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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #george soros tag

Un Sorosboy a gagné l'élection présidentielle au Guatémala

12 Novembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous

Le 27 octobre dernier deux pays d'Amérique latine seulement votent à l'AG de l'ONU contre la trève humanitaire à Gaza. Parmi eux, le Guatemala.

Cette anomalie pourrait-elle prendre fin bientôt ? Bernardo Arévalo, candidat social-démocrate anti-système, bien que fils d'un ancien président de la République, a remporté les élections présidentielles du 20 août dernier et prendra ses fonctions en janvier. Mais le nouveau président anti-corruption a étudié à l’Université hébraïque de Jérusalem. C'est son père qui avait reconnu Israël en 1948, et lui-même a été diplomate à Tel Aviv dans les années 1980 alors que le Likoud venait de participer à la répression des Indiens dans son pays.

Même El Pais reconnait que ce candidat "anti-corruption" est porté par les classes urbaines (nous dirions les "bobos". Plus précisément il est un Sorosboy. En 2018 "The Impunity Observer" relevait que le milliardaire pro-démocrate finançait la presse de centre gauche via la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG  ) dirigée par un avocat colombien (Ivan Velásquez) ainsi que Chemonics International, une société de développement privée qui s'est associée aux projets de justice d'OSF en Albanie et a reçu une subvention de 37 390 000 $ de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) pour un projet guatémaltèque pour la jeunesse et la justice de genre.D'autres entités financées par les États-Unis et également soutenues par Soros au Guatemala comprennent l'organisation de défense des droits humains Comité de Desarrollo Campesino (Comité pour le développement rural, CODECA), l'Asociación de Abodagos y Notarios Mayas, la Fondation Myrna Mack et le Réseau international des femmes pour des solutions guatémaltèques (WINGS). Un des agendas de Soros au Guatemala est de favoriser l'ouverture de la frontière américaine aux migrants.

"Je ne connais pas George Soros. Je n'ai jamais travaillé pour Open Society (...) Si quelqu'un a une preuve, s'il vous plait présentez la" a démenti l'habile diplomate en juillet dernier. Les preuves de l'investissement de Soros au soutien d'organisation qui lui ont ouvert un boulevard sont en tout cas parfaitement connues.

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A propos d'un documentaire féministe sur les Yézidies

1 Novembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Aide aux femmes yezidies, #Les rapports hommes-femmes, #Colonialisme-impérialisme, #Proche-Orient, #La gauche, #Débats chez les "résistants", #George Soros

Mylène Sauloy est une journaliste apparemment fascinée par les femmes combattantes kurdes, un peu comme la protégée de Bernard Henry Lévy, Caroline Fourest (dont j'ai critiqué le film "Soeur d'armes" ici), au point qu'elle leur a consacré une bande dessinée. Elle a livré en 2022 un reportage diffusé sur Arte qui fait le point sur la situation des Yézidis.

Le reportage commence par des images du programme "boxing sisters" un programme de réhabilitation psychologique mené par "The Lotus Flower" dans un centre au nord de l'Irak. C'est un programme qui a été inventé par Cathy Brown, boxeuse professionnelle britannique à la retraite et thérapeute cognitivo-comportementale certifiée. L'association a été fondée par Taban Shoresh, la fille d'un intellectuel kurde qui a failli être enterrée vivante sous Saddam Hussein dans les années 1980. "Toutes les encadrantes sont yézidies" dans le centre, dit le reportage. Les femmes yézidies y participent, nous dit-on, malgré le refus des hommes. On soupçonne une inspiration bouddhiste ou New Age derrière le logo, mais on n'en saura pas plus. L'association dit être financée par le "Prism the Gift Fund" dont la présidente a été nominée comme conseillère anthropique de l'année 2022 des Awards du Cercle Magique de la prospérité urbaine... Il faudrait faire un peu de journalisme d'investigation pour savoir ce que recouvrent ces termes...

Puis on nous parle de "Rosa", 19 ans, qui retrouve sa famille dans un village après huit ans aux mains de Daech (tout comme sa soeur cadette). Elle ne sait plus parler kurde. Elle a été achetée par un homme de Tel-Afar cinquantenaire grand-père, revendue à un Libanais qui meurt rapidement. Puis elle erre entre Syrie et Irak. On nous montre la visite du "chef de la tribu" chez la jeune fille. La grand mère a aussi été captive pendant 10 mois. Le petit cousin capturé à 2 ans a été racheté pour 7 000 dollars au bout de 4 ans. Une vingtaine de membres de sa famille sont toujours portés disparus.

On nous montre le rituel de purification au sanctuaire de Lalish qui semble avoir été adapté ad hoc pour les femmes violées. Le rituel est effectué par une femme qui semble faire une invocation à la "source blanche" (min. 5'50). "Ce sont les religieux qui ont sauvé (les femmes violées rejetées par leurs familles) en proposant cette cérémonie" dit la présentatrice (mais en réalité on va voir que le reportage n'est pas spécialement orienté en faveur des forces religieuses de cette communauté, au contraire). On nous parle rapidement de cette religion qui leur a valu d'être accusés de vénérer le diable "par un Islam rigoriste", dit la commentatrice (personnellement je ne vois pas où est le rigorisme à refuser le paganisme, en d'autre temps on aurait seulement dit "orthodoxe"... quant à l'accusation de vénérer le diable, elle n'a pas grand chose à voir avec l' "islam rigoriste"). "Tout ce qu'on demande c'est la libération de nos captifs" dit la jeune fille qui se pose ainsi en porte-parole autoproclamée "on ne demande rien à personne, on ne veut ni argent ni visa, on veut nos captifs" (7e minute) - pas sûr que tous les yézidis aient une revendication aussi limitée.

Pour expliquer où peuvent se trouver le tiers de femmes et enfants qui manquent toujours à l'appel, la journaliste va enquêter au Rojava, dans un village de la province de Hassaké où une association bénévole a pu libérer plus de 400 femmes et enfants captifs. Ce sont eux qui ont accueilli Rosa avant qu'elle ne retrouve sa famille. Rosa avait dit à l'association explique un de ses responsables, que tel ou telle captif de Daech s'est fait exploser dans des attentats suicides, car Daech leur ont "lavé le cerveau et leur ont même fait croire que des Yézidis ont tué leur famille" (min 9). Pour mémoire en mai 2018 Paris Match avait interviewé un Yézidie au Maroc qui était sincèrement convertie à l'Islam. Il n'y a pas eu que du "lavage de cerveau"...

L'association mène parfois des recherches au camp d'Al-Hol, l' "incubateur de djihadistes" comme l'appelait Le Point en janvier dernier... 60 000 personnes y vivaient en 2022, et bourreaux et victimes s'y mélangeaient. C'est un "bourbier de violence" nous dit-on, où "Daech fait la loi"... Bon, on réservera une analyse plus approfondie de ce microcosme là pour un autre jour peut-être. On nous décrit les méthodes de recherche de l'association, à partir de quelques photos ils essaient de reconnaître les gens à travers de minces indices comme des rictus de lèvre, des arcades sourcilières.

Certaines femmes ont été emmenées en Turquie et y restent pour ne pas être séparées de leurs enfants. On nous montre un orphelinat dans un lieu tenu secret au Rojava. Il s'y trouve des orphelins de guerre et des enfants yézidis.

Celle qui est présentée comme la ministre des femmes du Rojava en visite dans cet orphelinat regrette que les lois de Syrie et d'Irak attribue à l'enfant la religion du père de sorte qu'ils ne peuvent plus être repris par leur communauté (min 12'48). Très bizarrement on ne nous indique pas le nom de cette ministre. Il semble qu'au Rojava chaque canton ait un ministre des femmes (cf ici)... La dame dit qu'il faudrait faire pour les yézidis des sortes de villages de femmes, comme les Kurdes du Rojava en ont déjà...

"Au Rojava une révolution a eu lieu,s'enthousiasme la voix off (min 14'23). La loi protège les femmes et les enfants portent le nom de leur mère" (sic). S'esquisse ici la dimension la plus clairement idéologique du reportage, qui va être de plus en plus martelée.

