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Un mot sur Alain Delon
L'acteur Jean-Paul Belmondo est mort à 88 ans, L'athée (et partisan de l'euthanasie) mais sectateur de la Sainte Vierge (ou d'Isis ?) Alain Delon aussi, le 18 août. Oonao rappelle qu'il avait tourné en 1986 dans "Le Passage", (2 milions d'entrées) l'histoire d'un cinéaste qui passe un pacte avec la Mort pour sauver son fils du trépas. Belmondo a joué dans 88 films, Alain Delon aussi, du cancer. 88 est le double infini.
Le système médiatique avait mis en contraste Delon et Belmondo, comme les Beatles et les Rolling Stones ou Michael Jackson et Prince, notamment dans Borsalino (1970). L'un associé à la lune, l'autre au soleil. Delon lui-même jouait de cette opposition en disant qu'il était un acteur tandis que Belmondo était un comédien.
Delon était attiré par des sujets liés à l'occultisme - dans "Vivement la gauche" Rampal (1991) rappelle qu'il avait dit croire aux extraterrestres. Cela semble être encore plus le cas du réalisateur du film "Le Passage" René Manzor qui a fait carrière à Hollywood et a aussi réalisé "Un amour de Sorcière". Dans le film Dédale, il exploite le thème des gens possédés par des "alters", après avoir discuté du sujet avec un médecin.
Difficile de savoir s'il y a une appartenance commune à des sociétés secrètes derrière tout cela.
Je n'ai pas essayé, à la nouvelle de sa mort, de revoir un de ses films. Simplement en écoutant une de ses interviews à la RTBF en 1979 ci dessous je redécouvre combien les acteurs à l'époque (et dans la génération précédente aussi) devaient prendre des airs inspirés quand ils parlaient de leur art. Rien à voir avec l'aspect "sympa" "proche des gens" et au fond médiocre et vulgaire qu'ils mettent un point d'honneur à arborer aujourd'hui. Nous avons changé de monde. Pas étonnant donc que les jeunes n'aient même plus idée de l'aspect vaporeux et élégant de la transcendance qui s'attache à la création. Beaucoup ne peuvent plus identifier la transcendance qu'aux démons qui s'attachent à ce qui n'est plus aujourd'hui que "production culturelle". Leur esprit n'est plus assez ciselé pour percevoir autre chose.
La série Tapie sur Netflix et le rapport hommes-femmes
Je regardais hier sur Netflix (pour faire plaisir à mon entourage) le début de la série Bernard Tapie, série servie par le beau jeu d'acteur de Laurent Laffite, même s'il lui manque quelques aspects de la rugosité du personnage et la gravité de sa voix.
Je ne reviendrai pas sur le personnage Tapie qui fut aussi présent dans le paysage (devrait-on dire le cirque ?) médiatico-politique de la première moitié de ma vie qu'Alain Duhamel ou Jacques Chirac. Meyssan qui a collaboré avec lui déclarait il y a un mois (51ème minute ici) dans une interview à Courrier des Stratèges qu'il avait des capacités intellectuelles impressionnantes dans sa façon par exemple de digérer les fiches qu'il lui préparait et qu'il aurait pu rendre de grands services à la France si l'oligarchie ne l'avait pas coulé. Je crois que ce faisant Meyssan révèle surtout sa cécité politique. Lui qui a toujours combattu les guerres d'ingérence depuis 2001 comment peut-il blanchir un homme d'affaires qui a fait liste commune avec Kouchner (champion de l'ingérence) aux élections européennes de 1994 et qui a reconstitué sa fortune après 2008 en soutenant Sarkozy le bourreau de la Libye ?
J'ignore si la série est très fidèle à la biographie. J'ai repéré des petits anachronismes évidemment dans la façon de parler (des expressions comme "gagnant gagnant", "il y a un souci" etc), et dans les références ("à l'heure où on a le TGV" dit Tapie quand il prévoie de créer un service d'urgence médicale en 1972, alors que le TGV n'existait pas encore). J'observe qu'elle fait la part belle à la part de sincérité qu'aurait gardé Tapie, et de loyauté à l'égard de ses origines populaires (de son père militant cégétiste). J'ignore jusqu'à quel point c'est vrai.
