Articles avec #debats chez les "resistants" tag
Anniversaire du mouvement des gilets jaunes - Actes 53-54

Boulo affirme sur Twitter qu'il a vu des policiers casseurs mettre le feu puis retourner sur le dos une Peugeot 208. Mélenchon écrit que le député Corbière reçoit un coup de bouclier, il est gazé et un policier à qui il dit « je suis député » en lui montrant sa carte répond « on n'en a rien à foutre ». On fait le compte des blessés, de la répression judiciaire effrénée, en France, comme au Chili et en Bolivie. Libération annonce un durcissement des méthodes répressives, Castaner veut que les forces de l'ordre aillent au contact, l'inverse de ce qui se fait depuis trente ans : commentaire d'un officier des CRS anonyme "il y aura des morts". Les médias défendent toujours autant l'extrémiste Macron qui étatise l'assurance chômage pour ensuite la liquider, comme il va faire de l'ensemble de la sécurité sociale sous les applaudissements des grands médias. Accélération de la casse du programme du Conseil national de la résistance, déjà entamée par l'UMPS depuis vingt ans. Honte aux bobos et aux idiots égoïstes qui osent encore voter pour le parti de Macron ! Les victimes des GLIF4 et des LBD sont l'honneur de la France, et le dernier rempart face à la destruction des périphéries et l'ubérisation généralisée (voir le dernier film de Ken Loach). Quoi qu'en disent les perfides, le souvenir de leur courage ne s'effacera pas.
Une réunion des dépopulationistes à Rome
Décidément il se passait des choses intéressantes (et criminelles) à Rome cet automne : entre le synode amazonien dédié à la Pachamama au Vatican l'installation d'une statue de Moloch devant le Colisée. Le franc-maçon repenti Leo Zagami mentionne sur son site une autre événement dans le même goût : le 11 novembre a débuté à la Casina Pio IV (le siège de l'Académie pontificale des sciences) une conférence intitulée «Réduction des pertes et du gaspillage alimentaires». Parmi les intervenants, une large palette d'organisme favorables à l'avortement à tous les stades de développement du foetus et à la dépopulation. En premier lieu la célèbre Fondation Bill & Melinda Gates.
Comme on l'a expliqué l'an dernier sur ce blog, Bill Gates a révélé dans une interview à Bill Moyers le 9 mai 2003 que ses parents William Henry Gates Sr. et Maryr Gates étaient des leaders du programme pro-avortement (planned parenthood, qui a prolongé le mouvement eugéniste) dans les années 60 ce qui explique son action dépopulationniste dans le Tiers-monde (il estime que le développement fera diminuer la population, d'où son soutien à la vaccination et aux IVG - le dépopulationnisme a été lancé dans les années 1970 par le Club de Rome, lié au CFR selon"Final Warning" de David Allen Rivera). En 1980, à 25 ans, Gates a été consulté par IBM pour le lancement de ses ordinateurs domestiques. La firme, qui était à l'époque le Big Brother de la CIA, comme l'explique le gnostique britannique Joe Atwill sur You Tube ici en 38ème minute, lui a donné ses codes, et donc la soi-disant "start up rebelle" Microsoft n'était qu'une excroissance du système IBM-CIA. Aujourd'hui la Fondation Bill et Melinda Gates pèse 43 milliards de dollars, un peu plus que celle de Soros, grâce au don en 2017 de 31 milliards par le milliardaire (qui aime bien faire des pyramides avec les mains et qui s' affiche avec des occultistes comme Beyonce ou Rihanna) Warren Buffet.

Parmi les intervenants également le groupe GreenFaith, une ONG née au New Jersey en 1992 dans la foulée du sommet de Rio, qui promeut des «prières et rituels écologiques» de diverses traditions religieuses mais qui est en réalité note Zagami au service de la religion mondiale unique (one world religion) dont la pauvre malade Greta Thunberg marionnette de Soros devient une icône (elle a maintenant sa fresque murale à San Francisco).

La Commission européenne et les Nations Unies sont également représentées à cette réunion organisée par la Fondation Rockefeller, l'une des principales organisations du Nouvel Ordre Mondial. Dans la brochure officielle, on peut lire: «Des actions visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires sont déjà prévues ou en cours. dans de nombreux pays, mais jusqu’à présent, leur impact global et leur apprentissage commun ne sont pas suffisants. Les actions les plus prometteuses peuvent et doivent être améliorées. En réunissant un groupe de dirigeants éminents activement impliqués dans cette question, issus du monde universitaire, des communautés religieuses, du secteur privé, des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, nous cherchons à créer un espace interdisciplinaire pour l'analyse et le partage des connaissances et des savoirs pour des solutions ciblées."
Zagami ajoute plaisamment (mais justement si l'on tient compte de la programmation prédictive par les films) : "Ce scénario me rappelle le classique de la science-fiction de 1973, «Soylent Green» (sorti en France sous le nom de Soleil Vert), inspiré du roman de science-fiction de 1966 Make Room! Faire de la place! par Harry Harrison, qui dépeint un monde surpeuplé, mal nourri et corrompu en 2022. Un scénario effrayant avec des centres d'euthanasie pour personnes âgées, infirmes ou suicidaires, qui finissent par être mangés par les gens sur un mode cannubale car ils sont l'ingrédient secret des produits de «Soylent Green»qui fait croire que cet ingrédient provient d'un plancton qui existe en trop petit nombre. Maintenant, il semble que notre pire cauchemar soit déjà en préparation: la Fondation Rockefeller a pour ambition de devenir la nouvelle Soylent Industries, qui tire son nom d’un mélange de «soja» et de «lentille», déjà prisé des libtards (les obsédés du politiquement correct).
Dans le film, Soylent Industries contrôle les approvisionnements alimentaires de la moitié du monde, et vend des gaufrettes fabriquées artificiellement, y compris «Soylent Red» et «Soylent Yellow» à une population de plus en plus désespérée. L’avenir dystopique (aussi mauvais que possible) de «Soylent Green» est planifié pour vous aujourd’hui lors de cette conférence au Vatican organisée par la Fondation Rockefeller. Veuillez prier pour que cela ne se produise pas, mais malheureusement, cela existe déjà."
