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Le Parlement européen pour la sexualisation des enfants ?
Depuis plusieurs siècles le débat sur les moeurs en Europe (devenu le débat sur les "questions sociétales") a été surdéterminé par une enjeu religieux entre ceux qui prônaient une maîtrise des pulsions sexuelles démoniaques au nom d'une promesse de vie éternelle faite aux adeptes des disciples de Jésus-Christ, et ceux qui, tenant d'une approche humaniste, autrement appelée "luciférienne" (Lucifer étant, comme l'a rappelé Albert Pike, pour les francs-maçons celui qui apporte la lumière aux hommes), pour laquelle l'humanité doit ignorer les préceptes divins et parvenir par elle-même à sa propre émancipation, en suivant ses penchants intimes. Ces derniers n'ont cessé de marquer des points en se faisant les avocats des gens présentés comme victimes de l'ordre social inspiré par les premiers (d'abord les femmes privées d'accès à la parole publique, puis les homosexuels etc).
Aujourd'hui les sociétés européennes sont tellement sécularisées, que les tenants de la ligne chrétienne ne peuvent plus invoquer leurs dogmes, et doivent donc eux-aussi chercher des victimes de la politique des humanistes-lucifériens, pour justifier toute mesure de résistance à l'hégémonie de ces derniers. Les victimes que les chrétiens mettent maintenant en avant sont les enfants.
C'est ce qui vient de se passer en Pologne.
Le Parti conservateur pour la loi et la justice (PiS) ayant brillamment remporté les dernières élections d'octobre avec 45,8% des voix et un taux de participation record, ce qui reconduit sa majorité pour 4 ans, la Fondation pour le droit à la vie (anti-avortement) a continué de faire avancer son projet de modification du Code pénal, qui en juillet avait été ratifié par 300 000 personnes et qui criminalise l'apologie de la sexualité entre enfants en introduisant une peine d'amende, de restriction de la liberté ou d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour la promotion ou l’approbation publique des rapports sexuels entre enfants. Avec ce texte, la propagation ou l’approbation de tels comportements par le biais de communications de masse serait aussi punissable de prison.
La même peine serait infligée à la personne qui "encourage ou approuve la pratique de rapports sexuels ou d'autres activités sexuelles par un mineur, agissant dans le cadre de l'exercice de sa profession, de l'exercice d'une profession ou d'activités liées à l'éducation, au traitement ou à la garde de mineurs, ou agissant dans les locaux de l'école" ou autre "établissement éducatif ou établissement d'enseignement ou de soins ". L'actuel article 200b du code pénal polonais ne mentionne que la promotion publique du contenu pédophile , qui entraîne une peine d' une amende, restriction de liberté ou d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans.
L'exposé des motifs du projet précise qu'il vise : "Les responsables de" l'éducation sexuelle " (...) qui réveillent sexuellement les enfants et promeuvent l'homosexualité, la masturbation et d'autres activités sexuelles parmi les élèves." Les conservateurs polonais sont en effet de plus en plus préoccupés par le développement de l'éducation dans d'autres pays occidentaux, notamment les heures de lecture de contes aux enfants par des drag queens (une pratique importée des Etats-Unis) et l'éducation sexuelle qui encourage souvent les comportements sexuels à risque.
La gauche a tout de suite estimé que ce projet visait à interdire l'ensemble de l'éducation sexuelle, et a brandi, à son tour, comme elle le fait d'ordinaire, "ses" victimes (les jeunes femmes victimes du machisme - comme en France dans le débat entre Caroline Fourest et Alain Finkielkraut - et incapables de recourir à la contraception, les homosexuels brimés etc) et des manifestations de rue ont été organisées. Au parlement, lors de l'examen de l'inscription du projet en commission, l'avocat du groupe conservateur Ordo Iuris Olgierd Pankiewicz , a tenté de les rassurer en précisant ce projet "ne concerne pas du tout l'éducation" et "ne stigmatise aucun environnement". "Nous voulons que les enfants marchent en toute sécurité dans la rue et à l' école , et nous voulons que les délinquants sexuels aient un accès aussi difficile que possible aux enfants" , a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il visait donc non pas la sexualité entre enfants mais la pédophilie.

