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Le blog de Frédéric Delorca

Articles récents

Libéralisme

26 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Philosophie et philosophes

L'age venant je ne cesse de me demander : qu'eût été ma vie si j'étais retourné vivre en Béarn en 1995, comme il en avait été question, ou si, comme une mienne amie le fit, je m'étais installé à belgrade en 2003?  Kundera remarque dans l'Insoutenable légèreté de l'Etre qu'on ne sait jamais la valeur de ses choix car il faudrait connaitre toutes les conséquences des autres choix possibles pour fixer les échelles de valeur. On se situe ainsi aux antipodes de l'économie néo-classique qui présuppose l'omnisciense des agents. Or cette liberté de choix de vie dont nous autres petits et moyens bourgeois bénéicions résulte en grande partie de l' application du liberalisme aux moeurs. Une fois de plus Polanyi a raison : le liberalisme ne marche pas, ni en économie, ni dans les choix de vie, et mon ami Edgar de la Lettre volée ne le sauvera pas en tentant d' opposer le libéralisme classique à celui dé néo- libéraux.

A propos du premier d'ailleurs je viens de lire six lignes drôles d'Howard Zinn sur une constitution que Locke fit pour une colonie anglaise d'Amérique. Il faudra que je vous reparle de tout cela plus tard.
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Armée et société

25 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

Un ami m'écrit aujourd'hui :

"Le mois dernier mon fils ainé qui vient d'avoir 18 ans a participé à la journée d'appel de préparation à la défense. Instituée il y a quelques années, cette journée (à laquelle sont tenus de participer filles et garçons) a officiellement pour but de « sensibiliser les jeunes [français] au devoir de défense ». Dans le cadre d'une présentation des « enjeux et objectifs généraux dela défense nationale », voici les propos qui auraient été tenus par unofficier et que mon fils m'a rapportés : « Le Président iranien a plusieurs fois menacé d'attaquer Israël ET LA FRANCE.(...) L'Iran est une dictature qui veut acquérir l'armenucléaire. (...) Seules les puissances membres du conseil de sécurité de l'ONU ont le droit de disposer d'une telle arme. » J'ai demandé à mon fils s'il était bien sûr que cet officier avait évoqué des menaces iraniennes contre la France (pas seulement contre Israël) et il m'a répondu qu'il en était absolument certain et que cela l'avait quelque peu étonné, n'en ayant jamais entendu parler. Le détournement de cette journée d'appel à des fins propagandistes où l'Iran est explicitement désigné comme un pays ennemi de la France est particulièrement grave dans un contexte où Israël a choisi de mettresystématiquement en avant la « menace iranienne »."

Si l'anecdote est véridique, je suppose que c'est le résultat de la conversion de la Défense nationale française aux crédos atlantistes.

A côté de ça dans le film Indigènes (diffusé sur nos écrans de TV hertzienne la semaine dernière) le réalisateur est incapable d'introduire les bonnes appellations des grades militaires dans les dialogues (un personnage appelle son supérieur "capitaine" au lieu de "mon capitaine" comme dans l'armée américaine, et les rapports entre officiers et militaires du rang sonnent complètement faux). La France ne sait plus quel langage parlaient ses militaires il y a 60 ans, et ses militaires, eux, parlent maintenant le langage de l'OTAN...

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Le songe d’une nuit pyrénéenne

25 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Souvenirs d'enfance et de jeunesse

Pour un écrivain ou un philosophe, la distinction vie privée/vie publique n’existe pas. Tout ce qui nous est donné, c’est un flux de réalités humaines, que l’on éprouve en soi, et qui toutes, au fond, participent d’un même monde, simplement nuancées par les particularités culturelles et physiologiques de chaque Ego. Toutes ont également leur place dans l’écriture, et toutes sont justiciables d’une même évocation, voire, parfois, d’une même volonté d’analyse.