Ce qui m'a frappé dans le premier épisode, c'est l'impuissance de la série à restituer sa vie affective, et le rapport à ses deux compagnes successives... A vrai dire ce n'est pas la faute du réalisateur, et je fais le constat pour toutes les productions cinématographiques qui prétendent restituer les années 1970-80. Les acteurs, aussi bien hommes que femmes, échouent à "entrer dans la peau" de façon convaincante dans les histoires d'amour de l'époque. Vous savez que j'ai moi-même écrit un livre qui parle des rapports passionnels - un livre qu'a bien voulu commenter un jeune blogueur il y a deux ans.
Je pense que les acteurs aujourd'hui n'arrivent pas à rendre ce qu'étaient les sentiments il y a 40 ou 50 ans, parce qu'ils n'ont plus trop idée de ce qu'était la répartition des rôles entre hommes et femmes à l'époque. Comme l'avait souligné Roland Barthes une décennie plus tôt il y avait une part de jeu dans ces rapports, mais un jeu sérieux, intégré dans les dispositions sociologiques les plus viscérales des individus (leur habitus si on veut parler comme Bourdieu), et qui était indexé à des structures sociales que nous avons perdues de vue aujourd'hui. Le mouvement post-me-too, simplifie cela en soulignant l'asymétrie hommes-femmes à l'époque. Il y avait une asymétrie, mais qui entrait dans une dynamique dont on ne savait jamais vraiment qui de l'homme ou de la femme en tirait le plus grand bénéfice in fine. Il est vrai que chacun se construisait suivant cette asymétrie, mais ce qui est intéressant c'est à quel style, à quelle monde, celle-ci renvoyait. Ce n'était pas le monde des réseaux sociaux, de la vidéosphère, ni même d'Harry Potter auquel bizarrement ce billet du Monde de juin 2024 renvoie pour penser les rapports hommes-femmes de nos jours. C'était un monde beaucoup plus imprégné de littérature, même si les gens ne lisaient pas forcément, littérature de gare ou littérature savante, qui façonnait la forme même du sentiment, du regard, etc. Je me souviens par exemple vers la fin des années 1990 avoir échangé avec une jeune femme malheureuse dans son couple qui m'écrivait "je ne vais quand même pas aller me jeter sous les roues d'un train comme Anna Karénine". Les femmes et les hommes avaient à l'arrière plan de leur monde, des personnages littéraires, et même s'ils ne les avaient pas directement, ils avaient aussi dans leur inconscient des films ou des téléfilms vus qui étaient imprégnés de ces rapport à la littérature classique.
Et cela déterminait beaucoup la façon dont l'homme et la femme s'avançaient l'un vers l'autre, la façon dont ils construisaient chacun leurs attentes ou leurs craintes à l'égard de l'autre sexe, la façon dont ils se laissaient électriser par la magie de leurs différences, leurs complémentarités, leurs incompatibilités.
Cela n'a peut-être pas complètement disparu, mais les choses ont changé. Aujourd'hui masculinité et féminité se pensent eux-mêmes sur fond d'agendas politiques distillés par Hollywood, avec toute une série de revendications (la femme doit revendiquer quelque chose de son "égalité" si elle veut se sentir pleinement femme) ou de dénégations (l'homme notamment doit dénier en partie sa virilité, quitte à ce qu'ensuite la femme lui reproche plus ou moins consciemment de l'avoir trop déniée), avec en arrière plan l'arsenal légal (la femme pourra toujours envisager le recours en justice contre l'homme) et la pornographie (que l'homme ne peut complètement chasser de son monde, la femme de moins en moins aussi), le harcèlement (devenu omniprésent depuis la diffusion des ordinateurs portables et des smartphones). Tout cela donne l'impression d'être plus tendu, de pouvoir glisser plus facilement dans de la cruauté obsessionnelle, sans aucun souci pour les formes, ou alors, à l'opposé (pour éviter justement la dimension pathologique), une certaine mise à distance : sans aller jusqu'au point des Japonais qui ne veulent plus avoir de relations sexuelles, je vous des jeunes ados former des couples qui ne se rencontrent à heure fixe une fois tous les huit jours, à l'opposé du romantisme, dans une sorte de "bureaucratisation" de l'amour.