Le Parlement européen vient de s'en mêler. Par une résolution votée avec 471 voix pour, 128 voix contre et 57 abstentions jeudi 14 novembre, les eurodéputés ont exprimé leur préoccupation face à un projet de loi polonais (cf Nahrod).
La résolution était portée par Elżbieta Łukacijewska eurodéputée des Basses Carpates du PPE (chrétien démocrate) avec le soutien des socialistes, de Renew (les libéraux), du GUE (gauche de la gauche) et des Verts (écologistes).
Pendant moins d'une heure de débat au Parlement européen, la position de PiS, qui proposait une motion alternative, a été défendue par Christine Anderson (AfD) au nom du club eurosceptique "Identité et démocratie". Cette motion avait peu de chances en raison de la coalition des principaux partis contre elle, mais aussi, du fait que l'Allemagne, très influente dans les institutions européennes (notamment depuis la nomination d'une Allemande à la tête de la Commission) est attachée à l'éducation sexuelle qu'elle a introduite dans les écoles il y a 50 ans : dans Beyond the bomb publié en 2019, l'écrivain catholique américain E Michael Jones qui a vécu directement ces événements raconte (p. 88 et suiv) comment dans les années 60 les étapes de l'opération d'ingénierie sociale qui, à la suite de la publication du rapport Kinsey, l'Allemagne a été envahie de films pornos soft censés éduquer la jeunesse, ce qui a préfiguré la banalisation de la pornographie en Europe - la chaîne de TV Arte en ressortant ces vidéos dans un documentaire en 2014 a été accusée de promouvoir la pédophilie.
Des commentateurs en Pologne soulignent que cette position du Parlement de Bruxelles s'oppose à une initiative citoyenne (les 300 000 signatures précitées) ce qui montre une fois de plus le divorce entre l'Union européenne et l'initiative des peuples. «Sont-ils fous? Comment pouvez-vous critiquer l'Etat pour un projet de loi présenté par des citoyens? », s'est ainsi exclamé sur Twitter Patryk Słowik du journal Dziennik Gazeta Prawna. En ce première anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes qui ont défendu le référendum d'initiative citoyenne, l'argument ne devrait pas laisser indifférent en France...
Certains ont aussi remarqué que la future vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Suica, eurodéputée de l'Union démocrate croate civique, n'a pas pris part au vote. Les autres europédutés de ce parti, interviewés par le journal croate Télégram ont estimé que le débat a été "idéologisé" et insistent pour que l'éducation relève de la responsabilité des États-nations, et non de l'UE.
En Pologne comme en France et dans beaucoup d'autres pays, les périphéries sont plus anti-européistes (anti-globalistes), et conservatrices au niveau des moeurs que les grandes villes qui ont élu des maires libéraux, lesquels mènent des politiques très "gay friendly" et favorables à la sexualisation dès le plus jeune âge (ce qui explique que les mondialistes financent maintenant un Réseau de recherche sur la Globalisation et Villes du Monde-GaWC, basé à Loughborough University en Angleterre, qui fait des palmarès des villes "intelligentes" à travers le monde - puisque ces gens se croient à la pointe de l'évolution humaine - Pour mémoire Benjamin R. Barber en 2013 exprimait le fantasme des globalistes à ce sujet dans un livre au totre éloquent publié aux presses de l'université de Yale "Si les maires dirigeaient le monde - nations dysfonctionnelles et villes montantes / If Mayors ruled the World, dysfunctional nations and rising cities", notez qu'en p. XIII du texte en ligne à la rubrique des remerciements il précise avoir été hébergé par l'Open society de Soros et son ONG CivWorld.
En juin 200 000 Polonais avaient manifesté contre l'éducation sexuelle à l'école, tandis qu'une contre-manifestation organisée par le lobby LGBT (subventionné par l'Union européenne - nos impôts - et la Fondation Batory de la galaxie Soros) réunissait quelques dizaines de milliers de personnes avec le soutien des ambassades des Etats-Unis, du Canada et "d'autres pays occidentaux" (source Posule.net, 12 juin 2019)."Une offensive des cercles LGBT est en cours dans le pays", a déclaré la Conférence épiscopale polonaise dans une lettre ouverte début octobre, signée par Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan. La question de la sexualisation des enfants par les films, Internet et l'éducation scolaire, et celle de la diffusion de l'idéologie "transgenre" et de la banalisation de l'homosexualité se recoupent souvent dans le débat public polonais comme ailleurs.
Extinction Rebellion (XR) : le mysticisme et l'argent de Soros
Fondé au Royaume-Uni en mai 2018, Extinction Rebellion XR a été officiellement lancé en octobre de la même année avec le soutien d'une centaine d'universitaires. Aujourd'hui ces écologistes radicaux sont fréquemment mentionnés en Europe, à l'occasion d'actions de blocages d'aéroports ou de places (à Manchester, à la Gare d'Anvers, au Chatelet à Paris) qui leur valent des arrestations par la police, voire pour des attaques symboliques contre des banques par exemple lors du jet de sacs de boue contre une agence de la Société générale à Nice (qui a conduit à la mise en garde à vue du prof de maths docteur en biologie Alexander Samuel, qui enquêtait sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes lancés contre les Gilets Jaunes).

Leur logo est clairement occultiste : un sablier (qui inversé définit un 8 de l'infini) entouré d'un cercle magique. Ils utilisent aussi souvent l'image des abeilles qui évoquent diverses symboliques maçonniques également mobilisées à des fins de propagande au moment de l'incendie de Notre Dame de Paris (voir aussi cette analyse du "beehive" ici).
L'inspiration mystique de type "religions alternatives" est visible dans le récit même de leurs origines. Le Dr Gail Bradbrook, 47 ans, biologiste spécialiste des hallucinogènes, à l'origine du mouvement Extinction Rebellion, a déclaré à la BBC le 2 septembre dernier qu'elle avait eu cette idée après avoir prié " de manière profonde" alors qu'elle était sous l'influence de "médicaments psychédéliques" (toujours propices à la manifestation d'entités) lors d'une retraite en 2018 (cf Russia Today 10 oct 2019). Voici exactement en quels termes elle a relaté cette expérience sous les effets de l'iboga (un psychotrope puissant) :
"Au cours de mon expérience sous Iboga, il y a eu un moment où je me suis couché et une voix très étrangère à moi m'a dit: «Gail, tu crées ta propre réalité». Il a parlé trois fois. Cela semble si simple, mais je me suis dit «OK, alors je serai heureuse». C’était l’essence de toute mon expérience, après quoi je pouvais littéralement sentir que mon cerveau était recâblé. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis fin à un mariage et quitté ma famille. C'était une décision énorme, mais c'était la bonne chose à faire et je suis maintenant une personne plus forte et plus heureuse. À mon retour au Royaume-Uni, j'ai rencontré Roger Hallam et, ensemble, nous avons commencé à créer le mouvement qui allait devenir Extinction Rebellion."
Cette dimension mystique du groupe en Angleterre est confirmée par Simon Bramwell, autre cofondateur, qui a déclaré "Nous avons beaucoup de chrétiens et de quakers impliqués dans Extinction Rebellion." (Les quakers sont à l'origine de divers mouvements écologistes comme Greenpeace ou Oxfam) "Parfois, nous organisons une prière ou une petite cérémonie, ou bien ce que nous appelons une" intention " qui est simplement une façon de nous concentrer, un enracinement ou une reconnaissance dans la pièce" a-t-il ajouté. En fait de prières, il s'agit davantage de postures de yoga (voir leur action à Westminster dans le Sun du 12 octobre).
La chrétienne évangélique (hostile aux dérives "new age" de nombreux quakers) Geri Ungurean le 18 octobre sur son site témoignait d'une manifestation qu'elle avait vue la veille : "Les hommes et les femmes se sont rassemblés devant la gare de King's Cross et ont formé un cercle. Ils se sont mis à se balancer et entonner des hymnes. Ils ont prêché à propos de la fin des temps. "Que ferez-vous quand le monde deviendra chaud, quoi, quoi?", entonnèrent-ils, invoquant des images du feu de l'enfer qui, selon eux, allait bientôt consumer l'humanité. Ils ont scandé des hymnes à leur dieu - la science. "Nous avons toute la science / Tout ce dont nous avons besoin / Pour changer le monde / Alléluia ", chantaient-ils, en se balançant côte à côte." Dans sa présentation de Rising Up dont elle est la responsable en Grande Bretagne, Bradbrook exposait que les actions de son groupe "sont motivées par des croyances spirituelles telles que les païens, les quakers, les bouddhistes, les juifs, etc. Nous sommes appelés à agir au service d'une autorité supérieure, d'un objectif supérieur ou au nom de la Terre Mère." (toujours la déesse Pachamama chère au pape...)
Roger Hallam, ancien agriculteur biologique, disciple de Gandhi et de Martin Luther King, et adepte du taggage des lieux public, fut présenté à Bradshaw. Tasmin Osmond, une ancienne militante de Occupy London, une petite-fille de la noblesse britannique, et Laura Reeves, ancienne employée des Nations Unies co-fondèrent avec eux XR. Le 27 juillet Hallam s'exprimait dans un cercle quaker à Humphry Davy School à Penzance dans une "rencontre pour adoration" (meeting for worship).

