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L'ONU, le gala Goalkeepers 2018 et le New Age

Les 25 et 26 septembre 2018 à l'occasion de la 2e édition du "Goalkeepers" 2018, Bill et Melinda Gates (dont la fondation pèse 43 milliards de dollars, un peu plus que celle de Soros, et qui, au passage, remercient les Chinois pour leur collaboration dans le Tiers-Monde) récompensent trois jeunes gens Nadia Murad Basee (Changemaker award), représentante des yézidis, Amika George (Campaign award), qui, en Angleterre, fournit des tampons aux adolescentes pour leurs règles, et le jeune kenyan Dysmus Kisilu (Progress award), qui aide les agriculteurs à conserver leurs produits aux frais grâce à des capteurs solaires. Macron et d'autres chefs d'Etat ont été récompensés la journée suivante dans le même cadre.
On pourrait se demander naïvement pourquoi eux et pas, par exemple, les ex-militants des FARC qui se font tirer comme des lapins en Colombie depuis qu'ils ont réintégré la légalité (voir l'article de Loïc Ramirez là dessus).
On peut se dire, naïvement, que c'est "par hasard" que ces trois causes ont été choisies : le sang menstruel des filles, les yézidis, et les panneaux solaires...
On peut aussi avancer (peut-être naïvement mais un chercheur doit toujours prendre le risque de la naïveté, et toujours le risque de se tromper pour avancer) que les trois ont un point commun : le New Age, cette doctrine héritée de la théosophie de Mme Blavatsky qui valorise la sorcellerie et Lucifer sauveur de l'humanité. On sait qu'au sanctuaire de Sainte Baume en Provence des femmes de cette mouvance vont offrir leur sang menstruel. On sait que les Yézidis ont été persécutés pour vénérer un ange-paon parfois assimilé à Satan (bizarre d'ailleurs que leurs persécuteurs, l'Etat islamique, aient bénéficié de beaucoup de complicités, bancaires et autres de la part de certains pouvoirs qui aujourd'hui se proposent de les secourir... tandis qu'on se demande dans quelles caves ou dans quels rituels se retrouvent les 3 000 femmes de leur ethnie encore captives ainsi que leurs enfants). Mme Blavatsky, comme le mage Gurdjieff les aimaient bien. Quant au solaire, le culte du soleil, comme celui de la terre-mère, c'est très en vogue en ce moment.
Hypothèse gratuite. Oui, peut-être... Parce que les preuves sont toujours difficiles à trouver dans cet univers là. Il y a bien un type qu'on fait passer pour un conspirationniste farfelu,Makow dont certaines affirmations ne sont pas toutes à rejeter (même s'il raconte aussi souvent beaucoup de sottises) et qui dit des choses sur la Fondation Bill Gates.
Il nous parle de ce lobby : le Lucis Trust, qui est aujourd'hui l’éditeur officiel de l’Organisation des Nations Unies. Il nous en explique l'histoire. Durant la première année de son existence en 1922, il s'appelait le Lucifer Publishing Company, fondé par la théosophe Alice Bailey, disciple de Mme Blavatsky. Il fit connaître la lune de Wessak en Occident dans les années 1930. Le Lucis trust est l'imprimeur des publications de l'ONU, il fait partie de son conseil économique et social et avait été abordé par le prêtre catholique belge Michel Schooyans dans "La Face cachée de l'ONU" en 2000 (eds le Sarment) p. 47. Ce Trust anime aujourd'hui : — L'École Arcane, Bonne Volonté Mondiale, Le Réseau des Triangles. On lui prête d'avoir soutenu la candidature du secrétaire d'Etat de Kennedy initiateur de la guerre du Vietnam McNamara à la direction de la banque mondiale en 1968. Selon Executive Intelligence Review de laRouche Gorbatchev en serait membre. Il y a aussi beaucoup de délires autour de ce groupe qu'on accuse apparemment à tort d'avoir possédé le premier site de soutien à Occupy Wallstreet de 2011 (soutenu entre autres par Soros et Gorbatchev), 15october.net était domicilié chez l'épouse du représentant permanent de l'Equateur à l'ONU à la même adresse que le Lucis Trust (866 United Nations Plaza (sauf que c'est l'adresse commune de beaucoup de structures onusiennes)
Oui, c'est toujours pareil. On part de choses vraies (cet "éditeur", qui est en fait une secte avec ses réseaux, dont les membres font des rituels à la pleine lune), puis les complotistes vont tenter de prouver tout avec n'importe quoi. Et pourtant tout ne repose pas sur du n'importe quoi dans cette affaire.

On sait (ça traine dans la grande grande presse) que la Fondation Bill et Melinda Gates a doublé de taille dans la seconde moitié des années 2000 en raison de la donation du milliardaire Warren Buffet (31 milliards de dollars, le 16 février 2017 le New York Post faisait le bilan de l'utilisation de ce don ), et est cinq fois plus grande que la Fondation Ford qui est la plus importante des U.S.A. Et on sait que Warren Buffet qui en 2000 selon Forbes était première fortune mondiale devant Bill Gates, fait souvent des pyramides avec ses mains, comme les artistes occultistes à Jay Z avec qui Buffet s'est affiché, Beyonce, Rihanna (ambassadrice de "bonne volonté" de l'ONU reçue par Macron en cette qualité fin juillet 2017 - "bonne volonté", un thème de certaines sectes aussi...), etc. Tous grands copains d'Hillary Clinton... D'ailleurs la Fondation Obama a été parmi les premières à féliciter Dysmus Kisilu pour son "Progress Award".
Makow affirme que cette fondation Gates fait partie des membres du sous-groupe de Lucis Trust "The New group of world servers". A ce niveau les preuves deviennent plus aléatoires : le lien que citait Makow en 2006 à ce sujet (http://www.lucistrust.org/meetings/fullmoon/talks/02gemtalkny.shtml) n'existe plus. Tout est si fluide sur Internet... De même a disparu celui de la phrase, citée sur le même site : " Grâce au travail philanthropique et humanitaire de personnes comme George Soros, Bill Gates, Kofi Annan, et Bono, pour n’en nommer que quelques-uns, les gens commencent à reconnaître les besoins des personnes démunies et de faire quelque chose à leur sujet. Il y a un discours de Soros et d’un autre penseur, James Tobin, au sujet de la création d’un certain type de taxe sur les transactions financières qui serait utilisé pour soutenir les programmes nationaux dans le monde en développement. L’humanité a certainement la capacité de mettre en place ces changements, elle a juste besoin de la volonté pour le faire. "
On peut remarquer qu'au Séminaire Goodwill (toujours la "bonne volonté"...) du Lucis Trust de 2011 l'adepte du New Age Barbara Valocore a fait l'apologie de l'initiative de Bill et Melinda Gates, puis de Warren Buffett, appelée "Giving Pledge" (une incitation aux milliardaires à donner aux pauvres) qu'elle compare à l'oeuvre de la Fondation Rudolph Steiner, héritière du célèbre théosophe.
