de demander à être réincarné en tant que virus particulièrement meurtrier" a-t-il écrit en 1987 dans une préface au Fleur Cowles "If I Were an Animal") . Il fait partie du courant des élites qui veut faire diminuer drastiquement la population humaine. Bill Gates et les Rothschild s'y rattachent aussi.
Un des principaux fondateurs affichés du WWF Sir Julian Huxley (apôtre du transhumanisme et frère de l'écrivain très connaisseur des sociétés secrètes Aldous Huxley - voir sa célèbre fiction "Le Meilleur des Mondes") était lui aussi un malthusien : "Depuis le début du siècle, l’équilibre écologique du monde a été profondément dérangé et sa structure écologique bouleversée par le redoutable accroissement de sa population et la surexploitation non moins redoutable de ses ressources naturelles." écrivait-il en 1960. Huxley avait auparavant fondé en 1948 l'IUCN, Union internationale pour la conservation de la nature, rattachée à l'ONU, dont les statuts ont été rédigés par le ministère des affaires étrangères britanniques et selon les archives de la No Cancer Foundation le WWF avait été initialement créé pour financer l'IUCN.
Aujourd'hui le WWF est fortement imbriqué avec le "big business" de la finance mondialisée.
Dans l’organigramme de l'association (qui emploie 4 000 permanents) en 2008 (il y a peu de chances que ça ait changé depuis lors) apparaissaient les noms de deux vice-présidents. Le premier, Lawrence H. Linden, était aussi directeur à la banque américaine Goldman Sachs, ; le second, Roger W. Sant, était le président de AES («Applied Energy Services ») une société américaine qui vend de l’électricité dans 26 pays du globe et fait un chiffre d’affaire de 16 milliards de dollars par an, une des 51 entreprises les plus polluantes des États-Unis selon une étude réalisée par l’Université du Massachusetts, en 2002 - les écologistes ne sont pas à une contradiction près. Le conseil d'administration comptait d'anciens dirigeants de multinationales et des membres du Council on foreign relations (un think tank mondialiste financé par les grands banquiers). Le président du WWF-France de 2001 à 2008 fut Daniel Richard, ancien PDG des Trois Suisses et de Sephora (l'entreprise du groupe LVMH qui a envisagé de vous vendre des cartes de tarot et des pierres de sorcellerie en plus du maquillage), lequel a succédé à Luc Hoffmann, ancien vice-président du groupe pharmaceutique Hoffmann-Laroche (aujourd'hui c'est la navigatrice Isabelle Autissier).
D'où le sens des affaires de l'organisation qui se reflète dans la manière dont elle a obtenu depuis 1993 le monopole de l'écocertification à travers le Forest Stewardship Council, un business juteux à défaut de permettre une protection effective des forêts. Cela a notamment valu au WWF de remporter en 2017 le prix de “l’écoblanchiment de l’année”, remis par Survival International, pour sa collaboration avec sept entreprises exploitant près de 4 millions d’hectares de forêts qui appartiennent aux “Pygmées” baka et bayaka d’Afrique centrale.
Tout cela s'est fait en collaboration avec les leaders religieux employés à préparer la religion mondiale unifiée : en 1986, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire du WWF, le prince Philip a organisé à Assise (Italie) une rencontre internationale de trois jours, réunissant des représentants de cinq religions mondiales – le bouddhisme, le christianisme, l’hindouisme, le judaïsme et l’islam – qui se sont engagés à renforcer la prise de conscience à l’égard de l’environnement. D’autres religions et spiritualités se joindront à cette initiative, générant de nombreux projets de conservation. Comme le rapporte Rob Soutter, directeur du WWF-International, « notre idée était que, par ce biais, nous pouvions atteindre beaucoup plus de gens que cela n’eut été possible par nous-mêmes, et d’une façon plus vraie qu’à travers des communiqués de presse et des mailings de masse », tout en ajoutant : « Mais, nous pensions qu’il nous fallait coordonner le tout. » Pour coordonner tout cela, le WWF crée l’Alliance pour la religion et la conservation (ARC), mis en place lors d’un nouveau « sommet religieux » organisé en 1995 par le prince Philip au château de Windsor. Selon un communiqué du WWF de mars 2004, « le WWF a été un instrument clé pour créer une organisation mondiale qui pourrait placer jusqu’à 1000 milliards de dollars dans des investissements socialement responsables d’ici les dix ans à venir. » En effet, l’ARC, en partenariat avec le WWF, a fondé l’International Interfaith Investment Group (3iG) composé au départ de 27 organisations représentant les membres de sept religions mondiales et différentes banques. Martin Palmer, le secrétaire général de l’ARC, estime qu’« à terme, 3iG pourrait devenir l’un des plus importants blocs de puissance économique au monde. » Et le WWF d’ajouter : « Le WWF sera un partenaire séculier, offrant ses conseils sur les questions d’environnement comme les énergies renouvelables ou le changement climatique. » (Nous empruntons ces éléments au très bon dossier d'Alerte Environnement sur ce sujet, les citations n'ont pas été vérifiées, mais la bibliographie a l'air sérieuse).
