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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #grundlegung zur metaphysik tag

Les yeux d'Horus du mois

12 Décembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Cinéma

Quand le magazine "Elle" rendait hommage à l'ancienne Miss Malaisie et reine du cinéma d'action asiatique Michelle Yeoh en octobre dernier, il le faisait d'une façon un peu... particulière (voir photo à gauche).

Evidemment, elle n'est pas la seule. Vigilant Citizen comme toujours liste les signes occultistes mis en scène par les célébrités dans les publications des dernières semaines.

Il mentionne aussi en France le jeu "Antifa" (commercialisé par la Fnac, fondée par un franc-maçon et jadis dirigée par un ex-grand maître du Grand Orient de France). Il fait remarquer qu'en haut de l'image sur la boite du jeu, deux personnages ont aussi l'oeil omnivoyant mis en évidence. Ce jeu a été inventé par un libraire anarchiste de Montreuil (près de Paris) qui précise "nous venons de familles au fort héritage militant, que celui-ci soit chrétien de gauche, communiste, anarchiste, ou à la limite du banditisme social." La référence à l'oeil du dieu borgne ne serait-elle ici qu'une coïncidence ? (Sujet d'interrogation corrélatif concernant les antifas, et sujet d'investigation possible : cette année le Conseil d'Etat français a montré en mai dernier de quel côté il penchait en suspendant la dissolution d'une formation Antifa de Lyon, estimant qu'ils n'incitaient pas à la violence - alors que la dissolution des groupes d'extrême droite, elle, est toujours validée).

 

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Mylène Demongeot (1935-2022)

7 Décembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Cinéma, #Souvenirs d'enfance et de jeunesse, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Les rapports hommes-femmes

L'actrice Mylène Demongeot est décédée il y a 6 jours d'un cancer du péritoine. Tous les Français de ma génération la connaissaient pour son rôle dans Fantomas. Ses autres films passaient peu à la télé. J'avais été étonné d'apprendre que l'inventeur de Goldorak s'était mis à dessiner des filles nues en manga après l'avoir vue sortir nue de la mer dans une salle de cinéma. Il faut dire qu'elle avait débuté sa carrière comme cover girl. On oublie un peu trop le rapport entre la nudité féminine et certaines influences néfastes dans le monde invisible, que nous rappelle opportunément l'affiche du dernier film "VVitch"...

Dans l'émission La Vie De Château sur FR3 le 15/06/1985 interviewée par l'acteur Jean-Claude Brialy, Mylène Demongeot expliquait avoir eu une chouette et un serpent (comme Romain Gary) chez elle...Nous savons bien à quoi la chouette renvoie, y compris sur le T-shirt de notre président et sur les albums de Pat Benatar, ou dans l'imagerie de Stevie Nicks, chanteuse du groupe Fleetwood Mac auteure d'une chanson sur la sorcière Rhiannon...

Mylène Demongeot à 21 ans avait joué un rôle sulfureux dans le film Les Sorcières de Salem. Elle n'avait peut-être pas complètement conscience des ombres qui la suivaient.

En 2020, elle avait dû sa guérison du coronavirus au protocole Raoult, puis avait fait savoir qu'elle refuserait le vaccin, et s'opposait à la dictature sanitaire.

En parlant du coronavirus, l'autre chanteuse de Fleetwood Mac, Christine McVie est décédée la veille du trépas de l'actrice française. Emma Winters de Music Times a fait état d'informations selon lesquelles ce décès pourrait être une conséquence de l'injection ARN anti-Covid, l'explication officielle par des "problèmes de dos" étant peu plausible.

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Maltraitance rituelle des enfants : l'alibi de l'art

27 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous

En 2015, la subvention de la mairie de Marseille à la manifestation qui, à Friche Belle de Mai rassemblait, des œuvres de deux artistes berlinois, Stu Mead et Reinhard Scheibner avait fait polémique (évidemment Libération avait défendu l'expo avec ses biais de présentation habituels). Le président de la région PACA Christian Estrosi avait, à la Friche Belle lancé la Conférence régionale des Arts et de la Culture, un an après la pétition contre cette exposition, puis le 16 décembre 2016 il avait annoncé qu'il défendait la liberté d'expression face au Front national. Ce à quoi un conseiller régional du FN, Philippe Vardon (maintenant passé à Reconquête), avait répliqué le jour même :

L'alibi de l'art pour justifier la pédophilie se retrouve aujourd'hui dans des images d'une campagne publicitaire de l'entreprise de mode française Balenciaga.