Après cela, on retombe sur des généralités : l'engagement de tous ces partisans du Nouvel ordre mondial contre les religions établies et notamment contre leurs adeptes les plus intransigeants qualifiés de "fondamentalistes", leur foi commune (luciférienne) en l'idée que l'humanité athée se sauvera par elle-même des changements climatiques et de la pauvreté, par son unité, et sans Dieu (au passage sans les Etats aussi qu'il faut liquider), comme au temps de la Tour de Babel. Le fait que toutes ces organisations (l'Open Society de Soros, la Bill Gates Foundation, le Lucis Trust, la Fondation Rudolf Steiner) cotisent toutes à l'United religion initiative, un groupe qui vise à former une religion mondiale unique que le pape actuel avant d'être pape paraissait apprécier beaucoup. Ces généralités tracent un arrière-plan idéologique à notre sujet, mais ça n'éclaire pas très précisément le lien entre Buffet, Gates, le Lucis Trust et l'ONU. Cela montre juste des "convergences spirituelles" et financières un peu inattendues, à la lumière desquelles il faut saisir ces remises de prix, et aussi, peut-être, le sketch anti-Trump de Macron à la tribune de l'ONU au moment même de la remise des récompenses des Goalkeepers et à quelques pas de là, et sa réception du titre de "champion of the earth" au "One Planet Summit" des mains d'Erik Solheim, le directeur du Programme des Nations unies de l'environnement (PNUE).(*).
Sous réserve de recherches plus approfondies...
-- (*): Par ailleurs, Emmanuel Macron reçoit aussi une lettre de mission du Secrétaire général des Nations unies pour être chef de file, avec le chef du gouvernement de la Jamaïque, de la mobilisation pour la finance de la transition écologique et la lutte contre le réchauffement climatique, une cause très défendue par Soros (deuxième actionnaire de Monsanto pour lequel la Fondation Gates travaille aussi en Afrique - voir "Les moutons enragés" du 1er juin 2016 "Le vrai visage de Bill Gates"). Le 17 septembre 2018 Erik Solheim avait rencontré Macron et Fabius à Paris. Ancien ministre écologiste et ex-grand ami des Tigres de l'Elam Tamoul, Solheim avait dû quitter le gouvernement norvégien contre sa volonté en 2012. En 2013 il intégrait l'OCDE, puis à l'automne 2014 il était recruté par la Fondation de droite Civita - cf Dagens Naeringsl du 3 octobre 2014- pour piloter un projet dans lequel la fondation Bill Gates a versé 2 millions de dollars, ce qui lui a servi de tremplin pour intégrer le poste de directeur du PNUE en 2016. Ce genre d'écologiste transfuge de la gauche à la solde de Bill Gates est du goût de Macron.
Frédéric Delorca à l'Institut Dogma

J'interviendrai vendredi 14 septembre 2018 à 15h15, à l'invitation du professeur Stéphane Rials, dans le cadre d'un cycle de conférences intitulé "Oligarchies" de Dogma-l'Institut pour l'étude des disciplines dogmatiques et l'histoire générale des formes. Le titre de mon exposé sera "Le programme mondialiste à la lumière de l’activisme du financier George Soros". Cela se passera Salle des Conseils de l'Université Panthéon-Assas, 12 place du Panthéon, Paris Ve. Sujet en rapport direct avec mon dernier livre sur le populisme.

Soros et le syndicat national des joueurs de la Ligue de football

Pour mémoire le Washington Times publiait le 5 octobre dernier un article intitulé "Le syndicat des joueurs de la NFL s'est associé à Soros pour financer des groupes de défense de gauche" dont voici la traduction :
"Même avant sa querelle sur l'hymne national avec le président Trump, l'Association des joueurs de la NFL ne faisait pas partie de la même équipe politique que nombre de ses fans, à en juger par ses contributions aux groupes de défense de gauche.
Les documents fiscaux publiés par 2ndVote montrent que le NFLPA a fait un don de 5 000 dollars en 2015 au Center for Community Change Action, un groupe actif dans la résistance anti-Trump et financé par une multitude de fondations libérales, dont la fondation George Soros.
Membre de l'AFL-CIO, la NFLPA a également contribué en 2013 et 2015 à Working America, la filiale de l'AFL-CIO, qui, selon Open Secrets, a dépensé 1 million de dollars en 2016 pour vaincre Trump.
Working America s'est depuis mobilisé contre le régime répressif républicain, le dénonçant comme "l'escroquerie fiscale Trump".
La NFLPA a versé 5 000 dollars en 2014 à Jobs with Justice, un autre groupe pro-syndicat soutenu par Soros, et 5 000 dollars en 2013 à l'Alliance progressiste de Los Angeles pour une nouvelle économie.
Les dons de la NFLPA de 2013, 2014 et 2015 ont été effectués avant l’élection de M. Trump."
Breitbart le même jour expliquait un peu mieux "Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi l'Association des joueurs de la NFL n'avait jamais réprimé ses joueurs, pour avoir manqué de respect envers le drapeau et prôné la politique de gauche. Il se trouve que c'est parce que la NFLPA est tout aussi radicale que leurs joueurs."
Le manque de respect auquel il est fait allusion ici est le fait que des joueurs se mettent à genoux ou lèvent le poing pendant l'hymne national. Trump le leur a encore reproché le 10 août dernier (ce qui redonne un éclat d'actualité à l'article ci-dessus).
On sait que les associations de supporters sportifs et les joueurs de foot sont un enjeu politique important pour mobiliser les masses. On l'avait vu pendant la guerre civile yougoslave ou encore dans la tentative de Macron de récupérer cet été la victoire française au championnat du monde de football.
Certains voient dans cette connivence entre Soros et le syndicat du foot américain la preuve que les élites anti-nationales manipulent le sport comme elles manipulent Hollywood et le monde de la pop culture."Les joueurs blacks qui s'agenouillent pendant l'hymne sont payés par des banquiers blancs pour flinguer le patriotisme et opposer les noirs aux blancs", voilà la conclusion que beaucoup tirent de cet article. A rapprocher du financement de la Marche des Femmes par Soros "L'homme derrière les femmes" comme titrait encore à propos le Washington Times le 7 mars 2017.
Soros en Espagne, Hefner et la CIA, légitimité ou folie du conspirationisme

Le mercredi 27 juin dans l'après-midi le banquier américain pro-Clinton George Soros (auteur de révolutions colorées dans différents pays, et qu'on soupçonne de financer des ONG qui récupèrent des sans-papiers en Afrique directement entre les mains des passeurs) rencontrait le premier ministre espagnol Sanchez et son ministre des affaires étrangères en secret à la Moncloa, puis il a dîné avec Javier Solana ex-secrétaire général de l'OTAN et l'ex ministre de la défense et ex leader du PS catalan Narcis Serra (l'histoire ne dit pas s'il a aussi vu Pablo Iglesias, chef de Podemos, répertorié en 2016 parmi les "europarlementaires de confiance" dans un rapport de l'organe de Soros Open Society European Policy Institute). Dans la foulée l'Espagne accepte d'accueillir des migrants dont l'Allemagne ne veut plus, au milieu du bras de fer entre l'Italie et la France sur la question migratoire. La nouvelle de la visite de ce magnat spécialiste transpire de l'organisation de krachs boursiers sur commande n'a été révélée que le vendredi suivant (hier). On ignore par quel biais. Evidemment ne comptez pas sur la grande presse pour signaler ce genre de chose. Aucun journaliste n'épluchera le système Soros de la Californie à la Chine, ni les petits jeux sur tous les fronts (climat, libération des moeurs, droit des LGBT et des minorités sexuelles, abolition des frontières) de son patron pour parvenir à un gouvernement mondial où la devise du médium adepte de Lucifer Aleister Crowley "Fais ce que tu veux" sera le credo anarchique et destructeur de tout un chacun. Vous allez dire qu'il est "complotiste" et réac ou facho d'écrire cela... Sauf que la référence à la religion de Crowley (la "Thelema") dans la pop culture est omniprésente (regardez tous les artistes, notamment parmi ceux qui ont soutenu H. Clinton en 2016, qui ont affiché à un moment ou un autre comme sur un T-Shirt ou comme titre de chanson le "Do What Thou Wilt"), et qu'il est documenté que tout ce qui est financé par Soros, principal financeur de Clinton, se réclame aussi de la philosophie de ce culte et en diffuse les principes (voyez par exemple, comme je l'évoque dans mon dernier livre, le fait que la Fondation Open Society de Soros en Macédoine a traduit le livre de Saul Alinsky « Rules for radicals » - ouvrage de réflexion sur l’organisation des luttes, daté de 1971, qui s’ouvre sur une citation de Thomas Paine à la gloire de Lucifer le « premier radical » - H. Clinton avait interviewé Alinsky dans sa jeunesse).
