Congo : le point de vue du M23
Vous savez que dans le cadre de l'Atlas alternatif, j'ai beaucoup défendu l'intégrité territoriale du Congo face au Rwanda et à ses alliés anglophones, ce qui correspondait aussi à la position des anti-impérialistes communistes belges.
Je voudrais ici juste à titre d'information, livrer un point de vue plus pro-rwandais et plus ougandais, puisqu'on ne l'entend pas souvent dans les médias francophones (qui, d'ailleurs, à Paris, ne parlent qu'en des termes très généraux et très brefs - ou alors bêtement misérabilistes - de la chute de Goma entre les mains du M23).
Il s'agit de l'interview d'Andrew M. Mwenda Andrew patron (d'inspiration libertarienne) du journal ougandais The Independent et chef de clan à Fort Portal.
"La situation actuelle dans l’est de la RDC est le résultat direct de l’échec du président congolais Félix-Antoine Tshisekedi. Il n'a pas respecté les accords signés personnellement avec le M23 et la communauté est-africaine avec les bons offices du président angolais Lourenço. Le M23 cherche un moyen de parvenir à un accord de paix. Ils ont signé avec Tshisekedi, qui a refusé de parler avec eux et préfère l'option militaire. L'origine du conflit est que le Rwanda actuel attribué à la Belgique en 1884 est plus petit que le royaume du Rwanda historique. Il y a des gens de l'ethnie banyawanda (la population historique du Rwanda) qui s'est retrouvé en Tanzanie, en Ouganda, au Burundi et dans l'actuel Congo. Quand on dit que le M23 doit quitter le Congo, mais ipour aller où ? Ils sont congolais. Il y a la même chose en Ouganda. avec des personnalités comme Kin Kariisa, par exemple, le patron de NBS TV, ou le chef de justice adjoint Richard Buteera. Le Congo veut renvoyer les Banyarwanda au Congo. En utilisant les milices wazalendo, ils attaquent des Tutsis Banyarwanda.
Quand Tshisekedi a été élu en 2018, les milices Banyarwanda ont négocié avec lui à Kinshsa pendant 14 mois. Ils sont tomnbés d'accord pour que le M23 intègre l'armée congolaise. Les soldats du M23 intégrés à l'armée étaient supposés être affectés dans les région du Bakongo, à la frontière angolaise. C'était une grande occasion pour Tshisekedi. Quand ils ont été désarmés et envoyés au Bakongo, les autres congolais les ont attaqués et c'est ce qui a provoqué la reprise de la guérilla en novembre 2022. Ils se sont sentis trahis, et ils sont venus me voir en tant qu'ancien de la région. Je conduisais ma voiture, un Ougandais m'appelle et me dit que les chefs du M23 veulent me rencontrer. Je pensais qu'ils voulaient me voir comme journaliste pour que j'écrive sur eux mais au fil de la conversation j'ai compris que l'enjeu était plus vaste. Je les ai rencontrés le lendemain pendant 5 heures (minute 8'35). Ils croyaient encore que Tshisekedi avait été mal informé, ils continuaient à lui faire confiance.
Nous sommes informés, m'ont-ils dit, que les Américains, les Français et les Belges ont de l'influence, surtout les Américains, pouvez vous nous aider à parler aux ambassadeurs de ces pays à Kampala pour nous aider à rétablir le contact avec le gouvernement de Kinshasa ? J'y ai vu une bonne occasion de corriger une erreur qui venait d'être commise. J'ai appelé l'ambassade de France, ils m'ont dit : nous n'avons pas le droit de parler au M23. Je leur aid it de me passer quelqu'un de Paris et me mettre en contact même avec un espion à la retraite, quelqu'un qui puisse établir le contact. Ils ont regusé. Je n'avais pas de bons rapports avec l'ambassade belge donc j'ai contacté celle des Etats-Unis.Ils ont dit que ça les intéressait. Ils ont consulté leur hiérarchie. Le lendemain ils m'ont rappelé, mais j'ai senti que c'était uniquement pour recueillir du renseignement. Ils voulaient savoir qui j'avais rencontrés.
