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L'Espagne ne sera pas représentée à l'investiture de Sheinbaum
Le roi d'Espagne n'étant pas invité à l'investiture de la nouvelle présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, aucun représentant du gouvernement espagnol ne s'y rendra. La raison de ce litige : une absence de réponse de la Couronne (aujourd'hui ennuyée par l'affaire Barbara Rey) à une lettre de Lopez Obrador de 2019 l'invitant à venir faire amende honorable sur les crimes (dont l'ampleur est exagérée à dessein, bien qu'il en ait bien sûr existé) de la colonisation à l'égard des peuples indigènes, comme le pape l'a fait pour certains effets "collatéraux" de l'évangélisation. Ressort aussi le débat sur le grand soutien du Mexique aux Républicains espagnols pendant la dernière guerre civile. Voyez l'émission ci-dessous. A noter qu'une des intervenantes, Irene Zugasti, vient de publier un livre : sur sa couverture on voit une footballeuse avec sur son T-shirt le poing revendicatif des associations subventionnées par Soros, et sur son bras gauche si vous zoomez, en tatouage l'oeil omnivoyant. Les symboles disent tout sur les lobbies à la manœuvre.
Cette mini-crise diplomatique entre Madrid et Mexico est un épisode de plus de la guerre de 300 ans (depuis la propagation de la franc-maçonnerie dans l'ancien et le nouveau mondes) opposant rouges et blancs dans la société hispanophone (et plus largement chrétienne). Rappelons que le Mexique, lui, n'a toujours pas demandé pardon pour la liquidation de milliers de prêtres pendant sa propre guerre civile au XXe siècle. Faut-il envisager une grande table ronde de réconciliation à la sud-africaine pour effacer tous ces conflits pour repenser une "hispanité socialiste" forte (cf le colloque de Salamanque de mars dernier) unissant les hispanophones des deux côtés de l'Atlantique contre les agressions de l'oligarchie mondialiste nord-américaine ?
Géorgie, Palestine, relations sino-serbes
J'ai été choqué ce matin d'entendre sur un plateau payé par nos impôts un débile expliquer que si la Georgie adoptait une loi contre le financement étranger de la presse (contre les ingérence de Soros), c'est parce que le pays était aux mains d'un milliardaire qui tirait les ficelles d'un gouvernement pro-russe contre un peuple pro-européen. Ces crétins veulent que la Géorgie entre en guerre contre la Russie. Ils sont assoiffés de sang.
Cela m'a mis de mauvaise humeur pour la journée. Heureusement qu'il y a le mouvement pro-Palestine dans les universités occidentales pour relever un peu l'honneur perdu de ce monde (une pensée aussi pour la chef de file de LFI à l'assemblée nationale convoquée au poste de police pour un communiqué de presse sur Gaza - et ce.bien que je désapprouve par ailleurs sa défense morbide de l'avortement - comme dirait l'autre le monde se partage entre ceux qui veulent tuer les bébés à Gaza et ceux qui veulent tuer les bébés dans le ventre maternel, ceux qui ne veulent aucune de ces deux options sont rares et persécutés).
Puis j'ai entendu Meyssan expliquer ici qu'il y a des journalistes en France payés à plein temps par la CIA et que lui-même a failli en faire partie. Meyssan exagère souvent dans ses propos mais il a des réseaux... En tout cas l'ingérence US en France est un vrai problème.
Bon, pour nous consoler, au lendemain de la visite de Xi Jinping en Serbie (au cours de laquelle la presse russe a pu songer que Belgrade rejoindrait les BRICS et peut-être, un jour, toute l'Europe avec elle), je vous livre une vidéo de sentimentalisme serbe, et une de sentimentalisme chinois. Vous ai-je déjà raconté mon repas dans un restaurant chinois en Serbie en 2000 ? Ah ! il faudra aussi que j'évoque un jour sur ce blog l'intéressant combat des Serbes à l'ONU contre un projet scélérat de résolution sur Srebrenica.
Un Sorosboy a gagné l'élection présidentielle au Guatémala
Le 27 octobre dernier deux pays d'Amérique latine seulement votent à l'AG de l'ONU contre la trève humanitaire à Gaza. Parmi eux, le Guatemala.
Cette anomalie pourrait-elle prendre fin bientôt ? Bernardo Arévalo, candidat social-démocrate anti-système, bien que fils d'un ancien président de la République, a remporté les élections présidentielles du 20 août dernier et prendra ses fonctions en janvier. Mais le nouveau président anti-corruption a étudié à l’Université hébraïque de Jérusalem. C'est son père qui avait reconnu Israël en 1948, et lui-même a été diplomate à Tel Aviv dans les années 1980 alors que le Likoud venait de participer à la répression des Indiens dans son pays.
