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Quand Kate Bush faisait l'apologie de Wilhelm Reich
Tous les lettrés de notre époque savent que Wilhelm Reich était un psychanalyste marxiste apôtre de la révolution sexuelle dans les années 1950/60. Très peu savent que la chanson de Kate Bush, "Cloudbusting" de 1985, que j'entendais encore récemment dans un supermarché, était un hommage à celui-ci.
Kate Bush était dans les années 1980 une chanteuse sorcière, ouvertement païenne, qui s'est d'ailleurs filmée dans un clip dansant sur des squelettes (c'est Lindsay Kemp, qui lui a appris à le faire, comme David Bowie,le mime s'était lui-même distingué en 1973 dans le très druidique-satanique film d'horreur The Wickerman/Le Dieu d'Osier ). Dans "Them heavy people", elle parle de gourous qui l'ont initiée aux thèse de l'occultiste Gurdjieff" (voir aussi les sources "gothiques" de ses autres chansons).
Elle s'est inspirée pour écrire Cloudbusting d'un livre du fils de Wilhem Reich, qui avait vu son père arrêté sous ses yeux. Reich avait joué les chasseur de nuages. Le principe de sa découverte était que l'on pouvait prendre de l'énergie sexuelle (orgone) stockée dans des armoires métalliques, la placer dans des tuyaux en cuivre ou en acier assemblés et l'envoyer vers les nuages pour les chasser. Dans la vidéo K. Bush joue le rôle du fils du savant.
On ne s'étonnera pas que ce clip ait été tourné par Terry Gilliam des Monthy Python, dont le film "Sacré Graal" avait été financé par des satanistes célèbres.
Reich de son vivant a été soupçonné de pédophilie. Kate Bush elle-même a dû se justifier en 2014 (voir Daily Mail du 27 juillet) de sa longue collaboration artistique avec le pédophile notoire Rolph Harris, et la question de sa propre implication dans cette pratique avait été posée dès 1980 à propos de sa chanson "Infant Kiss".
La diffusion persistante de la chanson de Kate Bush sur les ondes des radios entretient le culte de Reich, de la provocation sexuelle, et du commerce avec les forces occultes.
Le Parlement européen pour la sexualisation des enfants ?
Depuis plusieurs siècles le débat sur les moeurs en Europe (devenu le débat sur les "questions sociétales") a été surdéterminé par une enjeu religieux entre ceux qui prônaient une maîtrise des pulsions sexuelles démoniaques au nom d'une promesse de vie éternelle faite aux adeptes des disciples de Jésus-Christ, et ceux qui, tenant d'une approche humaniste, autrement appelée "luciférienne" (Lucifer étant, comme l'a rappelé Albert Pike, pour les francs-maçons celui qui apporte la lumière aux hommes), pour laquelle l'humanité doit ignorer les préceptes divins et parvenir par elle-même à sa propre émancipation, en suivant ses penchants intimes. Ces derniers n'ont cessé de marquer des points en se faisant les avocats des gens présentés comme victimes de l'ordre social inspiré par les premiers (d'abord les femmes privées d'accès à la parole publique, puis les homosexuels etc).
Aujourd'hui les sociétés européennes sont tellement sécularisées, que les tenants de la ligne chrétienne ne peuvent plus invoquer leurs dogmes, et doivent donc eux-aussi chercher des victimes de la politique des humanistes-lucifériens, pour justifier toute mesure de résistance à l'hégémonie de ces derniers. Les victimes que les chrétiens mettent maintenant en avant sont les enfants.
C'est ce qui vient de se passer en Pologne.
Le Parti conservateur pour la loi et la justice (PiS) ayant brillamment remporté les dernières élections d'octobre avec 45,8% des voix et un taux de participation record, ce qui reconduit sa majorité pour 4 ans, la Fondation pour le droit à la vie (anti-avortement) a continué de faire avancer son projet de modification du Code pénal, qui en juillet avait été ratifié par 300 000 personnes et qui criminalise l'apologie de la sexualité entre enfants en introduisant une peine d'amende, de restriction de la liberté ou d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour la promotion ou l’approbation publique des rapports sexuels entre enfants. Avec ce texte, la propagation ou l’approbation de tels comportements par le biais de communications de masse serait aussi punissable de prison.
La même peine serait infligée à la personne qui "encourage ou approuve la pratique de rapports sexuels ou d'autres activités sexuelles par un mineur, agissant dans le cadre de l'exercice de sa profession, de l'exercice d'une profession ou d'activités liées à l'éducation, au traitement ou à la garde de mineurs, ou agissant dans les locaux de l'école" ou autre "établissement éducatif ou établissement d'enseignement ou de soins ". L'actuel article 200b du code pénal polonais ne mentionne que la promotion publique du contenu pédophile , qui entraîne une peine d' une amende, restriction de liberté ou d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans.
L'exposé des motifs du projet précise qu'il vise : "Les responsables de" l'éducation sexuelle " (...) qui réveillent sexuellement les enfants et promeuvent l'homosexualité, la masturbation et d'autres activités sexuelles parmi les élèves." Les conservateurs polonais sont en effet de plus en plus préoccupés par le développement de l'éducation dans d'autres pays occidentaux, notamment les heures de lecture de contes aux enfants par des drag queens (une pratique importée des Etats-Unis) et l'éducation sexuelle qui encourage souvent les comportements sexuels à risque.