Le M23 ne pouvait pas venir en Ouganda car la RDC se méfie des liens entre Kampala et cette guérilla. Ils ne pouvaient que laisser faire, mais sans rencontre directe. Les Américains le troisième joiur m'ont fait savoir qu'ils avaient parlé au Secrétariat d'Etat qui refusaient aussi le contact direct. Le M23 a insisté pour qu'il y ait des pourparlers informels comme il y en avait entre les Talibans afghans et Washington au Qatar. J'ai appris le lendemain par les autorités ougandaises que les Américains mobilisaient les experts des Nations Unies, qui sont à leur service. Puis ils ont dit 'Mwenda a contacté les ambassades occidentales pour aider le M23 a obtenir une levée des sanctions'. En réalité je ne savais même pas que l'ONU imposait des sanctions au M23. Et même si je l'avais sur ç'aurait été sans importance, tout ce que je voulais c'était que des pourparlers de paix se mettent en place avec Kinshasa.
Un élément d'arrière plan : la Communauté est-africaine a dit à Tshisekedi que le M23 a des revendications légitimes. Pour aider à son intégration politique ils ont déployé une force d'interposition à Goma. Tshisekedi a accepté. La force d'interposition (Puganda, Kenya, Burundi) s"est déployée. Deux sénateurs américains ont été envoyés en Ouganada en 2021 ou 2022 pour dire que cette solution garantissait désormais la paix. Juste aprè sleur départ, peut-être en décembre 2023 (ou septembre ?) Tshisekedi a demandé à la force d'interposition de partir.
Je vais vous révéler un secret (min 15'22). Tshisekedi a alors appelé Museveni en secret pour lui dire de laisser ses hommes sur place, idem avec Ndayishimiye (le président burundais). Il voulait seulement le départ des Kenyans. L'Ouganda était aussi présent au titre de l'opération Shujaa contre l'Etat Islamique et les Forces démocratiques alliées. Nous avons retiré nos troupes; Le président congolais Tshisekedi a alors demandé aux Africains et aux Tanzaniens et au Malawi (la SADC) d'envoyer des troupes, demandant aux sud-africains et tanzaniens de combattre le M23 pour lui.
Les Sud-Africains ont tenté d'attaquer le M23 mais ont perdu des transports de troupes et trois tanks. Ils ont renoncé à combattre le M23.
Tshisekedi a donc rompu l'accord avec le M23 et aussi celui signé avec la Communauté est-africaine. Il faut aussi dire que Kagame avait proposé que chaque chef d'Etat (Ouganda, Congo, Rwanda) aide son voisin à combattre la guerilla qui cherchait à le déstabiliser. Mais Tshisekedi a utulisé le FPLR (hutu rwandais) pour combattre le M23." Par ailleurs Mwanda reproche à l'ONU d'avoir fait échouer le projet de financement collectif par tous les pays de l'intégration du M23 déjà à l'époque de Kabila.
Mwanda ajoute qu'avant hier lundi devant l'ambassadeur américain il aredit que Kinshasa devait parler au M23. Il pense que les Amérciains veulent à dessein faire durer le conflit pour qu'il n'y ait pas d'Etat fort au Congo. Kagame hier soir a eu une conversation avec le secrétaire d'Etat de Trump afiichant leur engagement pour un cessez-le-feu mais par derrière ils encouragent le chaos.
Sébastien Ledesma dénonce des aspects des "Survivantes"
Le thérapeute Sébastien Ledesma dans cette vidéo fait son mea culpa pour avoir donné la parole à une certaine Dalila Sadok, intervenante du film "Les Survivantes" de Pierre Barnérias, qui avait cru utile de dénoncer publiquement les services sociaux qui lui ont retiré la garde de son enfant en les accusant d'être contrôlés par des réseaux sataniques. Il estime que cette femme était une affabulatrice. Il avait été la première personne à la croire.
Pour mémoire j'avais évoqué une des témoins du film ici chez qui j'ai passé une vingtaine d'heure -chez elle à son invitation en septembre dernier, et avec qui j'ai eu un échange aussi par mail et au téléphone.
Il évoque Maria, qui est une des rares selon Sébastien Ledesma à avoir une version crédible - elle aurait été violée dès le 2e jour après sa naissance, un rapport médical en atteste. Ledesma explique qu'elle a été mise dans l'ombre au profit de Dalila Sadok. Puis elle a finalement été évincée.
Au passage Sébastien Ledesma rappelle certains enjeux financiers autour du film.
Des cagnotes sont organisées pour la diffusion du film. A Genève 10 000 F suisse auraient été gagnés, Maria n'en as pas vu la couleur.