La caméra nous amène à Sinjar avec un journaliste qui fait visiter les décombres du centre-ville. Il explique que les forces irakiennes et les peshmergas ont abandonnés les Yézidis en 2014. La voix off dit qu'aujourd'hui (16'14) "ces mêmes forces irakiennes discréditées tentent de prendre le contrôle du territoire par la menace, sans investissement aucun pour le retour des yézidis sur leurs terres" (sic)... Sauf qu'on aurait tendance quand même à penser qu'il n'est pas illégitime que la police d'un Etat chercher à en contrôler le territoire qui lui appartient (surtout si l'on sait, comme on le verra plus loin, quelles forces assez suspectes sont en train d'en prendre le contrôle à leur place...). 

"Cette fois les femmes sont en première ligne pour s'y opposer" exulte la voix.  Et là on entre dans la dimension "éloge des amazones" qui était en fait le but ultime de tout ce reportage (comme avant lui du film de Caroline Fourest). "Sous l'influence des combattantes du PKK" ajoute la voix. "Ici le check point est féminin et les bombardements turcs fréquents", poursuit-elle. Une Yézidie (ou une Kurde ?) déclare en 17ème minute "Pendant les combats nous les mères on vivait sous des tentes isolées quand les 'femmes camarades du PKK' (sic) so,t venues pour alléger nos peines. Elles nous ont aidées et on a créé l'assemblée des femmes ici même".

"Le destin des femmes était aux mains des hommes, dit une autre, ils avaient droit de vie et de mort sur nous, mais ça ne peut plus être comme ça". On nous montre des femmes criant "femme ! vie ! liberté !" en nous disant que l'assemblée des femmes a "pris de la voix", et des manifestations féminines contre les forces de sécurité irakiennes et les bombardements turcs. On nous dit que ces femmes veulent pour Sinjar un gouvernement autonome, paritaire, avec sa propre armée comme au Rojava syrien.

On nous montre une nouvelle assemblée de femmes "émancipées". On ne nous explique pas trop quelle est cette structure. C'est une assemblée du mouvement Tevgera Azadiya Jinên Êzidî ( Mouvement pour la liberté des femmes yézidies). La commissaire politique (qui a tout à fait le physique de l'emploi, surtout le regard) incite les femmes assises sur des coussins à faire sortir de chez elles les soeurs et belles soeurs de celles qui sont venues. La voix off fait l'éloge de Yadê Şemê

Si l'on veut un aperçu de ce personnage, on peut se reporter à cet article d'un site kurde de 2021 dans lequel on nous dit :

"Un nouveau massacre a été commis hier à Shengal (Sinjar, au Kurdistan irakien /// En fait Sinjar ne fait administrativement pas du tout partie du Kurdistan !///) qui a entraîné la mort de Hesen Seîd, commandant de l'YBS [Unités de résistance yézidies] et père du martyr Beriwan et d'Isa Xwedêda, combattant de l'YBS. Alors que l’État turc a entrepris de massacrer les Yézidis, tâche que l’État islamique n’a pas réussi à accomplir, il continue d’attaquer Shengal avec le soutien de l’Irak et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), et avec le consentement des États-Unis et d’autres acteurs internationaux. pouvoirs.

Les caméras ont capturé la colère d’une mère yézidie à côté d’une voiture accidentée et d’un enterrement. Elle appelait à des représailles contre les tueurs, contre leurs complices. Les gens autour qui essayaient de la calmer avaient également leur part de cette colère. Cette femme en colère qui a crié au visage des soldats irakiens en disant : « C'est le résultat de vos plans, de votre trahison. Que Melek Tawus /// l'ange suprême des yazidis /// vous détruise tous », était Yadê Şemêi."

On le voit donc, cette dame est la voix de la colère et de la vengeance. Le reportage la montre parlementant avec l'armée irakienne qu'elle empêche de laisser passer (alors que, rappelons le, techniquement Sinjar ne fait pas partie du Kurdistan autonome même si les peshmergas s'y étaient installés en 2014, de sorte que le gouvernement irakien a parfaitement le droit de la gouverner). "Même si vous me crevez les yeux vous ne passerez pas" crie-t-elle aux soldats qui rebroussent chemin. Elle se plaint ensuite devant la caméra de ne pas pouvoir sortir de la région sans risquer de se faire arrêter soit par le gouvernement kurde soit par le gouvernement irakien.  La commissaire politique (dont jamais le nom n'est donné) lui emboîte le pas pour déplorer qu'aussi sur les réseaux sociaux comme Facebook et TikTok on se moque d'elle "Ils mènent une guerre psychologique" dit-elle pour se moquer des femmes dans des vidéos et leur faire baisser les bras. Elle montre des vidéos sur son portable. Elle ajoute qu'il y a aussi des menaces de mort des services turcs par téléphone.

On nous vante le "Nisan Café" la cafétéria en préfabriqué construite "pour les familles" par l'assemblée des femmes "loin des cafés réservés aux hommes", le parc pour les enfants, le centre de formation professionnelle, tout cela créé par le PKK (avec quel argent ? le reportage de propagande ne le dit pas...). "C'est l'assemblée des femmes qui a mis en place ce projet pour que les jeunes femmes yézidies puissent travailler", nous dit la responsable de cette structure devant son four à pain (minute 22). "On distribue 300 à 400 pains par jour gratuitement aux pauvres et aux plus précaires".

Puis le reportage enchaîne avec un meeting dans la montagne ("journée festive d'hommage aux femmes") où l'on voit des femmes "ninja" libérer d'autres femmes au terme de combats. "Le génocide a agi comme un détonateur pour l'émancipation des femmes d'une société ultra-conservatrice", nous dit-on.

La parole est donnée à une commandante qui dit sur un air de défi "maintenant les femmes sont armées". Ce qui, du coup, donne un sens très différent, rétrospectivement, au début du documentaire : l'éloge des exercices de "réparation psychologique" par la boxe, n'était en fait qu'un éloge de la haine et de la violence.

Pour mémoire j'avais déjà remarqué qu'à l'ONU en mai 2019 les clients de Soros comme Amal Clooney instrumentalisaient la cause des yézidis pour faire passer un discours pro-ingérence et pro-avortement. Puis avec Caroline Fourest on avait un discours de revanche contre la masculinité en général. Cette fois, avec Mylène Sauloy c'est l'éloge de la haine, des femmes "entre elles" armées, qui lancent des malédictions contre les gouvernements en place (aussi bien kurde qu'irakien) comme le fait cette Yadê Şemêi. Il faut que les femmes sortent de leurs foyers avec leurs enfants (et pas seulement les foyers de leurs violeurs en Syrie, mais aussi leurs foyers à Sinjar en Irak), rejoignent des camps militaire, coupent les ponts avec les hommes et avec les gouvernements légaux. Qu'elles se mettent aux ordres du PKK, en ordre de marche, et leurs enfants aussi !

Divers éléments ont démontré que Daesh était un rejeton de la CIA. Il en résulte qu'on peut avoir beaucoup de soupçons sur les véritables commanditaires du massacre des Yézidis d'Irak en 2014. S'est-il agi d'un génocide "spontané" ou planifié ? et s'il fut planifié dans quel but était-ce ? Ce qu'on voit aujourd'hui dans l'ordre de la récupération de la colère des Yézidis a-t-il été aussi planifié et à quel moment ? Qui aujourd'hui finance ces centres de formation du PKK à Sinjar ? Ceux qui, comme cette journaliste ou ceux qui la diffusent sur Arte, cautionnent un féminisme extrémiste et militariste chez les rescapées yézidies ont-ils conscience que, ce faisant, ils ne vont faire que parachever le travail de Daech, c'est à dire la destruction de cette communauté, ? car séparer les femmes et les enfants des maris à Sinjar ne mènera à rien qu'à couper les Yézidis de leurs traditions, renforcer le totalitarisme du PKK, et encourager en représailles le gouvernement irakien, les Turcs et le gouvernement régional kurde à réprimer ces pauvres Yézidis embrigadés. En tout cas les Yézidi(e)s ont tout à perdre à mettre le doigt dans l'engrenage du féminisme extrémiste. Et Arte enfonce un clou de plus dans le cercueil des yézidis morts en versant dans ce genre de délire.