Léo Zagami a-t-il trop d'imagination ? On a déjà relevé la banalisation du cannibalisme dans le discours culturel dominant, du des sorties bizarres du biologiste Richard Dawkins sur Twitter en faveur de cette pratique (en mars 2018) jusqu'aux passages des Nouvelles aventures de Sabrina sur le même sujet (voir notre sujet très noir sur l'adrénochrome) en passant par la proposition d'un savant suédois en septembre dernier du cannibalisme comme solution aux problèmes climatiques, les nombreuses blagues pas du tout drôles, mais bien estampillées "mind control", de célébrités sur les chaînes de TV américaines, ou la sortie provocatrice d'une écolo à un meeting de la socialiste Ocasio-Cortez (voir ici). Si le système est réellement contrôlé par les lucifériens, la réalité peut très vite dépasser la fiction...
Extinction Rebellion (XR) : le mysticisme et l'argent de Soros
Fondé au Royaume-Uni en mai 2018, Extinction Rebellion XR a été officiellement lancé en octobre de la même année avec le soutien d'une centaine d'universitaires. Aujourd'hui ces écologistes radicaux sont fréquemment mentionnés en Europe, à l'occasion d'actions de blocages d'aéroports ou de places (à Manchester, à la Gare d'Anvers, au Chatelet à Paris) qui leur valent des arrestations par la police, voire pour des attaques symboliques contre des banques par exemple lors du jet de sacs de boue contre une agence de la Société générale à Nice (qui a conduit à la mise en garde à vue du prof de maths docteur en biologie Alexander Samuel, qui enquêtait sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes lancés contre les Gilets Jaunes).

Leur logo est clairement occultiste : un sablier (qui inversé définit un 8 de l'infini) entouré d'un cercle magique. Ils utilisent aussi souvent l'image des abeilles qui évoquent diverses symboliques maçonniques également mobilisées à des fins de propagande au moment de l'incendie de Notre Dame de Paris (voir aussi cette analyse du "beehive" ici).
L'inspiration mystique de type "religions alternatives" est visible dans le récit même de leurs origines. Le Dr Gail Bradbrook, 47 ans, biologiste spécialiste des hallucinogènes, à l'origine du mouvement Extinction Rebellion, a déclaré à la BBC le 2 septembre dernier qu'elle avait eu cette idée après avoir prié " de manière profonde" alors qu'elle était sous l'influence de "médicaments psychédéliques" (toujours propices à la manifestation d'entités) lors d'une retraite en 2018 (cf Russia Today 10 oct 2019). Voici exactement en quels termes elle a relaté cette expérience sous les effets de l'iboga (un psychotrope puissant) :
"Au cours de mon expérience sous Iboga, il y a eu un moment où je me suis couché et une voix très étrangère à moi m'a dit: «Gail, tu crées ta propre réalité». Il a parlé trois fois. Cela semble si simple, mais je me suis dit «OK, alors je serai heureuse». C’était l’essence de toute mon expérience, après quoi je pouvais littéralement sentir que mon cerveau était recâblé. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis fin à un mariage et quitté ma famille. C'était une décision énorme, mais c'était la bonne chose à faire et je suis maintenant une personne plus forte et plus heureuse. À mon retour au Royaume-Uni, j'ai rencontré Roger Hallam et, ensemble, nous avons commencé à créer le mouvement qui allait devenir Extinction Rebellion."
Cette dimension mystique du groupe en Angleterre est confirmée par Simon Bramwell, autre cofondateur, qui a déclaré "Nous avons beaucoup de chrétiens et de quakers impliqués dans Extinction Rebellion." (Les quakers sont à l'origine de divers mouvements écologistes comme Greenpeace ou Oxfam) "Parfois, nous organisons une prière ou une petite cérémonie, ou bien ce que nous appelons une" intention " qui est simplement une façon de nous concentrer, un enracinement ou une reconnaissance dans la pièce" a-t-il ajouté. En fait de prières, il s'agit davantage de postures de yoga (voir leur action à Westminster dans le Sun du 12 octobre).
La chrétienne évangélique (hostile aux dérives "new age" de nombreux quakers) Geri Ungurean le 18 octobre sur son site témoignait d'une manifestation qu'elle avait vue la veille : "Les hommes et les femmes se sont rassemblés devant la gare de King's Cross et ont formé un cercle. Ils se sont mis à se balancer et entonner des hymnes. Ils ont prêché à propos de la fin des temps. "Que ferez-vous quand le monde deviendra chaud, quoi, quoi?", entonnèrent-ils, invoquant des images du feu de l'enfer qui, selon eux, allait bientôt consumer l'humanité. Ils ont scandé des hymnes à leur dieu - la science. "Nous avons toute la science / Tout ce dont nous avons besoin / Pour changer le monde / Alléluia ", chantaient-ils, en se balançant côte à côte." Dans sa présentation de Rising Up dont elle est la responsable en Grande Bretagne, Bradbrook exposait que les actions de son groupe "sont motivées par des croyances spirituelles telles que les païens, les quakers, les bouddhistes, les juifs, etc. Nous sommes appelés à agir au service d'une autorité supérieure, d'un objectif supérieur ou au nom de la Terre Mère." (toujours la déesse Pachamama chère au pape...)
Roger Hallam, ancien agriculteur biologique, disciple de Gandhi et de Martin Luther King, et adepte du taggage des lieux public, fut présenté à Bradshaw. Tasmin Osmond, une ancienne militante de Occupy London, une petite-fille de la noblesse britannique, et Laura Reeves, ancienne employée des Nations Unies co-fondèrent avec eux XR. Le 27 juillet Hallam s'exprimait dans un cercle quaker à Humphry Davy School à Penzance dans une "rencontre pour adoration" (meeting for worship).