Même El Pais reconnait que ce candidat "anti-corruption" est porté par les classes urbaines (nous dirions les "bobos". Plus précisément il est un Sorosboy. En 2018 "The Impunity Observer" relevait que le milliardaire pro-démocrate finançait la presse de centre gauche via la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG ) dirigée par un avocat colombien (Ivan Velásquez) ainsi que Chemonics International, une société de développement privée qui s'est associée aux projets de justice d'OSF en Albanie et a reçu une subvention de 37 390 000 $ de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) pour un projet guatémaltèque pour la jeunesse et la justice de genre.D'autres entités financées par les États-Unis et également soutenues par Soros au Guatemala comprennent l'organisation de défense des droits humains Comité de Desarrollo Campesino (Comité pour le développement rural, CODECA), l'Asociación de Abodagos y Notarios Mayas, la Fondation Myrna Mack et le Réseau international des femmes pour des solutions guatémaltèques (WINGS). Un des agendas de Soros au Guatemala est de favoriser l'ouverture de la frontière américaine aux migrants.
"Je ne connais pas George Soros. Je n'ai jamais travaillé pour Open Society (...) Si quelqu'un a une preuve, s'il vous plait présentez la" a démenti l'habile diplomate en juillet dernier. Les preuves de l'investissement de Soros au soutien d'organisation qui lui ont ouvert un boulevard sont en tout cas parfaitement connues.
A propos d'un documentaire féministe sur les Yézidies
Mylène Sauloy est une journaliste apparemment fascinée par les femmes combattantes kurdes, un peu comme la protégée de Bernard Henry Lévy, Caroline Fourest (dont j'ai critiqué le film "Soeur d'armes" ici), au point qu'elle leur a consacré une bande dessinée. Elle a livré en 2022 un reportage diffusé sur Arte qui fait le point sur la situation des Yézidis.
Le reportage commence par des images du programme "boxing sisters" un programme de réhabilitation psychologique mené par "The Lotus Flower" dans un centre au nord de l'Irak. C'est un programme qui a été inventé par Cathy Brown, boxeuse professionnelle britannique à la retraite et thérapeute cognitivo-comportementale certifiée. L'association a été fondée par Taban Shoresh, la fille d'un intellectuel kurde qui a failli être enterrée vivante sous Saddam Hussein dans les années 1980. "Toutes les encadrantes sont yézidies" dans le centre, dit le reportage. Les femmes yézidies y participent, nous dit-on, malgré le refus des hommes. On soupçonne une inspiration bouddhiste ou New Age derrière le logo, mais on n'en saura pas plus. L'association dit être financée par le "Prism the Gift Fund" dont la présidente a été nominée comme conseillère anthropique de l'année 2022 des Awards du Cercle Magique de la prospérité urbaine... Il faudrait faire un peu de journalisme d'investigation pour savoir ce que recouvrent ces termes...
Puis on nous parle de "Rosa", 19 ans, qui retrouve sa famille dans un village après huit ans aux mains de Daech (tout comme sa soeur cadette). Elle ne sait plus parler kurde. Elle a été achetée par un homme de Tel-Afar cinquantenaire grand-père, revendue à un Libanais qui meurt rapidement. Puis elle erre entre Syrie et Irak. On nous montre la visite du "chef de la tribu" chez la jeune fille. La grand mère a aussi été captive pendant 10 mois. Le petit cousin capturé à 2 ans a été racheté pour 7 000 dollars au bout de 4 ans. Une vingtaine de membres de sa famille sont toujours portés disparus.
On nous montre le rituel de purification au sanctuaire de Lalish qui semble avoir été adapté ad hoc pour les femmes violées. Le rituel est effectué par une femme qui semble faire une invocation à la "source blanche" (min. 5'50). "Ce sont les religieux qui ont sauvé (les femmes violées rejetées par leurs familles) en proposant cette cérémonie" dit la présentatrice (mais en réalité on va voir que le reportage n'est pas spécialement orienté en faveur des forces religieuses de cette communauté, au contraire). On nous parle rapidement de cette religion qui leur a valu d'être accusés de vénérer le diable "par un Islam rigoriste", dit la commentatrice (personnellement je ne vois pas où est le rigorisme à refuser le paganisme, en d'autre temps on aurait seulement dit "orthodoxe"... quant à l'accusation de vénérer le diable, elle n'a pas grand chose à voir avec l' "islam rigoriste"). "Tout ce qu'on demande c'est la libération de nos captifs" dit la jeune fille qui se pose ainsi en porte-parole autoproclamée "on ne demande rien à personne, on ne veut ni argent ni visa, on veut nos captifs" (7e minute) - pas sûr que tous les yézidis aient une revendication aussi limitée.