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Un nouveau lobby parlementaire anti-chinois

9 Septembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #George Soros, #Le monde autour de nous

L'Alliance interparlementaire pour les affaires chinoises (IPAC), depuis 2020, regroupe des  parlementaires de l'UE, du Japon et des États-Unis. Elle est  principalement financée par le gouvernement américain et l’Open Society Foundation du milliardaire George Soros. Son objectif est de  convaincre les opinions publiques de la thèse atlantiste selon laquelle la Chine est une autocratie qui menace l’ordre international.

Elle a par exemple fait du lobbying en Grande-Bretagne en février dernier pour empêcher la visite d'Erkin Tuniyaz, le gouverneur de la région chinoise du Xinjiang. Le 11 avril elle avait aussi fait opposition aux déclarations du président Macron lorsqu'il avait prôné la neutralité dans le conflit entre Pékin et Taiwan.

On trouve dans l'IPAC parmi les poids lourds  l'ancienne Première ministre britannique Liz Truss  et l'ancien Premier ministre australien Scott Morrison

En 2020 siégeaient dans cette association des parlementaires des pays suivants : les Etats-Unis (comme le républicain Marco Rubio), l'Australie, le Canada, l'Allemagne, le Japon, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et le Parlement européen. Aujourd'hui il y en a une trentaine. Des pays comme la Tchéquie, la Roumanie, la Suisse, l'Albanie, l'Irlande, l'Ukraine, les Pays-Bas, la Lituanie ont rejoint la liste. Parmi les signataires de l'appel de l'IPAC pour le 30e anniversaire de l'imposition de la loi sur sécurité nationale à Hong-Kong, en juin dernier, on trouvait le sénateur UDI Olivier Cadic et l'eurodéputé français républicain François-Xavier Bellamy. L'eurodéputée français républicaine Constance le Grip et le sénateur ex-écolo membre de LREM André Gattolin figurent parmi les vice-présidents (dans les vice-présidents des autres pays sont plutôt choisis pour représenter à la fois la gauche et la droite)

Des députés du Kenya, du Paraguay et des Philippines (quia  deux vice-présidents : un centriste libéral et une écologiste) se sont aussi rendues ce mois-ci à une réunion de cette association en Tchéquie.

Il conviendra de suivre les activités de ce lobby dans les mois qui viennent.

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Elon Musk, l'Etat profond et l'affaire Epstein

8 Septembre 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Colonialisme-impérialisme, #La droite, #George Soros, #Donald Trump, #Peuples d'Europe et UE

On sait qu'Elon Musk, le patron de Tesla, pseudo-héros de l'Amérique conservatrice, a décidé en 2022 de mettre son dispositif de satellites Starlink à disposition du régime de Kiev après l'attaque russe. Sans cela, l'Ukraine n'aurait plus eu d'accès à Internet et le conflit serait terminé depuis longtemps (c'est-à-dire que les 500 000 soldats ukrainiens ne seraient pas mots pour rien et l'Occident aurait économisé les dizaines de milliards d'euros engloutis dans cette cause perdue).  C'est parce qu'il a rendu ce service à l'Etat profond américain (qui voulait cette guerre, précieusement secondé dans sa préparation par François Hollande et Angela Merkel), qu'il a pu ensuite proposer (pour la forme ?) un plan de paix hâtivement rejeté par Zelensky. Ce qu'on ignore plus souvent, c'est que ce faiseur de guerre et de paix a aussi empêché Kiev (sans doute aussi avec la bénédiction de Washington) d'attaquer la flotte russe à Sebastopol. C'est Walter Isaacson qui le révèle dans un livre à paraître dans plusieurs langues, en français le 11 septembre prochain chez Fayard (date très symbolique dans les milieux occultistes, il semble que l'éditeur ait changé cette daté récemment, mais elle était bien celle initialement retenue cf capture d'écran) :

Isaacson y explique que Musk a ordonné à ses ingénieurs de fermer le réseau Starlink quand Kiev a vous attaquer Sébastopol. Musk sur X ex-Twitter qu'il possède a précisé "qu'il n'avait pas ordonné que les satellites Starlink soient éteints , mais qu'ils n'étaient même pas allumés.", une pirouette qui ne piègera que le gogo. "Si j'avais accepté leur demande, Space X aurait alors été complice d'un acte de guerre majeur et d'une escalade du conflit" a expliqué le milliardaire.

Musk veut se donner l'image d'un libre-penseur, par exemple quand il déclare le 15 mai dernie que le milliardaire pro-démocrate Soros lui fait penser à Magneto, l'adversaire de l'humanité dans la BD X-Men,

Whitney Webb, 33 ans, qui a travaillé sur l'affaire Epstein dans toutes ses dimensions pédophiles mais aussi sur les partenariats public-privé et la corruption générale de l'Etat (par exemple le détournement de l'aide à l'Ukraine vers le Parti démocrate via la société de crypto-monnaie FTX) rappelait il y a trois mois sur Valuetainment de Patrick Bet-David que Musk doit une bonne partie de sa fortune aux contrats d'Etat avec le Pentagone sous le mandat de Trump, et qu'avant même cela il avait été introduit dans les cercles d'Epstein et Maxwell (liés au Mossad, au MI6 et à la CIA). Kimbal Musk, frère cadet d'Elon, membre du conseil d'administration de Tesla et de SpaceX a été présenté à une membre de l'entourage d'Esptein qui vivait au 301 Est de la 66ème rue à Manhattan où habitaient des mannequins de son réseau, ce qui a pu faciliter le développement de Space X.

James Stewart du New-York Times a révélé en août 2019 qu'Epstein avait prétendu avoir aidé Musk à trouver un autre président pour Tesla, au moment où il était proche du leader saoudien Ben Salmane (lui-même dans la mouvance de Jared Kushner; le gendre de Trump). Le patron de la CIA en 2019 qui était proche de Muhammad Ben Nayef évincé en 2017 a d'ailleurs pu jouer un rôle dans l'arrestation d'Epstein pour mettre en difficulté l'axe Kushner-Ben Salmane.

Whitney Webb fait référence à la galaxie d'affaires Jonathan Barrett, Luminous, LS Power, Bear Stearns, Marc Rich. Parallèlement au réseau sexuel, Epstein utilisait pour ses "influence ops" des jeunes femmes diplomées dont il encadrait les études et qu'il aidait à se marier avec des gens puissants. La petite amie de Trump avant Mélania, la norvégienne Celina Midelfart, petite fille du fondateur de l'entreprise de cosmétiques Midelfart, diplômée de l'école de commerce de l’université de new York en 1998 aurait été présentée à Trump par Epstein. Melanie Walker liée à la connection Bill Gates-Epstein fut une de ces diplômées utilisées pour la politique d'influence d'Epstein. La fondatrice de holding Nicole Junkermann, ancienne modèle maintenant mariée à un milliardaire septuagénaire italien du pétrole, aussi est une de ces femmes, semble-t-il. En septembre 2002, juste avant la guerre d'Irak, dans une maison qui appartient à Wexner, elle était au bras d'Epstein avec une femme brune inconnue et a été "prêtée" à deux sénateurs américains. Vous avez le pédigrée de Nicole Junkermann ici où elle est présentée comme la "parfaite James Bond Girl" Elle est l'une des directrices de Carbyne. solution pour appels d'urgence intégré, fondée par des vétérans israéliens de l'unité 8200 (renseignement électromagnétique), qui collabore avec les  centres d'urgence américains 911 .  Le président du conseil d'administration est Ehud Barak, ancien Premier ministre d'Israël, ancien chef du renseignement militaire d'Israël et proche d'Epstein. A la tête de NJF Holdings, elle a investi dans Space X (et une de ses entités va fournir de la nourriture hors sol à Space X). Ces gens sont engagés dans la lutte pour la propriété des datas sur les gens qui est le pétrole du XXI siècle pour tout contrôler (voir aussi le projet ID-2020 partenariat public-privé sous les auspices de l'ONU et la Fondation Rockefeller et Gavi avec toute la logique de l'analyse prédictive pour ficher les gens en vertu de leur "criminalité potentielle dans l'avenir, Junkermann est aussi infiltrée dans le système de santé britannique, voyez aussi la livraison des data de l'Health Data Hub français et la trahison de Von Der Leyen en 2022).

Dans cette logique de la course aux datas, le chinois Tencent qui possède WeChat est le premier investisseur de Tesla, ce qui rend également suspecte la volonté officielle de Musk de contrer la Chine, tout autant que sa prétention à n'avoir aucun rapport avec la mouvance Soros-Epstein-Gates.

