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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #debats chez les "resistants" tag

Indigne

14 Février 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Grundlegung zur Metaphysik, #Débats chez les "résistants"

C à vous sur France 5 délivre ce message : "Pourquoi l'Egypte et la Jordanie n'accueillent-ils pas les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ?". Comme pendant le Covid, la crise des Gilets Jaunes, la Guerre du Kosovo etc, nos médias reculent toujours plus loin les frontières de l'indigne. Il est désormais clair à leurs yeux que les Palestiniens n'ont plus leur place en Palestine.

C'est de la criminalité en gants blancs à l'état pur.

Une correspondante turque de retour de Bosnie me disait hier qu'à Sarajevo en ce moment il y a des slogans pro-Palestine partout. Vous savez, si vous avez lu mon livre sur la Serbie, que j'ai été aussi sensible en 1993 au sort de Sarajevo qu'en 1999 à celui de Belgrade. Et aujourd'hui je suis à fond par l'esprit aux côtés de la population de Gaza.

Pour autant il est clair qu'on ne sait plus comment faire, car il y a aussi beaucoup de militants très louches derrière la cause palestinienne.

Par exemple la basketteuse Emilie Gomis, qui en apparence a le CRIF contre elle, et qui re-poste sur X des messages de l'UPR, mais dont on voit bien par la photo de gauche à quels réseaux elle appartient, de même que son soutien au slogan "All eyes on Rafah", dont l'imagerie, à Sciences-Po Menton notamment (photo ci-dessous), a des relents sorossiens et "illuminati" un peu "désagréables"... Ne cherche-t-on pas à nous piéger dans de faux antagonismes, au moins au niveau du débat, comme entre atlantistes et pro-BRICS, pour absorber notre énergie dans des discussions qui de toute façon n'aident pas les peuples concernés ?

 

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Honeypot

14 Janvier 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Débats chez les "résistants"

Quand on envoie les gens au casse-pipe au Capitole, comme l'a fit Trump à la veille de l'investiture de Biden, cela s'appelle dans le langage de la CIA un "honeypot", un pot de miel pour attirer les mouches.

Il y a un mois, le Forum de Davos pour la première fois de son histoire publiait sur son propre site en Suisse l'itinéraire pour trouver son lieu de réunion annuel. De bons esprits commençaient à renifler là un piège pour y attirer des dissidents qu'on pourrait ensuite ficher et arrêter.

Aujourd'hui qui appelle à aller manifester à Davos  ? L'homme qui aime autant la couleur orange (orange=33 en gematria) que Bayrou, que Trump (son idole), et que Kubrick, à savoir Mr Philippot (cf ici en minute 17).

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Quelques fétiches malsains de cet hiver

13 Janvier 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Christianisme, #La droite, #Débats chez les "résistants", #Peuples d'Europe et UE, #Les Stazinis, #La gauche, #Donald Trump, #Divers histoire

Je lisais récemment dans "Pour un autre Moyen-Age" une interprétation sociologique de Jacques Le Goff sur le culte de Mélusine au XIIe siècle que l'historien interprète comme une sorte de révolte de la petite noblesse contre l'Eglise à l'époque. Cela s'applique aussi à la fée d'Argouge dans le Calvados. Un kabbaliste ancien collaborateur du Monde Diplo aujourd'hui fait revivre ce culte à Lusignan. Encore une figure du féminin sacré...

Je n'aime guère cette scénographie qui se rattache à Lilith, c'est le moins qu'on puisse dire,. Un certain Sylvain Durain, prisé des traditionalistes d'Academia Christiana (récemment dissoute) souligne (avec hélas des références anthropologiques datées et assez bon marché) à juste titre que le culte du féminin sacré conduit aux sacrifices humains. Mais il pointe du doigt les rituels africains (dans la mouvance "Valeurs Actuelles" on ne sait que maudire le Tiers-Monde), au lieu de cibler certains cercles de la haute maçonnerie (à supposer qu'il faille encore parler de maçonnerie à ce niveau transnational) occidentale qui font la même chose. Je lui ai communiqué un de mes billets sur la mort sacrificielle du cuisinier Bourdain proche d'Obama, en lui disant "il y a aussi ces sacrifices là". Evidemment il ne m'a pas répondu et ne me répondra pas (ce dont il devra un jour répondre devant Dieu, car il est facile de pointer du doigt la magie africaine en ignorant celle de nos dirigeants, mais l'une est plus dangereuse que l'autre, même si les deux vont souvent de pair).