 

J’étais ce week-end en Béarn, dans un univers où tout vieillit : les parents, les oncles et tantes. Partout surgissent des vestiges de l’enfance dont la subsistance paraît aussi incongrue que des ruines romaines au milieu des gratte-ciels. Ici le mur familier d’une vieille bâtisse, là le toit d’une épicerie qui est devenue une banque, mais dont on sait qu’un jour, dans un autre monde, il y a trente ans, elle assurait une autre fonction. La question, la seule question que suscitent ces émergences insolites, est de savoir si cet autre monde, l’univers du passé, a réellement existé.

 

Au cœur d’une nuit d’insomnie, hier, je me suis rappelé une femme. Tous mes choix affectifs ont toujours été désastreux, et ma manière de les gérer encore pire. Mon histoire avec elle n’a pas fait exception, et cependant, n’étaient les circonstances particulièrement odieuses dans lesquelles notre relation s’est achevée, je lui eusse volontiers consacrée un livre.

 

C’était une Belge de père serbe. Elle était née près des Grands lacs, juste avant l’indépendance du Congo. Femme instable, grande voyageuse, les yeux rivés sur la mappemonde depuis l’enfance, elle avait néanmoins élevé consciencieusement, et pratiquement seule, trois enfants, et gardé Bruxelles comme point d’ancrage, où elle revenait presque tous les ans, voir notamment ses nombreux frères et sœurs, tout en s’arrangeant pour vivre en Afrique le reste du temps, au Rwanda, en Ouganda, en Guinée.

 

J’ai été mille fois fasciné par ce personnage, par son potentiel, ses limites, son côté petite bourgeoise autodidacte éblouie par les passeports diplomatiques, et sa capacité à se fondre dans la société africaine où elle avait vécu intensément une enfance semble-t-il heureuse. Elle éprouvait véritablement ce continent dans sa chair, et se sentait plus noire que blanche malgré la couleur de sa peau. En même temps celle-ci, ainsi que sa culture, la renvoyaient en permanence à son appartenance au monde des colonisateurs. Elle se vantait d’avoir porté la mention « apatride » sur sa carte d’identité pendant ses premières années de scolarisation en Belgique, retour de Kinshasa, et d’en avoir souffert.

 

Cette femme n’était jamais en repos. Elle portait une sorte de deuil en elle, et, en même temps que le deuil, un perpétuel dépassement, ou du moins l’énergie du dépassement. Je n’ai jamais su si cette énergie la portait réellement vers une Aufhäbung véritable ou si elle se dispersait dans sa vaine folie douce, qui, par souvent, me terrifiait. Elle méprisait et admirait, indissociablement, mon goût pour l’écriture. Moi je tentais de l’encourager chez elle pour qu’elle pût mieux faire partager son expérience, en même temps que d’y mettre de l’ordre. Mais avais-je le droit de souhaiter sa conversion à un ordre quelconque ?

 

Elle avait ce franc parler des femmes très émotives non formatées par l’hypocrisie académique. Elle pouvait avoir des propos et surtout des intonations terribles sur la bêtise d’une contrôleuse de métro flamande, la perfidie d’une fondée de pouvoir tutsie qui l’avait spoliée de son entreprise à Kigali, la bêtise de certains militant anti-impérialistes inconditionnels de Jean Bricmont dans la vieille Belgique catholique. Elle fut de ceux qui me firent aimer son plat pays, parce que son amour-haine pour cette terre dans son regard se conjuguait sans cesse aux temps de l’ailleurs dont elle provenait, et où elle retournerait, inexorablement. La dernière fois que je la vis, elle m’amena à une audience d’un petit tribunal de quartier bruxellois qui devait statuer sur le droit d’une sienne amie congolaise à la naturalisation de ses enfants ou quelque chose dans ce genre-là. Je n’ai pas gardé un souvenir extrêmement précis de cette affaire. Seulement des images de mon attente de l’audience dans une antichambre glauque, avec elle, son amie requérante, une pléthore de petits enfants congolais qui attendaient sagement, et des juges belges bedonnants aux accents lourds qui arboraient de grosses médailles, comme chez nous les conseillers des Prud’hommes, sur fond de drapeau tricolore noir-jaune-rouge et de portrait royal.