Ces toiles d'araignées politico-économico-religieuses existent. On peut ne peut pas ne s'intéresser qu'au combat des cheminots, à celui des infirmières, ou des agriculteurs, pour les services publics ou pour la défense de la qualité des produits consommés, sans avoir aussi en tête toute l'action déstabilisatrice à l'échelle planétaire de ces groupes qui viennent murmurer dans la pénombre à l'oreille de nos gouvernants et à l'oreille de nos médias.
Il ne faut pas craindre d'en parler, par delà le terrorisme intellectuel de ceux qui croient avoir tout dit quand ils vous ont traité de "complotiste", comme en 1999 sur la Yougoslavie ils croyaient avoir tout dit en vous traitant de "rouge-brun", ne serait-ce que pour savoir dans quel monde l'on vit, de quelle réalité on parle. Mais chacun se doit d'en parler avec discernement. Parce qu'il est très facile de verser dans le sensationnalisme et dans le délire juste pour faire peur ou se faire une publicité à peu de frais, comme je l'ai déjà signalé à propos des chemtrails et du projet Covercleaf.
Prenez le projet de contrôle mental MK Ultra par exemple, système mis en place par la CIA en 1945 avec l'aide d'anciens nazis. L'existence de ce programme est si bien attestée que même la très mainstream chaîne Arte s'est sentie obligée d'en parler. Comme ce que font nos gouvernants n'est révélé que 50 ans après, personne (sauf quelques initiés à la CIA) ne peut vraiment savoir ce qui se fait aujourd'hui, ni même d'ailleurs connaître l'ampleur de ce qui se passait il y a 60 ans. Est-ce que la CIA a mis sous contrôle mental des icônes de la pop culture comme Marilyn Monroe pour ensuite les déprogrammer ? Fait-elle de même avec des artistes actuelles (ce qui éclairerait sous un jour étrange le fait qu'autant d'entre elles de Kim Wilde à Miley Cyrus en passant par Vanessa Paradis et Madonna se soient senties obligées dans leur carrière à rendre hommage à la "blonde d'amour") ? si oui dans quel but ? etc.
Personnellement je ne pense pas qu'il y ait des programmes intelligents si sophistiqués qu'ils puissent manipuler les gens à l'échelle qu'évoquent les complotistes. L'action de forces dans le monde spirituel sont plus efficaces que les plans rationnels des êtres de chair et d'os, donc il est vain d'aller soupçonner l'action omnisciente de sociétés secrètes qui ourdiraient des complots à chaque coin de rue.
Cependant, encore une fois, pour mieux comprendre le monde où nous vivons, toutes les questions me semblent légitimes pour tenter de cerner la part de vérité dans les actions occultes prêtées aux classes dirigeantes. Par exemple j'entendais il y a peu que Hugh Hefner, fondateur de l'empire érotique Playboy mort en septembre 2017, fournissait des esclaves sexuel à des gens influents puis adressait les cassettes à la CIA pour les tenir. La thèse va plus loin. Une certaine Laurel Aston est sortie du bois il y a cinq ans en se présentant comme une transfuge de la CIA et a expliqué que le magnat de Playboy participait au programme MK Ultra et formait des esclaves sexuelles pour les dirigeants. Le succès économique de son empire aurait été dû à cette imbrication avec l'establishment militaire américain, sans quoi sa revue serait restée un bout de papier qu'on fait circuler sous le manteau. Si c'est vrai, cela jette une lumière particulière sur l'essor de l'industrie érotique dans les années 60-70 pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe, car des sous-empires français ou allemands ont collaboré avec Playboy. On ne pourrait alors pas réfléchir à la révolution sexuelle, sans la lier, via la CIA aux atrocités commises par l'Oncle Sam au Vietnam et ailleurs dans le monde, l'une et l'autre étant les deux faces d'une même pièce.
Sauf qu'on ne sait pas trop ce que vaut le témoignage de cette Laurel Aston. Il n'y a pas de photos d'elle. Les sites qui la mentionnent renvoient à un livre "Fighting Child and Human Trafficking and Slavery" qui n'est en vente nulle part et qui peut-être n'a jamais existé, mais les complotistes sont généralement trop paresseux ou trop incohérents pour vérifier ce genre de chose. On blog qui n'a publié qu'un seul article annonçait en 2015 qu'elle était entre les mains d'un cartel de la drogue mexicain allié à la CIA et demandait de l'argent pour aider à la libérer.
Il est aisé dès lors d'en conclure que cette affaire "Laurel Aston" n'est qu'un "hoax", une blague... C'est d'ailleurs ce qu'a dit sur Facebook un certain Bill Forrest qui indique que cette Laurel Aston et son compagnon ont déjà tenté de lui soutirer de l'argent. Il s'agirait juste d'un couple de types de droite qui cherchent à s'enrichir avec les fantasmes des gens. Mais quel crédit accorder à ce Bill Forrest qui sur sa page Facebook met en avant une citation du chef cuisinier Bourdain suicidé récemment, lié à la mafia Clinton-Obama (au fait j'ai trouvé très bizarre que Le Point il y a quinze jours publie une tribune de l'écrivain Gabriel Matzneff pour réduire à des considérations psychologiques les suicides de Bourdain et de la soeur de la reine des Pays-Bas à l'heure où les réseaux sociaux interrogeaient la similarité du modus operandi et des réseaux auxquels ils renvoyaient). On ne sait pas si un type comme ça affiche Bourdain pour suggérer à quel réseau lui-même se rattache, mais on peut supposer qu'avec un imaginaire comme celui-là il est prêt à poster n'importe quoi sur le Net pour protéger l'Establishment. La vérité est que personne parmi les internautes moyens ne sait si cette Laurel Aston a existé, et a fortiori si elle a été transfuge de la CIA ni si elle est vraiment entre les mains d'un cartel mexicain. Et aucun internaute ordinaire n'a les moyens de le savoir.