La méfiance à l'égard du féminin sacré m'inspire aussi beaucoup de prudence à l'égard de l'Abkhazie où il semble très présent (Novi Athos fait exception, mais ce monastère est une sorte d'enclave coloniale russe, sauf à considérer que ce monastère "purifie" le féminin païen dans ses prières, la question reste ouverte), et de toutes ces affaires autour d'Israël et des Frères musulmans dont on ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants (aussi bien les racines historiques du Likoud que celles du Hamas sont dans le féminin sacré, et voir Meyssan venir à Courrier des Stratèges avec un pull à damier maçonnique nous expliquer qu'une partie du Hamas est maintenant contre les Frères musulmans ne me persuade guère - regardez bien son code vestimentaire sur chacune des 4 vidéos : pull à damier, pull noir, pull blanc, pull  à damier - un clin d'oeil évident aux "frères" : il est en mission).

Tous ces faux fétiches m'agacent. Quelqu'un attirait aussi mon attention sur soeur Yvonne Aimé de Jésus, qui connaît un regain de succès dans les milieux charismatiques dont  témoigne l'interview de Didier Van Cauwelaert sur Tocsin. Mais celui-ci ( a tort de n'imputer l'indifférence de l'Eglise conciliaire à l'égard de cette nonne au seul fait qu'elle était une femme. Si l'on se rapporte au livre catholique des années 1970 "Le tribunal du Merveilleux", on découvre qu'à l'époque beaucoup de faux miracles avaient été attribués à cette religieuse qui s'étaient dégonflés d'eux-mêmes. On comprend que cela ait jeté un doute sur la cause de sa canonisation, même si peut-être la montée de l'humanisme et du rationalisme dans l'Eglise à l'époque soit aussi à blâmer.

A part ça une certaine extrême droite sur les réseaux sociaux s'agite contre le nouveau premier ministre français qu'elle accuse d'être israélite, homosexuel, "Young leader" du Forum Économique mondial (les deux premières caractéristiques étaient aussi celles de Mme Borne quoique sur un mode moins affiché). A vrai dire ces "marqueurs" sociologiques qui peuvent être assez caractéristiques de ce qui fait l'identité de la République (et aussi de beaucoup de cercles monarchistes qui prétendent s'y opposer) n'ont rien de très original. Ce qui est drôle c'est que beaucoup de ceux qui les mettent en avant comme Xavier Poussard sont des admirateurs de Trump... qui poursuit le projet antéchristique de reconstruire le Temple à Jérusalem... Tous ces gens peinent à être cohérents.

A propos de Trump, il a circulé des théories avant Noël autour de la chorégraphie de la Maison Blanche inspirée de Casse-Noisette où le roi des souris assassiné ressemblait à Trump en mode "predictive programming" (ce qui n'est pas la première fois - Kathy Griffin nous l'avait fait en mode tête coupée en 2017, dans un esprit plus maçonnique). Un humoriste (mais dans ce monde qui est humoriste, et qui dit la vérité ? comme lorsque Coluche posait avec l'oeil d'Horus dans 2 heures moins le quart av. JC), Dick Gregory (1932-2017) a dit qu'il y a deux Trumps fabriqués par les milieux occultistes : un avec une cravate bleue (le faux), l'autre avec la rouge (le vrai). Celui du Casse-Noisette a une cravate bleue. Blue pill, red pill. Il est vrai que Trump est souvent associé à la thématique du double, dans les films (par exemple dans Gremlins 2) et dans la presse (et je ne parle même pas du thème de son prétendu double Andy Kaufman).

A part ça les Houthis défendent bravement les Palestiniens en Mer Rouge au point de perturber le commerce occidental (mais qui sont-ils vraiment, et qui est vraiment le Hezbollah libanais qui a grassement aidé Meyssan pendant des années ?). Milei obtient un soutien du FMI en Argentine pour brader des pans du pays à la JP Morgan (tu parles d'un libertarianisme, mais c'est un libertarianisme à la Ayn Rand), mais doit affronter le système judiciaire pour pouvoir liquider les droits des travailleurs. Londres montre ses muscles (dégonflés) face à Pyongyang, à Sanaa, et à Caracas au Guyana (il est vrai qu'il n'est peut-être pas très malin de la part de Maduro de relancer la polémique sur l'Esequibo maintenant que le Guyana est un pays pauvre, même si historiquement le Venezuela a été escroqué par Londres sur le tracé de la frontière). A Cuba le prix de l'essence va être multiplié par cinq. Les scènes que je décrivais dans mon livre l'an dernier risquent de se reproduire. Pas de réponse de Céline Payen à mes voeux (le temps où par son intermédiaire je pouvais parler de l'Ukraine sur BBC Afrique est révolu). Pas de réponse de Bricmont à mon mail sur Chomsky et Epstein. Pas de réponse de Florence Matton d'Aligre FM à l'envoi de mon livre sur Cuba (le temps où elle me tendait son micro pour parler de l'Atlas alternatif est révolu). A vrai dire j'ai seulement sondé ces anciens contacts à titre de test. Je n'ai plus du tout envie d'aller avec eux, comme il y a quinze ans, jouer les mini-stars de la pensée critique. Il ne faut pas participer à ce théâtre du pseudo-débat démocratique.