Et même les jeunes "réacs" qui voudraient retrouver "quelque chose" de ce qu'était l'amour du temps où il s'incarnait dans des gens comme Catherine Deneuve ou Marcello Mastroianni, ne parviennent à reconstruire que des villages Potemkine.
Je ne dis pas d'ailleurs que la façon de vivre l'amour il y a quarante ans ou même il y a trente ans mérite d'être défendue. Elle a fait beaucoup de dégâts dans les couples, chez les enfants, et même on peut dire que dans l'ensemble elle abîmait l'âme des gens plus qu'elle ne l'édifiait (encore qu'il faudrait entrer dans une analyse complexe pour en mesurer les avantages et inconvénients "globaux"). Je dis simplement qu'elle formait par rapport à notre nouveau siècle une singularité irréductible, et que cette singularité explique pourquoi des acteurs nés dans les années 1980 ou 1990 lorsqu'ils entrent dans des histoires d'amour des années 1970-80 ressemblent à des papous qui s'essaieraient à la danse classique. Et encore ce ne sont pas eux qui sont en cause, mais la direction d'acteurs, cette même direction qui met dans leur bouche les expressions "il y a un souci" ou "gagnant gagnant", tous ces petits riens qui signent une incapacité totale à retrouver l'esprit d'une époque désormais très lointaine.
Mais on admettra néanmoins que ces reconstitutions plus ou moins réussies permettront à la jeune génération d'entrevoir (mais seulement d'entrevoir) à travers un épais brouillard, la vie de ceux qui l'ont précédée.
To the Moon et la mission de Sara García Alonso
Je vais être très transparent avec vous. Pendant plusieurs mois, les statistiques d'overblog donnaient 2000 à 3000 lecteurs chaque jour. Il était facile de voir que c'était artificiel car des articles sans intérêt étaient les plus lus. Sans doute un logiciel lisait-il mécaniquement les pages.
Le mois dernier, les statistiques quotidiennes sont tombées en dessous de 10. Ce qui signifie que seule une poignée de personnes parcourent ce blog, et encore probablement en tombant dessus par hasard. Samedi j'ai souhaité donc l'arrêter prenant acte du fait que la forme "blog" est désormais datée à l'heure où seuls les pitres de You Tube captent l'attention de la toile. Je l'ai donc fait savoir ici.
Toutefois deux personnes anonymes ont pris la peine de faire savoir hier en commentaire qu'elles lisaient encore ce blog. Je ne suis pas assez parano pour penser que ces personnes travaillent pour les services secrets, et puisque le principe de charité impose de travailler même si ce n'est utile qu'à une ou deux personnes, je vais donc tenter de continuer à écrire quelque chose. Et l'on verra bien si les statistiques remontent un peu ou pas.
Je pourrais rédiger de longs paragraphes sur la victoire des travaillistes en Grande-Bretagne (et la défaite de Galloway), sur la confédération des trois Etats du Sahel rebelles contre la CDEAO, ou sur la situation politique complexe de la France ingouvernable (avec à nouveau le plan des classes dirigeants cyniques autour de Macron pour dénier le rejet dont elles font l'objet). Mais déjà beaucoup de publicistes consacrent de l'énergie à cela. Pour l'instant je vais seulement m'en tenir à enfoncer le clou sur un sujet souvent abordé sur ce blog : le rapport entre la conquête de l'espace (qui absorbe beaucoup d'argent public) et l'occultisme.
Vous savez que les astronautes de la NASA sont tous des francs-maçons, et que même un d'entre eux, Jack Parsons, collaborateur du sataniste Aleister Crowley, a donné son nom à un cratère de la Lune. Vous savez aussi que la NASA charge ses fusées de symboles païens, que l'ex-président Obama, très investi dans la promotion de la conquête spatiale, a contribué au scénario d'un film attaché au symbole du 666 "Leave the world behind", dans lequel on affiche "obey NASA", obéissez à la NASA.