En ce qui concerne les sources de financements, une bonne partie vient directement du "Big Business". L'héritière Aileen Getty a versé au groupe près de 500 000 £ de richesses pétrolières via le Fonds d'urgence pour le climat, affirmant que la «perturbation» est nécessaire pour s'attaquer au changement climatique. Selon ses propres données, Extinction Rebellion a recueilli près d'un million de livres sterling de dons volumineux depuis mars, auprès de groupes tels que la Children's Investment Fund Foundation, créée par Chris Hohn, le fondateur du hedge fund activiste TCI, et dirigée par un ancien vice-président du groupe Open Society Institute de George Soros (le père des révolutions de couleur). Ils sont adeptes de la théorie de la théorie de Gene Sharp sur l'action non-violente selon laquelle seulement 3,5% de la population a besoin de soutenir un mouvement de protestation avant qu'il atteigne une masse critique et déclenche un changement -, théorie qui anime toutes les organisations payées par Soros au cours des 15 derniers années (CANVAS, Occupy WallStreet etc). Fin juin, le financier avait, avec une vingtaine de personnalités, signé une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle américaine. Il les invitait à créer un nouvel impôt visant les très riches, les 0,1 % d'Américains les plus aisés, afin de financer notamment « la crise climatique », ou la santé. Le 21 octobre le journal économique français Les Echos confirmait le financement par Soros en se fondant sur le blog de Paul Homewood. Pour mémoire Soros a aussi d'étranges investissements occultistes comme le financement de la pizzéria "Comet Pingpong" Washington DC soupçonnée d'être le centre de trafics et rituels impliquant des enfants. Sur les liens entre XR et Avaaz (créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, et payé par Soros) et le WWF, via l'avocate ex-conseillère de l'Union européenne Yamine Farhana (présentée par le Financial Times du 11 avril dernier comme une des voix principales du mouvement), voir aussi cet article très fouillé du blog Wrong Kind Of Green ("Extinction Rebellion, training, or how to control radical from 'obstructive left'" de Cory Morningstar, 6 mai 2019).
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Ne soyez pas égoïstes - faites circuler l'information : si un billet de ce blog vous intéresse, partagez le par mail ou sur les réseaux sociaux.
Opération anti-castriste du lobby de l'ingérence

Hier la présidence de l'Union des journalistes de Cuba (Upec) a publié un communiqué dans lequel elle dénonçait le fait que les journalistes des médias publics cubains ont reçu des messages et des appels téléphoniques de l'Institut de la presse et de la société (IPYS), leur annonçant qu'ils avaient été sélectionnés pour un concours de chroniques sur les affaires cubaines auxquels ils n'avaient pas participé et que cet institut parraine.

L'Upec précise que l'IPYS est l'organisation la plus importante du groupe GALI (groupe andin des libertés informationnelles), qui canalise les fonds destinés à l'ingérence et à la subversion d'agences américaines face à des «violations de la liberté d'expression». Elle a mené des campagnes de calomnie contre Rafael Correa et Evo Morales entre autres et compte parmi ses principaux notateurs l'Organisation des Etats d'Amérique, le National Endowment for Democracy (NED), lié à la CIA, et Open Society Foundations (OSF) de George Soros. L'opération de corruption des journalistes s'appelle CUBACRÓN, l'IPYS a produit un communiqué pour la justifier après la critique des autorités cubaines.
Le prochain synode sur l'Amazonie écologiste et néo-païen

Le pape François qui a reçu en audience des stars du New Age comme Deepak Choprah et Katy Perry, et des marionnettes de Soros comme Greta Thunberg (il a d'ailleurs obtenu des financements de l'Open Society pour son soutien à la Cop21) prépare pour le mois d'octobre (du 6 au 27) un synode régional sur la région de l'Amazonie dont les bases théologiques sont en claire rupture avec les dogmes chrétiens. Il annonce en effet son intention, aux côtés de son conseiller le frère Justino Sarmento Rezende, de valoriser les croyances indigènes, notamment celles concernant les droits de la Terre-mère divinisée et les interactions chamaniques avec les esprits de la nature et la subordination de l'homme à celle-ci (à rapprocher des gestes bienveillants des différents papes depuis Jean Paul II à l'égard des pratiques de sorcellerie, notamment lors des rencontres d'Assise de 1986). Il s'agit de reconnaître à la région le statut de région "opprimée", et dans l'esprit de la théologie de la libération, de privilégier le dialogue avec cet "opprimé" comme source en soi de révélation théologique. L'alignement sur les sagesses païennes des Indiens comme le "bien-vivre"/"sumak kawsay" conduira ainsi à la soumission des individus aux coutumes tribales plutôt que de leur offrir la libération évangéliques estiment les chrétiens fidèles au message biblique.