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Identité numérique, tique de la viande : les combats estivaux contre la population

29 Juillet 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Les Stazinis, #George Soros, #Peuples d'Europe et UE, #Bill Gates

Pas de chance : avec l'été pourri que nous avons en France comme dans d'autres pays, les fascistes ne peuvent pas facilement mener leur guerre psychologique en hypnotisant la population avec des cartes en rouge vif. Ils doivent se rabattre sur des zones où il fait habituellement très chaud l'été comme la Grèce ou la Vallée de la mort en Californie. Quelques astuces s'imposent à leur esprit comme mesurer la température au sol, comme l'a fait la députée possédée Sandrine Rousseau (le 13 juillet) qui a osé proclamer qu'il faisait 60°C en Espagne, mais l'idée ne vient probablement pas d'elle car notre grand modèle démocratique le gouvernement chinois a eu la même la même semaine à propos du Xinjiang, une méthode qu'ils avaient aussi appliquée en juin 2018...

Toutefois la ficèle est un peu trop grosse. L'impact psychologique sur les pauvres humains  fonctionne mois bien. Mais qu'à cela ne tienne ! la guerre contre nous continue sur d'autres fronts...

Il y a par exemple le combat pour le contrôle total de notre identité par le numérique avec le lancement par les ministres français et allemands du numérique Jean-Noël Barrot et Markus Richter le lundi 10 juillet à Paris des travaux du consortium Potential qui doivent aboutir d’ici 2025 au déploiement d’un portefeuille d’identité numérique européen, un des 4 consortiums européens (avec EWC, DC4EU et NOBID) lancés par la Commission européenne pour tester des cas d’usages du futur portefeuille numérique européen. Ils vont s'intéresser à votre permis de conduire, vos lignes téléphoniques et votre compte en banque, mais aussi au vote électronique, dont on a vu les effets délétères sous la houlette de Startmatic (dirigée par un proche de Soros) aux Etats-Unis. Les Australiens, qui ont tant souffert sous la dictature covidesque, sont aussi initiés depuis quelques années au permis de conduire numérique et sont en train de mettre en place une identité numérique qui couvre aussi les aspects bancaires, ce qu'ils appellent le "Saint Graal digital".

Et il y a aussi le combat contre notre consommation de viande (dans laquelle Mme Rousseau dénonce une des causes des incendies de forêt - sic !), avec cette mystérieuse tique qui semble sortir de nulle part en lien avec la consommation de viande rouge qui toucherait, nous apprend Associated Press cette semaine, 450 000 Américains. Il n'est pas nouveau que les tiques puissent être utilisées à des fins militaires. La chambre des représentants en juillet 2019 s'était penchée sur le sujet, de même que la chercheuse mainstream Kris Newby à propos de la maladie de Lyme (cf son livre "Bitten"). Ne croyez pas que l'Europe sera protégée, à l'heure où l'Union européenne favorise la consommation de farine d'insecte dans le but à terme de remplacer la viande par ces bestioles à six pattes, et où il est question de forcer l'abattage de vaches en Irlande comme en Hollande. Le conditionnement mental sur ce terrain-là aussi ne cesse de s'imposer toujours plus à travers nos médias.

D'ailleurs, en parlant de tiques, Pfize a lancé en 2022 une étude sur la phase 3 d'un vaccin anti-maladie de Lyme appelée "Valor" (le logo correspond aux 3 pyramides d'Egypte), et pour ce qui concerne les expérimentations en tout genre l'on parle de résurgence de la malaria en Floride (ce que certains rattachent aux expériences de Bill Gates sur les moustiques) et aussi de la lèpre (ce qui a pu parfois avoir un rapport avec les injections Covid).

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Soros et l'empire britannique

14 Juillet 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Colonialisme-impérialisme, #Les Stazinis

Beaucoup de gens découvrent mes travaux à travers ma recherche sur George Soros publiée dans la revue Droits de janvier 2019.

Je voudrais un peu actualiser l’état des connaissances possibles sur ce personnage en citant la thèse très remarquable de l’ex journaliste mainstream Richard Poe, qui estime que ce milliardaire (dont le fils Alexander a pris le relais il y a peu, et qui a été reçu par le pape dans une délégation dirigée par Bill Clinton) est en fait un agent de l’impérialisme britannique dont un des buts est de faire éclater les Etats-Unis (je vous renvoie à mon billet précédent sur le « national divorce ». C’est une théorie très intéressante parce qu’elle nous oblige à rechercher une meilleure compréhension de ce qu’est la monarchie anglaise dans ce monde.

Poe dans la vidéo ci-dessous rappelle que le maître à penser de Soros est Karl Popper à qui il emprunte la notion de « société ouverte » (open society), société libérale-libertaire de gens déracinés sans appartenance tribale.

Il souligne que pour Popper lui-même qui était britannique cette ouverture des sociétés dans le monde entier ne pouvait être obtenue que grâce à l’action d’un empire multiethnique libéral : l’empire britannique. Soros réfugié à Londres après la première guerre mondiale en a fait son crédo.

Je trouve cela en partie convaincant – mais peut-être en partie seulement – parce qu’il est exact que la premier pensée de l’Etat mondial vient des francs-maçons britanniques dans le Groupe de la Table ronde, dont sont nées la Chatham House et la plupart des think tank mondialistes d’après 1918. Et quand on évoque l’hommage des élites actuelles aux sociétés secrètes nazies comme le projet Vril à Bordeaux (lien*), on ne peut s’empêcher de remarquer que cela passe par une artiste rosicrucienne occultiste… anglaise… Et cela renvoie aussi à toute la problématique de la société fabienne…


Diplômé de la London School of Economics, Soros est un agent du soft power britannique. Entraîné aux changements de régime par les révolutions de couleur, en 2003 il a annoncé qu’il ferait cela aussi contre Bush (cf livre The Shadow Party*), ce qu’il a développé à travers des ONG pro-minorités. Soros n’est qu’une devanture pour jouer les bad guys (notez que déjà LaRouch disait cela en affirmant que sa fondation était une devanture de la City et plus spécifiquement des Rothschild de Londres). Dans « How the British invented George Soros », Poe a montré que la ruine temporaire de la Banque d’Angleterre organisée par Soros n’était pas l’enfant de ce seul milliardaire.

Beaucoup d’institutions y ont concouru, et l’establishment britannique entier était derrière et a admis plus tard avoir organisé l’opération pour dévaluer la livre et empêcher son indexation sur l’euro.


Sir William Rees-Mogg, éditeur du Times pendant 34 années est l’homme qui a fait médiatiquement Soros. Normalement on ne sait pas qui spécule contre une monnaie. Pendant quelques jours on ignorait qui l’avait fait. Finalement Soros s’est dénoncé en public selon le Daily Mail du 26 octobre 1992, puis finalement s’est borné à se dire indigné de ces révélations sans vraiment démentir. Lord William Rees-Mogg  l’a ensuite remercié d’avoir sauvé la livre de l’euro et en a fait un génie, alors que pourtant ses textes ne sont pas spécialement imaginatifs.

Les gens font confiance à ses choix d’investissement parce qu’il a été gonflé par la propagande anglaise dont il est lui-même un relai. Rees-Mogg est un pont entre la Cité et la noblesse royale dont il est issu. Derrière ça il y a toute la richesse cachée de la monarchie. Il a été révélé dans la première biographie autorisée du milliardaire « Soros : the life and time of messianic bilionnaire » de M. Kaufman de 2003 que la reine avait investi dans quantum fund, point invérifiable comme tout ce qui concerne les comptes de la monarchie, mais vu l'auteur de la biblio, cela ressemble à une fuite organisée par la reine elle-même.