En ce qui concerne les sources de financements, une bonne partie vient directement du "Big Business". L'héritière Aileen Getty a versé au groupe près de 500 000 £ de richesses pétrolières via le Fonds d'urgence pour le climat, affirmant que la «perturbation» est nécessaire pour s'attaquer au changement climatique. Selon ses propres données, Extinction Rebellion a recueilli près d'un million de livres sterling de dons volumineux depuis mars, auprès de groupes tels que la Children's Investment Fund Foundation, créée par Chris Hohn, le fondateur du hedge fund activiste TCI, et dirigée par un ancien vice-président du groupe Open Society Institute de George Soros (le père des révolutions de couleur). Ils sont adeptes de la théorie de la théorie de Gene Sharp sur l'action non-violente selon laquelle seulement 3,5% de la population a besoin de soutenir un mouvement de protestation avant qu'il atteigne une masse critique et déclenche un changement -, théorie qui anime toutes les organisations payées par Soros au cours des 15 derniers années (CANVAS, Occupy WallStreet etc). Fin juin, le financier avait, avec une vingtaine de personnalités, signé une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle américaine. Il les invitait à créer un nouvel impôt visant les très riches, les 0,1 % d'Américains les plus aisés, afin de financer notamment « la crise climatique », ou la santé. Le 21 octobre le journal économique français Les Echos confirmait le financement par Soros en se fondant sur le blog de Paul Homewood. Pour mémoire Soros a aussi d'étranges investissements occultistes comme le financement de la pizzéria "Comet Pingpong" Washington DC soupçonnée d'être le centre de trafics et rituels impliquant des enfants. Sur les liens entre XR et Avaaz (créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, et payé par Soros) et le WWF, via l'avocate ex-conseillère de l'Union européenne Yamine Farhana (présentée par le Financial Times du 11 avril dernier comme une des voix principales du mouvement), voir aussi cet article très fouillé du blog Wrong Kind Of Green ("Extinction Rebellion, training, or how to control radical from 'obstructive left'" de Cory Morningstar, 6 mai 2019).
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Ne soyez pas égoïstes - faites circuler l'information : si un billet de ce blog vous intéresse, partagez le par mail ou sur les réseaux sociaux.
Integrity Initiative : la pieuvre anglaise des faiseurs de guerres atlantistes
Il y a près d'un an, le 23 novembre 2018, des hackers du groupe Anonymous, révélaient l'existence d'un programme lancé à l’automne 2015 par l’Institute for Statecraft, une entreprise basée en Écosse, faussement enregistrée comme association de charité, qui compte parmi son personnel un grand nombre d’anciens militaires et membres des services de renseignement : « Integrity Initiative ». L'Université libre de Bruxelles a co-parrainé ce lancement. Le but affiché de ce programme : « contribuer à changer l’attitude envers l’influence maligne et la désinformation russes », encourager les États-Unis à « reconfirmer leur rôle dominant via l’OTAN et le soutien à l’Union européenne ».
Il était censé ouvrir des agences en Arménie, Moldavie, Géorgie, Suède, au Monténégro, à Malte, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Estonie, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, et Autriche afin d'aider les citoyens à « mieux comprendre la menace russe », via la fourniture d’informations, y compris par le biais des réseaux sociaux., c'est à dire bombarder les réseaux sociaux d'intox et de fake news anti-russes pour préparer la troisième guerre mondiale.
Selon David Miller, professeur en sociologie politique à l'université de Bristol, l'Institute for Statcraft est typiquement un appendice de l'appareil militaire et de renseignement britannique. Son patron Chris Donnelly est devenu colonel des services de renseignements au début même du projet (voir aussi des détails sur son staff ici). Le ministère des affaires étrangères britannique a confirmé lui avoir versé 1,9 millions de livres pour l'année 2017-2028. Il reçoit aussi de l'argent du Département d'Etat américain, du gouvernement lituanien, de Facebook...
L'Integrity Intiative ne se contente pas d'un travail de propagande ni de payer des journalistes (voir liste de ses clients et de ses dons). Il s'ingère aussi dans les affaires des Etats pour déboulonner les personnalités jugées pro-Kremlin. Ainsi a-t-il lancé l' "opération Moncloa" une campagne contre la candidature du colonel Pedro Baños, auteur de best sellers en géostratégie, au poste de directeur du Département de la sécurité nationale auprès du premier ministre espagnol comme le montre un document interne du Integrity Initiative du 7 juin 2018. Le "think tank" a contacté les réseaux sociaux, El Pais et El Mundo avec un dossier sur Pedro Baños. Quatre jours après la rédaction de ce document, un article d'El Mundo signalait que le colonel Baños était accusé d'antisémitisme au Royaume-Uni par par l'écrivain Jeremy Duns (un écrivain de romans d'espionnage spécialiste de la délation, et bossant sans doute lui-même pour le MI6). Baños n'a jamais caché sa sympathie pour Trump et pour Poutine. Les accusations lancées ou véhiculées par le projet Integrity Initiative n'ont pas seulement bloqué sa nomination : en juin dernier, le très puissant éditeur Penguin Random House a retiré la traduction anglaise de son livre "C'est comme ça qu'on domine le monde" dans lequel il met en cause le pouvoir de la famille Rothschild.
Les requins de l'Integrity Intiative se sont aussi attaqués à Jeremy Corbyn, le leader travailliste anti-OTAN. En novembre 2018, sur Twitter ils le traitaient d' "idiot utile" par son "anti-occidentalisme viscéral" qui ferait le jeu du Kremlin. A propos de Corbyn notons que vient de sortir chez Pluto Press "Bad News for Labour: Antisemitism, the Party & Public Belief " Greg Philo, Mike Berry, Antony Lerman, Justin Schlossberg and David Miller sur la manière dont fut montée à son sujet une réputation d'anti-sémitisme. Pas étonnant que figure sur les cartons d'invitation du projet Integrity Initiative et de l'Institute for Statecraft la députée travailliste Ruth Smeeth, ancienne secrétaire de Tom Watson, l'homme qui fut à l'avant-garde de la campagne contre Corbyn sur le thème de l'antisémtisme dans son parti.

Chris Williamson, député travailliste de Derby, a demandé une enquête sur le projet Integrity Initiative, et l'Institute for Statecraft dont, selon le journaliste du site alternatif Open Democracy (à ne pas confondre avec l'Open Society de Soros) Mohammed Elmaazi pour Thegrayzone.com, l'adresse est enregistrée dans une usine de bois à l'abandon en Ecosse. En réalité les bureaux de l'institut sont à Londres, dans le quartier du Temple (un lieu chargé de connotations ésotériques templières) plus précisément dans les locaux du bien nommé Bulldog Trust, qui a appartenu à la famille milliardaire rosicrucienne Astor. A deux immeubles de cette bâtisse se trouve le International Institute for Strategic Studies - think tank pro-ingérence depuis 1997 financé entre autres par Soros et par la Smith Richardson Foundation (des héritiers de l'empire Vick) qui finance aussi l'Integrity Initiative et qui a été derrière le Project for a New American Century dont sortit notamment la guerre d'Irak de 2003. On est là au coeur du néo-conservatisme euratlantiste.