Depuis douze ans, la question de l'hégémonie des lois tribales est discutée au Brésil à propos de la loi de Muwaji qui visait à interdire la pratique coutumière d'enterrer vivants les bébés maudits en vigueur chez les indiens suruwaha (le projet de loi lancé en 2007 portait le nom d'une Indienne aidée par des missionnaires qui a empêché son fils d'être tué de cette façon). Beaucoup d'ONG ont accusé ce projet de véhiculer du racisme et de reposer sur de la désinformation, alors que pourtant les témoignages sur l'infanticide amazonien sont nombreux - selon le docteur Marcos Pelegrini, médecin travaillant dans le district de soins de santé de la tribu des Yanomami, cité par le Telegraph en 2007, 98 enfants ont été tués par leur mère en 2004 seulement, voir aussi le livre du Père Raymond de Souza sur ce sujet "The silenced tragedy". Interrogé par la chambre des députés brésilienne en août 2007 au sujet de l'infanticide chez les Indiens, le Conseil indigéniste missionnaire, organe de la Conférence nationale des évêques du Brésil, avait appelé au respect du pluralisme religieux, et s'était opposé à cette loi au nom du relativisme moral. C'est dans cette logique que s'insère le Synode panamazonien à venir (lequel, en outre, devrait par ailleurs autoriser le mariage des prêtres dans la région, ce qui en ferait un laboratoire pour le reste de l'Eglise). Comme on l'avait remarqué à propos de l'autorisation par l'Etat de New York en janvier dernier de l'avortement jusqu'à la naissance de l'enfant (dans le silence complice de l'archevêque de la ville, et avec le soutien du gouverneur catholique de l'Etat), ou la motion Amal Clooney à l'ONU pour aider les femmes yézidies à avorter, le combat des soi-disant "progressistes" sur le"volet sociétal" hélas se situe systématiquement dans le prolongement du culte de Moloch et de la profanation de l'enfance.
Divers observateurs n’ont pas manqué de remarquer que sont invités à ce synode l’ex secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, et l’économiste spin doctor de Soros (il fut son homme de main en ex URSS) Jeffrey Sachs, un avocat du principe de l’avortement et de la dépopulation comme solution aux problèmes climatiques (des hommes qui n'ont pas l'ombre d'une conviction chrétienne...). La spécialiste des trafics humains Elizabeth Yore avait souligné dans une conférence au Fatima Center à Chicago en 2016 qu’en novembre 2013, lors d’une réunion sur ces trafics, le nom de Jeffrey Sachs figurait sur la liste des intervenants. Selon elle, Jeffrey Sachs est l’homme qui, à l’instigation de Soros, a mobilisé l’Académie pontificale (un organe qui autrefois ne se réunissait qu’une fois par an) pour rallier l’Eglise catholique au contrôle des naissances au nom de l’écologie. Joseph Stiglitz, prix Nobel fondateur, conseiller de l'Internationale socialiste et de l'ONU, qui a co-écrit des livres avec Soros est membre permanent de l’Académie pontificale (il fut probablement à l’origine de l’invitation de son ami Bernie Sanders par cette académie) et travaille aussi à la "sorossisation" du Vatican. Elle listait aussi les dépopulationnistes qui ont été invités à parler devant l'Académie pontificale... La machine à tuer les nourrissons semble donc s'installer durablement au Vatican.
Integrity Initiative : la pieuvre anglaise des faiseurs de guerres atlantistes
Il y a près d'un an, le 23 novembre 2018, des hackers du groupe Anonymous, révélaient l'existence d'un programme lancé à l’automne 2015 par l’Institute for Statecraft, une entreprise basée en Écosse, faussement enregistrée comme association de charité, qui compte parmi son personnel un grand nombre d’anciens militaires et membres des services de renseignement : « Integrity Initiative ». L'Université libre de Bruxelles a co-parrainé ce lancement. Le but affiché de ce programme : « contribuer à changer l’attitude envers l’influence maligne et la désinformation russes », encourager les États-Unis à « reconfirmer leur rôle dominant via l’OTAN et le soutien à l’Union européenne ».
Il était censé ouvrir des agences en Arménie, Moldavie, Géorgie, Suède, au Monténégro, à Malte, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Estonie, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, et Autriche afin d'aider les citoyens à « mieux comprendre la menace russe », via la fourniture d’informations, y compris par le biais des réseaux sociaux., c'est à dire bombarder les réseaux sociaux d'intox et de fake news anti-russes pour préparer la troisième guerre mondiale.
Selon David Miller, professeur en sociologie politique à l'université de Bristol, l'Institute for Statcraft est typiquement un appendice de l'appareil militaire et de renseignement britannique. Son patron Chris Donnelly est devenu colonel des services de renseignements au début même du projet (voir aussi des détails sur son staff ici). Le ministère des affaires étrangères britannique a confirmé lui avoir versé 1,9 millions de livres pour l'année 2017-2028. Il reçoit aussi de l'argent du Département d'Etat américain, du gouvernement lituanien, de Facebook...
L'Integrity Intiative ne se contente pas d'un travail de propagande ni de payer des journalistes (voir liste de ses clients et de ses dons). Il s'ingère aussi dans les affaires des Etats pour déboulonner les personnalités jugées pro-Kremlin. Ainsi a-t-il lancé l' "opération Moncloa" une campagne contre la candidature du colonel Pedro Baños, auteur de best sellers en géostratégie, au poste de directeur du Département de la sécurité nationale auprès du premier ministre espagnol comme le montre un document interne du Integrity Initiative du 7 juin 2018. Le "think tank" a contacté les réseaux sociaux, El Pais et El Mundo avec un dossier sur Pedro Baños. Quatre jours après la rédaction de ce document, un article d'El Mundo signalait que le colonel Baños était accusé d'antisémitisme au Royaume-Uni par par l'écrivain Jeremy Duns (un écrivain de romans d'espionnage spécialiste de la délation, et bossant sans doute lui-même pour le MI6). Baños n'a jamais caché sa sympathie pour Trump et pour Poutine. Les accusations lancées ou véhiculées par le projet Integrity Initiative n'ont pas seulement bloqué sa nomination : en juin dernier, le très puissant éditeur Penguin Random House a retiré la traduction anglaise de son livre "C'est comme ça qu'on domine le monde" dans lequel il met en cause le pouvoir de la famille Rothschild.
Les requins de l'Integrity Intiative se sont aussi attaqués à Jeremy Corbyn, le leader travailliste anti-OTAN. En novembre 2018, sur Twitter ils le traitaient d' "idiot utile" par son "anti-occidentalisme viscéral" qui ferait le jeu du Kremlin. A propos de Corbyn notons que vient de sortir chez Pluto Press "Bad News for Labour: Antisemitism, the Party & Public Belief " Greg Philo, Mike Berry, Antony Lerman, Justin Schlossberg and David Miller sur la manière dont fut montée à son sujet une réputation d'anti-sémitisme. Pas étonnant que figure sur les cartons d'invitation du projet Integrity Initiative et de l'Institute for Statecraft la députée travailliste Ruth Smeeth, ancienne secrétaire de Tom Watson, l'homme qui fut à l'avant-garde de la campagne contre Corbyn sur le thème de l'antisémtisme dans son parti.

