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Angélique et le Roy
Je regardais tantôt, en déjeunant, sur Paramount TV, un morceau d' "Angélique et le Roy", charmant petit film des années 1960 qui rappelle le temps où la France avait encore une culture sûre d'elle, qu'elle mettait même en scène dans ses bleuettes pour caissières de Prisunic.
On ne se torturait point l'esprit, en ce temps là, avec le "wokisme"(une idéologie qui n'a cependant pas que des défauts, même si elle en a beaucoup). On mettait en avant un féminisme de pacotille, qui servait plus à jouer avec le mâle qu'à le haïr. Et bien sûr il y avait alors un dedans et un dehors : dehors se trouvait le barbare - cet ambassadeur de Perse qui n'est bon qu'à violer. Les frontière entre les deux comme entre le haut et le bas étaient très claires, et, de ce fait, on pouvait s'amuser à tenter (mais tenter seulement) de les transgresser parfois.
L'ouvrier devait rêver (mais rêver seulement , en salle obscure) de marquisat. "Vous me trouverez à la cour, dont je suis" lance la marquise à l'ambassadeur après qu'il eût tenté de jouer avec elle. Dont je suis, dont vous n'êtes pas... et dont le téléspectateur n'est pas non plus.
Le film ne dit rien de la France de Louis XIV, et tout du regard que la bourgeoisie parisienne (ou parisianisée) des années 1960 portait sur elle, ou ce qu'il pouvait en rester à son époque... dans cette France qui se voulait encore un peu au dessus du monde...
Cette bourgeoisie qui commandait encore au pays en 1980 et 1990 n'était bien sûr pas disposée à m'intégrer en son sein. J'ai eu beau avoir ses diplômes, je n'ai jamais maîtrisé ses codes (ses manières, son accent), ni sa tournure d'esprit.
Il n'y a par exemple jamais eu la moindre familiarité entre moi et les lieux de la noblesse du bassin parisien comme Reims, Versailles ou Senlis, lieux dans lesquels nos bons bourgeois projetaient leur imaginaire (je suis un homme des périphéries, voyez ce livre, comme l'amusant et chaotique Juan Branco qui disait il y a cinq jours avoir défendu face à Mélenchon la grandeur de Louis XIV, mais lui a grandi à Paris et dans les jupons occultistes de Catherine Deneuve... pas moi).
Qu'aujourd'hui cette bourgeoisie en ait enfanté une autre qui a vendu l'âme de la France à l'empire américain et à son élite sataniste et globaliste est son problème plus que le mien. Asselineau a beau agiter les grigris eurasiatiques pour rompre cet envoûtement, ce n'est pas par cette voie qu'il arrachera sa terre au purgatoire.
La bourgeoisie des années 1960 avait préparé le chemin, non seulement en s'apprêtant à voter pour Giscard et Mitterrand dix ans plus tard, mais déjà en méprisant le christianisme et les racines spirituelles profondes de l'hexagone. Dans Angélique on vénère les richesses matérielles, les belles robes, le sexe de la femme que les nobles se disputent... et l'on cherche des substances alchimiques pour acquérir des pouvoirs magiques.
Comme dans Pif Gadget (alors communiste), Dieu est absent.
Aujourd'hui Pif Gadget interviewe Macron. Si la Marquise des Anges reprenait vie, elle aurait maintenant les traits d'un "transgenre" amoureux de notre président, dans un monde sans frontière (plus de haut, plus de bas, plus de nous et plus d'eux, plus de mâles ni de femelles, plus de bien plus de mal), et sans l'artifice de l'élégance versaillaise, même une élégance kitsch, pour dissimuler la chute du pays.
Mylène Demongeot (1935-2022)
L'actrice Mylène Demongeot est décédée il y a 6 jours d'un cancer du péritoine. Tous les Français de ma génération la connaissaient pour son rôle dans Fantomas. Ses autres films passaient peu à la télé. J'avais été étonné d'apprendre que l'inventeur de Goldorak s'était mis à dessiner des filles nues en manga après l'avoir vue sortir nue de la mer dans une salle de cinéma. Il faut dire qu'elle avait débuté sa carrière comme cover girl. On oublie un peu trop le rapport entre la nudité féminine et certaines influences néfastes dans le monde invisible, que nous rappelle opportunément l'affiche du dernier film "VVitch"...
