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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #xviiie siecle - auteurs et personnalites tag

Maximes de Goethe

23 Juin 2013 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

goethe.jpgGoethe est un auteur qui a été très unanimement admiré par des gens aussi divers que Napoléon et Nietzsche. Son recueil de maximes publié chez Rivages en 2001 est rempli d'opinions de bon sens ou d'avis qui sans être absolument vrais,ont quand même quelque chose de pertinent. Par certains côtés il me rappelle Julien Benda, en moins aigre.

 

"A bien y regarder, toute philosophie n'est que le sens commun dans une langue amphigourique"

 

"Les Allemands, et ils ne sont pas les seuls, ont le talent de rendre les sciences inabordables"

 

"Les mathématiques ne sont pas à même d'évacuer les préjugés, elles ne peuvent tempérer l'obstination, atténuer l'esprit partisan, elles n'ont aucun effet."

 

"Nos adversaires croient nous contrer en répétant leur opinion sans faire cas de la nôtre".

 

"Classique ce qui est sain, romantique ce qui est malade".

 

"Il n'y a pas d'art patriotique, pas plus qu'il n''y a de science patriotique."

 

"Dans le domaine de l'idéal tout dépend de l'élan, dans le domaine du réel tout dépend de la persévérance"

 

"Que personne ne pense qu'il est attendu comme le Sauveur"

 

"On n'apprend pas à connaître les gens quand ils viennent vers nous ; il faut aller vers eux pour comprendre ce qu'ils sont"

 

"Personne n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être"

 

"Tout comme il y avait autrefois à Rome, outre les Romains, tout un peuple de statues, de la même façon il existe en dehors de ce monde réel un monde de folie qui est presque plus puissant et c'est là que vit la grande majorité des gens"

 

"Il y a plus à faire quand on est vieux que quand on est jeune"

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Théroigne de Méricourt, Claire Lacombe, 1789, et les folies du XVIIIe siècle

18 Mars 2013 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

Le 12 février dernier sur la chaîne "Public Sénat" M. Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois, universitaire normalien et amoureux de Péguy, donnait la parole au psychanalyste Daniel Sibony sur le mariage homosexuel au nom de sa sympathie pour cette "science" et du refus de voir les pouvoirs publics disqualifier une "science" plutôt qu'une autre. M. Sibony critiquait la disparition des mots qui reliaient le mariage à la différence sexuelle et s'inquiétait du refus de l'autre sexe comme principe structurant de l'homoparentalité. Jean-Pierre Winter interpelait sur le risque de "mensonge d'Etat" qui passe sous silence la filiation naturelle. Dans l'ensemble les psychanalystes invités au Sénat insistaient sur le côté un peu "stalinien" du projet de loi qui veut changer les mots à défaut de pouvoir changer le réel. Sauf Mme Roudinesco qui à l'assemblée nationale comme au Sénat soutenait le "mariage pour tous".

 

Je me demande s'il est bien légitime d'offrir pareille tribune à la psychanalyse, mais cela semble courant dans les deux assemblées sur les sujets de sociétés, et la présence de parlementaires normaliens sert sans doute à cela.

 

En parlaint d'Elisabeth Roudinesco, je lisais hier son "Théroigne de Méricourt" (1989), principalement pour combler mes lacunes sur le premier féminisme de 1789.

 

D'un côté son travail est trop unilatéral à mon goût, trop favorable à l' "héroïne" du livre, là où il eût mieux valu examiner à fond les points de vue de ses adversaires, mais que voulez vous la recherche française est ainsi faite depuis 30 ans, surtout chez les quasi patrons de PME médiatique comme Mme Roudinesco qui se doivent de briller auprès de leurs pairs plutôt que d'examiner sous tous leurs angles les faits dont ils prétendent rendre compte (l'absence de la culture des faits est pour beaucoup entre autres dans nos emballements pour ou contre les guerres, encore aujourd'hui, mais je ne m'étends pas, ce point ayant été déjà longuement développé sur ce blog).

anII

 