Ce qu'on sait en revanche, c'est que les témoignages des transfuges comme ceux des anciennes victimes, lorsque ceux-ci montrent leur visage, ne doivent pas être négligés. C'est seulement en 2014 que le Daily Mail a bien voulu révéler les conditions du suicide (ou de l'assassinat) rituel (au dessus d'un pentagramme) en 1974 de l'ex-playmate du Playboy de novembre 1968 Paige Young après des années de manipulation mentale qui ressemble beaucoup aux méthodes du Programme MK Ultra. Le procès pour pédophilie contre l'ancien animateur du Cosby Show dont Paige Young avait été la petite amie a contribué à lever le voile. Aujourd'hui circulent sur la toile des témoignages très graves d'une ancienne esclave du MK Ultra Cathy O'Brien contre Reagan, Bush et Cheney. Ce genre de témoignage est méprisé, sauf qu'il s'est révélé déjà exact sur au moins un point : les pratiques du général Aquino, spécialiste de la guerre psychologique au Vietnam, dont il s'est révélé après coup que, disciple du sataniste Anton LaVey (qui eut une forte influence sur divers artistes américains dans les années 60), il avait fondé une secte appelée "Temple de Seth" et eu maille à partir avec la justice pour des abus rituels d'enfants dans les années 90.
Voilà en tout cas pour le moins de quoi ternir l'image "cool et sympa" que nos médias ont donnée de Hefner à sa mort... Un peu comme les scandales sexuels ont sali il y a peu le producteur de Hollywood Harvey Weinstein, ce qui permet aujourd'hui à l'acteur Benoît Poelvoorde (cette semaine dans L'Obs) de dauber sur la palme d'or accordée à Michael Moore en 2004 à Cannes par un Tarantino, président du Festival, qui était lui-même produit par Weinstein, et jette un regard rétrospectif bien différent sur la sympathie qu'on a tous eue pour Fahrenheit 9/11 et pour le personnage de Moore qui a soutenu H. Clinton en 2016.
En novembre dernier le groupe anonyme pro-Trump très controversé Q-anon encourageait ses partisans à enquêter sur les gens qui, dans la mouvance des stars et des politiciens proches des Clinton avaient bénéficié des esclaves sexuelles d'Hefner. Pas sûr que Trump qui lui même a fait la "une" de Playboy en mars 1990 laisse trop faire... En tout cas il y ait bien possible que la maison Playboy recèle des secrets dont dépend la solidarité entre les élites américaines qui dictent leur loi au monde.
L'establishment américain est extrêmement trouble. Divers domaines des arts, de la politique et du monde de la finance se recoupent. Il est faux de prétendre qu'on peut croire tous les témoignages de transfuges douteux mais il est également inexact de penser qu'on ne peut rien savoir et que l'écran de fumée des fantasmes est décidément trop épais pour qu'on puisse avancer quoi que ce soit. Des signes sont là, qui se recoupent, des coïncidences pour le moins troublantes... Jamais peut-être le commun des mortels n'a disposé d'autant d'éléments de compréhension à ce sujet que depuis l'apparition d'Internet et les recherches par mots clés qu'il permet. Cela mérite tout de même quelques recherches de temps en temps, et quelques analyses, pour ne pas tomber dans le discours lénifiant que nos médias nous servent en permanence sur ces "gens formidables" qui dirigent l'industrie du divertissement et la politique planétaire.
Assad sur RT France, Soros et l'Aquarius, désinformation d'Amnesty sur le Nicaragua
J'écoutais hier une interview d'Assad sur Russia Today (RT France). Je l'ai trouvé convaincant dans sa démonstration sur la soi-disant utilisation des armes chimiques à la Goutha (pourquoi le gouvernement syrien l'aurait-il fait alors que la bataille était gagnée dans cette zone et alors qu'il doit réconcilier les populations ?). Convaincant aussi sur ses efforts "inclusifs" pour le dialogue national dans les zones reconquises (même si probablement ce n'est pas forcément bien appliqué par ses subalternes, et notamment par les milices qui ont aidé l'armée syrienne dans les opérations militaires). Il a sans doute aussi raison sur le fait qu'Israël surestime la présence iranienne dans son pays à des fins de propagande (les dernières frappes ont tué des soldats syriens, pas israéliens). Il a été prudent sur la défense anti-aérienne syrienne qu'il juge "meilleure qu'auparavant" grâce à l'aide russe (on avait signalé sur ce blog que Moscou lui refusait les livraisons de S 400 qu'il accorde à l'Inde ou au Qatar). En réalité la défense anti-aérienne syrienne est assez mauvaise en raison des craintes russes face au lobby israélien. Assad a indiqué qu'au début de la "guerre civile", les djihadistes ont d'abord saboté la DCA ce qui prouverait qu'ils étaient payés par l'étranger. Vrai ou faux ? On aimerait consulter les éléments de preuve. Si des journalistes aimaient la vérité pour elle même ils demanderaient à enquêter sur place à ce sujet. Intéressante aussi sa thèse selon laquelle la dernière attaque de tomahawks américains au printemps dernier aurait été d'ampleur limitée uniquement parce que les Russes ont menacé de bombarder les bases de lancement occidentales. Pour ma part j'avais plutôt cru aux réticences de Trump à se laisser trop diriger par Kushner.
Sur l'affaire de l'Aquarius (629 migrants recueillis par SOS Méditerranée refoulés par l'Italie et Malte) la communauté de Valence en Espagne va leur accorder 495 euros par mois. Comme le note le jeune conservateur Paul Joseph Watson à ce tarif on comprend qu'ils ne se soient pas arrêtés en Tunisie, qui est pourtant un pays sûr pour eux... L'association "SOS Mediterranée" qui a recueilli les "migrants" est clairement fichée parmi les clients de Soros, ce qui lui valait mille bénédictions des instances européennes elles aussi infiltrées par le banquier (voir cet article). Nous avions fait un bref rappel sur l'action de Soros sur les migrants en Italie dans notre dernier livre. Marcon-Bilderberg peut toujours jouer les donneurs de leçons après ça.

Au Nicaragua Camilo Mejia , ancien objecteur de conscience américain pendant la guerre d'Irak de 2003, d'origine nicaraguayenne, dénonce le dernier rapport d'Amnesty international sur la répression du vandalisme par le gouvernement intitulée "Stratégie Nicaragua pour réprimer la manifestation" dans une lettre ouverte à une de ses enquétrices Donatella Rovera
"Le récit opérant (que reprend Amesty), approuvé par l'opposition locale et les médias d'entreprise occidentaux, est le suivant: Que le président Ortega voulait réduire de 5 pour cent des paiements mensuels aux retraités, et augmenter les contributions des employés et des employeurs au système de sécurité sociale .
Les réformes ont provoqué des manifestations, auxquelles le gouvernement a répondu par un acte génocidaire contre des manifestants pacifiques, tuant plus de 60 personnes, principalement des étudiants.
Un jour ou deux après cela, le gouvernement nicaraguayen devait attendre la tombée de la nuit pour envoyer sa force de police décimer la population nicaraguayenne, nuit après nuit et ville par ville, détruisant ainsi ses propres bâtiments gouvernementaux et assassiner sa propre police, jusqu'à ce que son attaque meurtrière culmine avec un massacre le Jour des mères, et continue de la même façon.