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Qui empêchera le déploiement de drones tueurs autonomes ?

26 Novembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Débats chez les "résistants"

A l'ONU certains pays comme l’Autriche (son négociateur Alexander Kmentt l'a rappelé il y a 5 jours dans le New York Times) essaient d'imposer des règles juridiquement contraignantes à l'utilisation de ce que les militaires appellent des armes autonomes létales (les drones tueurs notamment).

Les États-Unis, la Russie, l'Australie, Israël et d'autres estiment qu'aucune nouvelle loi internationale n'est nécessaire pour le moment, alors que la Chine veut définir une limite juridique si étroitement qu'elle n'aurait que peu d'effet pratique,

Le concept d’ armes autonomes n’est pas nouveau. Les États-Unis ont commencé à développer ce concept à la fin des années 1970 avec une arme connue sous le nom de mine anti-sous-marine Captor, qui pouvait être larguée depuis un avion ou un navire et s'installer au fond de l'océan, en attendant qu'une cible ennemie se déclenche. ses capteurs et exploser.

Dans les années 1980, la marine américaine a commencé à s'appuyer sur le système d'armes AEGIS, qui utilise un système radar de grande puissance pour rechercher et suivre tout missile ennemi entrant. Il peut être réglé en mode automatique pour tirer des missiles défensifs avant l’intervention humaine.

Une autre étape dans la progression vers des armes autonomes plus sophistiquées est venue sous la forme de munitions à tête chercheuse, telles que le missile air-air avancé à moyenne portée AIM-120, doté d'un chercheur radar qui affine la trajectoire d'un missile tiré lorsqu'il est tiré. tente de détruire les avions ennemis.

Les munitions à tête chercheuse ne peuvent généralement pas être rappelées.Une forme plus récente d’armement automatisé est la munition errante, qui peut rester en l’air pendant une longue période, recherchant un type de cible spécifique puis l’attaquant.

Ces appareils ont été introduits par un entrepreneur militaire israélien en 1989 sous le nom de Harpy. Ce drone peut rechercher sur des centaines de kilomètres les systèmes radar ennemis, puis les attaquer. L'approbation humaine est toujours requise avant que l'arme n'atteigne la cible, mais retirer l'humain de la boucle serait relativement simple, ce qui rendrait l'appareil entièrement autonome.Le Pentagone est en train de développer un réseau de centaines, voire de milliers de drones autonomes améliorés par l’IA, qui pourraient être rapidement déployés près de la Chine en cas de conflit. Ces drones transporteraient du matériel de surveillance ou des armes et seraient utilisés pour détruire ou affaiblir le vaste réseau chinois de systèmes de missiles anti-navires et anti-aériens le long de ses côtes et des îles artificielles de la mer de Chine méridionale. Cette évolution pourrait  constituer un changement majeur dans la stratégie militaire.

L'an dernier, l'armée de l'air américaine a demandé au Congrès plus de 100 millions de dollars de financement supplémentaire en R&D pour les drones autonomes et les systèmes d’armes en réseau, incluant des avions sans équipages.

Il n'échappe pourtant à personne que ce genre de d'armes pourrait aussi être utilisé par des bandes criminelles. "Ce n'est pas l'intrigue d'un roman dystopique, mais une réalité imminente", a déclaré Gaston Browne, le Premier ministre travailliste d'Antigua-et-Barbuda le 22 septembre dernier devant l'AG de l'ONU. Browne qui s'était confronté à Trump sur la question du blanchiment de monnaie dans les casinos des Caraïbes en 2018, et à Biden en 2022 sur celle de l'exclusion de Cuba et du Nicaragua du 9e sommet des Amériques, s'oppose une fois de plus aux intérêts de Washington en encourageant la communauté internationale à interdire ces armes avant 2026.

Quand on voit comment les armes de Libye ont circulé au Sahel, et celles d'Ukraine jusqu'en Palestine, les pires craintes sont en effet justifiées à ce propos.