Ici aussi, comme en 2015, la grande presse française victimise les auteurs de la publicité pédophile et plaident la défense du droit à la "provoc". Elle soutient le travail du photographe Gabriele Galimberti, et accuse les Internautes de surréagir. "Certains internautes, explique Léna Mauger dans Le Monde, critiquent le mauvais goût de la campagne, son côté glauque ou provoc’ ; d’autres s’insurgent devant cette instrumentalisation de l’enfance. Puis, soudain, le mot BDSM (bondage, domination, sadisme, masochisme) est utilisé par une twittos pour décrire les sacs nounours portant des chaînes et des harnais". Comme si les usagers de Twitter étaient victimes soudain d'un hallucination.

Ce que cette presse ne vous expliquera pas, c'est pourquoi le recoupement des symboles est précis et, en réalité,ne laisse place à aucune équivoque.

Dans deux des photos, on voit le panda (symbole du 666 du WWF), image associée à la maltraitance sexuelle des enfants (avec d'ailleurs des démons ailés en arrière plan - comme d'ailleurs ici, mais là pour le coup ça n'a probablement rien à voir, en tout cas c'est un élément d'ambiance à retenir).

Une des preuves que le panda est associée à la maltraitance des enfants est un des posts du patron du Comet PingPong à New-York (cf l'affaire du Pizzagate) Jimmy Comet alias James Alefantis (l'homme qui avait par ailleurs posté des images d'enfants aux poignets scotchés à leur table) en octobre 2016, sur un réseau social, avec le commentaire "pandacumhole"

 

 

Ceci a d'ailleurs suscité de nombreuses interrogations sur la manière dont la "très catholique" (heum heum) Lady Gaga, adepte de la cuisine spirite de la sorcière Marina Abramovic, et grande prêtresse de l'intronisation du second président catholique (heum heum heum) de l'histoire des Etats-Unis Joe Biden, arborent des yeux de panda.

Mais ce n'est pas tout. Si vous regardez de près, à côté du Panda, par terre sur cette photo, il est marqué sur une sorte de gros bracelet jaune : Baalenciaga, avec deux "a" ce qui est une référence au culte de Baal, auquel on sacrifiait des enfants pour remédier aux sècheresses... Cette présence du culte de Baal mangeur d'enfants renvoie à la présence de Moloch (son équivalent cananéen) au Colisée, et à l'arc ambulant de Palmyre en 2018.

Je ne reviens pas sur toute cette thématique de la pluie très présente chez les artistes adeptes de l'oeil omnivoyant (Eurythmics "Here comes the rain again", Prince "Purple rain" etc), ni spécifiquement de la pluie mauve ou pourpre (purple, même mot pour les deux), mis en scène autour de la reine d'Angleterre peu de temps avant la mort de Prince (cf ici).  Les chercheurs de vérité pourront se demander ce qu'il faut déduire du fait qu'une enfant soit en mauve...

Plus intéressant, toujours dans cette série de photos, sur le bureau de la dame à droite, au sommet de la pile de livres, un ouvrage de Michael Borremans.

Qu'a-t-il représenté dans ses oeuvres ?

Des enfants rituellement mutilés ou nus couverts de sang. Qui croira donc que son livre a été placé "innocemment" dans les photos publicitaires de Balenciaga par hasard ?

En outre un des documents représentés dans les photos porte sur une affaire judiciaire sur la légalisation de la pornographie infantile.

Le "debunkage" de la grande presse, une fois de plus, ne tient pas la route.

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Le slogan de Sea Shepherd

23 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #George Soros, #Le monde autour de nous, #Les Stazinis

J'étais dans le métro tout à l'heure. J'ai vu un jeune type entrer avec sur son t-shirt ce slogan "Heaven shall burn" ("le Ciel va brûler") et le sous-titre "Sea Shepherd".

Je me suis souvenu que Sea Shepherd était cette organisation environnementaliste proche de l'élite mondialiste qui met à prix la tête de nos bergers dans les Pyrénées, et dont le père fondateur prétend que seuls les êtres humains intelligents devraient pouvoir se reproduire (cela s'appelle de l'eugénisme). Je me suis demandé : quel est le diablotin plaisantin qui a pu concevoir ce slogan aussi stupide que nihiliste ? A-t-il pu imaginer une seconde qu'il pourra "mettre le feu" au Paradis conçu par le Très-Haut, lui, petite créature insignifiante que le Créateur jettera dans l'océan de feu à la fin des temps ?