Bien que ce récit ne soit pas uniformément formulé de cette manière par tous les acteurs antigouvernementaux, les éléments unificateurs sont que le gouvernement est auteur, et que le président et le vice-président doivent partir.
Les déclarations d'Amnesty International reposent principalement sur des témoignages d'individus et de victimes antigouvernementaux, ou sur des informations manipulées et infondées, publiées par des médias d'opposition et d'innombrables organisations non gouvernementales (ONG), financées par les États-Unis, société civile.
Les trois principales organisations médiatiques citées dans le rapport: Confidential, 100% Noticias, et La Prensa, sont les ennemis du gouvernement d'Ortega; presque tous les médias d'opposition, ainsi que les principales ONG citées dans le rapport, reçoivent également un financement des États-Unis par l'intermédiaire d'organisations telles que le National Democratic Institute (NDI) et le National endowment for democracy, (NED, pour son acronyme en anglais), qui a été décrit par le membre du Congrès américain à la retraite, Ron Paul, comme:
« ... une organisation qui utilise nos impôts pour subvertir la démocratie, arrosant avec ses fonds des partis ou mouvements politiques qu'elle favorise à l'étranger. Elle contribue aux " révolutions de couleur" qui sont plus proches des écrits de Lénine sur la façon de voler le pouvoir que des authentiques mouvements démocratiques autochtones. "
Le rapport d'Amnesty International se fonde en grande partie sur une couverture de 100% Noticias, une chaîne de télévision qui a transmis des matériaux manipulés et incendiaires pour générer la haine contre le gouvernement du Nicaragua, y compris des images de manifestants 'pacifiques', sans se rendre compte qu'ils avaient des pistolets, des fusils et tiraient sur des membres de la police nationale à l'occasion d'incidents qui étaient signalés par la chaîne comme des actes de répression policière lors des marches de l'opposition. Le Jour des mères, 100% Noticias a rapporté une fusillade présumée contre des manifestants non armés par les tireurs d'élite de la police, y compris un incident dans lequel un jeune aurait eu le crâne broyé. La chaîne a corroboré le rapport avec une photographie que Mme Rovera qualifierait d'«incident ... survenu à d'autres occasions, à d'autres endroits. La photo incluse dans le reportage fut rapidement comparée dans les réseaux sociaux avec des liens d'articles anciens en ligne qui avaient déjà utilisé ces images.
L'une des sources citées (note n ° 77) pour justifier le refus allégué de prise en charge médicale les hôpitaux publics des patients blessés dans des manifestations d'opposition - l'un des principaux répétées et réaffirmé par Amnesty accusations internationales - est une conférence de presse diffusée par presse, dans laquelle le chirurgien chef dément le fait qu'il avait été licencié et le fait que les responsables de l'hôpital aient refusé de prendr en charge les manifestants au début du conflit. « Je le répète, » peut-on l'entendre dire: « ce que j'ai reçu comme chef de chirurgie : [l'ordre]: assister, je serai clair, s'occuper de toute la population qui vient, sans enquêter absolument sur quoi que ce soit ". En d'autres termes, l'une des sources d'Amnesty International contredit l'une des principales allégations de son rapport.
Les exemples susmentionnés de preuves manipulées et fabriquées, pour reprendre les mots du chercheur d'Amnesty International, ne représentent qu'un petit échantillon, mais reflètent l'essence du mode de changement de régime parrainé par les Etats Unis. Le rapport est alimenté par des déclarations de personnes d'un côté du conflit et se fonde sur des preuves profondément corrompues; il contribue finalement à créer le mirage d'un état génocidaire, générant à son tour plus de sentiments contre le gouvernement, localement et à l'étranger, et ouvre la voie à encore plus d' intervention étrangère, avec de plus en plus d'agressivité.
Un récit différent :
Les réformes initiales de la sécurité sociale n'ont pas été proposées par le gouvernement sandiniste, mais par le Fonds monétaire international (FMI), et ont reçu le soutien du COSEP (patronnat). Ils ont notamment relevé l'âge de la retraite de 60 à 65 ans et doublé le nombre de cotisations nécessaires pour obtenir la pension, de 750 à 1500. Parmi les retraités touchés, environ 53 000 sont les familles des combattants décédés dans le conflit armé, tant du côté de l'armée sandiniste, comme du côté de la « contra », l'armée de mercenaires payée par le gouvernement américain dans les années quatre-vingt, à peu près au moment ouù le NED fut créé, en partie pour arrêter la propagation du sandinisme en Amérique latine
Le gouvernement nicaraguayen s'est opposé aux réformes du FMI, rejetant la suspension des prestations à certains retraités, et proposant à la place une réduction de 5% de tous les paiements de retraite, une augmentation de toutes les cotisations de sécurité sociale, et une réforme fiscale qui élimine un plafond fiscal qui protège les salaires les plus élevés au Nicaragua. Le secteur du patronnat s'est mis en colère et, avec les organisations non gouvernementales, et a organisé les premières marches en utilisant le prétexte des réformes de la même manière manipulatrice que le rapport d'Amnesty International l'explique: "... la réforme a augmenté les cotisations de sécurité sociale de Employeurs et employés et une contribution supplémentaire de 5% aux retraités ".
Selon la version des faits de l'opposition, reprise et validée par Amnesty International, les manifestants sont pacifiques et le gouvernement génocidaire et irrationnel s'est engagé à commettre des atrocités à la vue de tous. Pendant ce temps, le nombre de morts parmi les sympathisants et les policiers sandinistes continue d'augmenter. Le rapport dit que la recherche balistique indique que les tirs sur les opposants proviennent probablement de francs tireurs bien entrainés, ce qui suggère l'implication du gouvernement, mais ne mentionne pas que la plupart des victimes sont des Sandinistes, des citoyens ordinaires et des agents de police. Il ne mentionne pas non plus que des manifestants «pacifiques» ont incendié et détruit plus de 60 bâtiments publics, y compris de nombreux hôtels de ville, des maisons sandinistes, des marchés, des ateliers d'artisanat, des stations de radio et plus encore; il ne mentionne pas non plus que les manifestants ont établi des «barricades» ou des barrages routiers, comme tactique pour affaiblir l'économie et ainsi renverser le gouvernement. Ces «barrages» sont devenus des endroits extrêmement dangereux où meurtres, vols, enlèvements et viols d'au moins une fille se sont produits; Une jeune femme enceinte dont l'ambulance a été retenue dans une écluse est décédée le 17 mai. Tous ces crimes sont quotidiens et bien documentés, mais ils ne sont pas inclus dans le rapport d'Amnesty International.
Il est vrai que l'organisation a raison de critiquer la réaction méprisante du gouvernement aux protestations initiales, car cette réaction n'a pas été tout à fait inexacte. Selon le rapport, le vice-président a déclaré Murillo, entre autres, que « ... ils [les manifestants] ont inventé des accidents mortels (...) dans le cadre d'une stratégie contre le gouvernement ». Mais ce que ne dit Amnesty est que plusieurs des étudiants ont rapporté morts étaient en fait vraiment en vie, un d'eux en Espagne. D'autres n'avaient pas été tués lors de manifestations, et n'étaient ni des étudiants ou des militants, parmi eux un est mort d'une balle perdue, et un autre d'une crise cardiaque dans son lit.