Chris Williamson, député travailliste de Derby, a demandé une enquête sur le projet Integrity Initiative, et l'Institute for Statecraft dont, selon le journaliste du site alternatif Open Democracy (à ne pas confondre avec l'Open Society de Soros) Mohammed Elmaazi pour Thegrayzone.com, l'adresse est enregistrée dans une usine de bois à l'abandon en Ecosse. En réalité les bureaux de l'institut sont à Londres, dans le quartier du Temple (un lieu chargé de connotations ésotériques templières) plus précisément dans les locaux du bien nommé Bulldog Trust, qui a appartenu à la famille milliardaire rosicrucienne Astor. A deux immeubles de cette bâtisse se trouve le International Institute for Strategic Studies - think tank pro-ingérence depuis 1997 financé entre autres par Soros et par la Smith Richardson Foundation (des héritiers de l'empire Vick) qui finance aussi l'Integrity Initiative et qui a été derrière le Project for a New American Century dont sortit notamment la guerre d'Irak de 2003. On est là au coeur du néo-conservatisme euratlantiste.
Syriapropagandamedia.org a dressé un dossier noir de l'Integrity Initiative. Il souligne que ce programme travaille avec le gouvernement révisionniste de Lituanie et qu'il a défendu le bataillon néo-nazi Azov en Ukraine. C'est leur think tank qui a accueilli à Londres en 2016 des militaires venus de Kiev et organisé le propagande médiatique autour de leurs prétendues révélations sur les armes de Poutine. Un des membres de l'Integrity Initiative Victor Madeira a organisé en Macédoine un colloque contre l'église orthodoxe russe en novembre 2018.
Le groupe livre aussi des liens sur les contacts de l'Integrity Initiative en France, mais les liens avec les docs PDF fuités ne fonctionnent plus. Dans la présentation il est mentionné Avisa Partners, qui al'air d'être aussi une excroissance des services secrets, mais en France cette fois-ci. François-Charles Timmerman, responsable de la section diplomatie d'affaires d'Avisa Parteners est un officier de St Cyr, un document confidentiel intitulé "Combatting Russian disinformation" le présente comme un ancien membre de la DGSE, un ancien chef d'état major de Chirac et un ancien ministre de l'industrie de Sarkozy en font partie. Mais les autres liens ne permettent pas de mieux cerner les tentacules de l'Initiative Integrity Project en France. Novaramedia en décembre dernier mentionnait l'ancienne directrice du Monde aujourd'hui journaliste au Guardian Nathalie Nougayrede parmi les "clusters" - groupes de publicistes - qui gravitent autour de ce projet.
Max Blumenthal pour Grayzone raconte aussi comment le Integrity Initiative s'est implanté aux Etats-Unis et coordonne là bas une campagne anti-Trump en colportant des ragots sur la collusion de la droite américaine avec les Russes.

Le rôle des services secrets britanniques dans cette opération Integrity Initive apporte de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le coeur du système financier et d'espionnage qui prépare le gouvernement mondial (et la guerre qui doit faciliter son installation) se trouve non pas à Washington ni à New York, mais à Londres d'où partit le pouvoir des Rothschild au XIXe siècle, et les plus ambitieux projets d'impérialisme mondial autour du groupe maçonnique de la Table Ronde. De quoi alimenter une fois de plus les débats sur l'idée que le "Deep State" américain ne serait qu'une succursale de la Couronne britannique et du système bancaire qui la soutient depuis le XVIIe siècle...
Un petit point sur l'affaire Epstein