Les créatures invisibles ne sont pas si sottes. Au mieux il s'agissait d'une fanfaronnade pour impressionner les gogos (dont le jeune gars qui a adopté ce t-shirt). Et, plus probablement encore, c'est un avertissement aux partisans du globalisme : le Ciel auquel vous aspirez sera, en fait, plein de flammes. En cela c'est un peu comme ce gala de charité du 28 juillet 2013 organisé sous l’égide de la chanteuse Lady Gaga et de l’artiste spirite Marina Abramovic sous le titre « Le paradis du Diable » (« Devil's Heaven »), en présence d'Alexander Soros, fils du célèbre milliardaire. Le titre annonçait aux participants dans quel genre de "paradis" ils entraient... En un sens rien n'est déloyal. Tout est visible pour qui a des yeux.

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Les confidences de Kanye West et la question des fausses dissidences

17 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Cinéma, #Débats chez les "résistants"

Le rappeur Kanye West a déclaré le 12 novembre que des membres de l'élite ont "sacrifié" sa mère, traçant une analogie avec la mort de Michael Jordan, et déclarant qu' "ils" pouvaient contrôler diverses célébrités à travers l'argent et le trauma mais pas lui...

Ainsi une célébrité reprend un thème cher aux "truthers" (qualifiés par le système antéchristique de "conspirationnistes") pour le porter au grand jour : celui des sacrifices rituels qui auraient lieu dans les milieux gouvernementaux, ceux de la haute finance, des productions culturelles etc, bref de la société de spectacle.

Kanye West cultive aux Etats-Unis une image de musicien "chrétien" mais beaucoup soulignent que son christianisme est faux, car il s'accommode de participation à des spectacles/rituels avec le sataniste Marilyn Manson (comme le rockeur soi-disant chrétien lui aussi Alice Cooper) et de beaucoup de singeries de l'Evangile qui peuvent être jugées blasphématoires. Compte tenu du fait que cet artiste passe aux yeux de la plupart pour un excentrique un peu fou, on peut se demander si ses déclarations ne sont pas destinées, in fine, à ridiculiser les chercheurs de vérité.

En France aussi nous avons ponctuellement des "stars", qui viennent révéler des "vérités" officiellement censurées par le système. Ce sont souvent des personnalités vieillissantes, comme, sur la dictature sanitaire, Anny Dupérey, Jean-Marie Bigard, Daniel Guichard, Mylène Demongeot, ou, sur les sacrifices d'enfants, Karl Zéro. On ne sait jamais s'ils agissent de leur propre initiative ou si quelqu'un dans le système leur demande de le faire pour qu'ils servent ainsi d'alibi, de fausse preuve de l'existence d'un pluralisme de façade, alors qu'on sait que, de toute façon, leurs "coups de gueule" comme disent les chiens de garde de l'Establishment, ne servira qu'à faire parler sur les réseaux sociaux pendant quelques heures, sans que cela ait le moindre impact sur les consciences de la majorité qui se laisseront facilement hypnotiser par les mots d'ordres suivants.

Pour réfléchir à cette thématique des fausses dissidences, on peut par exemple se reporter au cas du Professeur Raoult à l'époque de la dictature covidiste, homme de l'Establishment autrefois membre du cabinet d'un ministre sarkozyste, pour lequel des gens extrêmement intégrés au système dominant comme l'ex-grand-maître du Grand Orient de France Alain Bauer, l'ancien ministre de la santé Douste-Blazy ou le maire de Nice Christian Estrosi.

On a pu se demander à juste titre si la polarisation des résistances à la pensée unique sur ce personnage n'a pas surtout cristallisé le débat sur de fausses solutions comme l'hydroxychloroquine, au détriment d'autres potentiellement plus efficaces mais négligées comme l'artémisia ou l'ivermectine, ou sur l'invention d'autres médicaments sur laquelle certains laboratoires étaient prêts à se pencher, mais sans pouvoir recevoir de subventions à cause de l'ombre que leur faisait Raoult...

Pour toute émergence d'une opposition provenant d'une personnalité en vue comme Kanye West, ou Donald Trump, ou Elon Musk, on peut se demander si une fenêtre ne lui est pas volontairement ouverte pour, en fait, égarer le troupeau dans une nouvelle impasse où il sera encore plus facilement massacré.

Et, pendant ce temps, Arte diffusait hier soir un film de Bertrand Bonello à la gloire du sataniste Yves Saint-Laurent. Environ 700 000 âmes ont été capturées à ce moment-là dans la banalisation du personnage, et même sa valorisation dans le "patrimoine culturel" français.

Un film sur le même sujet (de Jalil Lespert) sur France 2 en 2017 (sorti lui aussi en 2014 comme celui de Bonello - mais pourquoi donc deux subventions pour deux films identiques ?) avait hypnotisé 2 millions d'âmes. L'effet de répétition, comme avec les faiseuses d'anges Simone Veil et Gisèle Halimi, les chanteurs qui ont vendu leur âme aux démons comme Johnny Hallyday, John Lennon et Freddie Mercury, etc, perpétuellement célébrés par le système, crée un matraquage des cerveaux et un enfermement dans la matrice culturelle. La broyeuse géante fonctionne à plein régime.