 

Elle aimait la famille royale et Michel Collon, tout à la fois, dans un même mouvement. Elle traînait son spleen dans la solitude des cimetières, sur la tombe de sa maman, et son besoin de défoulement dans les boutiques colorées de Matongué, le quartier congolais de Bruxelles. Elle était tout et son contraire. Elle voulait partager avec moi son besoin de retour à ses racines serbes.

 

Un jour de 1940 où le gouvernement de la Yougoslavie s’était déclaré prêt à céder à l’ultimatum d’Hitler comme l’avait fait le maréchal Pétain en France, un groupe d’officiers serbes s’était emparé du pouvoir dans un sursaut de dignité nationale. Son père, colonel de l’aviation, en avait fait partie. Elle ne l’a su que très tard car celui-ci n’en a jamais rien dit à sa famille. Pour elle, il était seulement un aventurier balkanique qui vendait des aspirateurs dans les colonies belges d’Afrique après la seconde guerre mondiale. Hélas son envie de rechercher avec moi le passé de sa famille n’était pas d’une grande pertinence. C’était à une époque où je ne songeais qu’à me débarrasser de l’Europe du Sud-Est.

 

Je pensais à elle, en Béarn, ce week-end, au creux d’une de ces nuits orageuses où tout espoir de donner un sens aux choses se volatilise brusquement. Je me demandais si, de son côté, la moindre bribe de sens l’avait, d’une manière ou d’une autre, rattrapée. Et je faisais le pari que non. A un certain niveau, elle et moi partagions une même inaptitude viscérale à donner un sens définitif à quoi que ce fût.

 

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L'individualisme et la gauche

20 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La gauche

Les grands esprits se rencontrent. Aujourd'hui je repensais à cette discipline, cette soumission collective des ex-peuples soviétiques (Transnistriens en tête, les Russes de Russie font peut-être exception aujourd'hui, mais parce que notre arrogance les y a forcés), aux abonnés des briefings de l'ambassade d'Ouzbékistan qui reprochaient au Dissident internationaliste et au patron du Samizdat leur turbulence.

Et je trouve sur le blog La lettre volée sous la plume d'Edgar (mais quand Diable prendra-t-il un pseudo plus présentable pour signer des livres ?) une article qui pourfend la dérive bismarckienne de Pierre Rosanvallon (Edgar n'emploie pas ce terme, mais je le trouve assez adéquat pour résumer son propos) et appelle l'extrême-gauche (so to speak) à se faire le chantre de la démocratie formelle face à une droite et un centre-gauche qui la bafouent.

Apparemment cela n'a rien à voir, et pourtant je prétends que si. Dans les deux cas, c'est la question de l'individualisme qui se pose là. Mes petits camarades anciens de l'aile gauche du PC, tout défenseurs du "centralisme démocratique" qu'ils fussent autrefois, et chantres de la souveraineté des Etats-nations et de leurs structures verticales aujourd'hui, sont des rebelles avant tout, c'est-à-dire des gens qui font passer instinctivement l'individualité de leur esprit critique avant les convenances diplomatiques et les rapports d'autorité.

Et Edgar qui demande à l'extrême-gauche de se réconcilier avec la démocratie formelle rejoint l'héritage de la Révolution des Saints, de cette filiation entre individualisme puritain et démocratie anglosaxonne que Michael Waltzer a fort bien identifiée.

L'histoire de l'Occident est faite de cela, c'est une de ses singularités (qu'il partage peut-être avec d'autres cultures, mais sans doute pas si nombreuses). Il la faut assumer, elle fait sa richesse. C'est pourquoi dans un article de la revue Commune de septembre dernier, je m'étais fait l'avocat d'une conciliation intime entre socialismes "autoritaire" et "libertaire".