Plus de 300 personnes ont vu en août mon article du 15 juillet sur l'affaire Epstein. Vu le très mauvais référencement que me réservent à dessein les algorithmes de Google, on peut supposer que les gens sont arrivés à ce billet au terme de recherches pointues et que, parmi eux (car le sujet ne passionne pas les foules, malheureusement), un bon nombre de journalistes "mainstream" inquiets de pouvoir faire du "damage control", de la "maîtrise des dégâts", parce qu'ils savent fort bien que cette affaire fragilise le système de propagande et d'oppression dont ils tirent leur gagne-pain quotidien. Beaucoup d'ailleurs font des recherches sur ce sujet uniquement pour trouver quelques anecdotes auxquelles ils peuvent réduire l'affaire Epstein en tentant de discréditer ceux qui essaient d'avoir une vue d'ensemble du tableau.
Je ne développerai pas ici les liens d'Epstein avec le Mossad et le Mega-Group, une coterie de capitalistes pro-israéliens liés à la pègre et très influents au sommet du parti républicain américain.
Je dirai seulement un mot du "culte" organisé dans le temple d'Epstein, culte satanique qui prouve que le Comité Valmy (par exemple) a tout faux ici quand il soutient qu'on ne devrait pas parler de "pédophilie" à propos du goût d'Epstein pour les prostitués adolescentes, alors que quiconque connaît un peu le dossier c'est que l'enjeu est bien un culte qui met en cause l'exploitation d'enfants en bas âge.
Ce n'est pas une lubie personnelle qui me fait m'intéresser aux cultes sur l'île d'Epstein. C'est le groupe anonyme pro-Trump Qanon (Q) qui recommandait de le faire dans un post du 11 novembre 2017 en demandant "Qui adore Satan ? Qu'est-ce qu'un culte ? L'île d'Epstein. Qu'est-ce qui se passe dans un temple ? Adoration ? Pourquoi le temple est-il au sommet d'une montagne ? Combien de niveaux peuvent se trouver en dessous ? Quelle est la signification des couleurs, de la forme et de la forme sur le dôme ?Pourquoi est-ce pertinent ?"
Le New York Post du 10 juillet dernier a rapporté que Chuck Shumer a reçu des milliers de dollars de donation de Jeffrey Epstein. Shumer posait sur les réseaux sociaux à la table du fils de George Soros, Alex Soros l'habitué des galas de charité de la sataniste Marina Abramovic (par exemple il était présent à celui du 28 juillet 2013 placé sous l’égide de la chanteuse Lady Gaga sur le thème « Le paradis du Diable » (« Devil's Heaven »). La maquerelle d'Epstein Ghislaine Maxwell, la fille du célèbre magnat agent du Mossad, était au premier rang au mariage de la fille de Bill Clinton Chelsea, lequel a largement profité des vols "Lolita Express", de même George Stephanopoulos, l'ex directeur de la com' de Bill Clinton. Tout un petit monde déjà cité dans le Pizzagate.
Le 14 juillet dernier le gouvernement russe par son service d'intelligence étrangère (SVR) faisait savoir que la panne de courant qui a frappé Broadway résultait d'une opération du FBI pour explorer l'immeuble situé au 1633 de cette avenue, où se trouvent les bureaux de la Fondation Clinton et d'Epstein. Selon leur rapport à 0200 heure de Moscou (GMT + 3) le 14 Juillet 2019 , le SVR a reçu un bulletin d' alerte du ministère de la Défense ( MoD ) déclarant que leur a lancé la semaine dernière Kosmos 2537 satellite a détecté une impulsion électromagnétique ( EMP ) émanant de New York survenu à 18 H 47. L'analye a montré que cette EMP était générée par un dispositif « CHAMPION » -un acronyme pour les États-Unis force aérienne ««Micro-projet avancé de missiles avancés de Counter-Electronics ». L'usage de cette arme aurait été justifié par les dispositifs de protection des documents dont s'étaient équipés les Clinton.

L'usage de cette arme n'est pas vérifiable (cf Daniel Lee). Mais il est certain que la maison d'Esptein à New-York renfermait des symboles pédophiles comme la pyramide en forme de spirale dont on a déjà parlé à propos du pape - des photos l'ont montré.
En ce qui concerne la symbolique du "temple" d'Epstein sur les îles Vierges perquisitionné par le FBI le 12 août, la présence d'un cacatoès à crête de soufre à son sommet a attiré l'attention. Beaucoup de stars ont posé avec cet oiseau et certains affirment que cet oiseau est connu pour s'accoupler avec sa progéniture avant qu'elle ait atteint sa maturité.

Pourquoi est-ce que lorsque le célèbre astrophysicien handicapé de Cambridge Stephen Hawking monte dans un sous-marin affrété par Epstein pour explorer les côtés de son île en mars 2006 ce sous-marin s'appelle-t-il "pizza-pi" ? Et pourquoi le patron du Cosmet Pizza la pizzeria de Washington financée par Soros et liée aux Clinton qui affichait des photos si suspectes d'enfants maltraités sur les réseaux sociaux, Jimmy Alfantis, ajoutait-il CarisJames à ses photos d'enfants sur Instagram - Car-Is-James CARribean ISland St JAMES (l'île d'Epstein) ? Je ne fais ici que citer quelques faits faits troublants qu'évoque la vidéo ci-dessous de "Where We Go 1 We Go All", un adepte des messages de Q.
Quant à l'arrière-plan religieux de tout cela, vous pouvez vous reporter aux remarques de la militante israélienne Doreen Bell-Dotan (qui est citée par la canadienne Amazing Polly dont on a déjà ici mentionné les travaux) le 21 juillet ici qui estime que l'architecture du temple sur l'île St James, copie un mausolée turc de Rosh Pina (qui veut dire pierre du sommet de la pyramide en hébreu) utilisé par les francs-maçons issus des sabbatéens (les disciples de Sabbataï Lévy dont le pendant en Occident sont les Frankistes, des Juifs qui ont abandonné leur religion originelle pour verser dans l'occultisme, les Rothschild en font partie) - mais cette analyse de Doreen Bell-Doten peut prêter à caution.
Evidemment Epstein était membre de la Trilatérale, et du Council on Foreign Relations (le cercle clandestin des grands banquiers mondialistes depuis les années 1920) dont l'arrière plan occultiste est maçonnique est bien connu et remonte au groupe de la Table Ronde anglais dont on parle souvent sur ce blog.
Actualité estivale
Même si certains postent dans leurs commentaires des rires diaboliques sorosiens ("Ne laissez pas à Soros le dernier rire" disait Orban), ce blog bat des records d'affluence, sur des articles de recherche assez pointus (sur Greta Thunberg liké par 87 personnes, Arielle Dombasle liké par 21 personnes, l'adénochrome etc) que j'ai écrits ces derniers mois, c'est encourageant (d'ailleurs n'oubliez pas de vous abonner !). Pour autant je ne m’attelle pas à un nouveau travail de fond car j'ai l'impression que j'ai déjà écrit beaucoup de choses sur les groupes occultistes qui travaillent avec nos banquiers, sur les derniers développements de l'impérialisme euratlantiste etc.
Que l'on se reporte à ces longs textes si l'on veut (par exemple à mes interviews pour l'ICD) - aujourd'hui je m'en tiendrai à quelques considérations succinctes sur l'actualité estivale