La gauche a tout de suite estimé que ce projet visait à interdire l'ensemble de l'éducation sexuelle, et a brandi, à son tour, comme elle le fait d'ordinaire, "ses" victimes (les jeunes femmes victimes du machisme - comme en France dans le débat entre Caroline Fourest et Alain Finkielkraut - et incapables de recourir à la contraception, les homosexuels brimés etc) et des manifestations de rue ont été organisées. Au parlement, lors de l'examen de l'inscription du projet en commission, l'avocat du groupe conservateur Ordo Iuris Olgierd Pankiewicz , a tenté de les rassurer en précisant ce projet "ne concerne pas du tout l'éducation" et "ne stigmatise aucun environnement". "Nous voulons que les enfants marchent en toute sécurité dans la rue et à l' école , et nous voulons que les délinquants sexuels aient un accès aussi difficile que possible aux enfants" , a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il visait donc non pas la sexualité entre enfants mais la pédophilie.
Le Parlement européen vient de s'en mêler. Par une résolution votée avec 471 voix pour, 128 voix contre et 57 abstentions jeudi 14 novembre, les eurodéputés ont exprimé leur préoccupation face à un projet de loi polonais (cf Nahrod).
La résolution était portée par Elżbieta Łukacijewska eurodéputée des Basses Carpates du PPE (chrétien démocrate) avec le soutien des socialistes, de Renew (les libéraux), du GUE (gauche de la gauche) et des Verts (écologistes).
Pendant moins d'une heure de débat au Parlement européen, la position de PiS, qui proposait une motion alternative, a été défendue par Christine Anderson (AfD) au nom du club eurosceptique "Identité et démocratie". Cette motion avait peu de chances en raison de la coalition des principaux partis contre elle, mais aussi, du fait que l'Allemagne, très influente dans les institutions européennes (notamment depuis la nomination d'une Allemande à la tête de la Commission) est attachée à l'éducation sexuelle qu'elle a introduite dans les écoles il y a 50 ans : dans Beyond the bomb publié en 2019, l'écrivain catholique américain E Michael Jones qui a vécu directement ces événements raconte (p. 88 et suiv) comment dans les années 60 les étapes de l'opération d'ingénierie sociale qui, à la suite de la publication du rapport Kinsey, l'Allemagne a été envahie de films pornos soft censés éduquer la jeunesse, ce qui a préfiguré la banalisation de la pornographie en Europe - la chaîne de TV Arte en ressortant ces vidéos dans un documentaire en 2014 a été accusée de promouvoir la pédophilie.
Des commentateurs en Pologne soulignent que cette position du Parlement de Bruxelles s'oppose à une initiative citoyenne (les 300 000 signatures précitées) ce qui montre une fois de plus le divorce entre l'Union européenne et l'initiative des peuples. «Sont-ils fous? Comment pouvez-vous critiquer l'Etat pour un projet de loi présenté par des citoyens? », s'est ainsi exclamé sur Twitter Patryk Słowik du journal Dziennik Gazeta Prawna. En ce première anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes qui ont défendu le référendum d'initiative citoyenne, l'argument ne devrait pas laisser indifférent en France...
Certains ont aussi remarqué que la future vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Suica, eurodéputée de l'Union démocrate croate civique, n'a pas pris part au vote. Les autres europédutés de ce parti, interviewés par le journal croate Télégram ont estimé que le débat a été "idéologisé" et insistent pour que l'éducation relève de la responsabilité des États-nations, et non de l'UE.
En Pologne comme en France et dans beaucoup d'autres pays, les périphéries sont plus anti-européistes (anti-globalistes), et conservatrices au niveau des moeurs que les grandes villes qui ont élu des maires libéraux, lesquels mènent des politiques très "gay friendly" et favorables à la sexualisation dès le plus jeune âge (ce qui explique que les mondialistes financent maintenant un Réseau de recherche sur la Globalisation et Villes du Monde-GaWC, basé à Loughborough University en Angleterre, qui fait des palmarès des villes "intelligentes" à travers le monde - puisque ces gens se croient à la pointe de l'évolution humaine - Pour mémoire Benjamin R. Barber en 2013 exprimait le fantasme des globalistes à ce sujet dans un livre au totre éloquent publié aux presses de l'université de Yale "Si les maires dirigeaient le monde - nations dysfonctionnelles et villes montantes / If Mayors ruled the World, dysfunctional nations and rising cities", notez qu'en p. XIII du texte en ligne à la rubrique des remerciements il précise avoir été hébergé par l'Open society de Soros et son ONG CivWorld.
En juin 200 000 Polonais avaient manifesté contre l'éducation sexuelle à l'école, tandis qu'une contre-manifestation organisée par le lobby LGBT (subventionné par l'Union européenne - nos impôts - et la Fondation Batory de la galaxie Soros) réunissait quelques dizaines de milliers de personnes avec le soutien des ambassades des Etats-Unis, du Canada et "d'autres pays occidentaux" (source Posule.net, 12 juin 2019)."Une offensive des cercles LGBT est en cours dans le pays", a déclaré la Conférence épiscopale polonaise dans une lettre ouverte début octobre, signée par Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan. La question de la sexualisation des enfants par les films, Internet et l'éducation scolaire, et celle de la diffusion de l'idéologie "transgenre" et de la banalisation de l'homosexualité se recoupent souvent dans le débat public polonais comme ailleurs.
Marlène Schiappa et la banalisation de la sorcellerie
Dans "Elle" ce mois-ci (et la nouvelle est reprise par de nombreux médias), la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa avoue ses attaches avec la sorcellerie (je remercie la lectrice qui m'a alerté à ce sujet).
