Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Frédéric Delorca

Succès et ésotérisme : l'actrice Amaia Salamanca

8 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Espagne, #Grundlegung zur Metaphysik

Encore une star "illuminati" espagnole... L'an dernier, je vous avais parlé de Monica Naranjo, disons maintenant un mot de l'actrice-modèle Amaia Salamanca que beaucoup ont découverte dans la série "Grand hôtel" en 2011. Toujours les mêmes codes traditionnels des "idoles" passées au crible des sociétés secrètes : l'inévitable photo un oeil fermé en tirant une langue serpentine (à gauche - étape photographique par laquelle sont passés beaucoup d'occultistesde Miley Cyrus à Lady Gaga), et celle avec le doigt posé sur la lèvre indiquant de se taire pour cacher le secret initiatique (à droite).

Comme il se doit elle rendu hommage au satanisme des Rolling Stones (photo à gauche) dont elle est fan, au symbole belge d'Andalltha très lié à l'ésotérisme, et bien sûr à l'oeil d'Horus (voir en bas à droite). De même elle ne cache pas qu'un de ses tatouages représente la fleur de vie, symbole New Age associé au deuxième chakra sexuel et à la kabbale. On notera toutefois qu'il n'y a pas de photos d'elle avec des papillons, ni d'elle en cage comme c'est d'usage chez les célébrités passées par le programme MK Ultra, ni non plus de traces de l'inévitable "cursus honorum" : robe panthère, look Marilyn, à la différence de Monica Naranjo (qui, elle, est allée au moins jusqu'au stade du léopard et a affiché le papillon monarque). Elle a seulement sacrifié au rituel de la robe rouge (symbole de la prostituée de Babylone), avec l'adepte de l'oeil d'Horus Marta Sanchez.

Mobilisée pour faire la promotion du vin Cordoniu ou des voyages à Cuba, elle a pour partenaire un millionnaire qui est à la tête d'un empire d'hôtels, de téléphonie, président entre autres d'une boîte de véhicules avec chauffeur et vice-président de Prisa, la société qui possède notamment le journal El Pais (pratique pour la promotion de sa femme).

Je me suis demandé si l'occultisme auquel participe Amaia Salamanca du côté de Marbella se rattachait à des traditions des grandes familles européennes. Killing the Cabal en janvier dernier a mené sur YouTube une petite enquête sur ce thème autour du Bal oriental de  Charles de Beistegui organisé en septembre 1951 à Venise, où les participants, portaient des costumes évoquant l'occultisme. Parmi eux l'Aga Khan, Orson Welles, l'actrice Irene Dunn, Leonor Fini, le peintre Salvador Dali (qui s'affichera aussi dans ce genre de fête organisée par les Rothschild), la comtesse Jacqueline de Ribes, Lady Diana Cooper, Daisy Fellowes, Cecil Beaton, le couturier Jacques Fath, avec son épouse Geneviève Regina Luna, Marella Caracciolo, les Rothschild (on ne sait pas lesquels) et les Radziwill, l'ex roi Farouk d'Egypte, Elsa Schiaparelli, Deborah Mitford, Doris Duke, Fulco di Verdura, Jacqueline de Ribes, la duchesse du Devonshire. Les recherches de Killing The Cabal se centrent sur les grandes familles dans les années 1930-40. Elle parle beaucoup et avance assez lentement (mais il est vrai que le sujet est opaque par définition), donc rien de très spectaculaire pour l'instant de ce côté là.

Mais concernant Amaia Salamanca, elle n'est pas issue de grandes familles puisque ses parents sont seulement des patrons de magasins d'optique à Madrid (ce qui toutefois n'exclut pas un passé maçonnique). Les sociétés secrètes ont  pu servir de lien avec la jet set mais ce n'était pas le cas semble-t-il au niveau des origines familiales.

Utilisée comme "influenceuse", elle n'entre cependant pas dans les grandes causes maçonniques du moment comme le changement climatique, la vaccination ou l'euthanasie. On peut se demander pourquoi. Certaines de ces "puppets of the string" sont-elles utilisées seulement pour vendre de l'idéologie consumériste sans entrer dans les "sujets de société" ? Est-ce lié à leur degré d'initiation ? Un thème à creuser, peut-être, en sociologie des "élites".

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article