Néanmoins dans ce livre on découvre des choses intéressantes. La menace du césarisme présente dès les premières phases de la révolution (La Fayette, Dumouriez). La sagesse de l'empereur d'Autriche Léopold à l'époque de la révolution française qui avait fait abolir la peine de mort en Belgique, sauf dans les cours martiales, preuve que les gouvernements de droit divin inspirés par les philosophes pouvaient donc sur certains points aller bien plus loin dans le libéralisme que les démocraties (la France n'abolit la peine capitale qu'en 1981). Son fonctionnaire Le Blanc fut bien mal récompensé de sa probité Théroigne de Méricourt qu'il sortit de la geôle où les aristocrates français l'avaient fait jeter dans le Tyrol. La présence dans la révolution française du côté des "patriotes" de gens complètement paumés et folkloriques un peu partout - comédiens ratés, aristocrates déchus etc - dont la belge Théroigne de Méricourt, avec sa démence latente que la Terreur montagnarde ne fera qu'exacerber, est un exemple frappant. Le sexisme évidemment qui finit par reléguer les femmes au rang de furies terroristes à défaut de leur accorder des droits politiques (voir le cas de Claire Lacombe, il faudrait que je relise ce qu'Horkheimer écrivait sur elle), mais le FLN ne fit-il pas, mutatis mutandis, la même chose avec les combattantes algériennes dans les années 60 après avoir exploité leur ardeur belliqueuse ? (je dis bien mutatis mutandis car aujourd'hui l'assemblée nationale populaire algérienne accueille heureusement de nombreuses femmes).

 

Le récit de Roudinesco me fait relativiser le révisionnisme de Châteaubriand et Bernanos qui décrivent la noblesse française comme très ouverte au changement. Révisionnisme honnête dans le cas de ces deux personnages, surtout le premier, qui ont été sincèrement désireux de redorer le blason de la révolution dans leur milieu familial qui la détestait, et révisionnisme auquel j'ai failli croire en me fondant sur des cas isolés comme les grands parents de Georges Sand, mais, quand on voit les abjections dont les royalistes parisiens et les émigrés furent capables à l'encontre d'Anne-Josèphe Théroigne, on comprend que l'esprit de la noblesse, malgré le "potlatch" de la nuit du 4 août, n'était pas ce qu'il y avait de plus vertueux et de plus fiable pour construire une nouvelle France. En parlant de "potlatch" (car cette nuit du 4 août reste quand même un cas de délire collectif particulièrement mystérieux), voilà qui nous renvoie aussi à ce que j'ai dit plus haut des personnages "folkloriques", et qui fait penser à cette année 1789 où le vin coulait à flot qu'évoque Bernanos (et qu'il oppose à la grisaille du XIXe siècle). Il y avait dans le XVIIIe siècle français et européen, du côté des nobles (conservateurs ou progressistes)  comme de la bourgeosie, beaucoup de spontanéité irrationnelle des sentiments (ce qu'on retrouve aussi dans les mémoires de Casanova) et de folie qui nous rendent cette époque très exotique, et expliquent aussi une bonne part de ses audaces politiques, scientifiques et philosophiques, dont la nôtre, malgré ses crédos "constructivistes" (façon gender theory), technicistes (façon transhumanisme), et ses provocations à deux balles (façon Femen) est au fond bien incapable...

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Adolescenteries

20 Juin 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

Affligeant Pierre Carles dans son "Fin de concession", éternel ado qui se regarde le nombril, tombant sous le charme d'Elise Lucet, Michèle Cotta, Cavada même, toutes ces stars qui au fond le fascinent. Ado quadra déjà passéistte : "ah le temps où l'on distribuait PLPL avec Halimi, Bourdieu, Discepolo !"; revanchard : "je vais me venger de linterview que celui-là m'a refusée il y a 15 ans". Toute l'inconsistance du gauchisme. Aujourd'hui il séduit encore les jeunes barbus de 25 ans qui croient que c'est ça "le vrai courage", la "véritable indépendance". Qu'il continue encore comme ça pendant 20 ans et il ne sera plus qu'un vieux clodo qui n'aura même plus la jeunesse derrière lui. Un Choron en moins drôle, un Choron triste.

 

velazquez_los_borrachos.jpg

Je ne sais pas pourquoi je pense à Rousseau ce soir (peut-être à cause de la problématique de la dictature des émotions que j'évoquais il y a peu). On fête le tricentenaire de sa naissance. Rousseau, grand penseur comme Voltaire, car grand lecteur comme lui, homme de culture, qui connaissait sa Rome antique comme sa poche, et, en même temps, en tirait des problématiques radicalement nouvelles. Chevènement sur son blog dit de belles choses sur le Rousseau maître de la morale et précurseur de Kant. Il a peut-être raison. Il n'est pas douteux en tout cas que Kant se réclamait de lui. Des trois grands - Voltaire, Diderot, Rousseau - c'est Diderot que je préfère sur le plan de la personnalité, et donc sur divers plans de l'oeuvre aussi car l'homme se prolonge dans son style, dans son regard. Mais il faut reconnaître à Rousseau un sens de l'intransigeance qui, dans un sens, rend son programme politique inapplicable mais fait toute sa valeur sur le plan éthique.