Toute la difficulté est que l'individualisme fasse de nous des Bertrand Russell et pas des Bernard Kouchner.
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Fascisme, vertu, pesanteurs

19 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien

Je songeais ce soir à l'indignation vertueuse du journaliste Paul Amar contre Dieudonné. Je hais l'indignation vertueuse. C'est une posture insupportable. Une liste de candidats à des élections se combat sur un terrain politique. Voilà tout, sans cris d'orfraie et sans condescendance.

Je songeais aussi au fascisme. Il a dû à ses débuts, dans les années 20, en Italie, faire le même effet que la liste Dieudonné aux yeux des "antisystèmes" : mélange de cathos réacs, de révolutionnaires combattants, autour d'idées à la fois nouvelles et traditionnelles, mêlant futurisme et conservatisme, dans un mouvementisme perpétuel, très médiatique, au delà du socialisme, et de la démocratie parlementaire, balançant des coups de pieds dans la fourmilière. Tous ces mouvements qui misent sur la nouveauté, le dépassement, autour de slogans publicitaires m'inspirent beaucoup de crainte. Ils peuvent être facilement récupérés par un leader charismatique (plus charismatique que Dieudonné et Soral) sans pour autant remettre en cause les classes dominantes qui peuvent se servir d'eux (car ce mouvement n'est pas socialiste, et compte en son sein tout un tas de petits bourgeois nationalistes qui ne veulent pas remettre en cause la hiérarchie des classes). Tout cela est trop déstructuré pour ne pas être récupérable par des oligarchies. En plus cette "fixette" antisioniste est assez absurde. Le sionisme doit être combattu comme sous-produit du néo-colonialisme occidental, de la culture impérialiste des classes dirigeantes européennes. Mais ce n'est pas du tout une "pieuvre" tentaculaire que nous décrit cette liste.

Bah, tout ça n'est vraiment pas bon. Et je suis triste de voir que l'existence de cette liste suscite toute sorte de règlements de comptes dans les milieux anti impérialistes. Peut-être de vieux abscès que j'ai décrits dans 10 ans sur la planète résistante sont-ils en train de se crever. Mais je ne suis pas sûr que l'unité des anti-impérialistes et la clarté de leurs idées en sortiront renforcés.

A part ça ce soir une fonctionnaire transnistrienne me transmet par email un article qu'elle a traduit en français bien en phase avec le nouvel état d'esprit des classes lettrées de Tiraspol : un article qui fait l'éloge du Conseil de l'Europe et de la convention européenne des droits de l'homme avec le même enthouisasme insipide, institutionnel, et si ça se trouve même pas forcé (en fait la même langue de bois) qu'il eût vanté le socialisme réel. D'ailleurs ses mots sont souvent les mêmes qu'à l'époque soviétique : "nos diplomates se sont rendus en pionniers au Conseil de l'Europe", "les droits de l'homme contribuent au progrès et à la réalisation de la créativité humaine" bla bla bla. Un diplomate français y est même qualifié de "bon maître" (j'ai suggéré à la fonctionnaire de changer cette traduction maladroite, mais peut-être n'est-elle pas si maladroite que ça au fond, peut-être cerne-t-elle au plus près l'intentio auctoris). L'ardeur des élites d'Europe de l'Est à chanter la gloire des nouveaux maîtres (ceux de l'Ouest) a déjà fait perdre tellement de temps aux résistants occidentaux depuis 20 ans, et notamment à cette "Europe sociale" dont nous rêvions ! Peut-être même l'ont-ils définitivement coulée !