« Vous êtes assez marquée par l’univers de la magie et de la sorcellerie, comment l’expérimentez-vous personnellement ? »
Marlène Schiappa hésite à répondre à cette question, nous dit-on, « parce qu’on va [la] soupçonner de jeter des sorts aux gens » puis se lance. Elle affirme ne pas tirer les cartes ou ne pas envoyer de « formules de protection » par SMS, comme certaines de ses amies, mais admet que « comme la plume de Dumbo », « cela donne confiance ». Elle évoque également ses racines corses, et « les mythes et la magie » qui y subsistent, et dit avoir recours à ces « croyances » qui « donnent confiance ».
« Je suis originaire de Corse, dit-elle, et, dans mon village, les mythes et la magie font partie de nos légendes depuis toujours. On y pratique encore parfois des rituels pour enlever le mauvais oeil. Par exemple, j’ai du corail autour du poignet et un bracelet avec le chiffre 4. Ces croyances donnent confiance. » Puis elle précise que ses amies sont tarologues, et renvoie à Mona Chollet (du Monde Diplomatique...).
Ne vous y trompez pas : cela n'a rien d'un aveu spontané. Les petites confidences sur la sorcellerie de la part de gens connus ("the influencers") font partie d'un agenda planétaire, tous les pays ont les leurs à intervalles réguliers, et sur le mode de la répétition qui est la base du mind control.
Il y a un mois la célèbre actrice Jennifer Aniston défrayait la chronique de tous les médias mainstream en ligne en avouant organiser depuis vingt ans un "cercle de déesse" ("Goddess circle") avec ses amies dans lequel elle faisait des rituels pour assurer sa bonne fortune.
La presse féminine est particulièrement aux avant-postes pour la réalisation de cet agenda.
Il y a neuf mois, dans Grazia n°474 du 21 décembre au 10 janvier 2019, en p.128 la rubrique "Culture" présentait une critique du livre "Paris occulte" de Bertrand Matot qui vantait le Paris "magique et babylonien" du Sar Peladan, de Satie, de Knopff entre 1850 et 1930. "Bertrand Matot, raconte chaque pic de cette fièvre ténébreuse qui enveloppa la ville. Désormais, on peut le dire : Paris s'ennuie", pouvait-on y lire. Trente pages avant, y trouvait une interview justement de Mona Chollet, l'inspiratrice de Marlène Schiappa, qui, au nom du féminisme, veut réhabiliter la sorcellerie. Un refrain qu'on connaît bien. L'alibi : la tolérance, le respect de la "rationalité" spécifique des femmes, le droit à la différence et même... l'amour de la nature et de notre pôôôvre planète en danger (le réchauffement climatique). Elle s'y disait juste un peu embêtée que le capitalisme récupère un art si noble dans une logique de marché. "Ca m'agace un peu, dit elle en p. 92. Quand un magazine décrit la "sorcière parfaite", cela revient à rhabiller vaguement les comportements traditionnels et à nous faire acheter des bougies, des huiles essentielles et des cristaux". Puis elle ajoute (très loin de la neutralité sociologie) : "Mais je dois avouer que je n'y suis pas complètement hermétique. La fascination pour les fioles, ça marche aussi pour moi !" Ben voyons...
En août 2017 le magazine Avantages expliquait qu'une "nouvelle génération d'extralucides ringardise Mme Irma et sa boule de cristal". Les articles sur plusieurs pages vantaient la voyance, les talismans, le spiritisme, et incitaient les lectrices à "introduire de la magie dans leur vie". En juillet dernier Madame Figaro vantait les nouvelles formes de médiumnité sur Internet. On pourrait multiplier les exemples.
Evidemment la presse féminine n'est pas la seule sur ce créneau. M6 en octobre 2017 vantait la médiumnité spirite en mettant en garde contre les arnaqueurs (mais pas contre les dangers spirituels de cette pratique). En février dernier la revue Sciences Humaines à la rubrique "spiritualité" reprenait les sottises de Mona Chollet sur le thème du culte de la nature et la réhabilitation de la sorcellerie comme base du féminisme (voyez là dessus l'agenda de la Creative artists agency aux Etats-Unis).
Le but de tous ces articles est de faire croire qu'il existe une "bonne sorcellerie", un "bon contact" avec les entités de l'au-delà, une petite magie "soft", écolo, bienveillante et gentille, à l'opposé de la magie noire, un peu comme dans les années 1980 on vous vantait le "gentil Michael Jackson" contre le "diabolique Prince" (alors que les deux avaient la même allégeance à l'Oeil d'Horus...).
Vous noterez que la tactique est insidieuse. On instille le poison à petites doses juste pour liquider peu à peu ce qu'il reste de petites réticences judéo-chrétiennes. Marlène Schiappa avoue "seulement" qu'elle a quelques talismans, quelques formules fétiches etc, pour ne pas qu'on la "soupçonne de jeter des sorts" avoue-t-elle. Personnellement, je suis absolument convaincu qu'elle fait beaucoup plus que cela, et qu'elle fait partie d'une société maçonnique ou paramaçonnique ésotérique. Tout comme je ne crois pas qu'Emmanuel Macron ne sait pas ce qu'il fait quand, après son élection, il effectue un V de la victoire en forme d'équerre devant la pyramide du Louvre, ou quand il s'affiche à New York, dans une cérémonie organisée en 2018 par Bill Gates, avec une petite DJ androgyne africaine dont le clip "Deceiver" chargé de pyramides est une moquerie adressée aux chrétiens de son continent, ou encore quand le gouvernement laisse organiser une cérémonie luciférienne aux Invalides. Tous ces gens sont impliqués dans beaucoup plus d'actions occultistes qu'ils ne veulent l'avouer. Ils sont tenus au secret. Parfois on découvre les choses trente ans plus tard, à la faveur d'une confidence d'un proche, parfois jamais.