Pour expliquer où peuvent se trouver le tiers de femmes et enfants qui manquent toujours à l'appel, la journaliste va enquêter au Rojava, dans un village de la province de Hassaké où une association bénévole a pu libérer plus de 400 femmes et enfants captifs. Ce sont eux qui ont accueilli Rosa avant qu'elle ne retrouve sa famille. Rosa avait dit à l'association explique un de ses responsables, que tel ou telle captif de Daech s'est fait exploser dans des attentats suicides, car Daech leur ont "lavé le cerveau et leur ont même fait croire que des Yézidis ont tué leur famille" (min 9). Pour mémoire en mai 2018 Paris Match avait interviewé un Yézidie au Maroc qui était sincèrement convertie à l'Islam. Il n'y a pas eu que du "lavage de cerveau"...
L'association mène parfois des recherches au camp d'Al-Hol, l' "incubateur de djihadistes" comme l'appelait Le Point en janvier dernier... 60 000 personnes y vivaient en 2022, et bourreaux et victimes s'y mélangeaient. C'est un "bourbier de violence" nous dit-on, où "Daech fait la loi"... Bon, on réservera une analyse plus approfondie de ce microcosme là pour un autre jour peut-être. On nous décrit les méthodes de recherche de l'association, à partir de quelques photos ils essaient de reconnaître les gens à travers de minces indices comme des rictus de lèvre, des arcades sourcilières.
Certaines femmes ont été emmenées en Turquie et y restent pour ne pas être séparées de leurs enfants. On nous montre un orphelinat dans un lieu tenu secret au Rojava. Il s'y trouve des orphelins de guerre et des enfants yézidis.
Celle qui est présentée comme la ministre des femmes du Rojava en visite dans cet orphelinat regrette que les lois de Syrie et d'Irak attribue à l'enfant la religion du père de sorte qu'ils ne peuvent plus être repris par leur communauté (min 12'48). Très bizarrement on ne nous indique pas le nom de cette ministre. Il semble qu'au Rojava chaque canton ait un ministre des femmes (cf ici)... La dame dit qu'il faudrait faire pour les yézidis des sortes de villages de femmes, comme les Kurdes du Rojava en ont déjà...
"Au Rojava une révolution a eu lieu,s'enthousiasme la voix off (min 14'23). La loi protège les femmes et les enfants portent le nom de leur mère" (sic). S'esquisse ici la dimension la plus clairement idéologique du reportage, qui va être de plus en plus martelée.
La caméra nous amène à Sinjar avec un journaliste qui fait visiter les décombres du centre-ville. Il explique que les forces irakiennes et les peshmergas ont abandonnés les Yézidis en 2014. La voix off dit qu'aujourd'hui (16'14) "ces mêmes forces irakiennes discréditées tentent de prendre le contrôle du territoire par la menace, sans investissement aucun pour le retour des yézidis sur leurs terres" (sic)... Sauf qu'on aurait tendance quand même à penser qu'il n'est pas illégitime que la police d'un Etat chercher à en contrôler le territoire qui lui appartient (surtout si l'on sait, comme on le verra plus loin, quelles forces assez suspectes sont en train d'en prendre le contrôle à leur place...).
"Cette fois les femmes sont en première ligne pour s'y opposer" exulte la voix. Et là on entre dans la dimension "éloge des amazones" qui était en fait le but ultime de tout ce reportage (comme avant lui du film de Caroline Fourest). "Sous l'influence des combattantes du PKK" ajoute la voix. "Ici le check point est féminin et les bombardements turcs fréquents", poursuit-elle. Une Yézidie (ou une Kurde ?) déclare en 17ème minute "Pendant les combats nous les mères on vivait sous des tentes isolées quand les 'femmes camarades du PKK' (sic) so,t venues pour alléger nos peines. Elles nous ont aidées et on a créé l'assemblée des femmes ici même".
"Le destin des femmes était aux mains des hommes, dit une autre, ils avaient droit de vie et de mort sur nous, mais ça ne peut plus être comme ça". On nous montre des femmes criant "femme ! vie ! liberté !" en nous disant que l'assemblée des femmes a "pris de la voix", et des manifestations féminines contre les forces de sécurité irakiennes et les bombardements turcs. On nous dit que ces femmes veulent pour Sinjar un gouvernement autonome, paritaire, avec sa propre armée comme au Rojava syrien.