Ce mois-ci sort sur les écrans une comédie "To the moon", censée tourner en dérision les théories du complot selon lesquelles l'alunissage de la mission Apollo 11 est entièrement un fake. Le 1er rôle est tenu par Scarlett Johansson actrice qui s'est souvent affichée avec la main sur un oeil, et avec des papillons monarques symboles du MK Ultra.
Et la recherche spatiale européenne n'est pas épargnée. En lisant le journal El Pais du 7 juillet dernier, je tombe sur cette photo de la première astronaute espagnole de l'histoire désigné par l'Agence spatiale européenne Sara García Alonso qui m'interpelle tout de suite du fait qu'elle exhibe l'oeil d'Horus, en plus d'un tatouage de pyramide sur le bras.
Déjà le fait qu'une scientifique spécialiste de biologie moléculaire puisse afficher un signe kabbalistique dans l'équivalent du Monde à Madrid sans que cela n'inquiète l'opinion publique espagnole pose des questions sur sur la santé mentale de ce pays visiblement sous hypnose comme le monde entier.
Au moins la dame, qui a des origines modestes, dans l'interview qu'elle donne a la franchise de dire : "Je ne crois pas que la méritocratie existe parce que tout est construit de telle sorte qu'on ne finit au bon endroit que par piston"... Elle aurait pu ajouter "en faisant des rituels dans des loges"... Notez d'ailleurs tout le symbolisme de son vocabulaire dans le reste de l'interview comme " Le monde est comme une radiographie, il n’y a ni noirs ni blancs. En fait, ils sont tous gris." (allusion à la non-dualité, le damier maçonnique).
Cette scientifique est un cas intéressant de mise en scène médiatique d'un programme scientifique. Elle avoue qu'après sa désignation en novembre 2022 comme astronaute de l'Agence spatiale européenne, elle a fait "teindre ses cheveux châtain clair naturel en rouge 8RR (cuivre rouge), un ton proche de la couleur de la surface de Mars et qui est désormais signe de son identité. Par la suite, elle a commencé à se faire tatouer les tatouages qu'elle souhaitait depuis longtemps, le premier représentant un grand dragon sur ses côtes dont la queue se divise en une spirale d'ADN. Viennent ensuite l'atome sur l'avant-bras gauche, les neuf planètes du système solaire (« J'ai inclus Pluton parce que j'ai appris comme ça à l'école »), un astronaute bionique, la simplification graphique de la couverture de The Dark Side of the Moon , de Pink Floyd, et la représentation ondulatoire de sa propre voix prononçant Shine on You Crazy Diamond , le nom d'une chanson du même groupe."
Pour mémoire, les paroles de cette chanson disent "Tu as voulu découvrir le secret trop tôt,Tu as imploré la lune. Continue de briller, toi le diamant fou. Menacé par les ombres la nuit,Et exposé à la lumière."
Elle précise que son mari est un adepte de Led Zeppelin (les disciples de Aleister Crowley dont le "Stairway to heaven" est en fait une ode au dieu Pan, ce n'est pas un hasard l'interview fait du name dropping de ce groupe) : "Ils se sont rencontrés quand elle avait 16 ans et lui 15 ans à l'Ecole de langues de León. "J'étais gothique à l'époque et j'ai vu un gars porter un t-shirt Led Zeppelin et j'ai dit : 'Il est à moi'", se souvient-elle. Ils se sont mariés l'année dernière, lors d'un mariage intime à la mairie de León. Elle est allée avec une robe rouge. Lui, avec des bottes de cowboy." Notez qu'on a l'impression d'avoir affaire à la préparation de la parfaite sorcière : en 2005 l'imaginaire gothique, la robe rouge de la prostituée de Babylone etc.