Syriapropagandamedia.org a dressé un dossier noir de l'Integrity Initiative. Il souligne que ce programme travaille avec le gouvernement révisionniste de Lituanie et qu'il a défendu le bataillon néo-nazi Azov en Ukraine. C'est leur think tank qui a accueilli à Londres en 2016 des militaires venus de Kiev et organisé le propagande médiatique autour de leurs prétendues révélations sur les armes de Poutine. Un des membres de l'Integrity Initiative Victor Madeira a organisé en Macédoine un colloque contre l'église orthodoxe russe en novembre 2018.
Le groupe livre aussi des liens sur les contacts de l'Integrity Initiative en France, mais les liens avec les docs PDF fuités ne fonctionnent plus. Dans la présentation il est mentionné Avisa Partners, qui al'air d'être aussi une excroissance des services secrets, mais en France cette fois-ci. François-Charles Timmerman, responsable de la section diplomatie d'affaires d'Avisa Parteners est un officier de St Cyr, un document confidentiel intitulé "Combatting Russian disinformation" le présente comme un ancien membre de la DGSE, un ancien chef d'état major de Chirac et un ancien ministre de l'industrie de Sarkozy en font partie. Mais les autres liens ne permettent pas de mieux cerner les tentacules de l'Initiative Integrity Project en France. Novaramedia en décembre dernier mentionnait l'ancienne directrice du Monde aujourd'hui journaliste au Guardian Nathalie Nougayrede parmi les "clusters" - groupes de publicistes - qui gravitent autour de ce projet.
Max Blumenthal pour Grayzone raconte aussi comment le Integrity Initiative s'est implanté aux Etats-Unis et coordonne là bas une campagne anti-Trump en colportant des ragots sur la collusion de la droite américaine avec les Russes.

Le rôle des services secrets britanniques dans cette opération Integrity Initive apporte de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le coeur du système financier et d'espionnage qui prépare le gouvernement mondial (et la guerre qui doit faciliter son installation) se trouve non pas à Washington ni à New York, mais à Londres d'où partit le pouvoir des Rothschild au XIXe siècle, et les plus ambitieux projets d'impérialisme mondial autour du groupe maçonnique de la Table Ronde. De quoi alimenter une fois de plus les débats sur l'idée que le "Deep State" américain ne serait qu'une succursale de la Couronne britannique et du système bancaire qui la soutient depuis le XVIIe siècle...
Puharich, les médiums et la CIA

Un lecteur du blog attire mon attention sur un personnage à propos duquel il s'est documenté : Henry (Andrija) Puharich, (1918-1995) un Américain d'ascendance croate que Wikipédia présente comme " un chercheur en parapsychologie". "Puharich, m'écrit-il, est un peu celui qui a mis en avant Uri Geller, le type dont tu te souviens certainement qui prétendait faire fondre des cuillères par sa pensée. Au passage, des archives de la CIA déclassifiées tendent à prouver que les scientifique mêmes de la CIA pensaient réellement que Geller avait un don, d'après leurs propres études à son sujet." - Geller est maintenant animateur de TV en Israël.
"Bref, poursuit-il, Puharich a rencontré Geller en 1971 et a travaillé avec lui quelques années, il a même écrit une bio en 1974 intitulée Uri. Il voulait le mettre en contact avec ce qui était communément appelé, par les ufologues d'alors, le "Conseil de Saturne" ou le "Conseil des Neuf", ce que Puharich supposait être des extra-terrestres qui interagissaient avec la Terre, voire la contrôlaient, mais basés près des Saturne. Le fait que dans le livre 2001, l'Odyssée de l'Espace, écrit en 1968 par Clark, un signal extra-terrestre soit capté sur Terre en provenance de Saturne n'a absolument rien d'un hasard (je parle du livre, dans le film c'est Jupiter car Kubrick a changé la planète pour une raison que j'ai oubliée)."
Parenthèse personnelle : je me demande si ce n'est pas parce que Saturne est identifiée à Satan dans l'occultisme - il y a une vidéo de David Icke sur You Tube à ce sujet.
"D'autres sources de canalisation, continue mon correspondant, prétendent que le Conseil de Saturne est une base d'entités bienveillantes qui "protègent" la Terre avec une sorte de filet métaphysique pour empêcher l'intrusion d'entités malveillantes venant d'autres planètes, des sortes de Gardiens qui empêcheraient l'humanité d'entrer en contact avec des entités venant d'autres mondes avant qu'elle n'ait atteint un certain stade d'évolution, physique et métaphysique, les deux étant liés. Je n'ai pas d'avis là-dessus, je ne fais que te rapporter le résultat de mes recherches, qui à ce sujet sont assez anciennes."