On nous montre une nouvelle assemblée de femmes "émancipées". On ne nous explique pas trop quelle est cette structure. C'est une assemblée du mouvement Tevgera Azadiya Jinên Êzidî ( Mouvement pour la liberté des femmes yézidies). La commissaire politique (qui a tout à fait le physique de l'emploi, surtout le regard) incite les femmes assises sur des coussins à faire sortir de chez elles les soeurs et belles soeurs de celles qui sont venues. La voix off fait l'éloge de Yadê Şemê
Si l'on veut un aperçu de ce personnage, on peut se reporter à cet article d'un site kurde de 2021 dans lequel on nous dit :
"Un nouveau massacre a été commis hier à Shengal (Sinjar, au Kurdistan irakien /// En fait Sinjar ne fait administrativement pas du tout partie du Kurdistan !///) qui a entraîné la mort de Hesen Seîd, commandant de l'YBS [Unités de résistance yézidies] et père du martyr Beriwan et d'Isa Xwedêda, combattant de l'YBS. Alors que l’État turc a entrepris de massacrer les Yézidis, tâche que l’État islamique n’a pas réussi à accomplir, il continue d’attaquer Shengal avec le soutien de l’Irak et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), et avec le consentement des États-Unis et d’autres acteurs internationaux. pouvoirs.
Les caméras ont capturé la colère d’une mère yézidie à côté d’une voiture accidentée et d’un enterrement. Elle appelait à des représailles contre les tueurs, contre leurs complices. Les gens autour qui essayaient de la calmer avaient également leur part de cette colère. Cette femme en colère qui a crié au visage des soldats irakiens en disant : « C'est le résultat de vos plans, de votre trahison. Que Melek Tawus /// l'ange suprême des yazidis /// vous détruise tous », était Yadê Şemêi."
On le voit donc, cette dame est la voix de la colère et de la vengeance. Le reportage la montre parlementant avec l'armée irakienne qu'elle empêche de laisser passer (alors que, rappelons le, techniquement Sinjar ne fait pas partie du Kurdistan autonome même si les peshmergas s'y étaient installés en 2014, de sorte que le gouvernement irakien a parfaitement le droit de la gouverner). "Même si vous me crevez les yeux vous ne passerez pas" crie-t-elle aux soldats qui rebroussent chemin. Elle se plaint ensuite devant la caméra de ne pas pouvoir sortir de la région sans risquer de se faire arrêter soit par le gouvernement kurde soit par le gouvernement irakien. La commissaire politique (dont jamais le nom n'est donné) lui emboîte le pas pour déplorer qu'aussi sur les réseaux sociaux comme Facebook et TikTok on se moque d'elle "Ils mènent une guerre psychologique" dit-elle pour se moquer des femmes dans des vidéos et leur faire baisser les bras. Elle montre des vidéos sur son portable. Elle ajoute qu'il y a aussi des menaces de mort des services turcs par téléphone.
On nous vante le "Nisan Café" la cafétéria en préfabriqué construite "pour les familles" par l'assemblée des femmes "loin des cafés réservés aux hommes", le parc pour les enfants, le centre de formation professionnelle, tout cela créé par le PKK (avec quel argent ? le reportage de propagande ne le dit pas...). "C'est l'assemblée des femmes qui a mis en place ce projet pour que les jeunes femmes yézidies puissent travailler", nous dit la responsable de cette structure devant son four à pain (minute 22). "On distribue 300 à 400 pains par jour gratuitement aux pauvres et aux plus précaires".
Puis le reportage enchaîne avec un meeting dans la montagne ("journée festive d'hommage aux femmes") où l'on voit des femmes "ninja" libérer d'autres femmes au terme de combats. "Le génocide a agi comme un détonateur pour l'émancipation des femmes d'une société ultra-conservatrice", nous dit-on.
La parole est donnée à une commandante qui dit sur un air de défi "maintenant les femmes sont armées". Ce qui, du coup, donne un sens très différent, rétrospectivement, au début du documentaire : l'éloge des exercices de "réparation psychologique" par la boxe, n'était en fait qu'un éloge de la haine et de la violence.
Pour mémoire j'avais déjà remarqué qu'à l'ONU en mai 2019 les clients de Soros comme Amal Clooney instrumentalisaient la cause des yézidis pour faire passer un discours pro-ingérence et pro-avortement. Puis avec Caroline Fourest on avait un discours de revanche contre la masculinité en général. Cette fois, avec Mylène Sauloy c'est l'éloge de la haine, des femmes "entre elles" armées, qui lancent des malédictions contre les gouvernements en place (aussi bien kurde qu'irakien) comme le fait cette Yadê Şemêi. Il faut que les femmes sortent de leurs foyers avec leurs enfants (et pas seulement les foyers de leurs violeurs en Syrie, mais aussi leurs foyers à Sinjar en Irak), rejoignent des camps militaire, coupent les ponts avec les hommes et avec les gouvernements légaux. Qu'elles se mettent aux ordres du PKK, en ordre de marche, et leurs enfants aussi !