Dans l'émission La Vie De Château sur FR3 le 15/06/1985 interviewée par l'acteur Jean-Claude Brialy, Mylène Demongeot expliquait avoir eu une chouette et un serpent (comme Romain Gary) chez elle...Nous savons bien à quoi la chouette renvoie, y compris sur le T-shirt de notre président et sur les albums de Pat Benatar, ou dans l'imagerie de Stevie Nicks, chanteuse du groupe Fleetwood Mac auteure d'une chanson sur la sorcière Rhiannon...
Mylène Demongeot à 21 ans avait joué un rôle sulfureux dans le film Les Sorcières de Salem. Elle n'avait peut-être pas complètement conscience des ombres qui la suivaient.
En 2020, elle avait dû sa guérison du coronavirus au protocole Raoult, puis avait fait savoir qu'elle refuserait le vaccin, et s'opposait à la dictature sanitaire.
En parlant du coronavirus, l'autre chanteuse de Fleetwood Mac, Christine McVie est décédée la veille du trépas de l'actrice française. Emma Winters de Music Times a fait état d'informations selon lesquelles ce décès pourrait être une conséquence de l'injection ARN anti-Covid, l'explication officielle par des "problèmes de dos" étant peu plausible.
Quelques considérations sur les Valois
Vous savez que sur ce blog on s'intéresse un peu à la descendance des rois de France auxquels beaucoup de mystiques ont prêté un destin eschatologique surnaturel qui ne s'est pas à ce jour vérifié, ce qui m'a conduit à m'intéresser à l'alchimiste Pierre Dujols qui disait être le frère du dernier héritier légitime des Valois, et bien sûr à la soeur du premier souverain de la dynastie des Valois, le grand François Ier, constructeur de Chambord, Marguerite de Navarre, personnage qui a marqué ma région natale, et qui a intrigué beaucoup des ésotéristes comme Gaston Leroux et Richard Khaitzine.
Je peine à cerner ce personnage, notamment l'univers spirituel dans lequel elle évoluait. Les protestant lui savent gré d'avoir ouvert la voie à la Réforme (d'ailleurs sa fille, la mère du futur Henri IV, transforma Pau en "petite Genève"), les catholiques le lui reprochent, comme le Marquis de la Franquerie et pensent même que son penchant hérétique causa bien des malheurs à son frère et à sa lignée.
A vrai dire, la question est un peu complexe. Patricia Lojkine dans son dernier livre sur cette reine montre que les choses furent assez complexes. Avec toutes les charges ecclésiastiques qu'elle avait comme duchesse puis comme reine du Béarn, et surtout comme soeur du très chrétien roi de France, elle ne pouvait pas aisément pencher du côté de la Réforme quand bien même elle l'eût voulu. Et de toute façon, il me semble que son pèlerinage à la Sainte-Baume en janvier 1516 avec son frère et sa mère, et la protection que sa famille accordait à des intellectuels très attachés à la dévotion de Marie-Madeleine comme Lefèvre d'Etaples ou François de Moulins de Rochefort, paraissent exclure.
Et d'ailleurs, il faut aller plus loin. Il faut interroger plus en profondeur le rapport de Marguerite de Navarre au culte de Marie-Madeleine, ce qu'elle a voulu dire, dans la nouvelle 32 de son Heptaméron allégorique de la sainte repentante quand elle y mêle le peintre alchimiste Perreal.
Et il faut s'interroger sur le rapport de cette reine au spiritisme. J'ai évoqué cette scène narrée par Brantôme de la reine de Navarre à Pau en 1549 passant sur la tombe de la jeune Mlle de La Roche et sentant son cadavre se mouvoir. En septembre 2020 j'ai interrogé Bibliothécaire assistante spécialisée au Domaine du Château de Pau qui m'a répondu que Raymond Ritter, auteur de l’ouvrage « Le château de Pau » (Honoré Champion, 1919), rapporte également cette anecdote mais en précisant que les protagonistes se trouvent dans l’église de Pau. En effet l’ancienne église Saint-Martin, détruite en 1884, se trouvait en face du château, à quelques pas. Une étude archéologique et historique de l’édifice a été réalisé par Louis Lacaze qui indique que des pierres tombales (près de 90) formaient le sol de l’église, cependant la plupart étaient illisibles. De même on sait qu’un cimetière existait à l’est de l’édifice avant la construction du Parlement de Navarre. Les fouilles de la cour en 2014 et les diverses études des jardins n’ont pas fait mention de sépultures dans l’enceinte du château de Pau.