Soros fonctionne comme un paratonnerre, comme les USA d'ailleurs. Quand un point de l'agenda britannique avance on s'arrange pour en faire porter le chapeau soit aux USA soit à Soros, sachant que Soros est incritiquable sous peine de procès en antisémitisme (et Poe lui-même explique qu'il a des origines juives du côté maternel et paternel malgré son éducation catholique). Par exemple sur la question climatique qui est un agenda anglais, ou sur la montée en puissance de la Chine voulue par le Foreign Office. D'ailleurs on sous-estime toujours la puissance britannique. Dans l'affaire Nord Stream les Russes ont d'abord accusé les Britanniques, car eux seuls avaient, avec les Etats-Unis, la compétence pour saboter un gazoduc sous la mer. S. Hersh dans ses enquêtes a évité de mentionner cette hypothèse. Cela prouve à quel point les paratonnerres fonctionnent. Or Kissinger lui-même en son temps disait que du temps où il travaillait pour Nixon, il se confiait plus au Foreign Office anglais qu'au Département d'Etat américain. Voir aussi ceci.

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Veulent-ils cacher le soleil ?

17 Juin 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Les Stazinis, #Grundlegung zur Metaphysik, #George Soros, #Bill Gates

En février dernier, à la tribune de la 59e conférence sur la sécurité de Munich, l'inénarrable George Soros (qui vient de passer la main à son fils Alexander), a évoqué "le risque existentiel que représente le changement climatique pour la civilisation humaine", et proposé une option : éclaircir les nuages ​​au-dessus de l'Arctique pour dévier l'énergie des rayons du soleil loin des calottes glaciaires. Time, le magazine des Skull and Bones s'en est fait l'écho le 24 février, dans un article intitulé "Pourquoi les milliardaires sont obsédés par le blocage du soleil ?". L'article relevait aussi que pour sa part Bill Gates, il y a deux ans, avait  défendu un projet de scientifiques de l'Université de Harvard pour tester une idée de pulvériser du carbonate de calcium dans l'atmosphère dans le ciel du nord de la Scandinavie. La même année Jeff Bezos  exploitait le superordinateur d'Amazon pour planifier l'injection d'énormes quantités de dioxyde de soufre (SO2) dans l'atmosphère. Et ce mois-ci, Dustin Moskovitz, cofondateur milliardaire de Facebook, a investi 900 000 $  pour financer des chercheurs au Mali, au Brésil, en Thaïlande et dans d'autres pays chargés d' étudier les effets potentiels de la géo-ingénierie solaire.

Ce mouvement s'accompagne d'une singulière programmation prédictive pour inciter les gens à s'habituer à l'obscurcissement du ciel. Le 9 juin,il y a 8 jours, le National Geographic publiait un article intitulé "Les ciels oranges sont l'avenir, préparez vous", d'un photographe des incendies de Californie, Stuart Palley. L'article se fondait sur les récents incendies du Canada qui ont obscurci le ciel de la Côte Est américaine (et pour mémoire, le ciel orange sur New York était déjà dans la série d'horrreur Strain de 2017 dont on avait parlé à propos d'une éclipse ici).

Certains recoupent ces informations entre elles et estiment que ces incendies, en partie dûs au déclin des services publics chargés de l'entretien des forêts et aux politiques écologistes refusant une gestion rationnelle du couvert végétal (tout comme d'ailleurs certaines inondations), pourraient être délibérément voulus. De même que les pouvoirs publics laissent l'Education nationale et l'hôpital public s'effondrer dans la plupart des pays occidentaux pour les remplacer par de l'intelligence artificielle, les forêts seraient abandonnées pour habituer les gens aux incendies et à l'obscurcissement du ciel, prélude à toutes sortes de manipulations mentales par les globalistes.

Dans mon récent livre sur le stoïcisme, j'ai rappelé tous les arguments scientifiques qui mettent en doute l'idée qu'il existe une responsabilité humaine principale dans le réchauffement climatique, sujet instrumentalisé par les milliardaires pour instaurer un totalitarisme mondial. On sait que les gouvernements maîtrisent la géo-ingénierie du climat. Les Etats-Unis ont prolongé la saison des moussons pendant la guerre du Vietnam pour inonder les rizières (opération Popeye), les pays du golfe arabo-persique peuvent déclencher des averses dans le désert en agissant sur les nuages d'altitude. Mettre fin aux sècheresses ou aux incendies en altitude est possible. Mais la priorité pourrait être plutôt de laisser les incendies se propager, voire provoquer des obscurcissements artificiels du ciel (sous prétexte de feu de forêt ou autre), pour accroître l'angoisse des gens face à leur pseudo-responsabilité dans le réchauffement climatique, et leur faire accepter ainsi leur asservissement (voire les pousser à demander d'eux-mêmes cette réduction en esclavage, comme ils l'avaient déjà fait à l'époque du Covid).

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Le Forum économique mondial et la cyber-attaque globale

2 Mars 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Débats chez les "résistants"

Le 19 juin 2020, le Forum économique mondial (WEF) a co-organisé avec la banque russe Sberbank une simulation de cyber-attaque "Cyber Polygon" (avec la participation de nombreuses banques, d'Interpol). Beaucoup se demandent s'il ne faut pas considérer ce happening comme l'analogie de l' "Event 201" de 2019 sur la question d'une pandémie biologique qui avait immédiatement précédé une épidémie réelle des plus suspectes, celle du Covud..,

La Chaine YouTube Coin Bureau a disséqué cet évenement qui analysait une possible "pandémie digitale" qui attendrait toutes les grandes infrastructure. Cette conférence est toujours en ligne, sur la chaîne YouTube de Bi.zone. Klaus Schwab, qui parlait à la suite du premier ministre russe et révélait venir de s'entretenir avec Poutine à St Petersbourg en 2019. Il souligna que la Covid19 pouvait jouer un effet de catalyseur (un vocabulaire qu'avait aussi employé en 2000 les néo-conservateurs du Project for the New American Century dans leur rapport Rebuilding America's Defences qui disaient que les USA ne se remilitariseraient que si un nouveau Pearl Harbour les frappait, ce qui arriva l'année suivante) et y appela à tout digitaliser tout ("4ème révolution industrielle") en signalant que le Covid 19 ne serait rien à côté d'une cyberattaque globale. 

La cyberattaque fut simulée au même moment que la conférence au siège de Sberbank. Alexander Touchkanov (Tushkanov en transcription anglaise) de Bi.zone reprit le même discours sur la nécessité d'une crise pour dépasser les Etats-nations. Tony Blair, ancien premier ministre et criminel de guerre en Yougoslavie et en Irak appela au Great Reset. Jeremy Jurgens du WEF a lui aussi insisté sur la venue prochaine d'une crise et a expliquait que le WEF travaillait avec des grands groupes du secteur de l'énergie sur l'hypothèse d'une pénurie énergétique, puis ce fut le patron de la principale société de Télécom russe (MTS) qui a parlé de l'introduction de la 5G au service du projet des "smart cities" (projet à la mode dans lequel Soros est impliqué). Coin Bureau détaille les autres interventions.

En 2021 une deuxième simulation de cyberattaque fut organisée par le WEF et Sberbank (la 3ème, de 2022, allait être reportée pour cause de guerre en Ukraine), avec 200 participants de 48 pays (le double de 2020), 7 millions de vues. Il se focalisait sur les cyber-attaques sur les attaques sur les chaînes d'approvisionnement.

Le Cyber Polygon 2022 devait porter sur les attaques contre les services de Cloud. L'événement fut annoncé juste avant la guerre d'Ukraine, puis la Russie s'est déconnectée du Net mondial ce qui pouvait lui permettre de lancer éventuellement une cyber-attaque sans représailles. Une cyber-attaque peut provoquer un dommage comparable à une guerre nucléaire; à ceci près que c'est réversible.

Elon Musk (opposition contrôlée au WEF pour l'instant) a tout de suite proposé ses services en cas de cyber-attaque pour qu'Internet puisse être diffusé par Starlink. Pour mémoire la Turquie a refusé Starlink pour pallier aux effets du tremblement de terre de début février. On peut se demander si le but d'une cyberattaque mondiale organisée par les sbires du WEF, remarque Coin Bureau, ne pourrait pas être de justifier le recours à un Internet spatial qui contrôlerait tout (songeons qu'à la réunion Cyber Polygon de 2021 les Russes ont organisé un duplex avec les astronautes de leur station spatiale). Coin Bureau en tire argument pour développer les systèmes "peer to peer" pour un Internet parallèle hors pouvoir mondial.