Dalila Sadok dit qu'un ex-membre des services secrets aurait mis de la ricine (aussi toxique que le cyanure) dans des fleurs qu'il lui a offertes. Bizarrement elle aurait donné ce bouquet de fleurs à Maria qui a eu une intoxication à la ricine (elle y a perdu un rein, elle aurait subi 3 tentatives d'empoisonnement).
Sébastien Ledesma ensuite sur le plan intuitif valide le point de vue d'Anneke Lukas, mais pas celui d'Hélène Pelosse vu les conditions dans lesquelles elle aurait retrouvé le souvenir des événements traumatiques d'enfance.
Hérédités germanopratines
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Dans son dernier bouquin "Un homme seul" (que je lisais dans une gare ce matin), Frédéric Beigbeder (adepte de l'oeil d'Horus) explique que son père, chasseur de têtes, bossait pour la CIA quand elle faisait massacrer des communistes en Indonésie et au Timor (alors que ses enfants se doraient la pilule à Bali) et qu'il était "bouddhiste et solipsiste", et très porté sur le sexe (tel père tel fils). Encore une illustration de ce qu'on disait sur Saint-Germain-des-Près.
Pire que le père en la matière était le dictateur Soekarno avait un harem de jolies filles (notamment des Chinoises) qu'il amenait partout avec lui. Un simple ragot de la CIA ?
Enlèvements en Syrie
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En Syrie on kidnape les professeur. Le Professeur Sultan Al-Salkhadi à Damas, le pédiatre Qusai Nasser Al-Zeer dans sa clinique à Mazzah Jabal,, la professeure Rasha Nasser Al-Ali pourtant fille d'un opposant.
Des manifestations se sont tenues dans plusieurs villes pour exiger la libération d’une partie des 9000 personnes arrêtées par HTS depuis le 8 décembre, dénonçant l’absence de preuves justifiant leur maintien en détention et le fait certains d’entre eux soient détenus alors qu’ils avaient passé des accords de « réconciliation ».
La semaine de l'investiture
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Encore une étrange semaine sur le théâtre du monde dans lequel Dieu semble toujours vouloir que nous existions.
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C'était la semaine de l'intronisation de Trump aux Etats-Unis. Il paraît qu'il y a eu une sorte de compétition entre les nationalistes français pour faire croire qu'ils avaient été invités à la cérémonie alors qu'aucun que ne l'était (même pas les zémouriens censés être les plus proches des Républicains américains).
La comédie sociale dans ce qu'elle a de plus dérisoire. Quand on songe à toutes les sottises qu'a dites Trump dans la foulée : qu'il finirait la guerre d'Ukraine en moins de 24 heures (on attend toujours), qu'il forcerait Poutine à venir négocier en augmentant les tarifs douaniers (alors que les Etats-Unis n'importent presque plus rien de Russie), que l'Espagne fait partie des BRICS, que la Russie a perdu 60 millions de soldats pendant la Seconde Guerre mondiale, qu'est un homme toute personne qui depuis la conception a des gamettes de petite taille (sauf que la différence homme femme ne se révèle qu'à la sixième semaine de vie de l'embryon, au départ tout est féminin sur le plan des manifestations génétiques) etc. Comme disait l'autre, Biden n'est plus là, les gaffes restent.
Trump a même "oublié" (volontairement ?) de poser la main sur la Bible. Et je ne parle même pas des pitreries de Musk et de son salut "romain" très bizarre. Ces gens sont malsains au possible. Ceux d'en face ne valent pas mieux. La dangereuse Von der Leyen dont on se demande ce qu'elle prépare comme riposte à Trump, Pedro Sanchez qui demande devant le Forum de Davos toujours plus de censure des réseaux sociaux (d'ailleurs Trump a été acclamé à Davos juste après son intronisation comme apôtre de la dictature de l'intelligence artificielle, la 4e Révolution Industrielle chère à Schwab).
Nous sommes entre le marteau et l'enclume. Heureusement aussi bien le marteau que l'enclume sont également hors sol, régnant sur des peuples en déclin, et risquent de se prendre les pieds dans le tapis de leurs ambitions démesurées.
