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Amalgames sexualité/néo-libéralisme
Je suis un peu surpris par la tonalité très pudibonde des articles qui critiquent les soirées festives de M. Berlusconi, lesquelles rappellent les dépucelages de César Auguste, les soirées de Tibère, ou celles des Borgia. A croire que nos journalistes ont tous 60 ans ou écrivent pour des gens de cet âge.
Je préfère le commentaire de Rocco Sifredi : «La vérité, c'est que les Italiens sont fiers de quelqu'un comme Berlusconi qui a 74 ans, adore le sexe et a une bonne vie sexuelle, et je ne parle pas seulement des Italiens de la classe ouvrière.»
J'observe une confusion grandissante entre exploitation néo-libérale et liberté sexuelle, entretenue notamment par des gens comme Dany-Robert Dufour. Peut-être certains responsables politiques comme M. Nicolas Sarkozy et M. Frédéric Mitterrand encouragent-ils par l'étalage de leur libertinage à côté de mesures gouvernementales antisociales ce genre de confusion, mais je ne suis pas sûr qu'à terme la société y gagne. Tout ce à quoi peut aboutir ce genre d'amalgame c'est de nous faire avoir un libéralisme économique identitaire, familiariste et puritain façon parti républicain étatsunien en lieu et place du libéralisme économique de tendance moralement libertine que nous avons en France aujourd'hui, je ne crois pas que ce sera un grand progrès.
Il existe toutefois une bonne nouvelle au milieu de tout ça : la sortie des Simpson's en version hard core. Une grande contribution de la culture italienne au monde de notre époque, et la preuve que le X ne se réduit pas au Gonzo.
Amis pharisiens, amis dupes, amis journalistes
Conférence de presse aujourd'hui. M. Sarkozy déclare à propos de la Tunisie et de l'Algérie que la France ne doit pas verser dans l'ingérence néo-coloniale... Que ne l'avait-il point dit à propos de la Côte d'ivoire en décembre ? Et tenez, je lis encore sur Aporrea.org que Paris a préparé le terrain au retour de Duvalier à Haïti. Si ce n'est pas de l'ingérence ça... Et que dire des menaces d'interruption de l'aide économique que nos amis étatsuniens font planer sur le Liban pour le cas où le Hezbollah formerait le gouvernement ? De l'ingérence à la carte.
Ecritures de la semaine, Mélenchon et Plantu, arrestations au Maroc
Plus de commentaire sur ce blog depuis une dizaine de jours à part un petit clin d'oeil d'Edgar, voilà qui semble indiquer que mes petites considérations internautiques n'intéressent plus grand monde et me repose donc du lourd devoir de publier quelque chose de "sérieux" et de roboratif.
Tant mieux car, pour tout dire, je suis bien fatigué. Il y a eu tout le travail de relecture autour de mon dernier livre aux Editions du Cygne, avec les émotions ambiguës que peut véhiculer ce fignolage sur un texte ancien dont on ne sait plus trop s'il fallait le publier ni comment. Et puis il y a la campagne électorale pour les cantonales. Beaucoup de textes à produire. Il y a eu mes recherches sur le Liban pour le blog de l'Atlas alternatif, ma longue interview à la revue L'Arme et la Paix qui paraîtra bientôt. Et maintenant un autre éditeur qui m'appelle pour me pousser à relire très vite un manuscrit qui dormait chez lui depuis six mois. Je ne ressens plus l'écriture comme un plaisir mais comme une astreinte, mais il faut s'acquitter de son devoir jusqu'au bout...