N'oublions pas que la secrétaire d'Etat de Macron, primée par le Grand Orient de France en novembre 2017 (pas pour ses romans érotiques), est fille de l'historien trotskiste Jean-Marc Schiappa, l'un des vieux cadres lambertistes de l'OCI (Organisation communiste internationaliste). Pierre Lambert son fondateur était membre du Grand Orient de France, et la direction du Parti ouvrier internationaliste lambertiste dans les années 2010 était liée à la franc-maçonnerie au travers de la Libre pensée dont le vice-président Christian Eyschen.
Sans doute la confession à Elle de Mme Schiappa est-elle un aveu édulcoré qu'elle nous offre. Mais, comme celui de Jennifer Aniston et d'autres stars, c'est un aveu destiné à conditionner les masses, préparer le terrain, petit à petit, comme les films de Disney, à quelque chose d'autre, quelque chose de beaucoup moins souriant, de beaucoup moins bénin (à supposer d'ailleurs que cette étape là soit si bénigne, car, chacun, dans l'Au-delà, devra en rendre compte, et l'addition sera peut-être plus salée qu'on ne le croit, même pour ceux qui se disent chrétiens : voyez ce témoignage). Ce qui sera la seconde vague de l'occultisme, un jour, que nos dirigeants connaissent peut-être déjà mieux qu'ils ne l'avouent, sera vraisemblablement terrifiante si on les laisse nous entraîner sur cette pente.
En Tanzanie un tour de vis moral contre les stars américanisées, comme contre les capitalistes
Il y a dix jours en Tanzanie la star (prostituée, à la manière des filles Kardashian) Amber Rutty a dû comparaître devant un tribunal pour après avoir été filmée en train d'avoir des relations sexuelles avec deux hommes. En vertu des lois tanzaniennes interdisant le sexe anal, Amber Rutty, de son vrai nom Rutfiya Abubakari, risque jusqu'à 30 ans de prison ou la perpétuité si elle est déclarée coupable du crime.
Amber Rutty multiplie les signes occultistes, dans un clip "kidogo" sorti en septembre 2018 (avec Davil, jeu de mot avec le "devil" diable, ce Davil est un enfant devant lequel elle prend des poses suggestives, le message pédophile est évident) elle s'affiche en 4e seconde avec des lunettes qui cachent son oeil gauche, sort la langue du serpent, en minute 1,01, le signe de a main avec deux doigts sur fond noir et blanc maçonnique.
Nous avions mentionné que l'imaginaire illuminati (sataniste) - et probablement les pratiques terribles qui vont avec - avait le vent en poupe en Afrique à l'occasion d'une remise de prix à New York par la fondation Bill Gates à une jeune DJ ghanéenne DJ Switch aux côtés de laquelle Emmanuel Macron s'est pavané en septembre .
Jusqu'ici c'étaient plutôt les stars masculines africaines qui faisaient ce genre de sex tape - voir celle du DJ Crème, sur ce site qui fait de la pub pour un bar à serveuses nues de Nairobi, pour la petite histoire DJ Crème, un dj kenyan à succès avait été accusé d'être un illuminati à cause de sa signature en triangle, ce qu'il a démenti, mais au vu de photos comme celles-ci, le démenti ne convainc personne). Ce genre de coutume va avec l'apologie de l'argent facile, de l'escroquerie, de la consommation et de l'hédonisme égoïste.
Le gouvernement tanzanien a aussi interdit de tournage au pays l'actrice Wema Sepetu (la miss Tanzanie de 2006, une autre adepte du noir et blanc, elle sort avec l'illuminati Diamond Platnumtz, un ami de Kanye West) après qu'elle eut publié une vidéo où elle embrassait son petit ami en octobre alors qu'elle aussi s'apprêtait à publier une sex tape.
La jeune vice-ministre tanzanienne de la culture Juliana Shonza - voir photo ci joint - , militante du parti Chama Cha Mapinduzi (Parti de la révolution, l'ancien parti de Julius Nyere) a annoncé des poursuites contre cette actrice. Cette dernière avait aussi été condamnée à un an de prison pour détention de drogue.
Le gouvernement tanzanien travaille avec le soutien du Conseil chrétien de Tanzanie et la Conférence épiscopale tanzanienne, ce qui lui vaut d'être un des pays-cibles de George Soros (qui contrôle les tours de diffusion téléphoniques du pays) sur les questions dites "sociétales". Il y a cinq jours deux activistes étrangères Angela Quintal et Muthoki Mumo du Comité de protection des journalistes (Committee to protect journalists) ont subi une brève interpellation. Ce comité est identifié par le Media Research Center comme une créature de Soros.