Le rapport d'Amnesty International oublie également que de nombreux étudiants ont abandonné le mouvement, affirmant qu'il y a des criminels enracinés dans les universités et dans différentes bandes, qui ne cherchent qu'à déstabiliser le pays. Ces criminels ont créé un état de peur constante dans la population, imposant des «taxes» à ceux qui veulent circuler, persécutant ceux qui refusent d'être arrêtés, kidnappant, battant, torturant et mettant le feu à leurs voitures. Une pratique devenue courante consiste à dépouiller leurs victimes, à peindre leurs corps publiquement avec le drapeau bleu et blanc du Nicaragua, puis à les relâcher et à les inciter à courir quelques instants avant de leur tirer dessus avec des mortiers. Toutes ces informations, qui ne font pas partie du rapport,
Pourquoi le Nicaragua?
L'histoire la plus basique de l'histoire entre le Nicaragua et les États-Unis montre une rivalité claire. Depuis le milieu du XIXe siècle, le Nicaragua a résisté à l'ingérence américaine dans les affaires du pays, la résistance a continué au cours du XXe siècle, d'abord avec la lutte du général Augusto C. Sandino au cours des décennies 20 et 30, et puis avec les sandinistes organisés dans le Frente Sandinista de Liberación Nacional (FSLN), qui en 1979 a renversé la dictature de la famille Somoza, qui avait été soutenu par les Etats-Unis depuis plus de 40 ans. Le FSLN, malgré le pouvoir gagné par la lutte armée, organisé des élections peu de temps après sa victoire en 1984, perdant plus tard dans les urnes contre une coalition des partis politiques de droite en 1990, également soutenue par le gouvernement américain.
En plus des liens étroits entre le Nicaragua et le Venezuela, Cuba, la Russie et surtout la Chine, avec qui le pays a signé un contrat pour construire un canal, l'autre principale raison pour laquelle les Etats-Unis poursuit sa campagne anti sandiniste est un modèle économique réussi du gouvernement du Nicaragua, qui représente une menace existentielle à l'ordre économique néolibéral imposé par les États-Unis et ses alliés.
Bien qu'étant toujours parmi les pays les plus pauvres dans les Amériques et dans le monde, le Nicaragua a réalisé depuis qu'Ortega est revenu au pouvoir en 2007, réduction de la pauvreté par les trois quarts. Avant les manifestations en Avril, l'économie du pays a maintenu une croissance économique soutenue d'environ 5% depuis plusieurs années, et a été la troisième économie la plus forte croissance en Amérique latine, et le pays a été l'un des pays les plus sûrs au région.
Les améliorations des infrastructures du gouvernement ont facilité le commerce entre les citoyens les plus pauvres du Nicaragua; l'accès universel à l'enseignement primaire, secondaire et universitaire a été créé; il y a des terres, des logements, des programmes de nutrition et bien plus encore. Le système de santé, bien que modeste, est non seulement excellent, mais accessible à tous. Environ 90% de la nourriture consommée par les Nicaraguayens sont produites au Nicaragua, et environ 70% des emplois ne viennent pas de grandes entreprises, mais l'économie populaire, y compris les petits investisseurs des États-Unis et en Europe, qui Ils ont déménagé dans le pays pour devenir une force motrice derrière l'industrie du tourisme.
L'audace du succès, de donner une vie digne à ses citoyens les plus pauvres, d'être un exemple de souveraineté pour des nations plus riches et plus puissantes, tout cela est en contradiction directe avec le modèle néolibéral et l'accent mis sur la privatisation et l'austérité, Une fois de plus, le Nicaragua a été visé par l'intervention américaine. Imaginez l'exemple pour les autres nations - pour leurs économies étranglées par les politiques néolibérales - de prendre conscience que l'un des pays les plus pauvres de la planète peut nourrir sa population et son économie se développer sans avoir à lancer ses citoyens les plus pauvres sous la botte de fer du capitalisme. Les États-Unis ne toléreront jamais un exemple aussi dangereux.
Pour finir
Le gouvernement nicaraguayen a des lacunes et des contradictions sur lesquelles il doit travailler, comme tous les gouvernements, et en tant que sandiniste, j'aimerais que le parti soit transformé de diverses manières importantes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Cependant, je me suis abstenu d'écrire sur ces insuffisances et contradictions, car les protestations violentes et le chaos dont nous avons été témoins ne sont pas le résultat des faiblesses du gouvernement nicaraguayen, mais plutôt de ses nombreux succès; cette vérité inconfortable est la raison pour laquelle les Etats-Unis et leurs alliés, y compris Amnesty International, ont choisi de "créer des environnements hautement politisés et polarisés (...) [et] de parcourir des distances extraordinaires pour aller manipuler ou fabriquer des" preuves "pour consommation interne et externe. "
A un moment où l'Organisation des États américains, les Nations Unies et le Vatican ont pris note des réformes pacifiques et constitutionnelles comme la seule issue du conflit, Amnesty International a continué d'implorer la communauté internationale de ne pas « abandonner le peuple du Nicaragua " Une posture aussi biaisée, obscurément gonflée par des informations manipulées, déformées et unilatérales, a encore aggravé la terrible situation au Nicaragua. La perte de vies du Nicaragua, y compris le sang des personnes ignorées par Amnesty International, a été utilisé pour fabriquer des « preuves » utilisées dans le rapport de l'organisation, et rend le complice l'organisation de toute future intervention étrangère qui pourrait venir à tomber sur le peuple nicaraguayen. Maintenant il est dans les mains de l'organisation de corriger son mal et de le faire d'une manière qui reflète avant tout un engagement fort pour la vérité, quelle qu'elle soit, et pour la neutralité, la paix, la démocratie, et toujours la souveraineté de toutes les nations du monde.
Sincèrement,
Camilo E. Mejia"
Du G7 à l'affaire Bourdain : l'Italie à l'honneur

On parle beaucoup de l'Italie en ce moment. Au G7 Trump au Canada entame le bras de fer avec l'Europe sur les tarifs douaniers. Il arrive aussi avec l'idée de réintégrer la Russie dans la groupe (ce qui peut vouloir dire valider l'annexion de la Crimée). Pour cela il courtise le nouveau premier ministre populiste italien dont il a dit du bien sur les réseaux (Merkel aussi courtise Rome en félicitant Conte pour l'action de son pays en Libye). Macron fait face à Trump en réunissant les trois pays européens qui refusent la réintégration de la Russie. Conte qui s'était pourtant engagé devant le Sénat italien dans la semaine à assouplir la politique de son pays à l'égard de Moscou s'aligne sur la position européenne. Mr Micron joue les gros bras en disant que le G7 peut bien se passer des Etats-Unis. La perspective d'une déclaration commune coule et Trump annonce qu'il avance son départ pour rencontrer Kim Jong-Un à Singapour.
Fin de l'acte 1. On ne sait pas vraiment si Trump a cru qu'intégrer Poutine dans le G7 l'aiderait à peser face aux Européens (si c'est le cas, ça signifierait que la fissure au sein du bloc atlantiste est vraiment très profonde, et ça pourrait avoir une influence sur le maintien des relations euro-iraniennes - Bruxelles vient de demander à être partiellement exemptées de sanctions) et peut-être face à son propre "Deep State" (Etat profond : la CIA, le FBI, le Département d'Etat, le Pentagone, les médias, les universités) qui refuse la normalisation avec les Russes (McCain et quelques représentants républicains l'ont vertement rappelé sur Twitter). Tout comme on ne sait pas ce que signifie la présence du représentant du pape pro-cubain (mais soutenu par Soros) et de la très pro-russe premier ministre serbe Mme Brnabic au sommet du groupe de Bilderberg à Turin cette semaine (il faudra que je reparle des harcèlements antiserbes qui reprennent au Kosovo, le président serbe a souligné le risque que Pristina envahisse l'entité autonome du Nord).