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Le slogan de Sea Shepherd

23 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #George Soros, #Le monde autour de nous, #Les Stazinis

J'étais dans le métro tout à l'heure. J'ai vu un jeune type entrer avec sur son t-shirt ce slogan "Heaven shall burn" ("le Ciel va brûler") et le sous-titre "Sea Shepherd".

Je me suis souvenu que Sea Shepherd était cette organisation environnementaliste proche de l'élite mondialiste qui met à prix la tête de nos bergers dans les Pyrénées, et dont le père fondateur prétend que seuls les êtres humains intelligents devraient pouvoir se reproduire (cela s'appelle de l'eugénisme). Je me suis demandé : quel est le diablotin plaisantin qui a pu concevoir ce slogan aussi stupide que nihiliste ? A-t-il pu imaginer une seconde qu'il pourra "mettre le feu" au Paradis conçu par le Très-Haut, lui, petite créature insignifiante que le Créateur jettera dans l'océan de feu à la fin des temps ?

Les créatures invisibles ne sont pas si sottes. Au mieux il s'agissait d'une fanfaronnade pour impressionner les gogos (dont le jeune gars qui a adopté ce t-shirt). Et, plus probablement encore, c'est un avertissement aux partisans du globalisme : le Ciel auquel vous aspirez sera, en fait, plein de flammes. En cela c'est un peu comme ce gala de charité du 28 juillet 2013 organisé sous l’égide de la chanteuse Lady Gaga et de l’artiste spirite Marina Abramovic sous le titre « Le paradis du Diable » (« Devil's Heaven »), en présence d'Alexander Soros, fils du célèbre milliardaire. Le titre annonçait aux participants dans quel genre de "paradis" ils entraient... En un sens rien n'est déloyal. Tout est visible pour qui a des yeux.

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L'inquiétante ruée vers le lithium

30 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #George Soros, #Bill Gates, #Peuples d'Europe et UE

Le lithium est partout : dans les smartphones, les voitures électriques, les panneaux solaires, et même les sous-marins chinois. Résultat : la demande mondiale de lithium était d'environ 350 000 tonnes en 2020, elle sera six fois plus importante en 2030.

La filière lithium-batteries est un El Dorado, et pourrait le rester, sauf si une alternative à ce métal est trouvée - George Soros, grand financeur du Parti démocrate américain, de la woke culture, et des révolutions de couleur, a investi 4,6 milliards de dollars dans une start up qui travaille sur les batteries à semi-conducteurs en 2021, avant d'acheter des parts dans l'entreprise Tesla de son soi-disant adversaire politique Elon Musk (lequel vient de racheter Twitter), qui construit des voitures électriques, ce que Bill Gates se refuse toujours à faire. D'ailleurs Soros ne se contente pas de financer la recherche : il a aussi des parts dans la firme minière australienne Piedmont lithium Inc fournisseur de Tesla qui travaille au Ghana, en Caroline du Nord,  au Québec (il sera intéressant de parler dans un autre article de son bras de fer avec un géant israélien du diamant autour de la mine de Simandou en Guinée, mais c'est un autre sujet). La Chine qui raffine 65 % du lithium mondial mais moins de 25 % des ressources en minerais cherche à acquérir des mines en Amérique du Sud (Ganfeng a investi en Argentine) et en Afrique (Sinomine Resource au Zimbabwe).

Problème : il faut extraire le lithium des cailloux ou des fluides, et cela ne va pas sans poser de grosses difficultés.

La mine de lithium de Jadar (cédée à Rio Tinto) en Serbie (qui vient de recevoir 160 millions d'euros de l'UE en remerciement de son vote anti-russe le 12 octobre à l'ONU sur l'Ukraine), provoque le scandale vu le risque de destruction d'un écosystème et d'expropriation des paysans.

Aux Etats-Unis (2 % de la production mondiale), on l'exploite au Nevada, le nouveau projet minier de lithium le plus proche d'aboutir, Thacker Pass, dans le même Etat se trouve sur une terre sacrée des Indiens et nuirait aux éleveurs locaux. Des actions en justice sont en cours.

Au Chili, en Argentine, en Bolivie (qui prétend fabriquer des batteries et pas seulement fournir des minerais), pour extraire 1 tonne de lithium, il faut 1 million de litres d'eau (2 millions dit même Euronews), et pour une batterie d'une voiture électrique Zoe il faut la consommation d'eau de 500 personnes pendant un an, selon François-Xavier Piètri, éditorialiste Economie sur divers grands médias. Dans cette partie du monde en effet (près de 60 % de la production mondiale de lithium brut), il est extrait de salines (et non de la pierre comme en Australie).

Au sein de l'Union européenne qui dépend beaucoup des importations transocéaniques en la matière (ce qui est aussi funeste pour l'environnement), les réserves commencent à être évaluées avec la publication en 2021 par le projet GeoERA de cette carte.

La Tchéquie est en pointe. En France, la presse officielle vante ses propres réserves de lithium : " La France compte être plus vertueuse (que l'Amérique du Sud), explique France Info, avec notamment un projet dans l'Allier sur une ancienne carrière, ou en Alsace (qui ne figure pas sur la carte ci-dessus), où la solution pourrait venir de la géothermie (...) Aujourd'hui, l'eau chaude des sous-sols est puisée, transformée en énergie et réinjectée. Une technologie à l'étude permettrait de capter les atomes de lithium, avant de renvoyer l'eau dans le sol."

A supposer que le problème du coût en eau puisse être résolu, il y a aussi celui du recyclage. En ce moment la réglementation européenne n'oblige à recycler qu'à hauteur de 50 % d'une batterie, ce qui ne rend pas le recyclage viable économiquement. La question va devenir épineuse en 2030 quand la politique autoritaire en faveur des voitures électrique conduira la France à devoir recycler 2 millions de tonnes de batteries. Aujourd'hui après calcination et destruction, ces batteries laissent toujours 2 % de résidus que l'on finit par enterrer. On voit le risque environnemental quand cela portera sur des millions de tonnes.

N'y a-t-il pas là un effet pervers de l'emballement politique pour le tout-électrique et la diabolisation du carbone alors que rien n'est prévu pour la gestion à long terme des conséquences de ces investissements désordonnés ?

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Le clan corrompu Rajapaksa évincé par le peuple au Sri Lanka

10 Juillet 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #coronavirus-vaccination-big pharma, #George Soros, #Le monde autour de nous

Le communiste français Jean-Pierre Page se réjouissait en novembre 2019  de la victoire à l'élection présidentielle au Sri Lanka du "candidat de la gauche souverainiste", Gotabaya Rajapaksa (petit frère d'un autre président au mandat qui dura de 2005 à 2015). Hier il a annoncé hier sa démission après l'invasion du palais présidentiel (assiégé depuis des semaines) par le peuple qui a aussi forcé brûlé la maison du premier ministre et forcé les ports de la banque centrale. Le pays, jouet des appétits impérialistes des grandes puissances, autrefois plus prospère que l'Inde est en faillite (il a fait défaut sur sa dette extérieure en avril), suite notamment à la crise du Covid qui a ruiné son tourisme et à la crise alimentaire provoquée par une politique écologiste délirante de prohibition des engrais chimiques, aggravée par une politique bizarre de réduction des impôts. La gestion de la négociation avec le FMI dans un contexte d'inflation galopante avait été confiée au printemps au cabinet d'avocats britanniques Clifford Chance (qui assure en ce moment l'approvisionnement du Tiers-monde en thérapies géniques anti-Covid en partenariat avec l'Open society de Soros - Rajapaksa lui-même avait été un covidiste forcené).

Le peuple a ainsi répliqué à la répression policière violente que ce président et son clan corrompu avaient décidé de mettre en oeuvre (une répression qui avait d'ailleurs fait suite à des restrictions des libertés pour les minorités religieuses après les attentats de Pâques 2019 et à l'arrestation de journalistes ou chercheurs dissidents).

Pas de regret à avoir pour ce clan faussement de gauche corrompu aujourd'hui chassé du pouvoir. Viennent à l'esprit des félicitations à adresser au peuple courageux (comme le peuple soudanais) mais aussi des inquiétudes pour cette île prise par les jeux complexes indo-sino-russo-américains. Nul doute que ces puissants rivaux ne la laisseront pas se reconstruire en paix.