Tout d'abord sur le "suicide" d'Epstein, je n'y crois pas plus que je n'ai cru à celui du cuisinier Bourdain l'an dernier, même si, bien sûr, il y a toujours 10 ou 20 % de chances pour que la version officielle soit la vraie. Il est très rare qu'un détenu qui tente de se suicider et fait l'objet d'un suivi particulier parvienne finalement à mettre fin à ses jours, et c'est d'autant moins probable dans le cas d'Epstein qu'il était un cas politiquement très sensible. On peut nous dire que les gardiens ont oublié de faire des rondes, ou leurs chefs de les organiser, c'est aussi peu probable que l'hypothèse d'une mort "naturelle" de Milosevic dans les geôles du tribunal pénal international, ou de l'absence d'implication de Washington dans l'assassinat de Kadhafi.
Après, les fans de Trump et de "Qanon" se font plaisir en pensant que l'homme n'est pas mort, mais a été exfiltré vers Israël (le journaliste "alt right" Cernovich a rappelé que la maquerelle d'Epstein Ghislaine Maxwell, était fille du magnat Robert Maxwell lié au Mossad voir aussi ses liens avec Mega-Group), pour pouvoir ensuite être utilisé contre Clinton ou la famille royale anglaise, allez savoir. Toutes les hypothèses sont envisageables, et surtout, selon moi, la possibilité qu'il y ait des deals tordus entre le clan Trump (qui a été lui-même lié à Epstein) et les démocrates, sur l'affaire Epstein ou d'autres affaires. De toute façon il est clair qu'il y a là en jeu des intérêts colossaux et des stratégies sur lesquelles on ne peut rien savoir, à moins qu'un gentil transfuge un jour ou un Julian Assange (au fait que devient-il ? ) n'organisent des fuites (de ces héros que des "consultants de BFM" façon Anthony Bellanger s'efforceront ensuite de discréditer).
Je suis en tout cas de moins en moins enclin à faire confiance à Trump. Après les dernières fusillades de Dayton et El Paso qui ont poussé à nouveau les occultistes (voyez l'oeil d'Horus dans la "marche pour nos vies" de mars 2018) à demander l'interdiction des ventes d'armes aux Etats-Unis, le président à la coiffure étrange promet de cerner les profils dangereux plus en amont en espionnant la psychologie des gens sur les réseaux sociaux. Immédiatement après le FBI ( voir le Wall Street Journal il y a 4 jours) demandait à Facebook de lui transmettre plus d'éléments pour pouvoir agir "à titre préventif" contre les gens qui ne pensent pas comme il faut... c'est-à-dire vous chers lecteurs de ce blog. Après les terroristes islamistes, ce sont maintenant les "complotistes" qui sont dans le collimateur. Toute personne qui questionne le script médiatique dominant qu'on nous sert en boucle pour nous assommer. Et Trump hurle, comme les autres médias, contre votre liberté de pensée. Sachez le. Vous ne vous en sortirez pas sans luttes !

En attendant, vous proposerais-je un petit tour du globe pour vous changer les idées ? Macri se plante à la primaire des élections présidentielles argentines (tant mieux !), la coalition saoudienne éclate en vol au Yémen (si seulement Ben Salmane pouvait lâcher ses griffes de la gorge de ce pauvre pays !), sur le site du Comité Valmy, Richard Labévière offre un éclairage intéressant sur le rôle de Washington dans la décision de l'Inde (principal client pour les ventes d'armes d'Israël en 2017) de suspendre l'autonomie du Cachemire, Médiapart enquête sur les cueilleurs de noisettes qu'on dévore dans notre Nutella, et le Monde piaffe d'impatience sur le mode "l'Argentine ne veut pas légaliser l'avortement, mais ouf ! la Nouvelle Zélande le fera bientôt !"... "Parce que chez ces gens là" comme disait la chanson, il faut offrir toujours plus de sacrifices au Moloch. La triste marche du Monde dans la Vallée de la Mort...
Un des lecteurs de ce blog m'envoyait ce weekend l'interview qu'il a accordée à Russia Today à l'issue de l'Acte 39 des Gilets jaunes. Ils ont bien du mérite d'agir encore après ce que leur a fait cet hiver Castaner la castagne (voyez mon billet ici). Certains parlent de bloquer les raffineries etc. Mais dans ces cas là il faut du matos comme en ont les dockers, et une stratégie pour affronter les forces de l'ordre. Il manque toujours le "petit quelque chose" qui permettrait de diviser ces forces de l'ordres entre elles comme certains ont tenté de le faire en opposant la gendarmerie aux CRS. Mais ce genre de choses n'arrive qu'en temps de situation insurrectionnelle généralisée comme dans l'Egypte de Moubarak des dernières semaines ou comme au moment des actes des Gilets jaunes de décembre. On a l'impression que la classe moyenne n'est pas encore assez appauvrie pour arriver à ce point d'exaspération. Beaucoup de gens sont partis en vacances cet été sans trop de problèmes. Et d'ailleurs quand l'appauvrissement sera généralisé, il y aura probablement d'autres stratégies de la peur autour du terrorisme, des maladies etc pour préserver la cohésion sociale.
Pour l'heure la majorité silencieuse semble surtout sombrer dans une douce léthargie. Devant les images en direct sur LCI d'une jeune femme qui prenait un tir de lacrymo à la manif nantaise d'hommage à Steve sans avoir rien fait, une commentatrice d'Internet disait "elle a dû bien le chercher, moi je ne me fais jamais gazer". Avec ce genre de mentalité tous les Macrons du monde auront bientôt le champ libre pour tout et n'importe quoi, et tout le monde va accepter la micro-puce qui comme en Chine subordonnera nos pensées aux infos du Big Brother et nous fera agir selon les ordres des multinationales pour obtenir des points de citoyenneté qui nous feront avoir des réductions chez Kiabi...
A titre personnel, je suis de tout coeur aux côtés des agriculteurs qui condamnent le traité CETA (et celui avec le Mercosur qui sera probablement ratifié dans la foulée). Cette idéologie du libre-échange nuit à l'emploi, à l'environnement et aux normes sanitaires. C'est un non-sens complet.
En revanche je suis moins convaincu par les débats à gauche sur les urgences hospitalières. Bien sûr on comprend que les professionnels saturent. Mais le fond du problème là dessus est souvent que les gens abusent du recours à ces services, tout comme ils abusent de l'usage des médicaments, poussés à cela par un système individualiste athée qui fragilise les corps autant que les âmes. C'est un cercle vicieux de l'incivilité, de l'individualisme, du mal-être dans lequel les gens se mettent d'eux-mêmes en suivant de fausses valeurs, et répondre à ce problème sociétal par l'augmentation des effectifs ou des budgets n'est pas adéquat. La même chose pour l'Education nationale. Nos services publics sont comme une immense tombe que tout le monde contribue à creuser, sachant que nos grands médias aux ordres des banquiers fournissent les pioches en infiltrant au coeur de chacun la dose de désespoirs, de fausses valeurs, d'égarements, qui transforme toujours plus les gens en poulets sans têtes. Bien malin qui pourra inverser radicalement la vapeur là dessus...
En attendant une chose simple au moins : continuez à soutenir le projet de loi référendaire contre la privatisation d'Aéroport de Paris. C'est vital pour notre pays. Si l'on est 4,7 millions à signer, ils sont obligés de soumettre la question à l'avis de la population. Voilà un combat que l'on peut gagner sans trop d'effort !
Fin de la crise politique en Moldavie