Donc cela fait de nombreuses raisons pour ne pas chercher à faire "très long" sur ce blog. D'ailleurs l'actualité est si répétitive - dans le registre sombre et décourageant - que personne de mentalement sain ne devrait éprouver le moindre goût à la commenter. Une seule chose peut-être à signaler dans ce fatras de mauvaises nouvelles. Non pas la "révolution bolivarienne" islandaise vantée par certains (je n'ai pas encore eu le temps de l'étudier d'assez près pour me faire mon opinion), non pas le dernier débat sur la politique de santé au parlement iranien retransmise par Presstv en anglais (il paraît que c'était intéressant, dommage, je ne l'ai pas vu et il n'y a pas de redif). Je veux juste parler de Mélenchon, une fois de plus. Je veux bien qu'il fasse 15, 18, 20 % (à défaut d'un candidat plus performant à gauche de la gauche, il faut soutenir le moins mauvais qu'on ait). Mais je suis toujours sidéré par sa naïveté : allez voir ce qu'il dit de Plantu sur son blog - que naguère il collectionnait ses albums ! On croit rêver !!!! A force de se gorger de rhétorique, ce monsieur a donc passé les deux dernières décennies sans se rendre compte du monde médiatico-politique dans lequel il vivait ! Citez moi une seule guerre dans laquelle Plantu n'ait pas cautionné une position occidentale odieuse ... Pauvre monsieur Mélenchon qui collectionnait tous ces jolis dessins inoffensifs de l'illustrateur des diverses Pravda contemporaines ! Versons une larme.
A part ça je devais assister demain à un mariage musulman (le premier de ma vie, mais je ne suis pas trop mariages, ni enterrements non plus d'ailleurs). Le mariage est reporté, parce que des membres de la famille de la mariée (si j'ai bien compris) viennent d'être arrêtés au Maroc (sens approximatif du SMS que j'ai reçu mais qui n'était pas clair). Ils seraient adhérents d'un mouvement islamiste non-violent dont j'ignorais l'existence et qui se nomme Al Adl Wal Ihsane. J'ai fait une recherche sur le Net pour voir si quelque article parlait de ces arrestations. Je n'ai rien trouvé. Voilà encore un sujet qui mériterait le regard de journalistes un peu indépendants...
Un mail abkhaze
Bon, reconnaissez qu'il peut être sympathique le matin après s'être entassé dans un RER pour aller retrouver l'ambiance tristounette du boulot de trouver dans sa boîte mail, comme cela m'est arrivé aujourd'hui, le message suivant :
"Bonjour,
Je suis une traductrice Turque qui vit en Abkhazie. Mon mari est un Abkhaze rapatrié. J’avais vu la présentation de votre livre « Abkhazie » sur votre blogue, j’ai réussi enfin à le procurer et je l’ai lu avec intérêt. Je voudrais savoir quel sont les commentaires des lecteurs du livre en France.
A vrai dire, j’ai pensé un moment de le traduire vers le Turc mais le diaspora Abkhaze est aussi « fier » que le peuple d’ici :) Il est possible que certains parties du livre leur déplaisent. Et il y a un proverbe turque qui dit « Çerkes Abaza allah muhafaza », si on le traduit mot-à-mot : « Le circassien, l’Abkhaze, que dieu vous en garde ! » :)
Cordialement"
Voilà, c'est le genre de mail agréable, plein d'humour, de fraîcheur, et en même temps complètement improbable : un mail turc d'Abkhazie écrit dans un français presque parfait, sur un livre qui n'est pas encore vraiment connu en France, près d'un an après sa publication. Je n'ai pas seulement aimé ce mail parce qu'il vient d'un univers très éloigné de la culture française (la France ne connaît rien au Caucase), ni seulement parce qu'il était improbable, mais parce que c'est un regard turc sur un livre qui a approché Soukhoumi par le côté russe et que ça fait longtemps que j'essaie de deviner ce que peut-être l'Abkhazie du point de vue de la Turquie. Je dois dire que, de ce point de vue là, le proverbe cité sur un ton plaisant comble en grande partie ma curiosité à ce sujet !
Bref je trouve tout cela délicieux. Et ce genre de mail donne plus de raisons d'être à l'écriture de mes livres que mille recensions académiques aussi médiocres que prétentieuses, et aussi prétentieuses qu'ennuyeuses ! Mes amis Français vous avez tort de choisir des destinations banales comme Agadir, New York, Rome ou les Maldives pour vos vacances ! C'est à Soukhoumi qu'il faut aller !