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Nétanyahou a dû accepter un cessez-le-feu à Gaza. Scott Ritter dans son style passionné (un peu trop à mon goût, il manque de nuance) s'est exclamé (en substance) dans une vidéo "j'emmerde ceux qui disent que c'est un faux cessez-le-feu, c'est la seule bonne nouvelle pour les habitants là-bas depuis plus d'un an, seul leur enthousiasme compte"... Si l'on veut. Ils se réjouissent de retrouver leur maison au Nord de la bande de Gaza, mais là bas en réalité il n'y a plus de maison... Et il n'y a ni eau ni électricité. Où est objectivement la bonne nouvelle ? En outre les habitants de Cisjordanie sont à deux doigts de l'annexion. L'administration Trump ne reconnaît même plus l'existence du peuple palestinien. Où sont les bonnes nouvelles ? Dans l'accord militaire russo-iranien signé cette semaine ?
Ne parlons même pas de l'Europe où Bayrou s'appuie sur sa béquille socialiste, où Macron-Caligula veut encore donner des soldats à Zelensky, où le système politique allemand joue à se faire peur face à une AfD subventionnée par Musk qui de toute façon n'arrivera pas au pouvoir tandis que le pays privé de gaz russe par Washington s'enfonce tranquillement dans la désindustrialisation, où l'Angleterre sombre, où la Roumanie n'a toujours pas droit à des élections démocratiques.
De mon côté à titre personnel j'ai passé une semaine un peu bizarre, en grande partie oisive sous un ciel froid et pluvieux. Diverses personnes qui avaient marqué mon automne 2024 semblent s'effacer un peu de mon horizon : Piccinin, Ashuba que j'avais voulu associer au salon du livre russe, mon éditeur etc. Ce n'est pas seulement que je ne leur écris plus, c'est que je ne vois plus de raison de le faire. Les pistes d'action que j'ai cru pouvoir tracer avec eux, du côté de la promotion du livre sur l'Ukraine et de celui sur Prague, du côté d'un éventuel nouveau voyage en Abkhazie (j'avais même songé à écrire une biographie de celle que dans mon livre sur l'Abkhazie j'avais appelée Sophia), me semblent soudain complètement inutiles en ce début d'année.
Je crois que je suis en train de recentrer ma vision sur mon quotidien professionnel sur les bords de la Seine. Il n'y a rien de mieux à faire.
Ah ! J'oubliais. Cette semaine est mort Jean-François Kahn. L'homme que, dans mon livre "L'Ingérence de l'OTAN en Serbie", j'appelais "le Patron du Magazine", l'homme qui avait dit "niet" il y a 25 ans au projet de livre d'information alternative sur la guerre du Kosovo que Régis Debray avait voulu me confier. Je ne pense pas avoir perdu grand chose en étant exclu de son petit cercle quelques jours seulement après y avoir été admis. Inutile que j'émette le moindre jugement sur sa vie son oeuvre, ou celle de son frère Axel Kahn (je crois qu'à l'échelle de la macro-histoire l'un et l'autre ont servi, dans des domaines différents, le même Moloch). N'importe qui peut deviner comment je perçois le bilan de la vie de ce genre de personnage. Sans ce "niet" j'aurais été mis sur les rails de grands éditeurs, je n'aurais pas préparé un doctorat de sociologie (tardivement) en 2006 parce que j'aurais été "happé" par les milieux parisiens, et les Editions du Cygne ne m'auraient pas connu... Sauf que sans doute j'aurais tôt ou tard déserté cette comédie sociale lutécienne. Il y avait des "tendances lourdes" qui me rendaient incompatible avec ce milieu-là.
Ludovic Malot sur Notre Dame
Rendons ici hommage à l'enquête de Ludovic Malot sur l'incendie criminel de Notre Dame en 2019. Nexus l'interviewait hier (cf ci-dessous).
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Il a notamment révélé que la société Aubriat spécialisée dans le traitement de la mérule qui a la chouette du Bohemian Grove (mais aussi du T-shirt de Macron en 2021 et d'H. Clinton dans les mails fuités de 2011, pourrait-on ajouter) comme symbole sur fond d'équerre avait été sollicitée pour traiter en février 2018 les poutres de la cathédrale, avec un gel à base de phosphore et d'oxyde de fer (d'où les fumées jaunes et la rapidité du feu). Cette société fête souvent publiquement Halloween (23e minute) Elle fait partie d'une holding créée le 7 juillet 2017 (7 7 17, il y a 3 fois 7 ce qui rappelle les 777 ans séparant du bûcher du Talmud). Ce jour même Macron vantait à Hambourg l'esprit des Lumières (on était aussi dans le 3e centenaire de la fondation officielle de la franc-maçonnerie à Londres) pour placer la France au coeur du "projet humaniste pour le monde".