J'ai interrogé Mme Lojkine qui m'a expliqué qu'elle ne connaissait pas cette anecdote, mais qu'il en est d’autres rapportées par le même Brantôme concernant la curiosité de Marguerite pour le moment où l’âme quitte le corps (elle aurait observé une domestique pour guetter son dernier souffle)...
Si tout le monde s'accorde à voir chez Marguerite de Navarre un modèle de vertu (à part quelques indulgences pour les incartades charnelles de son frère), il y a plus d'une bizarrerie dans sa spiritualité, et je ne dis encore rien de la protection constante qu'elle accorda au proto-libertinage de Pocque et Quintin.
J'étais le 21 octobre dernier dans la cathédrale où elle est enterrée, comme je m'y étais déjà rendu dix ans plus tôt. A ma grande surprise j'ai pu constater qu'on ne peut plus approcher du tombeau comme auparavant. Peut-être l'évêque redoutait-il que le néo-féminisme autour de la reine n'attire les foules en ce lieu retiré.
Quant à François Ier, le roi chevalier, n'avait-il pas quelque rapport avec la "religion primordiale" ? Je passe sur les travaux de Didier Coilhac sur l'architecture occulte de Chambord et surtout sur ses conclusions hasardeuses sur une arche d'alliance enfouie vers laquelle celle-ci pointerait secrètement, pour simplement revenir à Pierre Dujols, ses "Nobles Ecrits" récemment réédités par le Mercure Dauphinois. Celui-ci a le sentiment que François Ier méritait son titre de chevalier là où beaucoup de souverains après lui l'usurpèrent, mais il prête à la chevalerie occidentale une sorte de spiritualité non-chrétien qui serait pratiquement dérivée du soufisme oriental (et d'une certaine façon, symbiotique avec le savoir des Templiers et de la première maçonnerie).
La clé du problème tient bien sûr à ce culte de l'amour courtois qui anime la chevalerie, culte que j'ai étudié pour la première fois dans mes jeunes années (en 1987) à travers Denis de Rougemont qui y voyait une hérésie dangereuse née chez les manichéens, transmise aux cathares et abâtardie par le roman du XIXe siècle et l'amour-passion hollywoodien. Il faut revenir à toute cette thématique, pour savoir dans quelle mesure les Valois en furent les héritiers.
Dujols se prévaut de Gabriele Rossetti "Il Mistero del Amor platonico del Mediovo" dont Etienne-Jean Delécluze (1781-1863), auteur de Dante Alighieri ou la poésie amoureuse, se fit le porte-parole en France. Dans cette école de pensée on prétend que Diotime de Mégare, grande prêtresse de Mantinée, aurait initié Socrate à la Religion d'Amour, religion qui "aurait fait son apparition en Italie et en France avec l'entrée des Isiaques et des Philosophes dans la ville de Rome" (p. 75). Pour mémoire, le premier isiacum de Rome remonte à la dictature de Sylla. Marsile Ficin le néo-platonicien florentin écrit dans un de ses ouvrages : "Que le Saint-Esprit, amour divin qui nous a été soufflé par Diotime, nous éclaire l'intelligence". Dans son Histoire de France Henri Martin fait remonter la chevalerie au druidisme, druides qui sont héritiers de Pythagore. Grasset d'Orcet, initié par Eliphas Lévi, fait remonter la Table ronde à Enée de Troie. Le Graal est "le vase païen du feu sacré" (p. 89), le gardal égyptien devenu grasal en provençal. Eugène Aroux (1793-1859) a bien développé nous dit Pujols la mystique de la chevalerie mais eut le tort de la relier à la noblesse de France, lien qui fut accidentel et non essentiel, d'ailleurs la chevalerie n'était pas héréditaire alors que la noblesse l'était. Souvent le chevalier était de petite noblesse (Fauriel, Cours de littérature provençale) et le mysticisme maçonnique qui l'animait avait plus sa place dans les couvents (cf Sur la Route Sociale de Lebey). Goerres a bien comparé, nous dit Pujols, les rites de chevalerie à ceux des païens.