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La Pologne face à l'ogre européiste

27 Octobre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Christianisme, #Les Stazinis, #George Soros

La Pologne, martyre des grands empires au XIXe siècle et sublimement défendue à l'époque par le christianisme libéral français (Montalembert, Lamennais, Lacordaire), puis encore martyre des totalitarisme au XXe siècle, doit en ce début de nouveau millénaire affronter l'hydre européiste.

Le 7 octobre, le Tribunal constitutionnel polonais (dont nos médias à la solde de la finance internationale n'hésitent pas à attaquer la présidente Mme Julia Przyłębska) a confirmé la supériorité de la constitution de la république sur la législation de l'Union européenne, ce qui remet en cause la doctrine des institutions bruxelloises posée dès 1964 par l'arrêt Costa c/ ENEL. Le tribunal statuait à propos d'une loi de 2019 instaurant une chambre disciplinaire en son sein.

La Commission européenne, par la voix du commissaire Didier Reynders, s'est très vite déclarée "préoccupée" par cette et a fait savoir que l'UE "utilisera tous les outils" à sa disposition pour protéger la primauté du droit européen qui se trouve "au coeur de l'Union".

Le couperet est tombé ce 27 octobre, où la Cour de justice de l'Union européenne a décidé que Varsovie devra verser un million d'euros par jour tant qu'elle n'aura pas abrogé la loi litigieuse, tandis que Bruxelles tarde à valider sur le plan budgétaire le plan de relance polonais (et celui de la Hongrie) en application d'une ordonnance du 14 juillet suspendant la loi.

Bruxelles s'indigne aussi de l'adoption par le parlement polonais d'un texte de loi (pourtant salutaire) limitant les capitaux étrangers dans les médias nationaux, notamment la chaîne de télévision privée TVN, succursale du géant américain Discovery via une société enregistrée aux Pays-Bas (une législation similaire affectant le financement des ONG et des établissements d'enseignement en Hongrie est sous les fourches caudines des fascistes européistes en ce moment). Elle a également dans son collimateur une loi de prescription de 30 ans sur l'appropriation des biens confisqués pendant la seconde guerre mondiale.

Discovery a pourtant déjà trouvé une parade pour contourner la future loi «lexTVN» en obtenant le 17 août une autorisation d’émettre pour TVN24 à partir du 27 septembre aux Pays-Bas pour une période de cinq ans.  Le pénible secrétaire d'Etat  de Biden Antony Blinken s'est néanmoins fendu d'un avertissement écrit à la Pologne. Nul ne sera surpris d'apprendre que George Soros (Soros Fund Management) a investi en mai dernier dans le groupe Discovery.

Le point faible du gouvernement polonais sur ce genre de dossier est qu'il souhaite malgré tout obtenir les fonds structures de l'Union européenne, et sera donc prêt à des compromis à cette fin.

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Soros contre BlackRock sur la Chine

22 Septembre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme

 

Blackrock la plus grosse société de gestion d'actifs et d'investissements au monde (dans tous les domaines : armement, énergie verte etc) avec près de 9 500 milliards, dirigée par un ancien conseiller de Trump (et qui impose aux entreprises la neutralité carbone)  lance un ensemble de fonds communs de placement et produits d’investissement pour les consommateurs chinois. Cela fait d'elle la première société à capitaux étrangers à exploiter une entreprise en propriété exclusive dans le secteur des fonds communs de placement en Chine. Ils estiment "pouvoir aider la Chine à faire face à sa crise croissante des retraites en fournissant une expertise, des produits et des services en matière de système de retraite" (comme en France où ils font aussi pression pour obtenir la privatisation de notre système de retraite.

Le 7 septembre le milliardaire Soros écrit dans le Wall Street Journal que le projet de BlackRock en Chine comme une « erreur tragique » qui « porterait atteinte aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis et d’autres démocraties ». Le 30 août le patron de l'Open society avait aussi, dans le Financial Times, estimé que les investisseurs dans la Chine de Xi Jinping étaient confrontés à un “réveil brutal” depuis qu'il a pris des mesures défavorables à leur encontre, ce qui montrait qu’il “ne comprend pas l’économie de marché”. Il s'est appuyé sur la faillite du géant de la construction chinois Evergrande pronostiquer une crise économique sévère à court terme dans ce pays (ce qu'il avait déjà fait en 2016).

La chaîne de TV chinoise Global Times dès le 4 septembre avait répondu à Soros en le qualifiant de "terroriste économique global" notamment parce qu'il finance le  "Rupert Murdoch d'Asie", Jimmy Lai, à Hong Kong (voir aussi ceci). Quatre jours plus tard elle ajoutait : "Compte tenu du fait que la société d'investissement de Soros a récemment liquidé ses positions dans un certain nombre de sociétés chinoises cotées aux États-Unis telles que Tencent Music Entertainment, Baidu Inc et Vipshop Holdings, sa dernière critique contre la Chine ressemble davantage à une évacuation de sa frustration face aux lourdes pertes d'investissement". Mais reconnaissait aussi que l'alarmisme de Soros pourrait provoquer des paniques sur les marchés comme il l'avait déjà fait contre les bourses asiatiques à la fin des années 1990.

Le journaliste indépendant  spécialisé dans l'ingérence des ONG F. William Engdahl dans New Eastern Outlook, de son côté, penche plutôt pour l'alarmisme de Soros : "La Chine, écrit-il, possède déjà la plus grande étendue de voies ferrées à grande vitesse du monde et celles-ci perdent de l’argent. L’initiative « Belt Road » s’enlise dans des dettes que les pays sont incapables de rembourser et les banques chinoises ont fortement réduit les prêts aux projets de route de la soie, qui passeront de 75 milliards de dollars en 2016 à 4 milliards de dollars en 2020. La crise démographique signifie que le flux ininterrompu de main-d’œuvre rurale bon marché qui construisait cette infrastructure est en forte baisse. La classe moyenne est profondément endettée pour avoir acheté des voitures et des maisons neuves lorsque la conjoncture était favorable. En 2020, la dette totale des ménages, y compris les prêts hypothécaires et les prêts à la consommation pour les voitures et les appareils ménagers, représentait 62 % du PIB. L’Institute of International Finance (IIF) a estimé que la dette intérieure totale de la Chine atteindrait 335 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020." BlackRock viendrait jouer les pompiers de l'incendie de la dette en Chine, et ouvrir la voie à d'autres investisseurs américains, pour éviter qu'un effondrement chinois ne provoque une crise mondiale comparable à celle de 2008...

BlackRock dans le rôle du pompier, et Soros dans celui du pyromane sur les marchés ? Affaire à suivre...

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Le chef du gouvernement de Victoria vous explique l'économie du 666

8 Septembre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Christianisme, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #George Soros

Il y a deux jours, Daniel Andrews, un travailliste qui dirige le gouvernement de Victoria (Australie), a expliqué : "Pour protéger le système de santé dans lequel on confinait (locked down) les gens, on va évoluer vers une situation où l'on expulse (lock out) les gens qui ne sont pas vaccinés. Si vous faites le choix de ne pas être vacciné, alors vous faites le mauvais choix.(...) Ce sera une économie de vaccinés (it's gonna be a vaccinated economy), et vous pourrez y participer seulement si vous êtes vaccinés".

Ca ne peut pas être plus clair : l'économie du Grand Reset, du monde interconnecté, du transhumanisme où chacun aura en lui des nanoparticules traçables et manipulables à distance, passe par le vaccin et les substances bizarres qu'on inocule avec chaque dose. Ceux qui n'accepteront pas cela seront en dehors de l'économie, "locked out".

Apocalypse 13.15-17 : "elle eut le pouvoir de donner vie à  l’image de la bête, afin que l’image de la bête non seulement parle, mais qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête soient tués. Et elle fait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et asservis, reçoivent une marque en leur main droite, ou sur leurs fronts. Et qu’aucun homme ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom".

Une performance pleine de programmation prédictive - 20+20 dancers, the masks, the crown (corona), the Eye, the last song, the riots with broken statues (BLM)

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Le rapport de l'ECLJ sur l'influence de Soros à l'ONU

4 Août 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme, #Les rapports hommes-femmes

J'ai été probablement le premier en France dans mon intervention à l'Institut Dogma en septembre 2018 (publiée ensuite dans le revue Droits) à exposer d'une façon systématique tous les aspects des investissements politiques de Soros (en synthétisant d'ailleurs simplement ce que j'avais écrit un an plus tôt dans mon livre "Les régimes populistes face au mondialisme"). Cela en a conduit certains à droite à s'intéresser à mes travaux, mais, comme ils réalisaient que je n'étais pas pour autant sur une ligne zemmourienne de "choc des civilisations", ils ont renoncé à continuer d'échanger avec moi (cela fonctionne ainsi en France).