Solidarité avec les usagers de la SNCF en grève
Un mouvement original d'usagers de la SNCF en grève s'est développé dans l'Ouest de la France et dans le Nord. Une pétition nationale peut être signée ici. J'espère qu'une confluence se réalisera entre ce mouvement d'usagers et les syndicats de salariés de la SNCF.
Comme on peut le lire dans Le Monde verson électronique : "Il y a un désengagement total de l'Etat, pour remettre à plat et améliorer l'organisation des réseaux ferrés français. On nous a pourtant bassiné avec le Grenelle de l'environnement, et incité à prendre davantage les transports publics. Ce qu'on constate plutôt, c'est qu'on se dirige peu à peu vers un système de type britannique pendant les années Thatcher, où les trains et les voies ferrées ont été abandonnés par l'Etat au détriment de la qualité et de la sécurité du service."
Refermer la boîte de Pandore tunisienne
M. Le Hyaric signale sur son blog l'événement suivant :
"La séance plénière du Parlement européen s’est ouverte hier soir, lundi 17 janvier 2011, par une déclaration du Président du Parlement, sur la situation en Tunisie, en présence de la Commission européenne.
Tant le Président du Parlement que le représentant de la Commission M. Füle, n’ont manifesté que peu d’enthousiasme dans le soutien à l’actuel mouvement qui se développe en Tunisie. Puis, dans une curieuse ambiance où se mêlaient gêne et confusion, une majorité du Parlement a refusé de discuter et d’adopter une résolution réclamée par le groupe de la Gauche Unitaire Européenne et le groupe des Verts/Alliance libre européenne, présentée par Daniel Cohn-Bendit."
Je crois que nous devons relever ce genre de fait : si demain le peuple tunisien parvient à faire avancer sa révolution jusqu'à un point de rupture avec la tutelle occidentale (ce que je souhaite), chacun doit bien voir qu'il s'agira d'un processus dialectique, agonistique, face à des pouvoirs occidentaux foncièrement attachés à la sauvegarde, dans un premier temps de la dictature, puis et de ses reliquats.
L'establishment européen (comme son homologue étatsunien), comme toujours, est une machine à étouffer les mouvements populaires, pour éviter les effets dominos, le populisme, l'islamisme etc. Les boîtes de Pandore révolutionnaire doivent s'arrêter à 1789, toujours. La liberté de la presse bourgeoise et des partis pro-occidentaux. Rien au delà.
"Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne"
Actualisation 2019 : Mes découvertes sur le monde des médiums, de la sorcellerie, et des forces invisibles m'ont fait complètement renier ce livre "Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne" dont j'ai demandé à mon éditeur de ne plus le publier.
Mon dernier livre Eloge de la liberté sexuelle stoïcienne, à propos d'une histoire yougoslave vient de paraître aux Editions du Cygne. Ce livre termine un cycle d'écriture commencé il y a douze ans.
Je ne sais pas du tout si j'aurai l'occasion de publier d'autres livres dans les années à venir. A priori je n'y tiens pas car c'est un travail fastidieux, et tout ce que j'avais d'intéressant à dire figure dans l'un ou l'autre de mes livres déjà publiés. Je suis de toute façon à une étape de ma vie (mais c'est sans doute le lot de tous les quadras) où une grande part de tout ce qui se livrait sous le mode de la nouveauté, exaltant, désespérant, ou simplement surprenant et complexe, s'offre aujourd'hui sous le sceau du déjà-vu et de la répétition. Si l'on attend de moi que j'écrive des ouvrages, si quelqu'un m'en demande un, je ne pourrai alors que composer un texte sérieux qui ordonne, précise, explicite ou affine des choses déjà dites. Il ne peut plus s'agir de textes marqués par l'urgence et des émotions constrastées comme ce fut le cas il y a sept ou huit ans. Dans un sens j'ai eu la chance de pouvoir poser sur la place publique les principales expériences que je vivais, et les sentiments ou les analyses qu'elles m'inspiraient, soit dans le registre de la sociologie soit dans celui de la philosophie ou de la géopolitique. La chance aussi d'être lu par quelques-uns, et inscrit dans des catalogues de bibliothèques publiques. Je le dois à de petits éditeurs comme Le Temps des cerises, Thélès, L'Harmattan ou Le Cygne. Je ne leur ai sans doute pas fait gagner d'argent, mais ils ont quand même assumé le risque de porter ces livres qui ne parlent pas forcément à l'imaginaire du plus grand nombre, et ils l'ont fait de moi sans exiger que je retouche mes textes en fonction du politiquement correct ou d'objectifs de rentabilité.