J'ai parcouru le livre d'Aroux (qui était chrétien de stricte observance) "Les mystères de la chevalerie et de l'amour platonique". Sa thèse sur Dante albigeois (les Albigeois, les Fils de la Veuve, qui classaient Innocent III, Dominique et Grégoire V parmi les démons - comme Dante dépeindra St Dominique en Minos - , et Pierre Damien, François d'Assise, Saint-Bernard, le Tasse, Robert Guiscard et Godefroy de Bouillon parmi leurs saints). Dante, dit-il, a vu dans Salomon l'organisateur de sa massénie, et c'est dans la littérature que le catharisme perdurait. Aroux en trouve la preuve dans la symbolique du Roman de Jauffré (roman provençal des années 1200, dont le héros est un fils d'un chevalier de la Table ronde), le Roman de Fierabras, Aucassin et Nicolette et Tristan de Léonois.
J'ai jeté aussi un coup d'oeil au travail d'André Lebey, qui dit des choses intéressantes sur une ville qui m'est chère, Troyes (p. 55), "une des cités les plus religieuses de France", où fut fondé l'Ordre du Temple, et où le couvent Notre Dame aux Nonnains "qui passa toujours pour abriter une survivance des cultes du paganisme en même temps que certaines pratiques des prêtresses druidiques", de sorte que beaucoup de couvents champenois allaient adhérer à la franc-maçonnerie... On comprend que Dujols ait apprécié son républicanisme franc-maçon, et sa relecture des traditions spirituelles à la lumière de cette foi, mais cela nous éloigne tout de même un peu trop de la chevalerie et des Valois.
Il faudrait plutôt peut-être méditer un peu plus, comme nous y invite Delécluze, sur cette figure qu'est la Femme comme médiatrice entre Dieu et les hommes, à travers la figure de Béatrice chez Dante, Diotime pour Socrate et Platon, Sainte Monique pour Augustin.
Le fait que François Ier portait sur lui de la poudre de momie, et son amitié pour l'initié Léonard de Vinci plaident pour une adhésion possible du roi à des traditions secrètes. Sa condamnation de l'alchimie est ambiguë.
Mais peut-être les alchimistes ont-ils trop tendance, par principe, à tirer la chevalerie et les Valois vers l'hérésie, comme Aroux tirait trop Dante (et l'ensemble du platonisme) vers la Gnose et le catharisme. Concernant Aroux, c'est en tout cas ce qu'écrivait le romancier André Thérive dans la Revue hebdomadaire du 2 juillet 1921 (p. 85 et suiv.).
Sur la question de la succession des Valois, je ne crois pas du tout que l'ancêtre d'Antoine Dujols, Guillaume Dujol qui aurait été vers 1720 soi-disant adopté par des paysans du Cantal, soit un descendant caché des Vallois, comme l'avait d'ailleurs mis en doute cet article de 1885.
Il faudra revenir un peu sur tout cela ultérieurement...
Une à deux heures d'éducation sexuelle par semaine
Hier (30 août) sur Brut en 28e minute de cette interview le ministre de l'édication nationale français Pap Ndiaye déclarait : "Souvent l'éducation à la vie affective et sexuelle passe un peu à la trappe, il faut en faire quelque chose qui soit un succès(...) il faut insister là dessus... il faut une volonté politique forte.. il faut des instruction". Il propose même une heure ou deux par semaine. On sait que cette éducation porte souvent sur un endoctrinement dès l'école primaire sur la liberté de choisir son sexe, la théorie du genre, l'encouragement de l'avortement etc.
Le même jour en Espagne le conseil des ministres approuvait en urgence un projet de loi sur l'avortement qui supprime le consentement parental pour les filles de 16-17 ans ainsi que, pour toutes les femmes, les trois jours de réflexion obligatoires (En Espagne chaque année une femme sur cent avorte). Parmi les points clés du projet : "L'éducation sexuelle sera complète dans les principales étapes de l'éducation".
Si, sans doute, dans un contexte où la consommation de pornographie explose (au Royaume-Uni en septembre 2020 49 % de la population adulte - majoritairement masculine à 80 % pour ce qui concerne Pornhub - a visité un site pornographie, soit moins qu'Instagram et plus que Twitter, et en France un tiers des 10-18 ans déclare se connecter souvent ou parfois sur des sites X), il peut être utile d'enseigner le libre consentement de chacun et le respect du corps de l'autre, le problème est que le contenu de cette éducation que M. Pap Ndiaye ne se limitera pas à cela.