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Quelques considérations sur les Valois

6 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Renaissance - Auteurs et personnalités, #Grundlegung zur Metaphysik, #Béarn, #Divers histoire, #Les rapports hommes-femmes

Vous savez que sur ce blog on s'intéresse un peu à la descendance des rois de France auxquels beaucoup de mystiques ont prêté un destin eschatologique surnaturel qui ne s'est pas à ce jour vérifié, ce qui m'a conduit à m'intéresser à l'alchimiste Pierre Dujols qui disait être le frère du dernier héritier légitime des Valois, et bien sûr à la soeur du premier souverain de la dynastie des Valois, le grand François Ier, constructeur de Chambord, Marguerite de Navarre, personnage qui a marqué ma région natale, et qui a intrigué beaucoup des ésotéristes comme Gaston Leroux et Richard Khaitzine.

Je peine à cerner ce personnage, notamment l'univers spirituel dans lequel elle évoluait. Les protestant lui savent gré d'avoir ouvert la voie à la Réforme (d'ailleurs sa fille, la mère du futur Henri IV, transforma Pau en "petite Genève"), les catholiques le lui reprochent, comme le Marquis de la Franquerie et pensent même que son penchant hérétique causa bien des malheurs à son frère et à sa lignée.

A vrai dire, la question est un peu complexe. Patricia Lojkine dans son dernier livre sur cette reine montre que les choses furent assez complexes. Avec toutes les charges ecclésiastiques qu'elle avait comme duchesse puis comme reine du Béarn, et surtout comme soeur du très chrétien roi de France, elle ne pouvait pas aisément pencher du côté de la Réforme quand bien même elle l'eût voulu. Et de toute façon, il me semble que son pèlerinage à la Sainte-Baume en janvier 1516 avec son frère et sa mère, et la protection que sa famille accordait à des intellectuels très attachés à la dévotion de Marie-Madeleine comme Lefèvre d'Etaples ou François de Moulins de Rochefort, paraissent exclure.

Et d'ailleurs, il faut aller plus loin. Il faut interroger plus en profondeur le rapport de Marguerite de Navarre au culte de Marie-Madeleine, ce qu'elle a voulu dire, dans la nouvelle 32 de son Heptaméron allégorique de la sainte repentante quand elle y mêle le peintre alchimiste Perreal.

Et il faut s'interroger sur le rapport de cette reine au spiritisme. J'ai évoqué cette scène narrée par Brantôme de la reine de Navarre à Pau en 1549 passant sur la tombe de la jeune Mlle de La Roche et sentant son cadavre se mouvoir. En septembre 2020 j'ai interrogé Bibliothécaire assistante spécialisée au Domaine du Château de Pau qui m'a répondu que Raymond Ritter, auteur de l’ouvrage « Le château de Pau » (Honoré Champion, 1919), rapporte également cette anecdote mais en précisant que les protagonistes se trouvent dans l’église de Pau. En effet l’ancienne église Saint-Martin, détruite en 1884, se trouvait en face du château, à quelques pas. Une étude archéologique et historique de l’édifice a été réalisé par Louis Lacaze qui indique que des pierres tombales (près de 90) formaient le sol de l’église, cependant la plupart étaient illisibles. De même on sait qu’un cimetière existait à l’est de l’édifice avant la construction du Parlement de Navarre. Les fouilles de la cour en 2014 et les diverses études des jardins n’ont pas fait mention de sépultures dans l’enceinte du château de Pau.

J'ai interrogé Mme Lojkine qui m'a expliqué qu'elle ne connaissait pas cette anecdote, mais qu'il en est d’autres rapportées par le même Brantôme concernant la curiosité de Marguerite pour le moment où l’âme quitte le corps (elle aurait observé une domestique pour guetter son dernier souffle)...

Si tout le monde s'accorde à voir chez Marguerite de Navarre un modèle de vertu (à part quelques indulgences pour les incartades charnelles de son frère), il y a plus d'une bizarrerie dans sa spiritualité, et je ne dis encore rien de la protection constante qu'elle accorda au proto-libertinage de Pocque et Quintin.

J'étais le 21 octobre dernier dans la cathédrale où elle est enterrée, comme je m'y étais déjà rendu dix ans plus tôt. A ma grande surprise j'ai pu constater qu'on ne peut plus approcher du tombeau comme auparavant. Peut-être l'évêque redoutait-il que le néo-féminisme autour de la reine n'attire les foules en ce lieu retiré.