Voilà, je ne sais pas trop si cela a été utile, ni à qui ça a pu l'être. Maintenant je compte me replier modestement sur mes blogs et y cultiver tranquillement mes radis. Une phase se termine.
De la différence, de la lourdeur, et de leur bon usage
Affiché sur les murs de Paris en ce moment : "Belle année 2011, dans une capitale où se rencontrent et se respectent les différences, une ville qui aime la vie". Je ne sais pas pourquoi, mais moi je ressens dans ce slogan la patte de M. Delanoë himself... Bien sûr c'est le genre de message auquel personne ne croit, mais il est intéressant que la capitale de la France ait choisi celui-là, c'est son visage, son maquillage, sa tenue de soirée, tenue de rigueur du moment.
Ce matin par dessus l'épaule d'un voyageur du RER je lisais en titre d'une grande page du Monde "Roland Dumas l'amoraliste". Je crois qu'à Paris la "différence" de Roland Dumas ne doit pas être très "respectée". La mienne non plus du reste : quand une journaliste de Glamour m'interroge sur l'exhibitionnisme des jeunes filles, je sens bien qu'on n'est pas très content d'entendre la réponse d'un type qui a l'accent du Sud, et encore moins de l'entendre esquisser des grandes fresques sur 200 000 ans ou 50 ans ("Vous savez, nous ce sont les sujets 'tendance' " qui nous intéressent") ou relativiser des phénomènes à la mode sans être capable de citer le nom d'un photographe en vogue.
Mais cette intolérance à l'égard de ma "différence" m'incommode moins qu'il y a 20 ans. Je m'amuse à voir la manière dont autrui me considère, et agacer ou ennuyer ne me déplaît pas.
En ce moment je lis un bouquin publié chez un petit éditeur qui défend une philosophie athée de la matière. Le bouquin n'est pas très bon. Ses références sont assez datées, inadaptées aux vrais enjeux du débat contemporain sur la nature et le destin de l'humanité (alors pourtant que le fond de sa thèse est assez juste). En somme ce livre me paraît un peu lourd.
Je me dis que mes propres écrits (dans tous les domaines) peuvent paraître à beaucoup de lecteurs - ceux qui sont "tendance", "branchés", esclaves des médias actuels etc, - grevés des mêmes défauts, et que donc mes écrits sont pour eux ce que ce livre est pour moi : un truc un peu épais, mal dégrossi.
Sauf que, pour ma part, je suis enclin à penser que mes livres (ou mes propos dans les interviews) sont lourds pour de bonnes raisons : ils veulent manifester une force d'inertie par rapport à la légèreté des modes et à la fausse virtuosité des amuseurs publics. Alors que le livre que je lis, lui, est simplement lourd par excès d'ignorance : l'auteur n'a tout simplement pas cherché à connaître les données actuelles du débat et croit pouvoir ressortir par exemple Freud sans voir ce que Freud a pris sur la tête depuis sept ou huit années.
Cela dit nos "lourdeurs" se rejoignent en nous condamnant à rester chez de petits éditeurs. Ainsi va la vie.