Epuisé par tant de pesanteurs, je n'ai plus comme exutoire en ce moment que d'effeuiller les listes de concours du "premier roman" pour me changer les idées. Une association de Sainte Anne du Castellet, un village varois qui baigne dans les parfums de lavande je suppose, a demandé à mon éditeur deux exemplaires de mon roman pour une compétition de ce genre qui se soldera par une remise de prix en mai 2010, ai-je appris aujourd'hui. Ces micro-opérations pleines de fraîcheur nous éloignent pour un temps des vices de ce monde;

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"L'Europe sociale n'aura pas lieu"

19 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE

Parcouru hier "L'Europe sociale n'aura pas lieu" du camarade Denord (que j'ai un peu connu naguère) et de François Schwartz (chez Raisons d'agir). Un bouquin pas terrible, journalistique (Bourdieu ne doit plus trop reconnaître les siens). Mais le titre à lui seul rejoint ma thèse : il faut envisager une sortie de l'UE si l'on veut pouvoir construire quelque chose sur ses ruines ...
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Fin de journée

18 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications

Une journée de plus à avoir bossé sur un ordinateur, avec tout ce que ça comporte de malsain. Les allers-retours, d'une fenêtre l'autre, entre les dossiers et Facebook... Facebook.... Encore une invention dont l'humanité se serait bien passée. Indigestion de toutes ces considérations des gens qui pêchent, ici et là, qui un article, qui une vidéo, et en abreuvent leur "réseau". A quoi bon ?

En fin d'après-midi j'ai fait un saut au magasin de photocopies de mon quartier. Je suis un bon client : je passe du temps à imprimer de vieux textes et les faire relier pour pouvoir les relire et les retravailler stylo rouge à la main. Un type comme moi qui n'est inséré ni dans les réseaux universitaires, ni dans les milieux militants, ni dans des dispositifs éditoriaux solides, est contraint de prouver le mouvement en marchant, c'est-à-dire composer des livres, expliciter le plus possible sa pensée dans des bouquins, en priant pour que ça ne finisse pas à compte d'auteur.

A vrai dire tout ce que j'avais d'important à écrire est déjà publié, ce pourquoi je suis assez serein au seuil de la quarantaine. Mais je voudrais encore faire paraître deux ou trois trucs avant de me lancer dans ma mission dionisienne (en Seine Saint Denis). Tout d'abord le récit d'une histoire incongrue qui m'est arrivée il y a 10 ans, histoire de m'en débarrasser. Le texte est déjà bien nourri, il me faudra l'amincir un peu, les weekends, ou cet été. Je voudrais aussi publier un petit bilan de mon itinéraire intellectuel, pour mieux faire sentir l'arrière plan de mes témoignages. Mais c'est un peu plus compliqué à faire. Enfin, en troisième lieu, je suis tenté par la reprise d'un roman que j'écrivais en septembre dernier. Un roman qui pourrait être plus surprenant encore que la Révolution des Montagnes.

Il m'est arrivé souvent, quand le réel m'exaspérait, de rédiger trois ou quatre pages qui faisaient office d'amorce d'un roman, puis je les abandonnais. Le test de la viabilité d'une oeuvre de fiction, c'est, je crois, le nombre de fois où l'on revient vers elle. Or je traverse en ce moment la troisième période d'envie d'écrire cette histoire. Signe qu'elle fait résonner quelque chose de profond en moi. Peut-être y a-t-il une chance que je la mène à son terme. Trois livres "in the making". A défaut d'attirer l'attention du public, il faut continuer d'avancer. "Fais ce que dois", comme disait l'autre.
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Ioulia Timochenko

17 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

Bon, les stats de fréquentation de ce blog étant en chute libre, je peux enfin écrire sur n'importe quel sujet sans crainte de décevoir mes lecteurs.

Alors voilà, je commence pas un scoop : la tresse de la première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko (Yulia Tymoshenko pour les anglosaxons) est fausse, selon le blog "Au poil". Pour des infos plus croustillantes vous pouvez chercher "Naked Yulia Tymoshenko" ou "MILF Yulia Tymoshenko" sur Google. Et pour plus romantique (et kitsch comme la musique de l'aéroport d'Odessa), il y a le diaporama ci dessous :

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