Elle donne maintenant des conférences devant des ados pour l'embrigadement. Elle leur explique que les astronautes sont en quelque sorte des cobayes qu'on sacrifie après un véritable entrainement de cyborg : "Elle sait seulement que ce sera une mission courte, environ deux semaines, et qu'elle ira faire une expérience scientifique tout en devenant elle-même un cobaye de laboratoire : aller dans l'espace signifie une perte musculaire et osseuse accélérée, un vieillissement prématuré qui est étudié alors qu'ils sont loin de la Terre et à leur retour. C'est aussi la profession avec le taux de mortalité le plus élevé de toutes les professions existantes."
Notez que le même jour que cette espagnole fut choisie une autre femme, L'ingénieure et lieutenant-colonel de l'armée de terre prof de yoga Sophie Adenot. Mais celle-ci n'affiche pas le même genre de signe que ses homologues américains et sa collègue espagnole. Cette discrétion n'implique pas qu'elle ne soit pas franc-maçonne - voir aussi certaines présomptions qui entourent Thomas Pesquet ici.
Sur les débats internes à propos de l'utilité des dépenses de la recherche spatiale voir la critique d'Olivier Mousis qui dénonçait en 2017 l'aspect purement communicationnel de séjours dans l’espace comme celui de Thomas Pesquet : « ils servent à justifier la présence dans le ciel de l'ISS, cette machine énorme qui a coûté 150 milliards d'euros ».
Ici en 3e minute : Coco Chanel en 1969 déclare que personne n'est allé dans la Lune et que ce n'est là qu'une opération contre la religion (les Américains sont censés y être allé le 20 juillet de cette année - L'entretien a été diffusé à l'émission Panorama le 31 juillet 1969.
Chagrin d'Amour et Patrick Dewaere
Il m'est arrivé parfois de signaler sur ce blog des traces d'inspirations Illuminati dans les productions françaises et non seulement américaines, britanniques ou espagnoles - comme récemment autour du panda.
La chaîne "Documents rares et inédits" a fait de même il y a peu sur une période plus ancienne en montrant que la citation "clac fait Dewaere en tombant sur le lino" (au lieu de "le verre") dans le tube à succès du groupe Chagrin d'Amour le 1er janvier 1982 pouvait faire référence à la mort prochaine - le 16 juillet suivant - de l'acteur qui tournait, au même moment dans le film d'Alain Jessua "Paradis pour tous" qui parle des manipulations médicales sur un mode très orwellien.
Cette chaîne évoque un "avertissement" que les sociétés secrètes auraient adressé à Dewaere, acteur qui avait fait la voix de Peter Pan en 1953 thème disneysien lié au MK Ultra. Mais on peut parler aussi bien d'une simple programmation prédictive dans le cadre d'un sacrifice rituel.
Jessua avait déjà réalisé Armaguedon en 1976, histoire d'un rebelle qui combat un monde totalitaire. Dans le film le héros joué par Jean Yanne saisit dans une librairie le livre "Gouvernants invisibles" du franc-maçon ésotériste Hutin. Sur le même présentoir il y a "Des fleurs pour Algernon" roman de Daniel Keyes, marqué par les prémices du transhumanisme, le film qui en est tiré étant très marqué par la l'imagerie de la chouette. L'oeil est omniprésent dans Armaguedon (comme il l'est dans les films de Verneuil).
Un mur couvert d'affiches où l'on voit Delon (qui joue dans Armaguedon), Marylin Monroe (esclave du MK Ultra) et l'affiche d'I comme Icare de Verneuil sur l'assassinat de Kennedy, dans le clip de Chagrin d'Amour "Chacun fait c'qui lui plait" (un titre à la Aleister Crowley) pourrait faire le lien entre toutes ces thématiques. Le chanteur du groupe avait un côté un peu pédophile (cf sa chanson 13 ans et demi de 1979) une de ses chansons faisait aussi la promo du LSD lancé par la CIA...
Leave The World Behind
Un mot sur le film "Leave the World behind" co-produit par le couple Obama, un films apocalyptique sur les fréquences sonores destructrices. Le réalisateur Sam Esmail a aussi réalisé Homecoming, un film qui a juste "par hasard" l'oeil d'Horus sur son affiche.