Divers éléments ont démontré que Daesh était un rejeton de la CIA. Il en résulte qu'on peut avoir beaucoup de soupçons sur les véritables commanditaires du massacre des Yézidis d'Irak en 2014. S'est-il agi d'un génocide "spontané" ou planifié ? et s'il fut planifié dans quel but était-ce ? Ce qu'on voit aujourd'hui dans l'ordre de la récupération de la colère des Yézidis a-t-il été aussi planifié et à quel moment ? Qui aujourd'hui finance ces centres de formation du PKK à Sinjar ? Ceux qui, comme cette journaliste ou ceux qui la diffusent sur Arte, cautionnent un féminisme extrémiste et militariste chez les rescapées yézidies ont-ils conscience que, ce faisant, ils ne vont faire que parachever le travail de Daech, c'est à dire la destruction de cette communauté, ? car séparer les femmes et les enfants des maris à Sinjar ne mènera à rien qu'à couper les Yézidis de leurs traditions, renforcer le totalitarisme du PKK, et encourager en représailles le gouvernement irakien, les Turcs et le gouvernement régional kurde à réprimer ces pauvres Yézidis embrigadés. En tout cas les Yézidi(e)s ont tout à perdre à mettre le doigt dans l'engrenage du féminisme extrémiste. Et Arte enfonce un clou de plus dans le cercueil des yézidis morts en versant dans ce genre de délire.
Un nouveau lobby parlementaire anti-chinois
L'Alliance interparlementaire pour les affaires chinoises (IPAC), depuis 2020, regroupe des parlementaires de l'UE, du Japon et des États-Unis. Elle est principalement financée par le gouvernement américain et l’Open Society Foundation du milliardaire George Soros. Son objectif est de convaincre les opinions publiques de la thèse atlantiste selon laquelle la Chine est une autocratie qui menace l’ordre international.
Elle a par exemple fait du lobbying en Grande-Bretagne en février dernier pour empêcher la visite d'Erkin Tuniyaz, le gouverneur de la région chinoise du Xinjiang. Le 11 avril elle avait aussi fait opposition aux déclarations du président Macron lorsqu'il avait prôné la neutralité dans le conflit entre Pékin et Taiwan.
On trouve dans l'IPAC parmi les poids lourds l'ancienne Première ministre britannique Liz Truss et l'ancien Premier ministre australien Scott Morrison
En 2020 siégeaient dans cette association des parlementaires des pays suivants : les Etats-Unis (comme le républicain Marco Rubio), l'Australie, le Canada, l'Allemagne, le Japon, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et le Parlement européen. Aujourd'hui il y en a une trentaine. Des pays comme la Tchéquie, la Roumanie, la Suisse, l'Albanie, l'Irlande, l'Ukraine, les Pays-Bas, la Lituanie ont rejoint la liste. Parmi les signataires de l'appel de l'IPAC pour le 30e anniversaire de l'imposition de la loi sur sécurité nationale à Hong-Kong, en juin dernier, on trouvait le sénateur UDI Olivier Cadic et l'eurodéputé français républicain François-Xavier Bellamy. L'eurodéputée français républicaine Constance le Grip et le sénateur ex-écolo membre de LREM André Gattolin figurent parmi les vice-présidents (dans les vice-présidents des autres pays sont plutôt choisis pour représenter à la fois la gauche et la droite)
Des députés du Kenya, du Paraguay et des Philippines (quia deux vice-présidents : un centriste libéral et une écologiste) se sont aussi rendues ce mois-ci à une réunion de cette association en Tchéquie.
Il conviendra de suivre les activités de ce lobby dans les mois qui viennent.