Prince en 1996 : "the tracker you got from vaccination"
On ne se lasse pas, sur ce blog, de parler de programmation prédictive, et d'évoquer Prince et son "règne pourpre".
En 1996, ce chanteur avait sorti un album appelé "Emancipation", dans lequel on trouve ce titre "New World" (nouveau monde) comme "New World Order" (nouvel ordre mondial) dont le refrain dit :
"When the lines blur every boy and girl (quand les lignes seront effacées entre garçons et filles - allusion claire à l'idéal androgyne et transgenre de notre époque)
How we gonna make it in this brave new world? (comment allons nous le faire dans ce meilleur des mondes - allusion au roman d'Huxley)
Love for one another, New world (amour l'un pour l'autre, Nouveau monde - toujours l'idéal antéchristique de l'amour alchimique qui unit et dissout tout - Solve et coagula, comme sur le bras du Baphomet)
Love for one another, New world"
Au second couplet, on entend :
"When you want to find some isolation (quand tu veux trouver de l'isolement)
But the tracker you got from vaccination (mais le traceur que tu as reçu de ta vaccination)
Keeps playing, "you'll never walk alone" (continue de jouer, tu ne marcheras jamais seul)
They're always listening, especially on the phone (tu es toujours écouté, surtout au téléphone)"
Oh, quelle coïncidence, n'est-ce pas, que ce chanteur impliqué dans les sociétés secrètes, ait vu ces histoires de vaccin et de traçage il y a 25 ans dans une chanson sur le Nouvel Ordre Mondial... A moins qu'il n'ait fait qu'exposer un plan qui, pour qu'il marche, selon les règles de la sorcelleries, devait être caché et montré à la fois (hidden in plain sight) ?
Le rapport de l'ECLJ sur l'influence de Soros à l'ONU
J'ai été probablement le premier en France dans mon intervention à l'Institut Dogma en septembre 2018 (publiée ensuite dans le revue Droits) à exposer d'une façon systématique tous les aspects des investissements politiques de Soros (en synthétisant d'ailleurs simplement ce que j'avais écrit un an plus tôt dans mon livre "Les régimes populistes face au mondialisme"). Cela en a conduit certains à droite à s'intéresser à mes travaux, mais, comme ils réalisaient que je n'étais pas pour autant sur une ligne zemmourienne de "choc des civilisations", ils ont renoncé à continuer d'échanger avec moi (cela fonctionne ainsi en France).
Comme ce qui importe à mes yeux c'est de vous donner des informations fiables quelle qu'en soit la source, je ne pratique pas, en ce qui me concerne, l'ostracisme, je vous signale donc le rapport de l'European Centre for Law & Justice (ECLJ) de Grégor Puppinck (relayé d'ailleurs par la revue Valeurs actuelles du 1er août 2021, mais semble-t-il pas par des médias plus à gauche dans le spectre politique), au sujet des réseaux de Soros à l'ONU, qui complète celle de 2020 menée par le même organisme sur l'influence du milliardaire sur la Cour européenne des droits de l'homme.
L’ONU a trois missions : sécurité, développement et droits de l’homme. Deux institutions des Nations Unies s'occupent de ce dernier domaine : le Conseil des droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). L'ECLJ qui a épluché les déclarations financières entre 2015 et 2019 et interrogé une trentaine d'experts montre la montée en puissance de l'Open Society (OSF) de Soros et de la Fondation Ford dans le financement des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme qui reçoivent des plaintes, rédigent de rapports et conseillent les gouvernements.
Une bonne partie de ces procédures spéciales reçoivent des financements privés. Entre 2015 et 2019, 37 des 121 experts ont déclaré avoir reçu 134 versements financiers directs, pour un montant total de 10 725 328 USD, majoritairement en provenance de donateurs privés sans passer par l'intermédiaire du Haut commissariat des droits de l'homme.
D’après les déclarations annuelles des experts, la provenance de ces versements se répartit ainsi :
• 5 515 523 USD leur ont été versés par des fondations privées et ONG dont 2 190 000 USD par la Fondation Ford au profit de 9 titulaires de mandats38 et 1 584 517 USD par l’OpenSociety Foundations (OSF) au bénéfice de 6 titulaires de mandats. Quatre titulaires de mandats ont été financés à la fois par les fondations Ford et Open Society.