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Les décapitations des statues soi-disant pour les restaurer avaient aussi une connotation maçonnique. L'implication de la banque brésilienne Safra dans le financement de la restauration est étrange. L'organiste de la cérémonie de réouverture Olivier Latry est un adepte de l'oeil d'Horus.
Barbara Chase Riboud (minute 33) qui exposait au Louvre au même moment a adopté, en référence à Isis, le slogan " Quand Un Noeud Est Dénoué, Un Dieu Est Libéré". Huit musées parisiens sont mobilisés au service de cette magie noire. En désacralisant Notre Dame explique Ludovic Malot prive Paris de sa protection divine.
Chase Riboud dit dans les textes de présentation de son travail avoir entendu une voix en 1989 lui demandant si elle brûlerait Le Louvre ou Notre Dame et qu'elle a avait dit choisir la seconde.
L'initiée Roselyne Bachelot, ex-ministre de la culture a confié dans le livre "682 jours" que la "femme" de Macron lui a exposé un projet avec un phallus d'Osiris géant dans la cathédrale (sur cette "épouse" il y aurait tant à dire, par exemple sa commande du tapis "Soleil noir" du pédophile Claude Lévêque, qui allait bien avec le livre de Gide sur le portrait présidentiel, son implication dans la cérémonie transgenre des Jeux Olympiques).
Attention quand même : Ludovic Malot est un partisan des prophéties de Marie-Julie Jaheny condamnées par Mélanie Calvat.
La fin de la France
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Dans la province où je vis les gamins en classe de première en espagnol n'apprennent rien sur l'Espagne et tout sur le racisme anti-latino aux USA (un programme à la George Soros), en euro ils travaillent sur les USA, en histoire on leur fait décortiquer dans tous les sens la guerre de sécession américaine.
J'avais fait le même constat pour la 4e, la 3e, la seconde. Honte aux enseignants qui acceptent cela comme si c"était une fatalité. Ils ne méritent aucune considération.
A l'époque de Jeanne d'Arc quand la France était partiellement occupée et n'avait plius de roi au moins on n'avait pas bourré le crâne de sa jeunesse avec l'histoire d'un autre pays en lui faisant croire que c'est la sienne et que c'est la seule à connaître.
Elsa Triolet, Trump
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Je lis "Le Destin Personnel" d'Elsa Triolet. C'est la revue communiste "La Pensée" de 1970 (celle qui prononçait son éloge funèbre) qui m'en a donné l'idée. Elle disait qu'Elsa Triolet avait pâti de l'ombre que lui faisait Aragon - l'Eragon et la triolette comme disait Céline - qu'elle était une véritable écrivaine, qu'elle écrivait du réalisme socialiste, le sien, ce qu'elle entendait par là, elle qui n'avait jamais été membre du PCF. J'ai acheté ce qu'on trouve en poche d'elle. "Le Destin personnel". C'est vrai que c'est bien écrit. C'est particulier, ça vous captive d'une page à l'autre. Ca vous tient en haleine.
Je retrouve des mots du XXe siècle, des mots de la génération de mes parents comme "se pomponner". Et même des gestes de cette génération-là, des choses qu'on ne ferait pas aujourd'hui, comme de marcher tous les soirs jusqu'au portail pour attendre le retour quotidien de quelqu'un. Ce n'est rien, quelques pas. Je sais qu'aujourd'hui on ne le ferait pas : on resterait chez soi à regarder son téléphone portable en attendant qu'il rentre dans la maison. Simplement parce qu'on trouverait inutile ou trop servile de marcher. Notre monde est ainsi fait.
Peut-être que si je lis Elsa Triolet, c'est pour sortir du monde actuel, de l'investiture de Donald Trump, du soutien des socialistes à Bayrou, de tous les sentiments de tension que ces nouvelles futiles provoquent chez les gens. Voyez par exemple le déchaînement de satisfaction mêlée de haine violente parce Von Der Layen n'a pas été invitée à l'inauguration présidentielle. Dieu sait combien j'ai combattu l'européisme, le covidisme, la corruption, mais ces sentiments trumpistes contre une "élite" qu'on veut aujourd'hui troquer contre une autre me semblent assez malsains.
Donc ce soir je lis la Triolette...