Les patrons britanniques de la conservation ont une grande expérience du massacre des humains pour défendre la nature.
Les premières réserves en Afrique ont été mises en place par le président sud-africain Paul Kruger en 1889. L'une d'entre elles était la réserve de Sabi, aujourd'hui appelée parc Kruger, créée le long de la frontière avec la colonie portugaise du Mozambique.
En 1902, Lord Milner membre du groupe maçonnique de la Table ronde fondé par Cecil Rhodes, qui voulait faire de l'Empire britannique un gouvernement mondial, rétablit le parc après que l'Afrique du Sud est devenue une colonie britannique. Le premier gardien du parc, le major James Stevenson-Hamilton , avait été en service actif pendant la guerre génocidaire des Boers sous le 6e régiment de Dragon.
Lord Milner lui ordonna de nettoyer le parc , ce qu'il allait faire, jusqu'à sa retraite en 1946, Stevenson-Hamilton d'une manière impitoyable en mettant en œuvre une "campagne anti-braconnage" militaire. Même les indigènes qui n'ont pas été expulsés ont dû partir car la chasse était leur principale source de viande; ils se sont déversés dans les villes et les mines, où ils sont devenus de virtuels travailleurs esclaves pour le nouveau régime britannique. À la suite de cette politique, le major a obtenu l’épithète «skukuza» («le balayeur»). Le siège social, Skukuza, du parc Kruger a été nommé en son honneur (voir l'article de Joseph Brewda de 1994 ici).
Cela a continué après la décolonisation : le système de guerre de Stevenson-Hamilton contre la population autochtone, sous couvert de protection de la faune, est devenu explicitement la source d'inspiration du colonel britannique Mervyn Cowie , qui créa le premier parc colonial au Kenya en 1946 et y appliqua pendant vingt ans les mêmes méthodes.
Dans les années 1980, plus précisément en 1988, selon des accusations d'EIR (le groupe d'investigation de L. LaRouche) reprises par Huismann en 2012 (cf The Guardian du 4 octobre 2014), les princes Bernhard et Philip, ont constitué un escadron spécial au sein du WWF sous le nom d'"Operation Lock", officiellement chargé d'arrêter le braconnage des éléphants et des rhinocéros en Afrique du Sud. L'Operation Lock a embauché la société de sécurité privée Kilo Alpha Services (KAS), dirigée par le lieutenant-colonel Ian Crooke. Crooke était un commandant du 23ème SAS (Special Air Service forces spéciales britannique), une unité à temps partiel composée d'officiers de réserve et de soldats fréquemment employés dans les entreprises de sécurité privées du SAS. Son frère Alastair, vice-consul britannique au Pakistan, a aidé à superviser l'armement des moudjahidines afghans.
L'Opération Lock fut au coeur de la guerre fratricide en Afrique du Sud opposant le Congrès national africain (ANC) à l'Inkatha, qui a fait 10 000 victimes entre 1990 et 1995. KAS a supervisé la formation de commandos de zoulous membres de l'Inkatha du chef Mangosuthu Buthelezi, qui étaient employés comme gardes dans plusieurs parcs nationaux sud-africains. Il a également entrepris la formation de partisans de l'ANC de Nelson Mandela appartenant à la tribu xhosa, dans différents parcs. En août 1991, le ministre zimbabwéen de la Sécurité nationale, Sydney Sekerayami, a accusé le KAS de "couvrir la déstabilisation de l'Afrique australe". En 1993, les enquêtes de son gouvernement déterminèrent que le massacre de Boipatong contre les Zoulous en 1992 avait été perpétré par le "groupe Crowbar", une unité namibienne de lutte contre le braconnage créée et formée par le KAS.
Le WWF est aussi une puissance politique importante au Brésil où il été à l'origine de la création en 1991 d'une réserve grande comme l'Uruguay pour les Indiens Yanonamis à la frontière du Brésil et du Venezuela à l'initiative des princes Charles et Philip et des lobbies mondiaux qu'ils ont pu mobiliser. En 2010, il avait mis en avant contre Dilma Rousseff la candidature "verte" de Marina Silva qui avait un Comité des finances de campagne dirigé par Alvaro de Souza, président du WWF-Brésil. Dans cette région, il fait aussi de l'écoblanchiment du soja Monsanto (qui a eu George Soros comme deuxième principal actionnaire en 2014) dans le cadre d'une Table Ronde sur le Soja Responsable (RTRS), large coalition comprenant de grands groupes industriels et des groupes environnementalistes liés à la grande finance qui a des équivalents lancés par le WWF dans d'autres domaines : Table Ronde sur l’Huile Palme Durable (RTSO), l’Initiative pour une Meilleure Canne à Sucre (BSI) et la Table Ronde sur les Biocarburants Durables (RTSB).
On pourra lire avec intérêt les démentis des travaux de Huismann par le WWF ici, qui selon nous sont très loin de parvenir à invalider ce que l'on vient d'exposer.
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