• 3 844 163 USD ont été déclarés versés par 17 États, les principaux étant la Norvège,l’Australie, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Suisse.
• 1 142 757 USD ont été déclarés versés par 49 universités (souvent privées), les principales étant les universités de British Columbia, Pretoria, Minnesota Law School et la York University à Toronto. Ceci s’ajoute aux soutiens « en nature » des universités. Nombre de cesuniversités ou centres de recherche sont eux-mêmes financés par des acteurs privés.
• 13 organismes officiels internationaux ont été déclarés comme ayant versé 222 886 USD, telle l’Organisation Internationale de la Francophonie à hauteur de 26 637 USD.
Ces dons privés entraînent de grandes inégalités entre experts. "De nombreux experts, explique l'ECLJ, se plaignent de ne pas avoir de financements de l’ONU pour couvrir leurs frais de fonctionnement essentiels (bureau, imprimante, téléphone et internet), tandis que d’autres organisent des « conférences tous frais payés, dans des hôtels de luxe ou des îles paradisiaques », selon un expert. Les mieux lotis des experts sont souvent ceux qui ont déjà travaillé pour la galaxie Open Society. Tout cela est très opaque. Les dons affichés par l'OSF ne correspondent pas aux sommes reçues. Les accords de financement conclus entre les experts et les donateurs, ainsi que les conditions de ces versements ne sont pas communiqués au HCDH, ni rendus publics, parfois même leurs montant et objet sont déclarés de façon imprécise. Il n’est pas possible de connaître le contenu de ces accords, ni même de savoir qui, de l’expert ou du donateur, a pris l’initiative de demander, ou de proposer de l’argent."
Le rapport de l'ECLJ souligne qu'il y a une congruence entre les dons et l'orientation idéologique de certains rapports. Ainsi pour le Groupe de travail des Nations Unies sur la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes présidé par Melissa Upreti, du Center for Women’s Global Leadership 'une structure liée à l'Open society) : son rapport présenté au Conseil des droits de l’homme en juillet 2021, note l'ECLJ (p. 39) , "est imprégné de militantisme radical... il commence par fustiger « des siècles d’institutions et de cadres juridiques et politiques patriarcaux, coloniaux et racialisés ». L’« oppression patriarcale, les stéréotypes sexistes omniprésents, la stigmatisation et les tabous » ne seraient pas qu’un héritage du passé, mais un problème s’aggravant par la « montée des fondamentalismes ». Ce rapport met sur le même plan les « grossesses non planifiées » et les violences concrètes subies par les femmes et recommande aux États et aux « acteurs non étatiques, tels les groupes armés », de s’assurer que les femmes « exercent » réellement leurs « droits sexuels et reproductifs », c’est à dire principalement l’avortement. Le rapport demande par ailleurs aux États de « prendre des mesures pour lutter contre la masculinité toxique », sans définir ou introduire cette notion tirée des études de genre. Le rapport va jusqu’à assimiler l’objection de conscience des médecins face à l’avortement à un acte de « torture » infligé aux femmes (sic), affirmant que le « refus ou le report d’un avortement » constitue l’une « des formes de violence fondée sur le genre qui peuvent être assimilées à de la torture ou à un traitement cruel, inhumain ou dégradant ». À la lecture du rapport, la maternité semble n’être pas même une option pour les femmes, dont la « santé sexuelle et procréative » consisterait uniquement à avoir accès à la contraception et à l’avortement. Les précédents rapports sont du même acabit."
L'ECLJ cite aussi le rapport de Juan Méndez "Perspectives de genre sur l’interdiction de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants" présenté au Conseil des droits de l’homme en janvier 2016, soutenu par une structure privée ad hoc l’Anti-Torture Initiative financée par des universités et par l'Open Society, qui en a ensuite assuré la diffusion, de sorte que ce rapport dispose maintenant d'un forte autorité et fut par la suite cité en référence dans des jugements de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, ainsi que dans un avis consultatif de cette cour interaméricaine et dans les Constatations adoptées par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. L'OSF offre des boulevards de diffusion aux rapports qu'elle finance, et des perspectives de carrière dans les universités et think tanks privés. Parmi les 222 titulaires de mandats au titre des Procédures spéciales depuis 2010, il apparaît qu’au moins 52 d’entre eux ont exercé, ou exercent, une responsabilité dans l’Open Society ou dans une ONG financée par les fondations Open Society ou Ford, tels le Center for Reproductive Rights ou le International Center for Transitional Justice.