Au début de "Leave the World behind", juste après les tracts appelant à la mort de l’Amérique. La tasse, l'horloge puis l'autre horloge affichaient ensemble 666 (un 6 sur chacune).
Bien sûr les yeux sont aussi présents, de même que les damiers maçonniques.
Cette scène a aussi fait parler (à rapprocher de ce que nous avons dit sur Macron et Obey Giant).
Il est étrange que Yahoo ait délibérément effacé "Obey" dans sa présentation du film.
"Obéissez à la Nasa" avec la photo de l'oeuvre de Shepard Fairey (voyez aussi du côté de l'Elysée ici) renvoie au fait que la NASA, repaire de la francs-maçons autour duquel Obama a déjà fait des mises-en-scènes, gère des programmes secrets tournés contre l'humanité (notez aussi que l'artiste a fait un portrait d'Obama cf l'image ci dessous à droite).
Sur l'affiche, l'alignement des noms des acteurs donne verticalement en leur milieu les lettres "BAAL"
Evidemment la série renvoie à plusieurs reprises à la série Friends dont Anthony Bourdain, le cuisinier sacrifié en 2018 en France, avait souligné le côté satanique. La mort récente d'un de ses héros Matthew Perry (qui disait avoir scellé un pacte pour réussir) le 28 octobre jour l'anniversaire de Julia Roberts (héroïne de Leave the World qui avait un peu joué dans Friends), les confidences de Jennifer Aniston sur ses "cercles magiques" vont dans ce sens.
Barbie, le luciférisme et le gnosticisme
Une très bonne vidéo de Doreen Virtue contre la poupée Barbie et contre le récent film sur cette poupée.
Angélique et le Roy
Je regardais tantôt, en déjeunant, sur Paramount TV, un morceau d' "Angélique et le Roy", charmant petit film des années 1960 qui rappelle le temps où la France avait encore une culture sûre d'elle, qu'elle mettait même en scène dans ses bleuettes pour caissières de Prisunic.
On ne se torturait point l'esprit, en ce temps là, avec le "wokisme"(une idéologie qui n'a cependant pas que des défauts, même si elle en a beaucoup). On mettait en avant un féminisme de pacotille, qui servait plus à jouer avec le mâle qu'à le haïr. Et bien sûr il y avait alors un dedans et un dehors : dehors se trouvait le barbare - cet ambassadeur de Perse qui n'est bon qu'à violer. Les frontière entre les deux comme entre le haut et le bas étaient très claires, et, de ce fait, on pouvait s'amuser à tenter (mais tenter seulement) de les transgresser parfois.
L'ouvrier devait rêver (mais rêver seulement , en salle obscure) de marquisat. "Vous me trouverez à la cour, dont je suis" lance la marquise à l'ambassadeur après qu'il eût tenté de jouer avec elle. Dont je suis, dont vous n'êtes pas... et dont le téléspectateur n'est pas non plus.
Le film ne dit rien de la France de Louis XIV, et tout du regard que la bourgeoisie parisienne (ou parisianisée) des années 1960 portait sur elle, ou ce qu'il pouvait en rester à son époque... dans cette France qui se voulait encore un peu au dessus du monde...
Cette bourgeoisie qui commandait encore au pays en 1980 et 1990 n'était bien sûr pas disposée à m'intégrer en son sein. J'ai eu beau avoir ses diplômes, je n'ai jamais maîtrisé ses codes (ses manières, son accent), ni sa tournure d'esprit.
Il n'y a par exemple jamais eu la moindre familiarité entre moi et les lieux de la noblesse du bassin parisien comme Reims, Versailles ou Senlis, lieux dans lesquels nos bons bourgeois projetaient leur imaginaire (je suis un homme des périphéries, voyez ce livre, comme l'amusant et chaotique Juan Branco qui disait il y a cinq jours avoir défendu face à Mélenchon la grandeur de Louis XIV, mais lui a grandi à Paris et dans les jupons occultistes de Catherine Deneuve... pas moi).