"J'ai découvert il y a quelques mois que Puharich avait travaillé pour MK Ultra (le programme de contrôle mental de la CIA). A quel niveau de l'organisation il se situait, je ne sais pas, mais j'ai aussi découvert qu'il a utilisé une jeune femme comme "cobaye" de pas mal d'expériences de contrôle mental, au milieu des années 1970. Cette jeune femme, que Puharich et d'autres considéraient comme une medium, semble avoir été traumatisée à un degré assez sévère, et fait aujourd'hui du black metal, ouvertement sataniste.... Elle s'appelle Belita Adair, son site est "http://satanicchurchofthedead.com/", tu constateras ce que je viens de dire en allant jeter un coup d'oeil sur ses photos plutôt malsaines : pentagrammes inversés, images de démons, etc.. Mais surtout, la page la plus intéressante, où rien de tout cela (les trucs malsains) ne figure : http://satanicchurchofthedead.com/belitaadairmkultra.html. Elle y raconte comment elle a été victime de Puharich et d'autres avant lui. Je peux te dire que j'ai l'impression d'avoir eu une chance énorme de tomber sur cela... Même les transcriptions déclassifiées de la CIA y figurent. Par ailleurs, avant d'être "étudiée" à Stanford, elle l'a été à l'UCLA (université de Los Angeles) aux mains d'une certaine Thelma Moss... la même qui a travaillé sur la photographie Kirlian qui permet de voir les auras... Tout ce petit monde est lié... Pour boucler la boucle, MK Ultra a été dirigé entre 1971 et 1978 par un certain William Thetford, qui a participé à l'écriture de l'une des bibles du mouvement New Age, "A Courses in Miracle" d'Helen Schucman, sorti en 1976, en pleine explosion de ce fameux mouvement New Age. Or, entre 1971 et 1978, on est pile dans la période ou MK Ultra étudie Belita Adair. Je n'ai trouvé aucune information supplémentaire sur son cas, mais c'est l'un des plus documentés que j'aie pu obtenir malgré tout. D'autres liens existent sans doute entre toutes ces personnes et d'autres encore, je n'ai pas creusé plus loin. "
Après le lien beat generation - pop music - new age - satanisme - CIA que j'avais cité dans mon billet de mai dernier sur les Talking Heads (qui renvoyait aux travaux de McGowan sur le Laurel Canyon) on est là sur le segment médiums - New Age - MK Ultra CIA.
Mon correspondant ajoute : "Puharich s'est intéressé aussi à un phénomène appelé "chirurgie psychique", plutôt dans les années 1960 il me semble... On trouve des individus pratiquant ce genre de médecine parallèle au Mexique et aux Philippines. Je ne sais quoi en penser, des témoins rapportent que "ça marche"... Puharich étant ouvertement un parapsychologue, il s'est intéressé à tout ce qui touchait de près ou de loin au paranormal, donc aussi à ses phénomènes. On se croirait en plein épisode d'X-Files... Je ne me pose plus trop de questions quant aux sources d'inspiration des auteurs de cette série... à rapprocher de Twin Peaks, qui mélange allègrement ésotérisme oriental, ufologie et possession par des démons... Bref, je me disperse, mais tout est tellement lié que ça m'en donne parfois le vertige."
Sur le lien avec l'ufologie (puisque je vous disais que je lis sur la connexion ufologie-démonologie), mon correspondant note que Puharich "connaissait aussi un ufologue parapsychologue du nom de Charles Laughead. Laughead avait travaillé dans les années 1950 et peut-être 1960 avec Williamsom, toujours dans le but d'entrer en contact avec d'autres entités. Laughead a publié avec sa femme l'un des livres de Williamson en 1957, un certain "Book of Transcripts". Pas plus d'infos là-dessus, mais je n'ai pas beaucoup cherché non plus. Puharic parle de Laughead dans son livre "Uri". Dans ce même livre, Puhraric affirme aussi qu'il utilisait Geller pour communiquer avec une entité du nom de "Spectra"... Puharich et Williamson connaissaient tout deux Donald Elkins (alias Don Elkins), le seul ufologue de cette époque à qui j'accorde un certain crédit. Elkins a mis en place un protocole de canalisation extrêmement pointu qu'il appelait "tuned transe telepathy", je mets les termes anglais car j'ai du mal à traduire cela "Télépathie accordée par la transe" éventuellement. Avec son amie Carla Rueckert et un autre compère, Jim McCarty (le seul encore vivant aujourd'hui), ils ont communiqué avec une entité, ou plutôt un complexe d'entités du nom de Ra, et publié le résultat de ces contacts dans "The Law of One", une série de 5 bouquins publiée au début des années 1980, qui contient pas mal de vérités métaphysiques à mon sens, mais noyées dans pas mal de choses fausses (Atlantide, Tarot, Astrologie, une prétendue civilisation martienne qui n'a jamais existé), voire dangereuses (tout est un donc il n'y a ni bons ni mauvais !) Leur premier livre, "Secrets of the Ufo", mentionne Williamson, si je me souviens bien. Ra prétend avoir construit les pyramides... comme toutes les entités canalisées ou presque... sauf qu'elles se contredisent toutes sur les dates et sur les vrais auteurs. (..) Elkins s'est suicidé en 1984 à 54 ans et le contact avec Ra n'a pas été repris par les deux autres... Rueckert est décédée récemment, il y a quelques années, après avoir affirmé dans les années 2000 que le changement de densité, le passage de la Terre dans l'Âge du Verseau serait pour 2012... Du bon New Age en somme, directement inspiré par Alice Bailey. Tous lisaient aussi abondamment Helena Blavatsky et Aleister Crowley (...) la fondation Edgar Cayce a financé dans les années 1980 une campagne de datation des pyramides d'Egypte au Carbone 14."
Voilà, je livre ce matériau aux lecteurs de ce blog ne sachant trop quoi en faire pour l'instant. Peut-être cela peut-il avoir quelque intérêt pour des gens qui font des recherches sur les rapports entre la CIA et les médiums dans les années 60, la façon dont tout cela s'est "cristallisé" dans le MK Ultra. N'oubliez pas que cela ne concerne pas que des expériences marginales des services secrets mais que les techniques expérimentées dans ce cadre sont aussi susceptibles d'être utilisée à grande échelle à travers les médias : par exemple le "backmasking" qui fait que par des procédés largement surnaturels (inspirés par des forces invisibles), on arrive à glisser dans des chansons des messages qui ne peuvent être entendus que si l'on passe la chanson à l'envers mais qui malgré tout conditionne notre cerveau car celui-ci est inconsciemment capable de "lire" à l'envers ce qu'on lui donne (c'est le sataniste Crowley le premier qui prôné la lecture à l'envers des livres sur les phonographes... inventés par Thomas Edison, grand théosophe devant l'Eternel, et disciple de la médium Helena Blavatsky ...
Pour les lecteurs de ce blogs qui - à juste titre - s'intéressent plus au destin politique de ce monde qu'au paranormal (mais n'oubliez pas qu'à certains degrés tout cela est lié...),je signale quand même cette interview par le magazine allemand Telepolis en 2008 de Geller, le poulain de Puharich qui raconte ses rencontres (à la demande de la CIA) avec Kissinger (pour un motif mystérieux), Carter (pour le convaincre d'investir de l'argent dans les programmes de manipulation mentale et de divination à distance), sa découverte de pétrole pour le Mexique par des voies paranormales, son rôle dans l'admission d'Israël au sein de la Croix Rouge internationale en 2006 après 59 ans d'exclusion... Vérité, intox ? Allez savoir...