L'ECLJ dénonce ainsi une "privatisation" et une "capture" des droits de l’homme par les ONG de la galaxie Soros.
Je voudrais ajouter quelques remarques à cela. Tout d'abord le phénomène de la privatisation des organes de l'ONU n'est pas nouveau : il y a vingt ans on reprochait déjà au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie attaché à l'ONU d'être largement financé par des fonds privés. Le fonctionnement des institutions de protection des droits de l'homme qu'évoque le rapport de l'ECLJ a son équivalent dans le domaine de la santé, puisque les programmes opérationnels de l'Organisation mondiale de la santé, agence de l'ONU, sont largement financés par la fondation Bill and Melinda Gates.
Ensuite, si le rapport de l'ECLJ est sensible à bon droit à l'influence de Soros sur l'orientation pro-théorie du genre et anti-avortement des productions des procédures spéciales, il faudrait ajouter que le même phénomène se produit en matière de pressions géopolitiques (notamment anti-russes et anti-chinoises). J'avais signalé par exemple en novembre 2019 à propos du Xinjiang l'utilisation déloyale par la presse occidentale d'un rapport du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale, attribué à tort au Conseil des droits de l'homme, qui se fondait sur des rapports mal sourcés d’un groupe d’opposition chinois le CHRD étroitement lié à des activistes pro-américains en exil et payé par les fonds washingtoniens du National Endowment for Democracy (largement abondé par des organismes privés).
Le scandale "Nth room" en Corée du Sud
Je vous avais parlé il y a quelque temps de cet étrange passage d'un membre du groupe de rap Wu-tang Clan (nom dans lequel on peut entendre Wu-Han) en 1996 "Six millions de diables viennent de périr de la peste bubonique ou du virus Ebola, sous le règne du roi Cyrus" (Cyrus= Trump=le serpent couronné=Miley Cyrus ?). Le morceau s'appelait "The 4th chamber"... Le membre s'appelait GZA et l'image de sol maçonnique sur la pochette du disque était très évocatrice.
Autres paroles "My own phone sex
Mon propre téléphone sex
Watch out for Haiti bitches
S'occupe des putes d'Haïti
I heard they throw hex
J'ai entendu dire qu'elles jettent des sorts
Yo, Wu whole platoon
Yo, tout le staff Wu
Is filled with rac-coons
Est plein de ratons laveurs"
Wu-tang-Clan a inspiré divers remix, dont "Nth Chamber" en 2013.
En Corée du sud vient de sortir un scandale sexuel au nom équivalent : "Nth Room" (Enième pièce, énième salle).
Les Nth Rooms sont des salles de chat sur l'application de messagerie Telegram où les utilisateurs produisent et échangent illégalement des images déshumanisantes de femmes. Les victimes, souvent mineures, sont fréquemment contraintes par les utilisateurs de Telegram à s'infliger à elles-mêmes des sévices.
Le groupe d'origine de ces chats appelé "nth room" aurait vu le jour sur Telegram en 2018 ou au début de 2019. Il existe maintenant un réseau entier, chacun avec des noms différents comme "esclave room", "female child room" ou "violate your acquaintance room" (pièce pour violer une connaissance).
Les filles mineures y sont dégradées, forcées d'aboyer comme des chiens ou de se coucher nues sur le sol des toilettes publiques pour hommes, de se faire des scarifications etc. Ces victimes (parmi lesquelles de smineures) ont souvent été dupées pour donner des informations personnelles aux agresseurs, puis ont été victimes de chantage pour obéir aux caprices sexuels des utilisateurs de cette application.
L'histoire a été révélée pour la première fois par un reportage dans le journal coréen Hankyoreh en novembre dernier. Un reportage de Kookmin Ilbo qui a suivi au début du mois de mars, détaillant les actes horribles, a déclenché un tollé à l'échelle nationale. Cela survient quelques mois seulement après la révélation du scandale Burning Sun , qui impliquait des stars de la K-pop dans un réseau de prostitution à Séoul, et alors que la colère continue de mijoter contre d'autres formes d'abus sexuels contre les femmes, y compris les crimes généralisés par caméra espion .