Le président Magufuli (qui était un outsider au sein du parti de la Révolution, et par ailleurs ex ministre des infrastructures à la réputation d'incorruptible) a parallèlement sur le plan économique des tendances socialisantes qui le poussent à aller contre la liberté du marché au profit des paysans : par exemple ce mois-ci il a fait acheter toute la production de noix de cajou de son pays pour que les producteurs puissent profiter d'un doublement des prix dans un contexte de chute des cours, au grand dam des négociants qui servent d'habitude d'intermédaires pour ces produits - une politique qui lui vaut les foudres de "The economist", le magazine néolibéral des Rothschild. Ne vous étonnez donc pas si se développe prochainement une campagne de presse internationale contre le gouvernement tanzanien, comme il y en eut contre le Burundi en 2015, d'autant que l'enjeu géopolitique de la construction de la liaison ferroviaire Grands Lacs-Dar es Salam est à l'arrière-plan.
Au fait, croyez vous qu'un jour dans une France sortie de l'Union européenne les pouvoirs publics achèteront les produits des petits paysans pour défendre les cours du pétrole, et interdiront Poppy et Ariana Grande sur le Net pour remettre la jeunesse dans le chemin du travail et du dévouement au bien commun ?
Rose McGowan à propos de Time's Up et de l'Agence des artistes créatifs (CAA)
Dans US Magazine (le lien ne fonctionne plus donc on peut aussi se reporter à ce court article) du 1er février dernier, on apprenait que Rose McGowan (qui a joué la sorcière dans Conan le Barbare et dans Charmed) avait attaqué son ex-compagne de scène dans Charmed Alyssa Milano dans une interview accordée à la présentatrice de Nightline Juju Chang diffusée le 31 janvier sur la chaîne ABC. On trouvera l'intégralité de l'extrait de l'interview en anglais ci-dessous. Ce qui est intéressant c'est qu'elle y explique derrière Time's Up, le mouvement des femmes en colère contre les agressions masculines, il y a la CAA (Creative artists agency - l'Agence des artistes créatifs), une entreprise de 1 800 employés créée en 1975 qui représente les intérêts d'acteurs, de musiciens, d'écrivains parmi les plus célèbres d'Hollywood auprès de sociétés de production artistique. La CAA a été accusée par Uma Thurman d'avoir joué un rôle dans les agressions de Harvey Weinstein.
Cette agence a intrigué beaucoup d'Internautes il y a quelque temps par le fait que son immeuble au 2 000 avenue of the Stars à Los Angeles avait, vu d'en haut, de nombreux symboles d'yeux d'Horus et de pyramides. L'immeuble a été construit par Ieoh Ming Pei l'architecte chinois de la pyramide du Louvre à Paris devant laquelle Macron avait paradé lors de son intronisation. En fait pour certains cet immeuble est un temple maçonnique et Rose McGowan explique que Time's Up s'y réunit.
Le mari d'Alyssa Milano est Dave Bugliari, agent de la CAA et Milano y est intervenante.
La CAA a co-fondé avec la Fondation de Soros (Open Society) des structures éducatives intéressantes comme l'association de diffusion de programmes parascolaires After School Alliance basée à Washington (on notera son logo avec le compas).
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Extrait de l'interview diffusée dans une vidéo du prédicateur New Age Paul Romano :
Juju Chang : Your former Charmed co-star, Alyssa Milano gets a lot of credit for helping Me Too go viral.
Rose McGowan : - So ?
- Are you proud of her ?
- I don't like her.
- Why ?
- 'Cause I think she's a lie.
- Why ?
- Do you think I don't know these people ? I'm not looking at this from the outside. I have a lot of experience. I now she's married to a CAA agent. Do the math. Who's behind Time's up ? CAA. Where do they meet ? CAA. Who needs good PR [public relations] ? CAA. Who are a part of the pimp problem ? CAA.
- These are very powerful people you're talking about.
- They are. So am I.
Soros en Espagne, Hefner et la CIA, légitimité ou folie du conspirationisme
Le mercredi 27 juin dans l'après-midi le banquier américain pro-Clinton George Soros (auteur de révolutions colorées dans différents pays, et qu'on soupçonne de financer des ONG qui récupèrent des sans-papiers en Afrique directement entre les mains des passeurs) rencontrait le premier ministre espagnol Sanchez et son ministre des affaires étrangères en secret à la Moncloa, puis il a dîné avec Javier Solana ex-secrétaire général de l'OTAN et l'ex ministre de la défense et ex leader du PS catalan Narcis Serra (l'histoire ne dit pas s'il a aussi vu Pablo Iglesias, chef de Podemos, répertorié en 2016 parmi les "europarlementaires de confiance" dans un rapport de l'organe de Soros Open Society European Policy Institute). Dans la foulée l'Espagne accepte d'accueillir des migrants dont l'Allemagne ne veut plus, au milieu du bras de fer entre l'Italie et la France sur la question migratoire. La nouvelle de la visite de ce magnat spécialiste transpire de l'organisation de krachs boursiers sur commande n'a été révélée que le vendredi suivant (hier). On ignore par quel biais. Evidemment ne comptez pas sur la grande presse pour signaler ce genre de chose. Aucun journaliste n'épluchera le système Soros de la Californie à la Chine, ni les petits jeux sur tous les fronts (climat, libération des moeurs, droit des LGBT et des minorités sexuelles, abolition des frontières) de son patron pour parvenir à un gouvernement mondial où la devise du médium adepte de Lucifer Aleister Crowley "Fais ce que tu veux" sera le credo anarchique et destructeur de tout un chacun. Vous allez dire qu'il est "complotiste" et réac ou facho d'écrire cela... Sauf que la référence à la religion de Crowley (la "Thelema") dans la pop culture est omniprésente (regardez tous les artistes, notamment parmi ceux qui ont soutenu H. Clinton en 2016, qui ont affiché à un moment ou un autre comme sur un T-Shirt ou comme titre de chanson le "Do What Thou Wilt"), et qu'il est documenté que tout ce qui est financé par Soros, principal financeur de Clinton, se réclame aussi de la philosophie de ce culte et en diffuse les principes (voyez par exemple, comme je l'évoque dans mon dernier livre, le fait que la Fondation Open Society de Soros en Macédoine a traduit le livre de Saul Alinsky « Rules for radicals » - ouvrage de réflexion sur l’organisation des luttes, daté de 1971, qui s’ouvre sur une citation de Thomas Paine à la gloire de Lucifer le « premier radical » - H. Clinton avait interviewé Alinsky dans sa jeunesse).