Au début du mois de juin la Moldavie s'est retrouvé avec un gouvernement du Premier ministre Pavel Filip soutenu par l'oligarque Vlad Plahotniuc et la cour suprême, et l'autre regroupant les socialistes pro-russe de l'ex-président Dodon et le bloc AKUM derrière Maia Sandu (AKUM). C'est finalement cette dernière qui a été reconnue comme unique Premier ministre légitime avec le soutien des ambassades de la Fédération de Russie et des États-Unis.
Avant cette stabilisation, Filip avait cru pouvoir, le 11 juin, décider que Chisinau déplacerait son ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem semble-t-il pour séduire Trump (communiqué 21 juin) mais l'entretien de l'ambassadeur américain avec Plahotniuc (Kommersant du 14 juin) n'aura pas permis pour autant à Filip d'acquérir une légitimité aux yeux de Washington. Selon la même revue qui citait Dmitri Kozak, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, l'oligarque avait aussi promis secrètement à Moscou un fédéralisation de la Moldavie pour règler le problème transnistrien.
"En examinant le contenu de l'enveloppe, j'ai été étonné de voir les propositions du parti démocrate ouvertement anti-russes visant à modifier le cours politique de la République de Moldova par le biais d'une réorientation à l'égard de la Russie et du règlement du conflit transnistrien fondé sur la fédéralisation de la République de Moldavie", a déclaré M. Kozak. Toutefois, selon ses allégations, le vice-Premier ministre russe aurait recommandé aux socialistes et au président de la République de Moldova, Igor Dodon, "de ne pas prendre en compte les propositions secrètes de Vladimir Plahotniuc ou d'autres partis". Dans l'interview, Kozak insiste sur le fait que la formation d'une coalition parlementaire et d'un nouveau gouvernement à Chisinau n'est pas le choix de Moscou, mais un problème interne à la République de Moldavie. Selon Dmitri Kozak,
La Moldavie a donc choisi la voie suggérée par Washington et Moscou : organiser de nouvelles élections, mais sur une autre base législative et disposer d'un autre pouvoir exécutif pour jouir de la confiance de tous, avec, dans l'intervalle, la création d'une coalition temporaire entre européistes et pro-russes.
Après son échec Plahotniuc s'est réfugié en Suisse où vivent sa femme et ses enfants. De même certains caciques liés à l'oligarques que Maia Sandu a menacé de traduire en justice ont fait leurs bagages.
Plahotniuc représente une force politique importante. Il a financé des médias plutôt anti-européistes (alors que l'oligarque Victor Topa soutenait les pro-occidentaux). Il aurait aussi contrôlé la justice depuis l'époque du président pro-russe Voronine sous lequel il avait commencé à amasser sa fortune dans les grands trusts étatiques, ce qui explique le soutien que lui a apporté la Cour suprême. L'entente entre les socialistes et l'oligarque s'était manifestée en 2017 avec le vote commun d'une réforme électorale introduisant une moitié de scrutin uninominal comme en Allemagne, mais la rivalité entre les deux forces était restée très vive, avec la suspension du président Dodon par la cour constitutionnelle pro-Plahotniuc en janvier 2018, ce qui explique le ralliement final des socialistes à Sandu.
En décembre 2016 l'oligarque était devenu numéro 1 du parti démocrate (officiellement lié à l'Internationale socialiste) parti relancé dans les années 2000 par un ex-poulain de Voronine.
Il semble que par delà son discours prônant la neutralité à l'égard de Moscou et ses alliances ponctuelles avec les socialistes il soit en fait depuis trois ans proche du clan Soros-Clinton. Début juin 2016, le New York Times avait présenté une photo le représentant aux côtés de Victoria Nuland, ex collaboratrice de Madeleine Albright et secrétaire d'État adjointe d'H. Clinton pour l'Eurasie. Steve Nicandros membre de l’Atlantic Council (qui coopère avec l'Open Society de Soros) et fondateur de la société Frontera qui cherche du gaz dans le sous-sol moldave avait joué les intermédiaires, En 2017 le gouvernement ukrainien entièrement dépendant de Soros avait accusé les services secrets russes d'être derrière un groupe qui préparait l'assassinat de Plahotniuc.

En 2017 également Plahotniuc a été blacklisté au Etats-Unis à l'initiative des députés républicains Randy Weber et Trent Franks pour avoir, en 2014 organisé le vol d'un milliards de dollars à trois banques moldaves, dont des prêts du FMI ! Le vote de cette loi a nourri des débats sur la question de savoir si l'oligarque avait utilisé Moscou pour blanchir cet argent, sur celle du lien entre Plahotniuc et la traite des blanches, et, enfin sur l'engagement (contre finances) de l'ambassadeur trumpien en Allemagne Ric Grenell au soutien des déclarations pro-occidentales du magnat.
La coalition entre socialistes et pro-occidentaux annonce-t-elle la fin de l'empire de Plahotniuc en Moldavie ?