La France de son côté s'est engagée à ne pas développer de systèmes d’armes létaux autonomes (SALA). "D’un point de vue éthique, il n’est pas acceptable que la décision de vie ou de mort puisse être intégralement confiée à des machines échappant à toute forme de supervision humaine. D’un point de vue juridique, pour que le droit international humanitaire (DIH), qui régit les conflits armés, puisse s’appliquer, il faut que l’usage d’une arme puisse être rattaché à une responsabilité humaine, peut on lire sur le site du Quai d'Orsay."

Notre pays, sur ce dossier là, est donc du "bon côté de la barrière"... Mais on voit mal qui empêchera les complexes militaro-industriels américain, russe et chinois de poursuivre leurs programmes de recherche sur ce sujet qui, à terme, conduira à donner le pouvoir de vie et de mort sur l'humanité à des machines...

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Ordo ab chao espagnol et européen

18 Novembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Espagne, #La gauche, #La droite, #Peuples d'Europe et UE, #Débats chez les "résistants"

La politique d’instabilité et de confrontation se poursuit dans le monde occidental pour fragiliser les opinions publiques et provoquer la mise en place d’une dictature mondiale.


On a vu des stratégies du choc être mises en place depuis quelques années avec la « guerre contre le terrorisme », la crise sanitaire de 2020, la guerre d’Ukraine, et récemment le « 11 septembre israélien ». Par ailleurs des combats « sociétaux » totalement artificiels sont suscités sur l’avortement, l’euthanasie, l’identité de genre etc pour fragiliser le sens de l’identité de tout un chacun et hystériser les rapports sociaux. La politique migratoire a aussi été instrumentalisée dans ce but à l’échelle même des continents (on a vu récemment l’action de Soros au Guatemala pour relancer les migrations vers les Etats-Unis, ou son lobbying au sein de la Cour européenne des droits de l’homme).


L’Espagne a été un « terrain de jeu » particulièrement privilégié pour cela. Tirant profit d’un certain enthousiasme des Espagnols pour le « progressisme » après la dictature franquiste, les mondialistes ont tiré à boulets rouges sur toutes les institutions morales de ce pays en faisant avancer des agendas pro-avortement, pro-transgenre etc, avec un pendant migratoire qui a permis de faire monter, en réaction, un groupe d’extrême droite, dont j’ai démontré sur ce blog les origines dans des milieux sectaires mexicains, et, du coup, probablement chez certains oligarques mondialiste nord-américains.


Ce groupe d’extrême-droite est largement instrumentalisé pour empêcher un processus d’alternance qui ramènerait les conservateurs au pouvoir, mais ce n’est pas tout : le socialiste Pedro Sanchez pour garantir sa reconduction à la tête du gouvernement après des élections qui plaçaient le Parti Populaire en tête n’a pas hésité à signer un pacte impliquant une amnistie avec le mouvement indépendantiste catalan qui a organisé un référendum insurrectionnel illégal en 2017 – j’ai montré dans mon livre « Les Régimes Populistes » et dans des billets de ce blog que ces indépendantistes étaient en fait eux aussi très liés à Soros et aux travaillistes israéliens.


Ce pacte s’accompagnait d’un discours populiste qui prétendait que les institutions judiciaires espagnoles étaient engagées dans un « lawfare » contre l’indépendantisme. Lawfare est un terme emprunté à la gauche latinoaméricaine pour stigmatiser une utilisation du droit à des fins de persécution politique. Il a soulevé une levée de bouclier dans les milieux juridiques espagnols (de droite comme de gauche), mais aussi une très forte mobilisation des conservateurs, qui étaient près d’un million à défiler dans toute l’Espagne il y a cinq jours (sous les ricanements de l'ambassadrice d'Allemagne), et qui sont encore très nombreux aujourd’hui, sur des slogans politiques très durs, après le vote d’investiture de Pedro Sanchez aux Cortes.


Le fossé entre les deux Espagnes n’a jamais été aussi profond depuis cinquante ans. Les conservateurs voient dans la démarche anti-institutionnelle de Pedro Sanchez une forme de chavisme qui menace la paix civile dans le pays, une importation des pratiques venezuéliennes. Or si le chavisme a pu avoir une légitimité du temps où ce pays (dans les années 2000) était un vassal des Etats-Unis soumis aux pires diktats du Fonds monétaire mondial, il en a perdu depuis quelques années maintenant qu’il est délibérément asservi aux intérêts des oligarques des BRICS contre son propre peuple comme on l’a rappelé récemment ici.  Et surtout, importer en Espagne une démarche chaviste  (sans les mesures sociales qui peuvent aller avec vu que l’Union européenne et l’OTAN verrouillent tout à ce niveau) peut être très dangereux car, cibler les institutions espagnoles comme l’autorité judiciaire c’est menacer directement l’unité du pays. Et beaucoup ont d’ailleurs fait remarquer que la prochaine cible sera probablement la monarchie accusée par les indépendantistes d’avoir été complice du « warfare » contre eux.