Quant à François Ier, le roi chevalier, n'avait-il pas quelque rapport avec la "religion primordiale" ? Je passe sur les travaux de Didier Coilhac sur l'architecture occulte de Chambord et surtout sur ses conclusions hasardeuses sur une arche d'alliance enfouie vers laquelle celle-ci pointerait secrètement, pour simplement revenir à Pierre Dujols, ses "Nobles Ecrits" récemment réédités par le Mercure Dauphinois. Celui-ci a le sentiment que François Ier méritait son titre de chevalier là où beaucoup de souverains après lui l'usurpèrent, mais il prête à la chevalerie occidentale une sorte de spiritualité non-chrétien qui serait pratiquement dérivée du soufisme oriental (et d'une certaine façon, symbiotique avec le savoir des Templiers et de la première maçonnerie).

La clé du problème tient bien sûr à ce culte de l'amour courtois qui anime la chevalerie, culte que j'ai étudié pour la première fois dans mes jeunes années (en 1987) à travers Denis de Rougemont qui y voyait une hérésie dangereuse née chez les manichéens, transmise aux cathares et abâtardie par le roman du XIXe siècle et l'amour-passion hollywoodien. Il faut revenir à toute cette thématique, pour savoir dans quelle mesure les Valois en furent les héritiers.

Dujols se prévaut de Gabriele Rossetti "Il Mistero del Amor platonico del Mediovo" dont Etienne-Jean Delécluze (1781-1863), auteur de Dante Alighieri ou la poésie amoureuse, se fit le porte-parole en France. Dans cette école de pensée on prétend que Diotime de Mégare, grande prêtresse de Mantinée, aurait initié Socrate à la Religion d'Amour, religion qui "aurait fait son apparition en Italie et en France avec l'entrée des Isiaques et des Philosophes dans la ville de Rome" (p. 75). Pour mémoire, le premier isiacum de Rome remonte à la dictature de Sylla. Marsile Ficin le néo-platonicien florentin écrit dans un de ses ouvrages : "Que le Saint-Esprit, amour divin qui nous a été soufflé par Diotime, nous éclaire l'intelligence". Dans son Histoire de France Henri Martin fait remonter la chevalerie au druidisme, druides qui sont héritiers de Pythagore. Grasset d'Orcet, initié par Eliphas Lévi, fait remonter la Table ronde à Enée de Troie. Le Graal est "le vase païen du feu sacré" (p. 89), le gardal égyptien devenu grasal en provençal. Eugène Aroux (1793-1859) a bien développé nous dit Pujols la mystique de la chevalerie mais eut le tort de la relier à la noblesse de France, lien qui fut accidentel et non essentiel, d'ailleurs la chevalerie n'était pas héréditaire alors que la noblesse l'était. Souvent le chevalier était de petite noblesse (Fauriel, Cours de littérature provençale) et le mysticisme maçonnique qui l'animait avait plus sa place dans les couvents (cf Sur la Route Sociale de Lebey). Goerres a bien comparé, nous dit Pujols, les rites de chevalerie à ceux des païens.

J'ai parcouru le livre d'Aroux (qui était chrétien de stricte observance) "Les mystères de la chevalerie et de l'amour platonique". Sa thèse sur Dante albigeois (les Albigeois, les Fils de la Veuve, qui classaient Innocent III, Dominique et Grégoire V parmi les démons - comme Dante dépeindra St Dominique en Minos - , et Pierre Damien, François d'Assise, Saint-Bernard, le Tasse, Robert Guiscard et Godefroy de Bouillon parmi leurs saints). Dante, dit-il, a vu dans Salomon l'organisateur de sa massénie, et c'est dans la littérature que le catharisme perdurait. Aroux en trouve la preuve dans la symbolique du Roman de Jauffré (roman provençal des années 1200, dont le héros est un fils d'un chevalier de la Table ronde), le Roman de Fierabras, Aucassin et Nicolette et Tristan de Léonois.

J'ai jeté aussi un coup d'oeil au travail d'André Lebey, qui dit des choses intéressantes sur une ville qui m'est chère, Troyes (p. 55), "une des cités les plus religieuses de France", où fut fondé l'Ordre du Temple, et où le couvent Notre Dame aux Nonnains "qui passa toujours pour abriter une survivance des cultes du paganisme en même temps que certaines pratiques des prêtresses druidiques", de sorte que beaucoup de couvents champenois allaient adhérer à la franc-maçonnerie... On comprend que Dujols ait apprécié son républicanisme franc-maçon, et sa relecture des traditions spirituelles à la lumière de cette foi, mais cela nous éloigne tout de même un peu trop de la chevalerie et des Valois.