Les Etats-Unis ont perdu la guerre en Afghanistan

L'incertitude entoure l'avenir des négociations entre les Etats-Unis et les Talibans afghans que Donald Trump vient d'interrompre suite à une offensive des intégristes dans la province occidentale de Farah à la veille de la finalisation d'un accord. Cet accord devrait permettre notamment le retrait de plusieurs milliers de militaires américains du pays. Les talibans s'engageraient en échange à empêcher toute activité de groupes terroristes sur le territoire qu'ils contrôlent ainsi qu'à entamer un dialogue avec l'actuel gouvernement de Kaboul.
Les libertariens d'Antiwar.com font remarquer que Washington n'a le choix qu'entre un accord avec les Talibans (malgré les oppositions du parti de la guerre - par exemple celle de Petraeus l'ex procurateur de Bush en Irak) ou l'effondrement du régime du président Ghani à Kaboul sans accord du tout, car la guerre américaine dans le pays est de toute façon perdue.
Le 5 septembre dernier 4 militants du Mouvement Tahafuz Pachtoune (PTM) ont été tués dans leur sommeil à Jalabad à l'Est du pays par les services secrets gouvernementaux (NDS) qui les accusaient d'être au service de l'Etat Islamique (Daech), ce qui a entraîné la démission du chef du NDS (bizarrement l'AFP n'a pas précisé l'engagement politique des quatre frères, faisant comme si c'étaient des victimes civiles ordinaires - peut-être une volonté de passer sous silence la cause du Balochistan que le PTM défend ?). Beaucoup affirment que les escadrons de la mort du NDS sont en fait des agents de la CIA déguisés sous faux uniforme. Ils sévissent sous le sigle KPF (Khost Protection Force - 6 500 hommes) dans la région de Paktia et dans l'est du pays, et sont mieux armés que l'armée régulière afghane. Fin août des gens de la même façon avaient été réveillés pendant la nuit et tués froidement à Zurmat. Leur action conjuguée à celle des drones américains (363 civils morts au premier semestre de cette année selon Foreign Policy) fait régner la terreur chez les 500 000 résidents de la province. Cette sale guerre contribue à l'impopularité des Américains (et de leurs alliés indiens) dans le pays.
Selon les statistiques du Long War Journal, sur 32,5 millions d'habitants (398 districts) les Talibans n'en contrôlent que 3,7 (66 districts) mais 13,5 millions sont dans des zones qui ne sont ni sous contrôle des Talibans ni sous celui du gouvernement (193 districts), ce qui revient à dire que ces zones sont de toute façon perdues par les autorités pro-américaines. L'armée afghane endure un tel taux de perte qu'elle doit remplacer un tiers de ses effectifs tous les ans ! Et ce conflit coûte cher aux USA qui ont largué plus de bombes sur ce pays cette année que les autres (avec des records de victimes collatérales). Même si une partie du coût des opérations est couvert par le trafic d'opium, cela fait un coût de 1 000 milliards de dollars et 2 500 soldats américains morts depuis 2003 selon un article de Gil Barndollar, spécialiste militaire dans le Los Angeles Times du 28 août dernier... La situation est au même point qu'en 2003, 2009 ou 2017 remarque Barndollar, autrement dit tout ce gâchis de vies et de ressources aurait pu être évité avec un accord militaire conclu il y a cinq ou quinze ans. Et, si aucun accord n'est conclu, la situation serait vraisemblement la même encore dans dix ans. Cette sale guerre ne sert donc qu'à enrichir le complexe militaro-industriel, les trafiquants d'armes, de drogues, d'êtres humains etc.
Un petit point sur l'affaire Epstein

Plus de 300 personnes ont vu en août mon article du 15 juillet sur l'affaire Epstein. Vu le très mauvais référencement que me réservent à dessein les algorithmes de Google, on peut supposer que les gens sont arrivés à ce billet au terme de recherches pointues et que, parmi eux (car le sujet ne passionne pas les foules, malheureusement), un bon nombre de journalistes "mainstream" inquiets de pouvoir faire du "damage control", de la "maîtrise des dégâts", parce qu'ils savent fort bien que cette affaire fragilise le système de propagande et d'oppression dont ils tirent leur gagne-pain quotidien. Beaucoup d'ailleurs font des recherches sur ce sujet uniquement pour trouver quelques anecdotes auxquelles ils peuvent réduire l'affaire Epstein en tentant de discréditer ceux qui essaient d'avoir une vue d'ensemble du tableau.
Je ne développerai pas ici les liens d'Epstein avec le Mossad et le Mega-Group, une coterie de capitalistes pro-israéliens liés à la pègre et très influents au sommet du parti républicain américain.
Je dirai seulement un mot du "culte" organisé dans le temple d'Epstein, culte satanique qui prouve que le Comité Valmy (par exemple) a tout faux ici quand il soutient qu'on ne devrait pas parler de "pédophilie" à propos du goût d'Epstein pour les prostitués adolescentes, alors que quiconque connaît un peu le dossier c'est que l'enjeu est bien un culte qui met en cause l'exploitation d'enfants en bas âge.
Ce n'est pas une lubie personnelle qui me fait m'intéresser aux cultes sur l'île d'Epstein. C'est le groupe anonyme pro-Trump Qanon (Q) qui recommandait de le faire dans un post du 11 novembre 2017 en demandant "Qui adore Satan ? Qu'est-ce qu'un culte ? L'île d'Epstein. Qu'est-ce qui se passe dans un temple ? Adoration ? Pourquoi le temple est-il au sommet d'une montagne ? Combien de niveaux peuvent se trouver en dessous ? Quelle est la signification des couleurs, de la forme et de la forme sur le dôme ?Pourquoi est-ce pertinent ?"