Or, ne nous y trompons pas : si Soros et certains milieux mondialistes associés ont soutenu l’indépendantisme catalan comme ils ont soutenu l’extrémisme des combats « sociétaux », ce n’est pas spécialement par amour pour les « idéaux de gauche ». C’est parce que, comme en ex-Yougoslavie ou en ex-URSS, ils savent que si le chaos que cela provoque ne débouche pas sur des guerres ouvertes, cela risque de provoquer par retour de bâton des dictatures militaires. Ainsi si Sanchez ne va pas au bout de la création d’une sorte de république confédérale « néo-chaviste » anomique en Espagne, il y aura un retour de bâton sous la forme d’une dictature militaire d’extrême droite dans ce pays qui fera aussi le jeu de l’oligarchie mondialiste internationale : la liberté des citoyens en sortira perdante quoi qu’il advienne, d’autant que les créanciers du pays sont déjà là à frapper à sa porte pour demander toujours plus de mesures d’austérité.


A côté de cette tragédie espagnole, la comédie de la démission d’un autre gouvernement de gauche, celui du Portugal, pris en flagrant délit de corruption grossière, ferait presque rire, si son résultat ne devait pas être, là aussi, une fragilisation des institutions et une plus grande latitude d’action contre elles du futur gouvernement mondial.


On cherche vainement quel pays parvient à échapper en Europe au vacillement général : l’Allemagne et le Royaume Uni déclinent économiquement, l’Italie est totalement aux ordres du Parti démocrate américain malgré une devanture « de droite », la Pologne bascule dans le camp des eurocrates alors que le parti de droite jusque là au pouvoir jouissait encore du plus grand nombre de suffrages.


La France ne fait pas exception où sont désormais mélangés les pires aspects à la fois de la IVe République (le fait que les centristes occupent la totalité de l’espace politique rejetant dans des impasses l’opposition de gauche et de droite) et ceux de la Ve République (l’autoritarisme d’un président immature).
Les petits jeux de ralliement du Rassemblement national et de LR n’intéressent plus personne dans ce dispositif où les alternatives sont de toute façon interdites.


J’ai été frappé de voir cette tempête dans un verre d’eau qui a éclaté cette semaine dans les seuls milieux qui pourraient desserrer l’étau globalistes dans notre pays : les souverainistes. Le premier à ouvrir le feu fut le nihiliste Asselineau qui a accusé F. Philippot (l'homme qui met du orange partout - "orange en gematria = 33), JF Poisson et N. Dupont Aignan de s’être rendus à un happening des Républicains américains à Paris le 10 novembre dernier. Asselineau, admirateur des divinités hindouistes comme ses alter égos du CERN, et qui confond les Actes des Apôtres et les Epitres de Paul (ça c’est pour l’inculture spirituelle, mais mine de rien cela compte dans la façon de se positionner en politique) reproche à ses pairs souverainistes d’avoir « servi la soupe » aux zemmouriens en se rendant là-bas. Ce à quoi Philippot lui a répondu non sans raison qu’il ne s’agissait que d’un colloque, ce qui n’engage à rien.


Cependant Asselineau n’a pas tout à fait tort : si les Trumpiens s’intéressent aux Patriotes ou à Debout la République, c’est qu’il y a quand même anguille sous roche. Et je ne donne pas cher de la capacité de Philippot qui déjà fait l’éloge du bilan de Trump (sans percevoir son propre potentiel antéchristique et mondialiste caché, notamment du côté de la reconstruction du Temple à Jérusalem) face à Biden, ou de Dupont Aignan (« young leader d’un jour, young leader toujours ») à s’opposer au magnat américain s’il revenait aux affaires. Si un jour Marine Le Pen accablée par les affaires judiciaires cède le pas comme plan B des mondialistes, tout comme Zemmour qui de toute façon n’a aucune popularité en France, je ne pense pas que ces zozos là pourraient incarner la moindre résistance au rouleau compresseur washingtonien ; l’égocentrique Asselineau non plus d’ailleurs…

Et la gauche française dans tout ça ? me direz-vous... Tant que sa priorité reste d'inscrire le droit à l'IVG dans la constitution, et à se quereller autour du leadership de Mélenchon, on peut parier qu'elle ne va nulle part.

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