Il faudrait plutôt peut-être méditer un peu plus, comme nous y invite Delécluze, sur cette figure qu'est la Femme comme médiatrice entre Dieu et les hommes, à travers la figure de Béatrice chez Dante, Diotime pour Socrate et Platon, Sainte Monique pour Augustin.

Le fait que François Ier portait sur lui de la poudre de momie, et son amitié pour l'initié Léonard de Vinci plaident pour une adhésion possible du roi à des traditions secrètes. Sa condamnation de l'alchimie est ambiguë.

Mais peut-être les alchimistes ont-ils trop tendance, par principe, à tirer la chevalerie et les Valois vers l'hérésie, comme Aroux tirait trop Dante (et l'ensemble du platonisme) vers la Gnose et le catharisme.  Concernant Aroux, c'est en tout cas ce qu'écrivait le romancier André Thérive dans la Revue hebdomadaire du 2 juillet 1921 (p. 85 et suiv.).

Sur la question de la succession des Valois, je ne crois pas du tout que l'ancêtre d'Antoine Dujols, Guillaume Dujol qui aurait été vers 1720 soi-disant adopté par des paysans du Cantal, soit un descendant caché des Vallois, comme l'avait d'ailleurs mis en doute cet article de 1885.

Il faudra revenir un peu sur tout cela ultérieurement...

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La ruée vers le lithium (suite)

6 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #Grundlegung zur Metaphysik, #Les Stazinis

On évoquait récemment la nouvelle donne géopolitique que crée la ruée vers la lithium, et aussi l'étrange comportement des Etats-Unis en Afrique du Sud qui n'ont pas hésité à lancer une alerte à la menace d'attentat dans le pays sans passer par le canal diplomatique.

Les deux ingrédients se retrouvent au Nigéria, où, à la fois le ministre des mines a refusé un contrat d'exploitation au fondateur de Tesla, Elon Musk (l'homme qui pour Halloween s'est déguisait en "champion du diable" avec un Baphomet sur la cuirasse) parce que celui-ci n'acceptait pas l'installation d'usines de batteries dans le pays lui-même (cette revendication est aussi celle de la Bolivie et d'autres pays), et Washington a lancé la même alerte à l'attentat "sauvage". Y a-t-il un lien entre les deux faits ? se demande le youtubeur , essayiste et boxeur Zack Mweckassa, qui rapproche aussi cela de la découverte de vols de pétrole sur un pipeline nigérian. Affaire à suivre...

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Le sanctuaire d'Aglona en Latgalie

16 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Christianisme, #Grundlegung zur Metaphysik, #Actualité de mes publications

Toujours dans le cadre de la préparation de mon livre sur la Lettonie, je jette ici quelques remarques sur le sanctuaire catholique d'Aglona en Latgalie (province orientale de la Lettonie).

La basilique d'Aglona, construite dans le style baroque tardif, est le principal sanctuaire catholique romain de Lettonie. Les pèlerins affluent vers Aglona le 15 août de chaque année pour célébrer l'Assomption. Il s'y trouve une icône qu'on ne sort qu'au 15 août "Notre Dame Miraculeuse d'Aglona".

Une tradition raconte qu'un jour un paysan nommé Kristaps Mateisāns du village de Spīku emmenait autrefois son enfant à Aglona pour le faire baptiser. Une tempête éclata alors qu'il ramait son bateau sur le lac Cirisu et renversa son bateau.

Son enfant tomba à l'eau. Mais comme il invoquait Notre Dame d'Aglona il émergea miraculeusement de l'eau et fut sauvé par des gens sur le rivage.

On prête des vertus curatives surnaturelles à l'eau qui coule d'une source sur la rive du lac d'Egle près de la basilique.

Un sanctuaire païen aurait précédé celui des chrétiens dont la première mention remonte à 1263 lorsque le roi lituanien Mindaugas et ses deux fils, Ruklys et Rupeikis, ont été tragiquement tués à Aglona.

En 1525 l'Ordre teutonique opte pour le luthéranisme, mais la Lettonie reste quand même "Terra Mariana" comme l'avaient décidé l'évêque saxon Albert de Buxhoeved (1165-1201) et son Ordre des Frères de l'Epée.