 

Bon, évidemment, on peut lui reprocher de n'avoir point vécu selon ses théories. Par exemple, chantre de la cause de l'enfance, il a abandonné sa progéniture. Une des raisons pour lesquelles j'ai moins d'indulgence pour le personnage que pour son oeuvre. Peut-être un syndrôme d'adolescence prolongée comme chez Pierre Carles. "Qui n'a pas l'esprit de son âge / De son âge a tout le malheur " disait Schopenhauer citant Voltaire. J'ai mis cette citation en exergue d'un de mes livres. Je vous laisse trouver lequel. Il faut savoir vieillir à temps.

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Henriette

22 Mai 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

Dans les Mémoires de Casanova, une femme occupe une place importante : la française qu'il surnomme "Henriette", qui a 31 ans lorsqu'il la rencontre. C'est une femme en fuite en Italie qui vit seule (partiellement accompagnée d'unmilitaie hongrois mais pendant quelques semaines seulement) déguisée en officier, au péril de sa vie, pour échapper à son beau père qui veut la mettre au couvent.

 

Casanova lui prête des répliques très belles dans les dialogues qu'il relate. Et voici en quels termes il décrit son intelligence :

 

casan

 

Au début du XXe siècle l'érudit Charles Samaran (dans Jacques Casanova Vénitien, Calmann-Lévy, 1914) a avancé une hypothèse pour l'identité d'Henriette, confirmée cinquante ans plus tard par J. Rives Childs (Casanova, Pauvert, 1962). Il s'agirait de Jeanne-Marie d'Albert de Saint Hippolyte (1718-1795), nièce du seigneur de Luynes, dont le château de trouve à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence et qui quitta son mari trois ans après l'année de leur mariage (1744).Casanova n'a jamais livré son identité dans ses Mémoires, mais tout le monde souscrit aujourd'hui à la thèse de Samaran.

 

Je m'étonne que les gender studies qui aiment à chercher de héroïnes de la cause féministe dans l'histoire ancienne n'aient jamais mis en valeur Mme d'Albert de Saint Hyppolyte (comme je me suis indigné il y a peu de la place trop modeste de la reine Marguerite de Navarre dans le panthéon contemporain). Peut-être est-on retenu par le fait que cette dame n'est connue que par le témoignage de son amant et n'a pas laissé d'écrits, ou parce qu'elle ne chercha pas à se valoriser en accomplissant des prouesses à connotations masculines (j'ai déjà souligné à propos des goûts vestimentaire d'Alexandra Kollontaï la tendance des auteur féministes à négliger les aspects trop "codés féminins" de leur propre histoire des femmes).

 

Pourtant le brio de cette "Henriette" (y compris son brio intellectuel) tel qu'il transparaît dans le récit de ses faits et gestes du côté de Césène la place très au dessus de n'importe quel ministre (homme ou femme) de notre gouvernement et de celui qui l'a précédé (pour ne relever que cet exemple) et c'est une grande injustice qu'elle ne bénéficie même pas d'une fiche sur Wikipédia, alors que Rachida Dati et Sarah Palin en ont une très fournie. J'espère au moins que du côté d'Aix-en-Provence (une fort jolie ville où j'ai adoré m'égarer en 1996), où elle avait grandi, quelqu'un a songé à lui dédier au moins le nom d'une rue...

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Les Mémoires de Casanova

20 Mai 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

giacomocasanova.jpgMes bons amis, je me suis lancé dans la lecture des Mémoires de Casanova aujourd'hui. Je ne sais pas trop pourquoi. La cause occasionnelle fut un article de Books. La cause profonde peut-être un besoin de retrouver une époque de haute culture éloignée de la nôtre, ou le besoin de me mettre quelque chose de l'Italie dans l'oeil après mon voyage en Sicile, quelque chose de plus élevé que la Sicile.

 

Je ne suis pas déçu. Je trouve dans les morceaux choisis (car je n'ai pas le temps de lire la version intégrale) les traces d'un temps où les gens étaient capables tout à la fois de plus d'émotions et de plus d'intelligence que de nos jours. L'émotion me surprend. Quand je lis le chapitre sur Mme Foscarini (Mme F) à Corfou je découvre un homme qui somatise beaucoup son amour (la fièvre le gagne aisément, il fait des malaises, garde la chambre pendant des jours, vomit), fétichise à outrance - jusqu'à faire faire par un commerçant juif des dragées aux cheveux de la femme qu'il aime et qu'il absorbe en se disant qu'ainsi il mange des morceaux d'elle... tout cela pour une jeune femme de 17 ans, qui ferait cela aujourd'hui ?). Ces émotions ne sont pas seulement celles d'un homme, mais celles d'une société. Quand il lit des vers de l'Arioste chez Voltaire, de chaudes larmes viennent à ses yeux, et toute l'assistance pleure avec lui.