Elon Musk, l'Etat profond et l'affaire Epstein
On sait qu'Elon Musk, le patron de Tesla, pseudo-héros de l'Amérique conservatrice, a décidé en 2022 de mettre son dispositif de satellites Starlink à disposition du régime de Kiev après l'attaque russe. Sans cela, l'Ukraine n'aurait plus eu d'accès à Internet et le conflit serait terminé depuis longtemps (c'est-à-dire que les 500 000 soldats ukrainiens ne seraient pas mots pour rien et l'Occident aurait économisé les dizaines de milliards d'euros engloutis dans cette cause perdue). C'est parce qu'il a rendu ce service à l'Etat profond américain (qui voulait cette guerre, précieusement secondé dans sa préparation par François Hollande et Angela Merkel), qu'il a pu ensuite proposer (pour la forme ?) un plan de paix hâtivement rejeté par Zelensky. Ce qu'on ignore plus souvent, c'est que ce faiseur de guerre et de paix a aussi empêché Kiev (sans doute aussi avec la bénédiction de Washington) d'attaquer la flotte russe à Sebastopol. C'est Walter Isaacson qui le révèle dans un livre à paraître dans plusieurs langues, en français le 11 septembre prochain chez Fayard (date très symbolique dans les milieux occultistes, il semble que l'éditeur ait changé cette daté récemment, mais elle était bien celle initialement retenue cf capture d'écran) :
Isaacson y explique que Musk a ordonné à ses ingénieurs de fermer le réseau Starlink quand Kiev a vous attaquer Sébastopol. Musk sur X ex-Twitter qu'il possède a précisé "qu'il n'avait pas ordonné que les satellites Starlink soient éteints , mais qu'ils n'étaient même pas allumés.", une pirouette qui ne piègera que le gogo. "Si j'avais accepté leur demande, Space X aurait alors été complice d'un acte de guerre majeur et d'une escalade du conflit" a expliqué le milliardaire.
Musk veut se donner l'image d'un libre-penseur, par exemple quand il déclare le 15 mai dernie que le milliardaire pro-démocrate Soros lui fait penser à Magneto, l'adversaire de l'humanité dans la BD X-Men,
Whitney Webb, 33 ans, qui a travaillé sur l'affaire Epstein dans toutes ses dimensions pédophiles mais aussi sur les partenariats public-privé et la corruption générale de l'Etat (par exemple le détournement de l'aide à l'Ukraine vers le Parti démocrate via la société de crypto-monnaie FTX) rappelait il y a trois mois sur Valuetainment de Patrick Bet-David que Musk doit une bonne partie de sa fortune aux contrats d'Etat avec le Pentagone sous le mandat de Trump, et qu'avant même cela il avait été introduit dans les cercles d'Epstein et Maxwell (liés au Mossad, au MI6 et à la CIA). Kimbal Musk, frère cadet d'Elon, membre du conseil d'administration de Tesla et de SpaceX a été présenté à une membre de l'entourage d'Esptein qui vivait au 301 Est de la 66ème rue à Manhattan où habitaient des mannequins de son réseau, ce qui a pu faciliter le développement de Space X.
James Stewart du New-York Times a révélé en août 2019 qu'Epstein avait prétendu avoir aidé Musk à trouver un autre président pour Tesla, au moment où il était proche du leader saoudien Ben Salmane (lui-même dans la mouvance de Jared Kushner; le gendre de Trump). Le patron de la CIA en 2019 qui était proche de Muhammad Ben Nayef évincé en 2017 a d'ailleurs pu jouer un rôle dans l'arrestation d'Epstein pour mettre en difficulté l'axe Kushner-Ben Salmane.
Whitney Webb fait référence à la galaxie d'affaires Jonathan Barrett, Luminous, LS Power, Bear Stearns, Marc Rich. Parallèlement au réseau sexuel, Epstein utilisait pour ses "influence ops" des jeunes femmes diplomées dont il encadrait les études et qu'il aidait à se marier avec des gens puissants. La petite amie de Trump avant Mélania, la norvégienne Celina Midelfart, petite fille du fondateur de l'entreprise de cosmétiques Midelfart, diplômée de l'école de commerce de l’université de new York en 1998 aurait été présentée à Trump par Epstein. Melanie Walker liée à la connection Bill Gates-Epstein fut une de ces diplômées utilisées pour la politique d'influence d'Epstein. La fondatrice de holding Nicole Junkermann, ancienne modèle maintenant mariée à un milliardaire septuagénaire italien du pétrole, aussi est une de ces femmes, semble-t-il. En septembre 2002, juste avant la guerre d'Irak, dans une maison qui appartient à Wexner, elle était au bras d'Epstein avec une femme brune inconnue et a été "prêtée" à deux sénateurs américains. Vous avez le pédigrée de Nicole Junkermann ici où elle est présentée comme la "parfaite James Bond Girl" Elle est l'une des directrices de Carbyne. solution pour appels d'urgence intégré, fondée par des vétérans israéliens de l'unité 8200 (renseignement électromagnétique), qui collabore avec les centres d'urgence américains 911 . Le président du conseil d'administration est Ehud Barak, ancien Premier ministre d'Israël, ancien chef du renseignement militaire d'Israël et proche d'Epstein. A la tête de NJF Holdings, elle a investi dans Space X (et une de ses entités va fournir de la nourriture hors sol à Space X). Ces gens sont engagés dans la lutte pour la propriété des datas sur les gens qui est le pétrole du XXI siècle pour tout contrôler (voir aussi le projet ID-2020 partenariat public-privé sous les auspices de l'ONU et la Fondation Rockefeller et Gavi avec toute la logique de l'analyse prédictive pour ficher les gens en vertu de leur "criminalité potentielle dans l'avenir, Junkermann est aussi infiltrée dans le système de santé britannique, voyez aussi la livraison des data de l'Health Data Hub français et la trahison de Von Der Leyen en 2022).