Qu'aujourd'hui cette bourgeoisie en ait enfanté une autre qui a vendu l'âme de la France à l'empire américain et à son élite sataniste et globaliste est son problème plus que le mien. Asselineau a beau agiter les grigris eurasiatiques pour rompre cet envoûtement, ce n'est pas par cette voie qu'il arrachera sa terre au purgatoire.
La bourgeoisie des années 1960 avait préparé le chemin, non seulement en s'apprêtant à voter pour Giscard et Mitterrand dix ans plus tard, mais déjà en méprisant le christianisme et les racines spirituelles profondes de l'hexagone. Dans Angélique on vénère les richesses matérielles, les belles robes, le sexe de la femme que les nobles se disputent... et l'on cherche des substances alchimiques pour acquérir des pouvoirs magiques.
Comme dans Pif Gadget (alors communiste), Dieu est absent.
Aujourd'hui Pif Gadget interviewe Macron. Si la Marquise des Anges reprenait vie, elle aurait maintenant les traits d'un "transgenre" amoureux de notre président, dans un monde sans frontière (plus de haut, plus de bas, plus de nous et plus d'eux, plus de mâles ni de femelles, plus de bien plus de mal), et sans l'artifice de l'élégance versaillaise, même une élégance kitsch, pour dissimuler la chute du pays.
Nos Frangins de Rachid Bouchareb
Sur les conseils d'un ami béarnais avec lequel je manifestais dans les rues de Pau en 1986 contre la loi Devaquet, je suis allé voir le film "Nos frangins" de Rachid Bouchareb sur les affaires Oussekine et Benyahia qui ont éclaté au milieu de notre mouvement.
Je n'ai pas regretté d'être allé le regarder. C'est un bon film documentaire même si, comme le relèvent les critiques, cela manque un peu de ressort dramatique. J'ai été de ceux qui ont manifesté en hommage à Malik Oussekine, et pourtant il y a des choses que je ne connaissais pas à son sujet, notamment sa conversion au christianisme. Je n'avais pas non plus entendu parler de l'affaire Benyahia. En tout cas, elle ne m'a pas marqué. Je ne savais pas non plus que les voltigeurs des la police ont été réintroduits en 2018 au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'ex-patron du Raid devenu Macronien en mai 2019 avait lui même télescopé les deux époques d'une manière sensationnelle... Il y avait un gros problème de racisme dans les forces de l'ordre en 1986... et il a perduré...
Le dimanche 7 décembre 1986, 254 114ème jour de ma vie (j'avais fait le décompte), j'écrivais : "La tournure que prennent les événements est préoccupante... Avec une incroyable intransigeance , nos dirigeants ont attendu que le mouvement s'essouffle de lui-même.
Hélas jeudi soir les manifestants pacifiques des universités ont été débordés par des éléments extrémistes qui ont enclenché un cycle de violence dans le cadre des grèves ; les forces de l'ordre ont adopté une attitude totalement indigne, à la limite de la barbarie. Les seules victimes de la répression furent évidemment les étudiants non-violents, tandis que les marginaux se sont appliqués à entretenir durant tout le weekend un climat insurrectionnel dans la capitale.
Pendant ce temps, les grévistes modérés qui portent le deuil d'un des leurs tué par un policier dans la nuit de vendredi à samedi radicalisent leurs positions tandis que le gouvernement se refuse toujours à retirer le projet de loi qui a suscité l'apparition du mouvement contestataire il y a plus de dix jours.
En jouant la politique de l'attente sereine, le gouvernement prenait le risque de voir les jeunes grévistes politiser leur action ou même rejoindre l'état d'esprit de mai 68." Je noircissais ensuite quelques pages dans un style un peu convenu sur la jeunesse qui ne veut plus des sacrifices ni du désengagement de l'Etat.
En novembre 86 j'avais aussi tenu la chronique de ma participation aux grèves et aux manifestations dans mon lycée. L'adolescent que j'étais n'avait visiblement bien écouté les informations, puisque je prenais Malik Oussékine pour un gréviste alors qu'il ne périt que comme un passant qui s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Les réalités parisiennes, à ce moment-là, étaient à 900 km de mon quotidien...