Ces toiles d'araignées politico-économico-religieuses existent. On peut ne peut pas ne s'intéresser qu'au combat des cheminots, à celui des infirmières, ou des agriculteurs, pour les services publics ou pour la défense de la qualité des produits consommés, sans avoir aussi en tête toute l'action déstabilisatrice à l'échelle planétaire de ces groupes qui viennent murmurer dans la pénombre à l'oreille de nos gouvernants et à l'oreille de nos médias.
Il ne faut pas craindre d'en parler, par delà le terrorisme intellectuel de ceux qui croient avoir tout dit quand ils vous ont traité de "complotiste", comme en 1999 sur la Yougoslavie ils croyaient avoir tout dit en vous traitant de "rouge-brun", ne serait-ce que pour savoir dans quel monde l'on vit, de quelle réalité on parle. Mais chacun se doit d'en parler avec discernement. Parce qu'il est très facile de verser dans le sensationnalisme et dans le délire juste pour faire peur ou se faire une publicité à peu de frais, comme je l'ai déjà signalé à propos des chemtrails et du projet Covercleaf.
Prenez le projet de contrôle mental MK Ultra par exemple, système mis en place par la CIA en 1945 avec l'aide d'anciens nazis. L'existence de ce programme est si bien attestée que même la très mainstream chaîne Arte s'est sentie obligée d'en parler. Comme ce que font nos gouvernants n'est révélé que 50 ans après, personne (sauf quelques initiés à la CIA) ne peut vraiment savoir ce qui se fait aujourd'hui, ni même d'ailleurs connaître l'ampleur de ce qui se passait il y a 60 ans. Est-ce que la CIA a mis sous contrôle mental des icônes de la pop culture comme Marilyn Monroe pour ensuite les déprogrammer ? Fait-elle de même avec des artistes actuelles (ce qui éclairerait sous un jour étrange le fait qu'autant d'entre elles de Kim Wilde à Miley Cyrus en passant par Vanessa Paradis et Madonna se soient senties obligées dans leur carrière à rendre hommage à la "blonde d'amour") ? si oui dans quel but ? etc.
Personnellement je ne pense pas qu'il y ait des programmes intelligents si sophistiqués qu'ils puissent manipuler les gens à l'échelle qu'évoquent les complotistes. L'action de forces dans le monde spirituel sont plus efficaces que les plans rationnels des êtres de chair et d'os, donc il est vain d'aller soupçonner l'action omnisciente de sociétés secrètes qui ourdiraient des complots à chaque coin de rue.
Cependant, encore une fois, pour mieux comprendre le monde où nous vivons, toutes les questions me semblent légitimes pour tenter de cerner la part de vérité dans les actions occultes prêtées aux classes dirigeantes. Par exemple j'entendais il y a peu que Hugh Hefner, fondateur de l'empire érotique Playboy mort en septembre 2017, fournissait des esclaves sexuel à des gens influents puis adressait les cassettes à la CIA pour les tenir. La thèse va plus loin. Une certaine Laurel Aston est sortie du bois il y a cinq ans en se présentant comme une transfuge de la CIA et a expliqué que le magnat de Playboy participait au programme MK Ultra et formait des esclaves sexuelles pour les dirigeants. Le succès économique de son empire aurait été dû à cette imbrication avec l'establishment militaire américain, sans quoi sa revue serait restée un bout de papier qu'on fait circuler sous le manteau. Si c'est vrai, cela jette une lumière particulière sur l'essor de l'industrie érotique dans les années 60-70 pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe, car des sous-empires français ou allemands ont collaboré avec Playboy. On ne pourrait alors pas réfléchir à la révolution sexuelle, sans la lier, via la CIA aux atrocités commises par l'Oncle Sam au Vietnam et ailleurs dans le monde, l'une et l'autre étant les deux faces d'une même pièce.
Sauf qu'on ne sait pas trop ce que vaut le témoignage de cette Laurel Aston. Il n'y a pas de photos d'elle. Les sites qui la mentionnent renvoient à un livre "Fighting Child and Human Trafficking and Slavery" qui n'est en vente nulle part et qui peut-être n'a jamais existé, mais les complotistes sont généralement trop paresseux ou trop incohérents pour vérifier ce genre de chose. On blog qui n'a publié qu'un seul article annonçait en 2015 qu'elle était entre les mains d'un cartel de la drogue mexicain allié à la CIA et demandait de l'argent pour aider à la libérer.