"Il ne serait pas sans intérêt de constater ici, expliquera Hugo Vitols dans sa thèse de 1935, que ceux qui étaient placés en Livonie pour défendre l'Eglise romaine la trahirent sans scrupules dès que la Réforme se déclencha. L'Ordre, qui avait été créé par un évêque apostolique et confirmé par le Pape, abjura la cause de la religion pour des motifs peu avouables. Le Grand-Maître Plettenberg lui-même, le grand homme de l'âge d'or de la domination allemande en Livonie qui fut élevé à la dignité de prince d'empire (1527), favorisa le protestantisme pour miner la puissance des évêques. Les nobles en grande partie feudataires des évêques embrassèrent aussitôt la nouvelle confession et renièrent leurs anciens bienfaiteurs, pour devenir propriétaires allodiaux des domaines qu'ils avaient occupés à titre de fief. Les bourgeois firent de même pour se débarrasser de l'autorité gênante des prélats, et les prélats eux-mêmes ne cherchèrent qu'à s'enrichir et qu'à abandonner la cause dont ils eussent dû être les champions.

De tous côtés l'on ne connaît ni amour véritable de la religion, ni délicatesse de conscience, dit le comte de Bray : évêques, chevaliers, nobles et bourgeois, tous ne se sont occupés que d'assurer leurs intérêts temporels, d'augmenter leur autorité et de sauver leurs revenus".

L'aspect du protestantisme comme arme contre les paysans a été souligné par un avocat letton protestant de Mitau/Jelgava A. Sterste :

« Le clergé catholique de Livonie et de Courlande a commis beaucoup de fautes; il a montré plus d'attachement pour les biens terrestres que pour sa mission spirituelle; mais on doit lui rendre justice sur ce point qu'il ne fut jamais servile ni lâche. Il fut toujours suffisamment indépendant pour intervenir avec autorité dans les conflits entre la noblesse et les paysans. Sans être un défenseur ardent des droits des classes inférieures, il respectait les coutumes et les intérêts populaires. A la suite de la Réforme, les terres ecclésiastiques furent confisquées et partagées entre les nobles. Les nouveaux directeurs des âmes, les pasteurs, étaient trop sous la dépendance des nobles pour que leur courage fût réellement chrétien. A quelques exceptions près nous voyons le clergé évangélique appuyer servilement les exigences de la noblesse ».

Le développement du commerce (l'exportation de son excellent blé capable d'être conservé 8 ans vers l'Europe, du bois, du chanvre pour les cordes) a favorisé les regroupements latifundiaires et la population balte est réduite au servage, qui avait déjà été l'arme de domination germanique par les chevaliers sur les populations de la région jugées non assimilables depuis deux siècles avouera Heinrich von Treitschke .

Le comte de Nassau commandant des troupes suédoises en 1601 en parle ainsi : « Il est impossible de décrire l'état lamentable de ce malheureux pays, jamais et nulle part je n'ai vu rien de pareil... les paysans dépouillés de leur blé, de leurs chevaux et de leur bétail se sont enfuis ou sont morts, victimes de diverses épidémies. »

Cela fait écho au malheur de ses peuples déjà au XVe siècle dont parla Herder a posteriori :

" Le sort des peuples sur les bords de la Baltique constitue une triste page de l'histoire de l'humanité... L'humanité frissonne d'horreur devant le sang qui a été ici répandu, dans des guerres longues et sauvages, jusqu'à ce que les Vieux-Prussiens aient été presque anéantis, jusqu'à ce que les Koures et les Lettons aient été réduits en un esclavage sous le joug duquel ils languissent encore maintenant. Peut être que des siècles s'écouleront, jusqu'à ce qu'ils.en soient délivrés, et que, comme compensation des atrocités par lesquelles on a ravi à ces peuples paisibles leur pays et leur liberté, on les forme de nouveau, par respect pour l'humanité, à la jouissance et à l'usage d'une liberté meilleure " (Herder, Ideen zur Philosophie der Menscheit, ouvrage a paru de 1784 à 1791, IV° partie, XVI° livre, éd. de 1853, t. xxx, p. 14,15, 16)

Après l'effondrement de la ligue hanséatique, et la prise de Narva par Ivan le Terrible la Pologne de Sigismond  Auguste était devenue le rempart contre la conquête de la Baltique par les Russes. Elle annexa la majorité de la Lettonie (Livonie) en 1561 en laissant une autonomie à ses protestants. Puis en 1621 elle passait sous domination suédoise (alliée à la France de Richelieu qui organisa la paix entre la Suède et la Pologne contre l'Autriche), puis en 1657 à nouveau sous une occupation russo-polonaise, avant leur retrait en 1660 après une intermédiation française. La Latgalie (peu peuplée :  200 000 habitants au 19e siècle, contre 1 million dans le reste de la Lettonie) toutefois restait polonaise depuis 1559 et en 1585 à Vilnius était sorti le premier livre en langue lettone : le Cathecismus Catholicorum, publication jésuite traduite par Peter Canisius (1521-1597), tandis qu'en 1687 les Suédois protestants allaient faire traduire la Bible.