Le New York Post du 10 juillet dernier a rapporté que Chuck Shumer a reçu des milliers de dollars de donation de Jeffrey Epstein. Shumer posait sur les réseaux sociaux à la table du fils de George Soros, Alex Soros l'habitué des galas de charité de la sataniste Marina Abramovic (par exemple il était présent à celui du 28 juillet 2013 placé sous l’égide de la chanteuse Lady Gaga sur le thème « Le paradis du Diable » (« Devil's Heaven »). La maquerelle d'Epstein Ghislaine Maxwell, la fille du célèbre magnat agent du Mossad, était au premier rang au mariage de la fille de Bill Clinton Chelsea, lequel a largement profité des vols "Lolita Express", de même George Stephanopoulos, l'ex directeur de la com' de Bill Clinton. Tout un petit monde déjà cité dans le Pizzagate.
Le 14 juillet dernier le gouvernement russe par son service d'intelligence étrangère (SVR) faisait savoir que la panne de courant qui a frappé Broadway résultait d'une opération du FBI pour explorer l'immeuble situé au 1633 de cette avenue, où se trouvent les bureaux de la Fondation Clinton et d'Epstein. Selon leur rapport à 0200 heure de Moscou (GMT + 3) le 14 Juillet 2019 , le SVR a reçu un bulletin d' alerte du ministère de la Défense ( MoD ) déclarant que leur a lancé la semaine dernière Kosmos 2537 satellite a détecté une impulsion électromagnétique ( EMP ) émanant de New York survenu à 18 H 47. L'analye a montré que cette EMP était générée par un dispositif « CHAMPION » -un acronyme pour les États-Unis force aérienne ««Micro-projet avancé de missiles avancés de Counter-Electronics ». L'usage de cette arme aurait été justifié par les dispositifs de protection des documents dont s'étaient équipés les Clinton.

L'usage de cette arme n'est pas vérifiable (cf Daniel Lee). Mais il est certain que la maison d'Esptein à New-York renfermait des symboles pédophiles comme la pyramide en forme de spirale dont on a déjà parlé à propos du pape - des photos l'ont montré.
En ce qui concerne la symbolique du "temple" d'Epstein sur les îles Vierges perquisitionné par le FBI le 12 août, la présence d'un cacatoès à crête de soufre à son sommet a attiré l'attention. Beaucoup de stars ont posé avec cet oiseau et certains affirment que cet oiseau est connu pour s'accoupler avec sa progéniture avant qu'elle ait atteint sa maturité.

Pourquoi est-ce que lorsque le célèbre astrophysicien handicapé de Cambridge Stephen Hawking monte dans un sous-marin affrété par Epstein pour explorer les côtés de son île en mars 2006 ce sous-marin s'appelle-t-il "pizza-pi" ? Et pourquoi le patron du Cosmet Pizza la pizzeria de Washington financée par Soros et liée aux Clinton qui affichait des photos si suspectes d'enfants maltraités sur les réseaux sociaux, Jimmy Alfantis, ajoutait-il CarisJames à ses photos d'enfants sur Instagram - Car-Is-James CARribean ISland St JAMES (l'île d'Epstein) ? Je ne fais ici que citer quelques faits faits troublants qu'évoque la vidéo ci-dessous de "Where We Go 1 We Go All", un adepte des messages de Q.
Quant à l'arrière-plan religieux de tout cela, vous pouvez vous reporter aux remarques de la militante israélienne Doreen Bell-Dotan (qui est citée par la canadienne Amazing Polly dont on a déjà ici mentionné les travaux) le 21 juillet ici qui estime que l'architecture du temple sur l'île St James, copie un mausolée turc de Rosh Pina (qui veut dire pierre du sommet de la pyramide en hébreu) utilisé par les francs-maçons issus des sabbatéens (les disciples de Sabbataï Lévy dont le pendant en Occident sont les Frankistes, des Juifs qui ont abandonné leur religion originelle pour verser dans l'occultisme, les Rothschild en font partie) - mais cette analyse de Doreen Bell-Doten peut prêter à caution.
Evidemment Epstein était membre de la Trilatérale, et du Council on Foreign Relations (le cercle clandestin des grands banquiers mondialistes depuis les années 1920) dont l'arrière plan occultiste est maçonnique est bien connu et remonte au groupe de la Table Ronde anglais dont on parle souvent sur ce blog.
Actualité estivale
Même si certains postent dans leurs commentaires des rires diaboliques sorosiens ("Ne laissez pas à Soros le dernier rire" disait Orban), ce blog bat des records d'affluence, sur des articles de recherche assez pointus (sur Greta Thunberg liké par 87 personnes, Arielle Dombasle liké par 21 personnes, l'adénochrome etc) que j'ai écrits ces derniers mois, c'est encourageant (d'ailleurs n'oubliez pas de vous abonner !). Pour autant je ne m’attelle pas à un nouveau travail de fond car j'ai l'impression que j'ai déjà écrit beaucoup de choses sur les groupes occultistes qui travaillent avec nos banquiers, sur les derniers développements de l'impérialisme euratlantiste etc.
Que l'on se reporte à ces longs textes si l'on veut (par exemple à mes interviews pour l'ICD) - aujourd'hui je m'en tiendrai à quelques considérations succinctes sur l'actualité estivale

Tout d'abord sur le "suicide" d'Epstein, je n'y crois pas plus que je n'ai cru à celui du cuisinier Bourdain l'an dernier, même si, bien sûr, il y a toujours 10 ou 20 % de chances pour que la version officielle soit la vraie. Il est très rare qu'un détenu qui tente de se suicider et fait l'objet d'un suivi particulier parvienne finalement à mettre fin à ses jours, et c'est d'autant moins probable dans le cas d'Epstein qu'il était un cas politiquement très sensible. On peut nous dire que les gardiens ont oublié de faire des rondes, ou leurs chefs de les organiser, c'est aussi peu probable que l'hypothèse d'une mort "naturelle" de Milosevic dans les geôles du tribunal pénal international, ou de l'absence d'implication de Washington dans l'assassinat de Kadhafi.