 

De l'intelligence aussi, justement chez Voltaire, cet homme qu'avec Nietzsche (à 19 ans) j'ai appris à aimer - auparavant je lui préférais Diderot - et dont le Candide il y a peu (oeuvre pourtant mineure chez lui) m'a émerveillé. Là tout un chacun doit non seulement maîtriser son Horace et son Tite-Live, mais être capable d'apprendre en une nuit des dizaines de vers (ce qu'un Voltaire qui a plus de soixante ans alors peut faire sans problème, et il le prouve). La mémoire y est beaucoup plus sollicitée que de nos jours, la curiosité aussi. On s'enquiert de tout, on demande à son hôte ce qu'il pense d'un poête, mais aussi de son préfacier, et ce que tel autre écrivain pense d'un auteur tiers. On est à l'affût de tout. Cela me frappe encore plus que le petit jeu des bons mots et des piques dont le film Ridicule s'est fait le reflet en son temps. J'aime quand un grand esprit narre ses entrevues avec un de ses pairs, je suis friand de ces témoignages là, et le récit des dialogues entre Casanova et Voltaire ne déçoit nullement de ce point de vue. Mais quel contraste avec notre époque. Je me souviendrai toujours d'une soirée avec RD (publiciste connu) en 2000 où l'on commença pas se demander si l'on disait "aréopage" ou "aéropage" et se passa à ne parler que des "unes" des journaux et des petits soucis d'Anne Sinclair. Toute la décadence de notre époque se trouve dans le contraste entre ce salon-là et celui de Voltaire.

 

Il y a un moment très intéressant pour moi où Casanova reproche (en citant Horace) à Voltaire de ne pas écrire "contentus paucis lectoribus" (satisfait avec quelques lecteurs). Voltaire lui répond qu'il veut éradiquer la superstition pour libérer les peuples de la tyrannie ce qui suppose d'écrire pour le grand nombre. Casanova réplique alors que le peuple a besoin de superstition, que la monarchie (ou l'aristocratie vénitienne, bien qu'elle l'eût jeté en prison un peu plus tôt) a du bon. Le propos est juste en ceci qu'il montre que l'auteur qui a des ambitions politiques doit nécessairement séduire les masses. Mais dans ce débat là, je penche désormais pour Casanova, alors que j'eusse soutenu Voltaire douze ans plus tôt.

 

Autre petit plaisir que me provoque cette lecture : j'y découvre que Mme Foscarini donne à son soupirant pour le soigner de ses nausées de l'eau des Carmes qui lui fait un effet très bénéfique. Cette eau des Carmes (que ma mère curieusement nommait toujours eau "de" Carmes fut la panacée de mon enfance). J'étais loin de penser que je l'avais en commun avec l'aventurier vénitien...

 

A la lecture du livre, et au vu de l'immense culture et intelligence de l'auteur, on peut se demander pourquoi il n'écrivit pas plus. Mais il dit lui même avoir préféré voyager en prenant des notes. C'était une époque où l'on voyageait beaucoup (comme les écrivains arabes du XIe siècle), et trouvait une raison de vivre dans cette découverte d'autrui que permettaient les déplacements. Les incidents étranges dans les chambres d'auberges, et les dîners aux tables des magistrats et des barons étaient autant d'occasions non seulement de découvrir le monde, mais de s'engager dans des jeux d'amour ou d'intellect (parfois des deux) avec ses contemporains, des jeux qui en valaient la chandelle. Il est bien évident que tel n'est plus le cas aujourd'hui où le voyage ne nous met plus en contact qu'avec la vacuité et la misère de notre époque. Il ne faut point le regretter, juste en tirer les conclusions qui s'imposent : on voyage plus en lisant les aventures d'un promeneur du XVIIIe siècle qu'en prenant un avion. Et il ne faut pas avoir peur d'aller vers ces époques lointaines. Les livres de notre siècle sont d'une telle pauvreté ! Aucun des dix derniers que j'aie lus n'égale en intelligence le dixième d'un chapitre de Casanova.

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Un mot de Voltaire

30 Juillet 2010 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités

"Qui n'a pas l'esprit de son âge

De son âge a tout le malheur"

 

(Voltaire cité par Schopenhauer)

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