Il s'agit de phénomènes de chantage à grande échelle impliquant des centaines de jeunes victimes et des centaines de milliers de voyeurs (dont 80 % d'adolescents) dont certains sont prêts à payer jusqu'à 1 200 dollars.
Le cerveau présumé d'une des réseaux, un jeune nommé Cho Joo-bin/Tcho Ju-bin (25 ans) qui vient d'être arrêté aurait payé ses administrateurs en crypto-monnaies, avec des liens vers des paiements suspectés de monero (XMR) . Mais les enquêteurs n'ont pas encore les moyens légaux pour enquêter sur ces modes de paiements qui pourraient révéler l'identité desdits administrateurs. Il semble bien qu'il y aurait aussi un mystérieux "docteur" derrière tout cela.
Phénomène purement "local", endémique à la Corée du Sud ? Où existe-t-il des ramifications ?
Monica Naranjo, la "star" du contrôle mental dans la sphère hispanique
Dans El Pais le 14 février, jour de la St Valentin, la star espagnole (catalane) Monica Naranjo déclare avec enthousiasme à propos de l'émission "L'Ile de la Tentation" : "C'est une émission féminine, la démonstration de ce qu'est la société actuelle, dans laquelle les femmes agissent librement". Pourquoi cet enthousiasme ? Parce que les Espagnols ont vu dans ce programme de TV Reality une femme tromper son partenaire. O la belle preuve de liberté ! Evidemment ce genre de déclaration me met vite la puce à l'oreille, surtout quand la photo qui accompagne l'article montre la chanteuse en tenue de léopard, un des points de passage obligés du programme Monarque dans les sociétés secrètes américaines (il y a aussi le point de passage où il faut porter des oreilles de mickeys, ou déguisée en Marilyn Monroe, toutes les stars marionnettes de l'occultisme en passant par là, de Madonna à Rihanna). Dans le clip "Europa" elle superpose le signe antéchristique "X" (comme le "madame X de Madonna" sur des croix) après avoir chanté parmi les squelettes (un hommage à l'holocauste dit-on...).
Certains voient en elle une "Lady Gaga espagnole", "meuh non s'exclament d'autres, elle a une voix bien plus belle". Les gens s'extasient sur You Tube "C'est une déesse". Les commentaires disent qu'elle a fait une "Bohemian Rhapsody" latine (quand on sait que Freddy Mercury a canalisé cette chanson qui lui a été dictée par une force occulte, ceux qui croient complimenter l'artiste par cette comparaison se trompent lourdement). "Europa est un hymne dans la communauté gay de Cuba" témoigne quelqu'un. I mean really ? Ah il est vrai qu'elle a sacrifié au rituel (probablement lui aussi codé et codifié par l'occultisme) d'embrasser sur la bouche en public une star du même sexe qu'elle, comme Madonna et Britney Spears : c'était à Mexico en 2017 avec la chanteuse madrilène Marta Sanchez. Il paraît que ce sont des rituels de passation de charisme entre initiés. Marta Sanchez qui a 8 ans de plus qu'elle est aussi passée par toute l'imagerie illuminati (oeil d'Horus, femme en cage - comme les enfants en cage dans le show aussi soi-disant très latino et en fait 100 % occultiste de la dernière mi-temps du Super Bowl à Kansas City sous la houlette de Shakira et Jennifer Lopez etc) : voyez l'analyse de son clip "Dime la verdad" ici (ou même sans analyse un clip comme "Sobrebiviré", et ne manquez surtout pas le petit papillon très typique aussi dans son clip blasphématoire "Jamas", on appelle ça de l'opéra rock, comme en faisait la maman de Greta Thunberg...).
Comme tout ce système de "mind control" (contrôle mental) est globalisé, chaque sphère culturelle a ses fausses idoles pour le relayer, il y en a pour l'Afrique, pour le monde latino-américain, pour les Slaves etc. Avec toujours les mêmes symboles, toujours les mêmes messages subliminaux pour détruire les familles, les identités collectives, atomiser l'humanité. A l'automne dernier Monica Naranjo encourageait les femmes à "aimer leur chatte" (une constante d'Aretha Franklin à Ariana Grande autour de la "Pink Cadillac"... un jour je vous parlerai d'une vision que la déesse Isis donna récemment à une chamane française à Delphes à propos du sexe de sa grand mère après une initiation par une médium locale). Pas de doute, elle veut autant tirer les gens vers le haut que Piotr Pavlenski...