Dans cette logique de la course aux datas, le chinois Tencent qui possède WeChat est le premier investisseur de Tesla, ce qui rend également suspecte la volonté officielle de Musk de contrer la Chine, tout autant que sa prétention à n'avoir aucun rapport avec la mouvance Soros-Epstein-Gates.
Identité numérique, tique de la viande : les combats estivaux contre la population
Pas de chance : avec l'été pourri que nous avons en France comme dans d'autres pays, les fascistes ne peuvent pas facilement mener leur guerre psychologique en hypnotisant la population avec des cartes en rouge vif. Ils doivent se rabattre sur des zones où il fait habituellement très chaud l'été comme la Grèce ou la Vallée de la mort en Californie. Quelques astuces s'imposent à leur esprit comme mesurer la température au sol, comme l'a fait la députée possédée Sandrine Rousseau (le 13 juillet) qui a osé proclamer qu'il faisait 60°C en Espagne, mais l'idée ne vient probablement pas d'elle car notre grand modèle démocratique le gouvernement chinois a eu la même la même semaine à propos du Xinjiang, une méthode qu'ils avaient aussi appliquée en juin 2018...
Toutefois la ficèle est un peu trop grosse. L'impact psychologique sur les pauvres humains fonctionne mois bien. Mais qu'à cela ne tienne ! la guerre contre nous continue sur d'autres fronts...
Il y a par exemple le combat pour le contrôle total de notre identité par le numérique avec le lancement par les ministres français et allemands du numérique Jean-Noël Barrot et Markus Richter le lundi 10 juillet à Paris des travaux du consortium Potential qui doivent aboutir d’ici 2025 au déploiement d’un portefeuille d’identité numérique européen, un des 4 consortiums européens (avec EWC, DC4EU et NOBID) lancés par la Commission européenne pour tester des cas d’usages du futur portefeuille numérique européen. Ils vont s'intéresser à votre permis de conduire, vos lignes téléphoniques et votre compte en banque, mais aussi au vote électronique, dont on a vu les effets délétères sous la houlette de Startmatic (dirigée par un proche de Soros) aux Etats-Unis. Les Australiens, qui ont tant souffert sous la dictature covidesque, sont aussi initiés depuis quelques années au permis de conduire numérique et sont en train de mettre en place une identité numérique qui couvre aussi les aspects bancaires, ce qu'ils appellent le "Saint Graal digital".
Et il y a aussi le combat contre notre consommation de viande (dans laquelle Mme Rousseau dénonce une des causes des incendies de forêt - sic !), avec cette mystérieuse tique qui semble sortir de nulle part en lien avec la consommation de viande rouge qui toucherait, nous apprend Associated Press cette semaine, 450 000 Américains. Il n'est pas nouveau que les tiques puissent être utilisées à des fins militaires. La chambre des représentants en juillet 2019 s'était penchée sur le sujet, de même que la chercheuse mainstream Kris Newby à propos de la maladie de Lyme (cf son livre "Bitten"). Ne croyez pas que l'Europe sera protégée, à l'heure où l'Union européenne favorise la consommation de farine d'insecte dans le but à terme de remplacer la viande par ces bestioles à six pattes, et où il est question de forcer l'abattage de vaches en Irlande comme en Hollande. Le conditionnement mental sur ce terrain-là aussi ne cesse de s'imposer toujours plus à travers nos médias.
D'ailleurs, en parlant de tiques, Pfize a lancé en 2022 une étude sur la phase 3 d'un vaccin anti-maladie de Lyme appelée "Valor" (le logo correspond aux 3 pyramides d'Egypte), et pour ce qui concerne les expérimentations en tout genre l'on parle de résurgence de la malaria en Floride (ce que certains rattachent aux expériences de Bill Gates sur les moustiques) et aussi de la lèpre (ce qui a pu parfois avoir un rapport avec les injections Covid).
Soros et l'empire britannique
Beaucoup de gens découvrent mes travaux à travers ma recherche sur George Soros publiée dans la revue Droits de janvier 2019.