Une précision cependant : je ne pousse pas l'inertie et la lourdeur aussi loin que Bourdieu et, au delà, ses prédécesseurs chantres du structuralisme qui dénigraient systématiquement les prophètes de la modernité façon Crozier en rappelant toujours contre eux ce qui résiste, ce qui ne change pas. L'attachement aux invariants, très caractéristique du structuralisme, contre le "bougisme" médiatique (et le mythe du "tout change tout le temps") est une commodité académique à laquelle je me garde de céder trop facilement. Car en ces temps où l'opinion populaire dépend beaucoup de ce qui se voit sur les écrans les modes sont très loin d'être anodines, l'instinct grégaire à leur égard se porte si bien qu'il serait dangereux d'en sousestimer la force et l'impact.
Bref, passons sur le décorticage de ces subtilités.
J'ai envoyé mon livre sur le stoïcisme à mon éditeur. Il sortira début février. C'était mon dernier ouvrage (définitivement ou avant très longtemps). Il comporte bien des maladresses que je n'ai pas trouvé le courage de corriger. Après des années à le relire à le recomposer, je ne savais plus qu'en faire. C'est sans importance de toute façon. Il sera si peu lu.
De toute façon je ne veux plus trop être lu ni entendu. Un type un peu bizarre (de droite) m'a proposé de donner une conférence sur mes livres. Je n'ai pas donné suite à sa proposition. Je veux bien accorder une interview à l'association "Initiative citoyenne de défense" sur l'état actuel du monde comme elle me l'a proposé parce que cela me donnera l'occasion d'ordonner un peu mes idées sur ce sujet, mais ce n'est plus dans l'espoir d'étendre mon lectorat. Je me satisfais tout à fait de voir une poignée de personnes de qualité fréquenter occasionnellement ce blog et y laisser des commentaires. D'ailleurs, à l'avenir, comme je n'aurai plus le travail d'écrire des livres, je compte me contenter de ce blog et des rencontres fortuites que je puis encore faire à travers les messages que m'envoient parfois ses lecteurs. Au diable les livres !
La sexualité en RDA
Lu ceci dans l'Imparfaite :
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"«Plus tôt, plus souvent et mieux!» Voilà comment les historiens décrivent le sexe en République Démocratique Allemande. Ovni politique, le régime communiste a entretenu, à partir du milieu des années 1960 et jusqu’à son implosion en 1989, une autre singularité, plus discrète: une sexualité sans pareille. Un amour libre, égalitaire, imaginatif et –chiffres à l’appui ‒ plus orgasmique que dans les sociétés voisines. La RDA fut à ce titre une exception, entre une RFA «prute» à l’Ouest et le reste d’un bloc communiste tombé dans le machisme soviétique. Le régime socialiste est-allemand a couvé une romance sexuelle aujourd’hui motif d’ostalgie. Pourquoi? La fabrique étatisée d’une sexualité discrètement révolutionnaire a nourri un amour paradoxalement libéré, inspiré d’une sexologie officielle centrée sur l’orgasme féminin. Malgré ses contradictions –petites-bourgeoises et liberticides– ce laboratoire historique a eu le temps de faire ses preuves au monde… et au lit.
Mythe d’une baise morose à l’Est
Durant la Guerre froide, en Allemagne, l’ironie de l’histoire mit liberté et plaisir sexuels du côté du rideau de fer pourtant censé être le plus froid: l’Est. «Quand la première étude comparative entre Allemagne de l’Est et de l’Ouest sur l’expérience sexuelle des étudiantes fut conduite en 1988, les résultats montrèrent –au grand étonnement des experts de l’Ouest– que les filles de l’Est appréciaient bien plus le sexe que leurs voisines ouest-allemandes» ; et Dagmar Herzog de préciser, dans Socialist Modern: «et avaient des orgasmes plus souvent»! suite de l'article dans l'Imparfaite"
Pau vu par TF1
Un peu trop centrés sur le sport ces reportages. Il y a 30 ans, quand on parlait de ma ville natale, on évoquait les écrivains symbolistes des années 1890 qui y vécurent. Cela parait la ville d'une aura onirique dont l'univers capitaliste compétitif et hédoniste l'a finalement dépouillée. Autre temps autres moeurs.