Impérialisme français en Roumanie

Idriss Aberkane, après avoir informé son public que l'avocat Juan Branco était soigné en RDC pour un empoisonnement, rappelait dans un échange sur Scanderia avec Amélie Ismaili,Fondatrice du Mouvement Rechecking,  toutes les manoeuvres de la France en Roumanie à l'arrière-plan des résultats sans doute frauduleux de l'élection présidentielle de dimanche (après une première annulation en février). 

Selon Realitea.net, du  8 mars 2025 (qui se contentait de recopier le communiqué de la cour) en mars 2025, l'ambassadeur de France a rencontré à Bucarest le président de la Cour suprême "un échange d'idées a eu lieu sur des sujets d'intérêt juridique. L'ambassadeur de France à Bucarest a adressé un message de soutien et de solidarité à la Cour constitutionnelle roumaine pour la défense de l'État de droit, de la démocratie et des valeurs constitutionnelles occidentales ".

L'article rappelait aussi que la Présidente du parti libéral Elena Lasconi, la procureure générale Laura Codruța Kövesi et le Général Florian Coldea, parmi d'autres personnalités influentes avaient reçu des décorations de la France et étaient susceptibles de relayer les intérêts de Paris dans le pays.

L'eurodéputée macroniqte Valérie Hayer sur le plateau de France Info le 10 mai déclarait : "Nos partenaires pro-européens sur le terrain vont tout faire pour s'assurer que le prochain président roumain soit pro-européen."

Le patron de Telegram Pavel Durov a fait savoir sur Twitter : "Ce printemps, au Salon des Batailles de l'hôtel Crillon, Nicolas Lerner, le chef des services de renseignement français, m'a demandé de bannir les voix conservatrices en Roumanie".

Même si cela ne se traduit pas directements ur le plan des rapports commerciaux, Paris est influent à Bucarest. Et des observateurs accusent la France d'utiliser la Roumanie comme levier de la reconquête d'Odessa où Macron a dit vouloir envoyer des troupes, et que la France avait déjà occupée en 1918-1919.