En tout cas les populistes italiens (qui justement étaient au menu de Bilderberg) déçoivent déjà. Ils reculent devant Macron, et ils se ridiculisent dans une sombre histoire d'avions: ayant fait campagne comme beaucoup de démagogues en France sur le thème que les ministres devraient voyager sur des lignes aériennes ordinaires, leur délégation découvre qu'elle ne pouvait se rendre au G7 autrement qu'avec des avions spéciaux (sans doute notamment pour des raisons de sécurité). Je ne serais pas étonné qu'ils finissent comme Syriza en Grèce.
L'Italie fait aussi parler d'elle à travers l'actrice Asia Argento, dont le compagnon est le chef cuisinier Anthony Bourdain vient de se suicider en Alsace à 61 ans. Elle avait fait parler d'elle notamment en accusant de viol le cinéaste hollywoodien Harvey Weinstein.Trois heures avant le décès de son amant Bourdain Asia Argento a posté sur son compte Instagram une image d'elle portant le T-Shirt "F-- Everyone" avec le sous-titre "vous savez qui vous êtes", qu'elle a ensuite supprimée. Est-ce que cela signifiait qu'elle savait quelque chose d'inavouable ?
Sur Internet des gens remarquent que le suicide de Bourdain fait suite à celui de la créatrice de sacs à main (en forme de chouettes...) Kate Spade à New York (une dame qui parlait beaucoup de pizzas sur les réseaux sociaux, comme l'a fait remarquer la journaliste aguerrie Liz Crokin) et à celui d' Inés Zorreguieta soeur de la reine Maxima des Pays-Bas (dont la famille fut active dans la fondation du célèbre club des élites mondialistes Bilderberg en 1954) en Argentine à l'âge de 33 ans. Tous des suicides par pendaison.
Les commentaires vont bon train. On remarque qu'Asia Argento est la fille de Dario Argento connu pour avoir réalisé des films d'horreur sataniques comme Suspiria en 1977. Souvent ceux qui font des films d'horreur à connotation occultiste sont souvent des pratiquants, ce qui laisse entendre qu'Asia Argento aurait pu avoir un passé agité (pour ne pas dire plus) bien avant de rencontrer Weinstein contrairement à ce qu'elle déclare dans Envoyé spécial ci dessous ce qui expliquerait son goût pour les films "borderline" (par exemple dans un film de 2004, elle jouait le rôle d'une mère prostituée aux côtés d'un autre sataniste connu Marilyn Manson). " "Sorcières, préparez les plus forts sortilèges de protection que vous ayez pour notre soeur Asia Argento aujourd'hui. Je vous en prie soulevez là avec tout votre amour et la lumière que votre pouvoir de canalisation est capable de jeter" a tweeté à propos du décès de son compagnon Bourdain Amber Tamblyn, contributrice du New-York Times (“Witches: please prepare the strongest protection spell you have for our sister Asia Argento today. Please lift her up with all the love and light your conjuring is capable of casting. #AnthonyBourdain.") Tout un programme (en harmonie avec les posts d'Argento qui par exemple en 2013 promouvait sur son compte le grimoire rosicrucien Magia Rossa - Magie rouge - et se qualifiait elle-même de "sorcière rouge").
Quant au chef cuisinier, qui se vantait de manger du coeur de cobra vivant, il avait fait une émission étrange filmée au Vietnam (où il allait souvent) en mai 2016 et diffusée en septembre 2016, avec le président Obama qui s'y était fendu d'une déclaration bizarre sur le fait qu'il ne faut pas mettre de ketchup sur les hot dogs quand on a plus de 8 ans. Quand on sait que le décryptage des mails de Podesta et Obama fuités dans Wikileaks à propos du Pizzagate indique que Hot dog pourrait vouloir dire "petit garçon" dans leurs rituels sexuels (les connexions troubles d'Obama sur ce thème ont été rappelées par QAnon récemment),il y a de quoi s'inquiéter.
Tout ce petit monde avait eu une prise de bec dans l'affaire Weinstein en octobre 2017 : Bourdain s'était indigné de la prise de position d'H. Clinton à ce sujet. Et, chose peut-être plus grave, le 6 mai, un mois avant son suicide le chef cuisinier twittait : "il y a une symétrie nauséeuse : à la fois Trump et Weinstein ont utilisé AMI (l'enquêteur) et Black Cube (le service d'espionnage privé israélien) pour leur sale boulot." Est-ce une référence au fait que Weinstein avait eu recours à d'ex agents du Mossad pour suivre les actrices comme l'avait avancé Ronan Farrow dans The New Yorker du 6 novembre dernier ("Harvey Weinstein's army of spies") ? Selon l'article de Farrow, en décembre 2016, Weinstein avait demandé à Asia Argento de pouvoir la rencontrer avec ses enquêteurs israéliens, et Bourdain lui avait conseillé de ne pas y aller. Tout cela est étrange.
Bourdain ne ratait jamais une occasion de dénoncer les crimes de Kissinger (qui à 95 ans était à la réunion de Bilderberg cette semaine) en Asie du Sud-Est. Et Trump s'était rapproché de Kissinger pendant sa campagne électorale. Alors qui pouvait vouloir la peau de Bourdain ? quel gang ? celui de Clinton ? celui de Weinstein ? celui de Kissinger ? Tous les paris sont lancés sur le Net.
Et au fait, pourquoi Trump utilise-t-il Black Cube pour enquêter sur les conditions de négociation de l'accord d'Obama avec l'Iran ? Une idée de Kushner pour contourner la CIA ? Les services israéliens ont démenti avoir travaillé pour Trump. On n'aura sans doute jamais le dernier mot de ces sombres histoires.
Pardon pour le côté très lapidaire et dense de ce billet (qui va sans doute convaincre d'autres lecteurs de se désabonner), mais je ne suis pas un blogueur professionnel. Il s'agit d'une simple prise de notes cursive et rapide, que je soumets aux internautes par devoir civique (ou "citoyen"). Je ne peux pas tout détailler, tout sous-titrer. Si vous avez un peu de temps n'hésitez pas à explorer par vous mêmes les pistes de lecture et de réflexion que je ne fais ici qu'esquisser pour mieux comprendre le monde où nous vivons.
ps : le 14 juin un ajout de "A call for an uprising" - le 3 mai 2013 Argento avait publié "Thank you Lord fr Satan XOX sur son compte Instagram. Un site en mai 2013 écrivait sans rire à propos des tatouages d'Argento "May 2013, Asia Argento got this tattoo on her left forearm of the Patriarchal cross (☨) and “Firmeza” — a Portuguese word meaning firmness or stability. It represents her steadfast belief in Christ. Both the cross and the writing are upside down so that they face inwards towards her when she looks at them." Le 6 juillet on lisait sur l'Instagram d'Argento "Mamma red witch reunits with teenage red witch annhunny3 h happy day"
En 2007 elle avait joué dans un film de son père "Mother of tears" (la Terza madre) le rôle d'une étudiante en art transformée en sorcière.