Je voudrais un peu actualiser l’état des connaissances possibles sur ce personnage en citant la thèse très remarquable de l’ex journaliste mainstream Richard Poe, qui estime que ce milliardaire (dont le fils Alexander a pris le relais il y a peu, et qui a été reçu par le pape dans une délégation dirigée par Bill Clinton) est en fait un agent de l’impérialisme britannique dont un des buts est de faire éclater les Etats-Unis (je vous renvoie à mon billet précédent sur le « national divorce ». C’est une théorie très intéressante parce qu’elle nous oblige à rechercher une meilleure compréhension de ce qu’est la monarchie anglaise dans ce monde.
Poe dans la vidéo ci-dessous rappelle que le maître à penser de Soros est Karl Popper à qui il emprunte la notion de « société ouverte » (open society), société libérale-libertaire de gens déracinés sans appartenance tribale.
Il souligne que pour Popper lui-même qui était britannique cette ouverture des sociétés dans le monde entier ne pouvait être obtenue que grâce à l’action d’un empire multiethnique libéral : l’empire britannique. Soros réfugié à Londres après la première guerre mondiale en a fait son crédo.
Je trouve cela en partie convaincant – mais peut-être en partie seulement – parce qu’il est exact que la premier pensée de l’Etat mondial vient des francs-maçons britanniques dans le Groupe de la Table ronde, dont sont nées la Chatham House et la plupart des think tank mondialistes d’après 1918. Et quand on évoque l’hommage des élites actuelles aux sociétés secrètes nazies comme le projet Vril à Bordeaux (lien*), on ne peut s’empêcher de remarquer que cela passe par une artiste rosicrucienne occultiste… anglaise… Et cela renvoie aussi à toute la problématique de la société fabienne…
Diplômé de la London School of Economics, Soros est un agent du soft power britannique. Entraîné aux changements de régime par les révolutions de couleur, en 2003 il a annoncé qu’il ferait cela aussi contre Bush (cf livre The Shadow Party*), ce qu’il a développé à travers des ONG pro-minorités. Soros n’est qu’une devanture pour jouer les bad guys (notez que déjà LaRouch disait cela en affirmant que sa fondation était une devanture de la City et plus spécifiquement des Rothschild de Londres). Dans « How the British invented George Soros », Poe a montré que la ruine temporaire de la Banque d’Angleterre organisée par Soros n’était pas l’enfant de ce seul milliardaire.
Beaucoup d’institutions y ont concouru, et l’establishment britannique entier était derrière et a admis plus tard avoir organisé l’opération pour dévaluer la livre et empêcher son indexation sur l’euro.
Sir William Rees-Mogg, éditeur du Times pendant 34 années est l’homme qui a fait médiatiquement Soros. Normalement on ne sait pas qui spécule contre une monnaie. Pendant quelques jours on ignorait qui l’avait fait. Finalement Soros s’est dénoncé en public selon le Daily Mail du 26 octobre 1992, puis finalement s’est borné à se dire indigné de ces révélations sans vraiment démentir. Lord William Rees-Mogg l’a ensuite remercié d’avoir sauvé la livre de l’euro et en a fait un génie, alors que pourtant ses textes ne sont pas spécialement imaginatifs.
Les gens font confiance à ses choix d’investissement parce qu’il a été gonflé par la propagande anglaise dont il est lui-même un relai. Rees-Mogg est un pont entre la Cité et la noblesse royale dont il est issu. Derrière ça il y a toute la richesse cachée de la monarchie. Il a été révélé dans la première biographie autorisée du milliardaire « Soros : the life and time of messianic bilionnaire » de M. Kaufman de 2003 que la reine avait investi dans quantum fund, point invérifiable comme tout ce qui concerne les comptes de la monarchie, mais vu l'auteur de la biblio, cela ressemble à une fuite organisée par la reine elle-même.
Soros fonctionne comme un paratonnerre, comme les USA d'ailleurs. Quand un point de l'agenda britannique avance on s'arrange pour en faire porter le chapeau soit aux USA soit à Soros, sachant que Soros est incritiquable sous peine de procès en antisémitisme (et Poe lui-même explique qu'il a des origines juives du côté maternel et paternel malgré son éducation catholique). Par exemple sur la question climatique qui est un agenda anglais, ou sur la montée en puissance de la Chine voulue par le Foreign Office. D'ailleurs on sous-estime toujours la puissance britannique. Dans l'affaire Nord Stream les Russes ont d'abord accusé les Britanniques, car eux seuls avaient, avec les Etats-Unis, la compétence pour saboter un gazoduc sous la mer. S. Hersh dans ses enquêtes a évité de mentionner cette hypothèse. Cela prouve à quel point les paratonnerres fonctionnent. Or Kissinger lui-même en son temps disait que du temps où il travaillait pour Nixon, il se confiait plus au Foreign Office anglais qu'au Département d'Etat américain. Voir aussi ceci.