Après, les fans de Trump et de "Qanon" se font plaisir en pensant que l'homme n'est pas mort, mais a été exfiltré vers Israël (le journaliste "alt right" Cernovich a rappelé que la maquerelle d'Epstein Ghislaine Maxwell, était fille du magnat Robert Maxwell lié au Mossad voir aussi ses liens avec Mega-Group), pour pouvoir ensuite être utilisé contre Clinton ou la famille royale anglaise, allez savoir. Toutes les hypothèses sont envisageables, et surtout, selon moi, la possibilité qu'il y ait des deals tordus entre le clan Trump (qui a été lui-même lié à Epstein) et les démocrates, sur l'affaire Epstein ou d'autres affaires. De toute façon il est clair qu'il y a là en jeu des intérêts colossaux et des stratégies sur lesquelles on ne peut rien savoir, à moins qu'un gentil transfuge un jour ou un Julian Assange (au fait que devient-il ? ) n'organisent des fuites (de ces héros que des "consultants de BFM" façon Anthony Bellanger s'efforceront ensuite de discréditer).
Je suis en tout cas de moins en moins enclin à faire confiance à Trump. Après les dernières fusillades de Dayton et El Paso qui ont poussé à nouveau les occultistes (voyez l'oeil d'Horus dans la "marche pour nos vies" de mars 2018) à demander l'interdiction des ventes d'armes aux Etats-Unis, le président à la coiffure étrange promet de cerner les profils dangereux plus en amont en espionnant la psychologie des gens sur les réseaux sociaux. Immédiatement après le FBI ( voir le Wall Street Journal il y a 4 jours) demandait à Facebook de lui transmettre plus d'éléments pour pouvoir agir "à titre préventif" contre les gens qui ne pensent pas comme il faut... c'est-à-dire vous chers lecteurs de ce blog. Après les terroristes islamistes, ce sont maintenant les "complotistes" qui sont dans le collimateur. Toute personne qui questionne le script médiatique dominant qu'on nous sert en boucle pour nous assommer. Et Trump hurle, comme les autres médias, contre votre liberté de pensée. Sachez le. Vous ne vous en sortirez pas sans luttes !

En attendant, vous proposerais-je un petit tour du globe pour vous changer les idées ? Macri se plante à la primaire des élections présidentielles argentines (tant mieux !), la coalition saoudienne éclate en vol au Yémen (si seulement Ben Salmane pouvait lâcher ses griffes de la gorge de ce pauvre pays !), sur le site du Comité Valmy, Richard Labévière offre un éclairage intéressant sur le rôle de Washington dans la décision de l'Inde (principal client pour les ventes d'armes d'Israël en 2017) de suspendre l'autonomie du Cachemire, Médiapart enquête sur les cueilleurs de noisettes qu'on dévore dans notre Nutella, et le Monde piaffe d'impatience sur le mode "l'Argentine ne veut pas légaliser l'avortement, mais ouf ! la Nouvelle Zélande le fera bientôt !"... "Parce que chez ces gens là" comme disait la chanson, il faut offrir toujours plus de sacrifices au Moloch. La triste marche du Monde dans la Vallée de la Mort...
Un des lecteurs de ce blog m'envoyait ce weekend l'interview qu'il a accordée à Russia Today à l'issue de l'Acte 39 des Gilets jaunes. Ils ont bien du mérite d'agir encore après ce que leur a fait cet hiver Castaner la castagne (voyez mon billet ici). Certains parlent de bloquer les raffineries etc. Mais dans ces cas là il faut du matos comme en ont les dockers, et une stratégie pour affronter les forces de l'ordre. Il manque toujours le "petit quelque chose" qui permettrait de diviser ces forces de l'ordres entre elles comme certains ont tenté de le faire en opposant la gendarmerie aux CRS. Mais ce genre de choses n'arrive qu'en temps de situation insurrectionnelle généralisée comme dans l'Egypte de Moubarak des dernières semaines ou comme au moment des actes des Gilets jaunes de décembre. On a l'impression que la classe moyenne n'est pas encore assez appauvrie pour arriver à ce point d'exaspération. Beaucoup de gens sont partis en vacances cet été sans trop de problèmes. Et d'ailleurs quand l'appauvrissement sera généralisé, il y aura probablement d'autres stratégies de la peur autour du terrorisme, des maladies etc pour préserver la cohésion sociale.
Pour l'heure la majorité silencieuse semble surtout sombrer dans une douce léthargie. Devant les images en direct sur LCI d'une jeune femme qui prenait un tir de lacrymo à la manif nantaise d'hommage à Steve sans avoir rien fait, une commentatrice d'Internet disait "elle a dû bien le chercher, moi je ne me fais jamais gazer". Avec ce genre de mentalité tous les Macrons du monde auront bientôt le champ libre pour tout et n'importe quoi, et tout le monde va accepter la micro-puce qui comme en Chine subordonnera nos pensées aux infos du Big Brother et nous fera agir selon les ordres des multinationales pour obtenir des points de citoyenneté qui nous feront avoir des réductions chez Kiabi...
A titre personnel, je suis de tout coeur aux côtés des agriculteurs qui condamnent le traité CETA (et celui avec le Mercosur qui sera probablement ratifié dans la foulée). Cette idéologie du libre-échange nuit à l'emploi, à l'environnement et aux normes sanitaires. C'est un non-sens complet.
En revanche je suis moins convaincu par les débats à gauche sur les urgences hospitalières. Bien sûr on comprend que les professionnels saturent. Mais le fond du problème là dessus est souvent que les gens abusent du recours à ces services, tout comme ils abusent de l'usage des médicaments, poussés à cela par un système individualiste athée qui fragilise les corps autant que les âmes. C'est un cercle vicieux de l'incivilité, de l'individualisme, du mal-être dans lequel les gens se mettent d'eux-mêmes en suivant de fausses valeurs, et répondre à ce problème sociétal par l'augmentation des effectifs ou des budgets n'est pas adéquat. La même chose pour l'Education nationale. Nos services publics sont comme une immense tombe que tout le monde contribue à creuser, sachant que nos grands médias aux ordres des banquiers fournissent les pioches en infiltrant au coeur de chacun la dose de désespoirs, de fausses valeurs, d'égarements, qui transforme toujours plus les gens en poulets sans têtes. Bien malin qui pourra inverser radicalement la vapeur là dessus...
En attendant une chose simple au moins : continuez à soutenir le projet de loi référendaire contre la privatisation d'Aéroport de Paris. C'est vital pour notre pays. Si l'on est 4,7 millions à signer, ils sont obligés de soumettre la question à l'avis de la population. Voilà un combat que l'on peut gagner sans trop d'effort !