Comme ce qui importe à mes yeux c'est de vous donner des informations fiables quelle qu'en soit la source, je ne pratique pas, en ce qui me concerne, l'ostracisme, je vous signale donc le rapport de l'European Centre for Law & Justice (ECLJ) de Grégor Puppinck (relayé d'ailleurs par la revue Valeurs actuelles du 1er août 2021, mais semble-t-il pas par des médias plus à gauche dans le spectre politique), au sujet des réseaux de Soros à l'ONU, qui complète celle de 2020 menée par le même organisme sur l'influence du milliardaire sur la Cour européenne des droits de l'homme.

L’ONU a trois missions : sécurité, développement et droits de l’homme. Deux institutions des Nations Unies s'occupent de ce dernier domaine : le Conseil des droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). L'ECLJ qui a épluché les déclarations financières entre 2015 et 2019 et interrogé une trentaine d'experts montre la montée en puissance de l'Open Society (OSF) de Soros et de la Fondation Ford dans le financement des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme qui reçoivent des plaintes, rédigent de rapports et conseillent les gouvernements.

Une bonne partie de ces procédures spéciales reçoivent des financements privés. Entre 2015 et 2019, 37 des 121 experts ont déclaré avoir reçu  134 versements financiers directs, pour un montant total de  10 725 328 USD, majoritairement en provenance de donateurs privés sans passer par l'intermédiaire du Haut commissariat des droits de l'homme.

D’après les déclarations annuelles des experts, la provenance de ces versements se répartit ainsi :
 
• 5 515 523 USD leur ont été versés par des fondations privées et ONG dont 2 190 000 USD par la Fondation Ford au profit de 9 titulaires de mandats38 et 1 584 517 USD par l’OpenSociety Foundations (OSF)  au bénéfice de 6 titulaires  de mandats.  Quatre  titulaires  de mandats ont été financés à la fois par les fondations Ford et Open Society.
• 3 844 163 USD  ont  été  déclarés  versés  par  17  États,  les  principaux  étant  la  Norvège,l’Australie, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Suisse.  
• 1 142 757 USD ont été déclarés versés par 49 universités (souvent privées), les principales étant  les  universités  de  British  Columbia,  Pretoria,  Minnesota  Law  School  et  la  York University à Toronto. Ceci s’ajoute aux soutiens « en nature » des universités. Nombre de cesuniversités ou centres de recherche sont eux-mêmes financés par des acteurs privés.
• 13 organismes officiels internationaux ont été déclarés comme ayant versé 222 886 USD, telle l’Organisation Internationale de la Francophonie à hauteur de 26 637 USD.

Ces dons privés entraînent de grandes inégalités entre experts. "De nombreux experts, explique l'ECLJ, se plaignent de ne pas avoir de financements de l’ONU pour couvrir leurs frais de fonctionnement essentiels (bureau, imprimante, téléphone et internet), tandis que d’autres organisent des « conférences tous frais payés, dans des hôtels de luxe ou des îles paradisiaques », selon un expert. Les mieux lotis des experts sont souvent ceux qui ont déjà travaillé pour la galaxie Open Society. Tout cela est très opaque. Les dons affichés par l'OSF ne correspondent pas aux sommes reçues. Les accords de financement conclus entre les experts et les donateurs, ainsi que les conditions de ces versements ne sont pas communiqués au HCDH, ni rendus publics, parfois même leurs montant et objet sont déclarés de façon imprécise. Il n’est pas possible de connaître le contenu de ces accords, ni même de savoir qui, de l’expert ou du donateur, a pris l’initiative de demander, ou de proposer de l’argent."

Le rapport de l'ECLJ souligne qu'il y a une congruence entre les dons et l'orientation idéologique de certains rapports. Ainsi pour le Groupe de travail des Nations Unies sur la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes présidé par Melissa  Upreti, du Center for Women’s Global Leadership 'une structure liée à l'Open society) : son rapport  présenté au Conseil des droits de l’homme en juillet 2021, note l'ECLJ (p. 39) , "est imprégné de militantisme radical... il commence par fustiger « des siècles d’institutions et de cadres juridiques et politiques patriarcaux, coloniaux et racialisés ». L’« oppression patriarcale, les stéréotypes sexistes omniprésents, la stigmatisation et les tabous » ne seraient pas qu’un héritage du passé, mais un problème s’aggravant par la « montée des fondamentalismes ». Ce rapport met sur le même plan les « grossesses non planifiées » et les violences concrètes subies par les femmes et recommande aux États et aux « acteurs non étatiques, tels les groupes armés », de s’assurer que les femmes « exercent » réellement leurs « droits sexuels et reproductifs », c’est à dire principalement l’avortement. Le rapport demande par ailleurs aux États de « prendre des mesures pour lutter contre la masculinité toxique », sans définir ou introduire cette notion tirée des études de genre. Le rapport va jusqu’à assimiler l’objection de conscience des médecins face à l’avortement à un acte de « torture » infligé aux femmes (sic), affirmant que le « refus ou le report d’un avortement » constitue l’une « des  formes  de  violence  fondée  sur  le  genre  qui  peuvent  être  assimilées  à  de  la  torture  ou  à  un traitement cruel, inhumain ou dégradant ». À la lecture du rapport, la maternité semble n’être pas même une option pour les femmes, dont la « santé sexuelle et procréative » consisterait uniquement à avoir accès à la contraception et à l’avortement. Les précédents rapports sont du même acabit."

L'ECLJ cite aussi le rapport de Juan Méndez "Perspectives de genre sur l’interdiction de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants" présenté au Conseil des droits de l’homme en janvier 2016, soutenu par une structure privée ad hoc l’Anti-Torture  Initiative financée par des universités et par l'Open Society, qui en a ensuite assuré la diffusion, de sorte que ce rapport dispose maintenant d'un forte autorité et fut par la suite cité en référence dans des jugements de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, ainsi que dans un avis consultatif de cette cour interaméricaine et dans les Constatations adoptées par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. L'OSF offre des boulevards de diffusion aux rapports qu'elle finance, et des perspectives de carrière dans les universités et think tanks privés. Parmi les 222 titulaires de mandats au titre des Procédures spéciales depuis 2010, il apparaît qu’au moins 52 d’entre eux ont exercé,  ou  exercent,  une  responsabilité  dans  l’Open Society  ou  dans  une  ONG  financée  par  les fondations Open Society ou Ford, tels le Center for Reproductive Rights ou le International Center for Transitional Justice.

L'ECLJ dénonce ainsi une "privatisation" et une "capture" des droits de l’homme par les ONG de la galaxie Soros.

Je voudrais ajouter quelques remarques à cela. Tout d'abord le phénomène de la privatisation des organes de l'ONU n'est pas nouveau : il y a vingt ans on reprochait déjà au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie attaché à l'ONU d'être largement financé par des fonds privés. Le fonctionnement des institutions de protection des droits de l'homme qu'évoque le rapport de l'ECLJ a son équivalent dans le domaine de la santé, puisque les programmes opérationnels de l'Organisation mondiale de la santé, agence de l'ONU, sont largement financés par la fondation Bill and Melinda Gates.

Ensuite, si le rapport de l'ECLJ est sensible à bon droit à l'influence de Soros sur l'orientation pro-théorie du genre et anti-avortement des productions des procédures spéciales, il faudrait ajouter que le même phénomène se produit en matière de pressions géopolitiques (notamment anti-russes et anti-chinoises). J'avais signalé par exemple en novembre 2019  à propos du Xinjiang l'utilisation déloyale par la presse occidentale d'un rapport du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale, attribué à tort au Conseil des droits de l'homme, qui se fondait sur des rapports mal sourcés d’un groupe d’opposition chinois le CHRD étroitement lié à des activistes pro-américains en exil et payé par les fonds washingtoniens du National Endowment for Democracy (largement abondé par des organismes privés).

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