En 1697, la noble polonaise locale, Jeta-Justina Sastodicka, soutenue par l'évêque livonien Mikolaj Poplawski (1636-1711), invita les dominicains de Vilnius à établir un monastère et une école à Aglona qui, dans la langue locale signifie "la pinède". Le dominicain Remigius Mosokowsky du monastère de Vilnius vient choisir le lieu de construction du monastère d'Aglona en 1688.

On fait alors sortir du monastère de l'île de Trakai en Lituanie une peinture exécutée selon la tradition au 1er siècle par l'apôtre saint Luc, que l'empereur Manuel II de Byzance (qui régna de 1391 à 1425) avait envoyé au grand-duc de Lituanie Vytautas le Grand en cadeau pour sa conversion au catholicisme.

À ce jour, on ne sait pas ce qui s'est réellement passé : si la peinture originale est revenue à Trakai ou est restée à Aglona, ​​comme c'est courant dans le pays. On en parle beaucoup. Ce qui est curieux, c'est que les deux images ont accompli de nombreux miracles. Cependant, les partisans de la peinture d'Aglona soutiennent qu'en fait, cette image est la plus connue et la plus populaire, attirant les pèlerinages des catholiques russes et biélorusses.

Le sanctuaire a résisté à la tentative de fermeture grâce notamment à l'action énergique de l'évêque Kazimirs Dulbinskis qui fut déporté deux fois.

La notion de "Terra Mariana" (Maras Zeme) pour la Livonie historique (englobant la Latgalie, et allant jusqu'au nord de Riga) est assez mystérieuse, et est très exploitée dans le monde balte en ce moment, surtout estonien d'ailleurs. Gints Skutans explique ici : "Les astrologues mal aimés du clergé, quant à eux, confirment que toute la région des États baltes est sous le signe de la Vierge, qui détermine la mentalité et les caractéristiques ethniques des Lettons, des Estoniens et des Lituaniens. Et il existe une autre légende complètement douteuse selon laquelle Marie, la mère de Jésus, s'est enfuie dans les pays baltes à la fin de sa vie, évitant la persécution des disciples du Christ par les Romains. Cependant, cette histoire ne peut être prise au sérieux"

La Chronique d'Indrikis est la première à parler plus en détail de l'utilisation de ce nom, lorsque lors de la réunion de 1215 de l'Église du Latran, le pape Innocent III a annoncé qu'il soutiendrait également la Terre mère Livonie ainsi que la Terre fils Palestine. Ce fut un tournant à l'époque des croisades, car vu la situation désespérée en Terre Sainte, l'accent fut mis sur les rives de la mer Baltique. Avec ce vocable "Terre de Marie" le christianisme en Livonie a pu entrer en résonance avec un passé païen.

Les moines catholiques allemands travaillaient dans la Baltique orientale depuis au moins 20 ans et ont appris à connaître la langue, la mentalité et les caractéristiques religieuses des populations locales. Ils ont dû rencontrer des chansons folkloriques lettones dans lesquelles Dieu le Père et sainte Marie étaient chantés. La similitude avec la tradition chrétienne était évidente, seul le fils de Dieu - Jésus-Christ - manquait. Afin de promouvoir la mission de la foi chrétienne, ils ont eu recours aux moindres parallèles avec la Bible et la Terre Sainte.

"Par conséquent, conclut Skudans, ce nom pourrait avoir fusionné deux traditions, à la fois le païen local et le catholique nouvellement arrivé. Bien sûr, il y aura des incroyants qui contesteront l'influence de la païenne Mara sur ce symbole. D'une part, ils ont raison - nulle part ailleurs, à part les chansons folkloriques, la déesse Mara n'apparaît. Son nom ne se retrouve pas dans les diverses sources écrites, ni dans les œuvres des romantiques nationaux du XIXe siècle (Auseklis, J. Alunāns, A. Pumpurs, etc.). Et ce n'est qu'en connaissant mieux le contenu des chansons lettones que nous pourrions nommer notre propre Sainte Marie. Par conséquent, seule l'intuition des chercheurs en folklore permet d'attribuer l'image de Mara à une époque bien plus ancienne que les croisades médiévales dans les pays baltes."

A noter qu'il existe un livre estonien qui essaie de fédérer Lettons et Estoniens sous la déesse Maras. En juillet 2018, celle-ci fut convoquée pour célébrer l'identité lettone dans un spectacle de danse de 18 000 danseurs introduit par le président et le ministre de la culture. Un parti politique letton nommé "Maras Zeme" en décembre 2005 avait demandé que la vieille religion païenne Dievturs/dievturiba, se voit reconnaître par l'Etat et soit enseignée dans les écoles. Mais l'amendement en ce sens avait été rejeté par le Parlement.

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