Rose Mc Gowan leader du MeToo a pris la défense d'Argento. Rose McGowan avait écrit sur son compte Instagram du 16 octobre 2017"I'm a witch. And I will hunt wrongdoers. In Hollywood, in government, in business. Stop hurting us or there will be consequences". Rose Mc Gowan a joué la sorcière dans Conan le Barbare et dans Charmed. Elle a été la petite amie de Marilyn Manson de 1997 à 2000.
"Les régimes populistes contre le mondialisme" dans les bibliothèques

Mon bouquin de novembre dernier sur les populismes fait son chemin dans les bibliothèques universitaires (ce qui ne veut pas dire que seuls les chercheurs devraient s'y intéresser). Les bibliothèques universitaires de l'UFR de droit de Bordeaux et de celle de droit de Lille II, en France,ainsi que de l'université de Genève en Suisse l'ont dans leurs rayons.C'est une bonne nouvelle car ainsi des thématiques refoulées par les médias officiels comme l'action subversive de Soros en Hongrie ou le pizzagate américain ont là une brèche pour s'introduire dans les discussions universitaires.
Il est aussi au deuxième étage de la bibliothèque publique d'information de Beaubourg à Paris, et en version numérique dans les bibliothèques municipales et médiathèques de Lille, Levallois-Perret...
Au passage merci au Comité Valmy d'avoir repris ici le papier de Labévière sur ce livre !
Recension de "Les régimes populistes" sur "Esprit Surcouf"

Richard Labévière mentionne aujourd'hui aimablement mon dernier livre "Les régimes populistes contre le mondialisme" sur son site "Esprit Surcouf" en ces termes ;
La mondialisation économique, commerciale et financière s’est furieusement emballée dans les années 1990, sous l’administration Clinton. Aujourd’hui, elle reste ouvertement promue par des acteurs économiques et politiques proches des milieux démocrates américains comme l’Open Society Foundations de George Soros. Cette mutation qui s’impose à la totalité de la planète s’accompagne résolument d’un programme de gouvernance qui vise le démantèlement de la souveraineté des Etats-nations, des services publics et des politiques de redistribution sociale. Ainsi, les suppôts de la Fondation Soros ont lancé plusieurs mouvements importants de « changements de régime », appelés « révolutions de couleur » dans l’ex-empire soviétique : « révolutions des Roses en Géorgie (2003), Orange en Ukraine (2004), des Tulipes au Kirghizistan (2005).
Cette « fondation » semble avoir aussi favorisé d’autres actions de déstabilisation internes chapeautées par le National Endowment for Democracy américain, comme des tentatives de renversement du régime d’Hugo Chavez au Venezuela, la révolution Verte en Iran (2009) ou des mouvements comme « Y’en a marre » et « Balai citoyen » en Afrique dans les années 2010. Les pseudo « Printemps arabes » de 2011, sont – en partie – un sous-produit de cette culture des « révolutions » de couleurs.
Face à ces évolutions rhizomatiques, les dernières années ont été marquées par un sursaut des défenseurs des Etats-nations comme meilleurs garants de la souveraineté et des droits sociaux des peuples, mouvements (de droite et de gauche) qui ont été taxé péjorativement de « populistes ». Parfois, ces mouvements ont même réussi à prendre le pouvoir dans des pays aussi différents que la Hongrie, l’Autriche, l’Inde ou même les Etats-Unis. Le juriste-écrivain Frédéric Delorca déconstruit méthodiquement[1] cet affrontement planétaire en fournissant les éléments factuels – pour autant qu’ils soient accessibles – éléments qui racontent une histoire radicalement différente des carabistouilles que nous servent habituellement les grands médias.
L’enquête de Frédéric Delorca met à jour l’épicentre de la pensée mondialiste promue par l’Open Society Foundation (OSF) de Soros. Le site 888.hu en dressait encore la liste des bastions en 2016 : « l’Institut des politiques publiques d’Eötvös Kàroly créé par la Fondation Soros en janvier 2003 ; la Fondation Cercle de Craie (Kretakör), une ancienne compagnie de théâtre qui fait de la sensibilisation aux droits des minorités auprès des jeunes et du streetart ; Transparency international ; K-Monitor, une association pour la transparence publique financée part Transparency international et le Département d’Etat américain ; la Société pour la liberté et les droits (Tàrsasag a Szabadsàgjogokért (TASZ), qui est financée par le Fond civil norvégien, un fonds officiellement gouvernemental mais en fait piloté par Soros et par l’OSF ; le Fonds pour l’éducation des Roms ; la Fondation C3 (pour la diffusion du numérique) ; le groupe pro-avortement PATENT ; la société Hàtter pour les droits des gays, lesbiennes et transgenres ; le lobby féministe hongrois Magyar Nöi Erdekérvényesitö Szövetség ; le programme d’échange de seringues Blue Point… »
On se souvient que le milliardaire américain Soros est lui-même d’origine hongroise, et que la relance du mouvement OTPOR – qui anima la première révolution de couleur dirigée contre Slobodan Milosevic en Serbie et financée par l’OSF – s’était faite à Budapest fin 1999. Tous ces braves gens entretiennent des liens organiques suivis avec l’évangélisme protestant, alliant à la fois une religion charismatique et une lecture littéraliste de la Bible. Frédéric Delorca : « les Evangélistes sont 64 millions aux Etats-Unis, soit près d’un cinquième de la population. Ils sont une force politique importante. En Colombie (où ils seraient 30% selon un sondage de 2009), ce sont eux (plus que les Catholiques) qui ont fait échouer la ratification de l’accord de paix avec la guérilla des FARC parce qu’il comportait des concessions trop explicites au lobby Lesbien Gay Bisexuel Transgenre LGBT et au lobby pro-avortement. Aux Etats-Unis, selon la BBC, 81% des Evangélistes ont voté Trump (plus encore que précédemment pour George W Bush), ils ont été le groupe le plus compact derrière le candidat républicain ».
A propos de la Catalogne, le petit livre tonique de Frédéric Delorca précise : « les analystes évoquent aussi les liens de la Generalitat de Catalogne avec les intérêts israéliens dans les années 1990 à travers le diamantaire Moses David Tenennbaum, la réouverture récente du consulat honoraire israélien, la formation des Mossos d’Esquadra (la police catalane) par le Mossad… » On l’aura compris le dernier ouvrage du juriste-écrivain Frédéric Delorca soufflent dans les voiles et nous ouvre des perspectives de réflexion tellement plus intéressantes que l’habituelle soupe de notre presse nationale… pardon ! parisienne, qui continue à nous bombarder de Fake News, de bien-pensance et de propagande. Il est temps que le président

Macron y mette bon ordre. Mais qui va trier et faire la différence entre l’erreur et la vérité, entre les faits avérés et ceux plus ou moins bidonnés ? On voit déjà que le CSA est parfaitement incapable de contrôler correctement les médias de l’audiovisuel public français… alors bon courage !
Retrouvez ce papier ici (NB : actualisation 2019 - le commentaire de Labévière est aussi sur le site du Comité Valmy ici)