Il est aisé dès lors d'en conclure que cette affaire "Laurel Aston" n'est qu'un "hoax", une blague... C'est d'ailleurs ce qu'a dit sur Facebook un certain Bill Forrest qui indique que cette Laurel Aston et son compagnon ont déjà tenté de lui soutirer de l'argent. Il s'agirait juste d'un couple de types de droite qui cherchent à s'enrichir avec les fantasmes des gens. Mais quel crédit accorder à ce Bill Forrest qui sur sa page Facebook met en avant une citation du chef cuisinier Bourdain suicidé récemment, lié à la mafia Clinton-Obama (au fait j'ai trouvé très bizarre que Le Point il y a quinze jours publie une tribune de l'écrivain Gabriel Matzneff pour réduire à des considérations psychologiques les suicides de Bourdain et de la soeur de la reine des Pays-Bas à l'heure où les réseaux sociaux interrogeaient la similarité du modus operandi et des réseaux auxquels ils renvoyaient). On ne sait pas si un type comme ça affiche Bourdain pour suggérer à quel réseau lui-même se rattache, mais on peut supposer qu'avec un imaginaire comme celui-là il est prêt à poster n'importe quoi sur le Net pour protéger l'Establishment. La vérité est que personne parmi les internautes moyens ne sait si cette Laurel Aston a existé, et a fortiori si elle a été transfuge de la CIA ni si elle est vraiment entre les mains d'un cartel mexicain. Et aucun internaute ordinaire n'a les moyens de le savoir.
Ce qu'on sait en revanche, c'est que les témoignages des transfuges comme ceux des anciennes victimes, lorsque ceux-ci montrent leur visage, ne doivent pas être négligés. C'est seulement en 2014 que le Daily Mail a bien voulu révéler les conditions du suicide (ou de l'assassinat) rituel (au dessus d'un pentagramme) en 1974 de l'ex-playmate du Playboy de novembre 1968 Paige Young après des années de manipulation mentale qui ressemble beaucoup aux méthodes du Programme MK Ultra. Le procès pour pédophilie contre l'ancien animateur du Cosby Show dont Paige Young avait été la petite amie a contribué à lever le voile. Aujourd'hui circulent sur la toile des témoignages très graves d'une ancienne esclave du MK Ultra Cathy O'Brien contre Reagan, Bush et Cheney. Ce genre de témoignage est méprisé, sauf qu'il s'est révélé déjà exact sur au moins un point : les pratiques du général Aquino, spécialiste de la guerre psychologique au Vietnam, dont il s'est révélé après coup que, disciple du sataniste Anton LaVey (qui eut une forte influence sur divers artistes américains dans les années 60), il avait fondé une secte appelée "Temple de Seth" et eu maille à partir avec la justice pour des abus rituels d'enfants dans les années 90.
Voilà en tout cas pour le moins de quoi ternir l'image "cool et sympa" que nos médias ont donnée de Hefner à sa mort... Un peu comme les scandales sexuels ont sali il y a peu le producteur de Hollywood Harvey Weinstein, ce qui permet aujourd'hui à l'acteur Benoît Poelvoorde (cette semaine dans L'Obs) de dauber sur la palme d'or accordée à Michael Moore en 2004 à Cannes par un Tarantino, président du Festival, qui était lui-même produit par Weinstein, et jette un regard rétrospectif bien différent sur la sympathie qu'on a tous eue pour Fahrenheit 9/11 et pour le personnage de Moore qui a soutenu H. Clinton en 2016.
En novembre dernier le groupe anonyme pro-Trump très controversé Q-anon encourageait ses partisans à enquêter sur les gens qui, dans la mouvance des stars et des politiciens proches des Clinton avaient bénéficié des esclaves sexuelles d'Hefner. Pas sûr que Trump qui lui même a fait la "une" de Playboy en mars 1990 laisse trop faire... En tout cas il y ait bien possible que la maison Playboy recèle des secrets dont dépend la solidarité entre les élites américaines qui dictent leur loi au monde.
L'establishment américain est extrêmement trouble. Divers domaines des arts, de la politique et du monde de la finance se recoupent. Il est faux de prétendre qu'on peut croire tous les témoignages de transfuges douteux mais il est également inexact de penser qu'on ne peut rien savoir et que l'écran de fumée des fantasmes est décidément trop épais pour qu'on puisse avancer quoi que ce soit. Des signes sont là, qui se recoupent, des coïncidences pour le moins troublantes... Jamais peut-être le commun des mortels n'a disposé d'autant d'éléments de compréhension à ce sujet que depuis l'apparition d'Internet et les recherches par mots clés qu'il permet. Cela mérite tout de même quelques recherches de temps en temps, et quelques analyses, pour ne pas tomber dans le discours lénifiant que nos médias nous servent en permanence sur ces "gens formidables" qui dirigent l'industrie du divertissement et la politique planétaire.
Kirkouk, Afrin, les chrétiens orthodoxes de Jérusalem, Duterte
Petite revue de presse. Antiwar.com ces derniers jours décrit une situation compliquée au Proche-Orient. A Kirkouk en Irak l'Etat islamique continue de tendre des embuches aux milices chiites du Sud du pays dépêchées par Bagdad pour y maintenir l'ordre. A Afrin en Syrie l'accord entre le YPG et Damas impliquerait que l'enclave puisse être livrée aux Turcs (qui de fait sont entrés dans sa capitale le 26 février sans toutefois encore la contrôler) en échange de quoi les forces gouvernementales iraient aider le YPG à Manbij sur l'Euphrate (sauf que là bas, il y a aussi des troupes américaines qui ont tué plus d'une centaine de soldats syriens loyalistes récemment, on ne voit pas trop comment tout ce beau monde pourrait cohabiter...).
