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Après Gaza

"A peine le concert de Noa commencé, quatre personnes membres du comité pour la solidarité internationale Askapena sont montées sur scène, jeudi à Donostia, pour protester contre la situation au Proche- Orient, drapeaux palestiniens en main et une pancarte indiquant "Israël ? Ez, eskerrik asko" ("Israël ? Non, merci ").
La chanteuse israélienne a dû se retirer de la scène du Théâtre Victoria Eugenia.
En pleine agression des forces israélienne à Gaza, Noa avait rendu publique une lettre afin de soutenir les soldats israéliens, alors qu’un millier de Palestiniens avaient péri sous les bombes et balles israéliennes.
Quelques minutes avant le concert de jeudi, la chanteuse avait déclaré à une agence espagnole que "les fanatiques palestiniens avaient réussi à tromper les européens". "Israël est un état démocratique qui a le droit de se défendre face aux bombes palestiniennes qu’elle subit depuis huit ans" avait-elle déclaré.
Avant d’arriver au Pays Basque, ses concerts à Barcelone et Séville avaient également été boycottés (http://www.paysbasqueinfo.com/fr/component/content/article/56-culture/1009-la-chanteuse-noa-contrainte-dannuler-le-concert-a-donostia.html).
On peut se reporter au site de la Capjpo, entre autres, pour les autres actions de solidarité avec la Palestine.
Je découvre aussi d'un site l'autre une campagne de signatures d'une pétition pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes . On y retrouve des noms connus, y compris d'ex-parrains de l'Atlas alternatif (du moins des parrains "sur le papier", même s'ils se sont bien gardés ensuite de soutenir le livre, mais ça c'est la loi du milieu : les vieilles "stars" n'aident pas les jeunes initiatives, certains de mes jeunes amis qui font des trucs au Vénézuéla ont en ce moment le même problème avec des pontes altermondialistes).
A noter aussi l'interview du journaliste libanais Walid Charara sur Gaza :
Back into Afghanistan

In fairness, I should note that the CIA did develop an innovative strategy last year for winning the hearts and minds of some Afghan tribal leaders. An agent in the country's southern region was seeking the help of a 60-something-year-old chieftain, but no go -- until he learned that the man, who has four younger wives, was having performance problems. "Take one of these," said the agent, discreetly offering Viagra pills.
Days later, the agent returned to the village to find the old man wreathed in a glowing grin that only sex can induce. "You are a great man," exuded the happy chieftain, who subsequently became a useful source for the agency. It gives new meaning to the old bumper-sticker, "Make love, not war."
Anniversaires
La Yougoslavie s'est un peu éloignée. Je soutiens le combat juridique du gouvernment serbe contre la reconnaissance unilatérale du Kosovo. Mais je ne le soutiens pas dans les mêmes termes que bien des Serbes à Paris le font. Peu importe d'ailleurs : ces nuances n'intéressent ni les Serbes, ni personne d'autre.

Mon éditeur m'a confirmé hier son feu vert pour un livre sur la Pridnestrovie/Transnistrie. Je bâtis de nouveaux projets politiques. Des projets dont je ne pourrai parler que plus tard sur ce blog, quand ils connaîtront un début de réalisation. Le réseau "Atlas alternatif" sur Facebook continue à recevoir des adhérants. Vous pouvez vous y inscrire. Il n'est pas exclu que nous finissions un jour par en faire quelque chose.
Res publica
Très moche tout ce que l'on entend en ce moment sur le passage de M. Fillon au CRIF, sur les patrons qui demandent des subventions à l'Etat pour faire face à la crise, sur la gratuité des lycées français (c'est à dire aux gosses de riches) à l'étranger accordée par M. Sarkozy, et qui favorisera les riches. Rien de bien joli.
Je réfléchis en ce moment à ce projet républicain à la Hugo Chavez que j'avais esquissé dans Programme pour une gauche française décomplexée. Conjuguer patriotisme républicain et internationalisme. Le faire concrètement. Patriotisme républicain et internationalisme, c'est-à-dire aussi patriotisme républicain et diversité interne : diversité des cultures immigrées, diversité des cultures régionales aussi. Cela ne peut se faire qu'en restituant l'histoire telle qu'elle a eu lieu, sans rien escamoter, notamment reconnaître les crimes, tous les crimes, à l'égard de tout le monde... Et se projeter dans l'avenir, sans quoi la reconnaissance des crimes ne sera que prétexte à flagellation, culpabilisation, indemnisation, destruction du "vivre ensemble". Cet avenir il faut le penser avec audace, dans la rupture avec le modèle de société que suppose le capitalisme actuel. Il faut pousser dans cette direction, donner du contenu à ce projet.
Utopie critique

Le néo-colonialisme occidental et la Chine

Paris-Vitoria-Tiraspol-Pointe-à-Pitre
Sous d'autres latitudes le contexte est plus favorable aux idées de gauche. A Paris l'INALCO est en grève ce qui réjouit d'aucuns de mes amis. A Ponte-à-Pitre la colère éclate (voir le point de vue récent de Christiane Taubira à ce sujet ci-dessous).
...Et mon éditeur se dit intéressé à l'idée de publier mon carnet de voyage en Transnistrie de 2007. Affaire à suivre....
Ah ! j'oubliais... une petite interview de Chevènement qui n'est pas sans intérêt.
La crise des sciences sociales en Europe - un exemple italien
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I'm preparing a proposal for a post-doc which should focus on Italian removal of its imperial past as one of the causes of its schizophrenic attitude towards migrants, especially those coming form the Horn. But I don't now if I will ever find a funding for this research, especially at the moment!!!
I'm publishing a book from my PhD dissertation with a little French publisher that has an anten in Italy, at my own expenses... actually I decided to publish with them for a very sad reason:
I need the book published, but all the editors here ask the authors to buy a certain number of copies at their own expenses, if they are new authors and after a survey, I chose them because they are the cheapest!
Still I'll have to buy 90 copies of the book once it's published which is going to cost me around 2000 euros!
But I need it for the applications for fellowships, at the moment my publications are very few, I need to increase their number
Beside, I'm not planning to go back to the northern country and continue that research, so I need to consider it "closed"
And I have no hope to interest an Italian publisher in what happens in northern Europe museums on slave trade and empire
Here in Italy we face a TOTAL removal of colonial legacies: most people don't genuinely know we actually had colonies
That's why I would like to work on that issues from now on, but it's hard, no one seems eager to approve that, I mean, no one with money of course.
I'm trying to interest museums on my project, but they still look much more interested in displaying African masks and arrows without any connection with their history than anything else.