Je suis affligé de voir Boris Johnson proposer à nouveau le soutien britannique à des frappes contre Assad. Il y a une complaisance occidentale à s'embourber dans les logiques d'ingérence stériles et dangereuses. Tout cela pour plaire au lobby médiatique qui défend les ultimes poches de résistance djihadistes dans ce pays... Je sais bien que les chances de démocratisation du régime syrien sont minces. Mais je ne vois pas pourquoi au nom de cela on devrait préférer que les takfiristes imposent leur loi dans certaines parties de la Syrie.
Je lis aussi cette polémique autour des biens de l'Eglise orthodoxe à Jérusalem parce que la municipalité lui impose de payer des impôts et que l'Etat envisage une loi d'expropriation (contre indemnité) rétroactive. Le président chrétien libanais pro-Hezbollah Michel Aoun relayé par Al Manar accuse Israël de vouloir en finir avec le christianisme au Proche-Orient. Accusation un peu excessive : certes l'impôt municipal n'a pas l'air très conforme au droit international, mais il ne vise que les biens non cultuels de l'Eglise, et le gouvernement a reporté le vote de la loi d'expropriation. Encore une tempête dans un verre d'eau purement idéologique comme celle qu'avait déclenchée le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem.
Aux Philippines le président Duterte le 7 février a déclaré devant un auditoire masculin qu'il fallait tirer sur le vagin (bisong) des combattantes de la guérilla maoïste la Nouvelle armée du peuple qui ne s'occupent pas de leurs enfants. Aujourd'hui il précise que c'était de l'humour. En avril 2016 il avait affirmé à propos d'une missionnaire australienne de l'Assemblée de Dieu Joyeuse (Jacqueline Hamill, 35 ans) prise en otage, violée et tuée pendant une émeute de prison à Davao en 1989 qu'elle était si belle que le maire (il était alors maire de Davao) aurait dû la violer en premier. Duterte est décidément un personnage détestable qui a beaucoup de sang sur les mains (il s'était vanté d'avoir tué personnellement des criminels quand il était maire de Davao pour stimuler la police locale), dont le seul mérite selon moi est d'être hostile à Soros et au nouvel ordre mondial... Les déclarations de Duterte suscitent à juste titre des réactions féministes hostiles, mais ni la Russie ni la Chine n'ont exprimé de regret de lui livrer des armes automatiques gratuites (alors que Washington a suspendu ses livraisons depuis son élection).
Du côté de ce blog, en ce moment des gens s'abonnent puis ce désabonnent. Une inconstance assez étrange. Le monde d'Internet est ainsi fait...
Le référendum catalan
J'avais salué en 2015 le charisme d'Inés Arrimadas. Aujourd'hui elle a fait ce qu'elle a pu contre la loi inconstitutionnelle d'organisation d'un référendum sécessionniste votée aujourd'hui en dénonçant l'ambiance de menaces et de tension qu'entretiennent les nationalistes catalans. Ce référendum ne servira à rien car seuls les indépendantistes iront aux urnes. Déjà aujourd'hui le PSC, Ciudadanos, le PP et une partie du Podemos catalan ont quitté l'hémicycle avant le vote. Cela me rappelle l'indépendance de l'Abkhazie qui n'avait été votée en son temps que par une moitié des députés, car les élus partisans du maintien dans la Géorgie n'avaient pas siégé (encore les Abkhazes étaient-ils plus légitimes à s'opposer aux loyalistes géorgiens que les catalanistes aux hispanistes, car en Abkhazie ces sécessionnistes se battaient pour rester fidèles à une fédération multiethnique utile à l'équilibre mondial, l'URSS, quand les catalanistes ne se battent que pour leur nombril). Dans le Caucase, tout cela se paya d'une guerre civile sanglante. Ce genre de guerre est improbable en Europe, mais l'intolérance des sécessionnistes est la même.
Et l'intolérance nourrit la haine. Voulez-vous une preuve : à propos d'Inés Arrimadas, justement. Le 3 septembre à 23 h 07, une femme de Badalona (près de Barcelone) de 45 ans, qui se décrivait comme "philologue réceptionniste" et qui a été gestionnaire de qualité dans un grand groupe, écrivait sur Facebook après avoir vu Arrimadas combattre le référendum catalan à la TV : "Je sais que les critiques vont me tomber dessus de tous les côtés, je sais que ce que je vais dire est machiste et tout ce que vous voulez, mais en écoutant Arrimadas dans le débat de T5 tout ce que je puis lui souhaiter c'est que quand elle sortira cette nuit, elle soit violée en groupe parce que c'est tout ce qu'elle mérite cette chienne dégoutante". Peu de temps après Tinsa la principale société d’évaluation des prix de l’immobilier en Espagne qui l'employait par interim a fait savoir qu'elle mettait fin à son job chez elle. Je me suis demandé ce qui a pu passer par la tête de cette femme visiblement dans une situation économique précaire d'imaginer ce genre de truc sur la présidente du groupe Citoyens au Parlement catalan. Est-ce un effet de la culture porno ? Un effet qui toucherait même les femmes ? Hélas on peut supposer que la dame exprimait le point de vue de beaucoup de beaufs catalanistes. Un site la qualifie de feminazi... Un souvenir du temps où le président de la Generalitat au début des années 30 était un admirateur de Missolini ? (avant que la Catalogne ne défende vaillamment la République en 36).
Bon il faudrait aussi que je parle de la pitoyable tournée des premiers ministres est-européens initiée par Macron en août mais d'autres l'ont fait mieux que moi sur You Tube.