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Une réunion des dépopulationistes à Rome
Décidément il se passait des choses intéressantes (et criminelles) à Rome cet automne : entre le synode amazonien dédié à la Pachamama au Vatican l'installation d'une statue de Moloch devant le Colisée. Le franc-maçon repenti Leo Zagami mentionne sur son site une autre événement dans le même goût : le 11 novembre a débuté à la Casina Pio IV (le siège de l'Académie pontificale des sciences) une conférence intitulée «Réduction des pertes et du gaspillage alimentaires». Parmi les intervenants, une large palette d'organisme favorables à l'avortement à tous les stades de développement du foetus et à la dépopulation. En premier lieu la célèbre Fondation Bill & Melinda Gates.
Comme on l'a expliqué l'an dernier sur ce blog, Bill Gates a révélé dans une interview à Bill Moyers le 9 mai 2003 que ses parents William Henry Gates Sr. et Maryr Gates étaient des leaders du programme pro-avortement (planned parenthood, qui a prolongé le mouvement eugéniste) dans les années 60 ce qui explique son action dépopulationniste dans le Tiers-monde (il estime que le développement fera diminuer la population, d'où son soutien à la vaccination et aux IVG - le dépopulationnisme a été lancé dans les années 1970 par le Club de Rome, lié au CFR selon"Final Warning" de David Allen Rivera). En 1980, à 25 ans, Gates a été consulté par IBM pour le lancement de ses ordinateurs domestiques. La firme, qui était à l'époque le Big Brother de la CIA, comme l'explique le gnostique britannique Joe Atwill sur You Tube ici en 38ème minute, lui a donné ses codes, et donc la soi-disant "start up rebelle" Microsoft n'était qu'une excroissance du système IBM-CIA. Aujourd'hui la Fondation Bill et Melinda Gates pèse 43 milliards de dollars, un peu plus que celle de Soros, grâce au don en 2017 de 31 milliards par le milliardaire (qui aime bien faire des pyramides avec les mains et qui s' affiche avec des occultistes comme Beyonce ou Rihanna) Warren Buffet.

Parmi les intervenants également le groupe GreenFaith, une ONG née au New Jersey en 1992 dans la foulée du sommet de Rio, qui promeut des «prières et rituels écologiques» de diverses traditions religieuses mais qui est en réalité note Zagami au service de la religion mondiale unique (one world religion) dont la pauvre malade Greta Thunberg marionnette de Soros devient une icône (elle a maintenant sa fresque murale à San Francisco).

La Commission européenne et les Nations Unies sont également représentées à cette réunion organisée par la Fondation Rockefeller, l'une des principales organisations du Nouvel Ordre Mondial. Dans la brochure officielle, on peut lire: «Des actions visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires sont déjà prévues ou en cours. dans de nombreux pays, mais jusqu’à présent, leur impact global et leur apprentissage commun ne sont pas suffisants. Les actions les plus prometteuses peuvent et doivent être améliorées. En réunissant un groupe de dirigeants éminents activement impliqués dans cette question, issus du monde universitaire, des communautés religieuses, du secteur privé, des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies, nous cherchons à créer un espace interdisciplinaire pour l'analyse et le partage des connaissances et des savoirs pour des solutions ciblées."
Zagami ajoute plaisamment (mais justement si l'on tient compte de la programmation prédictive par les films) : "Ce scénario me rappelle le classique de la science-fiction de 1973, «Soylent Green» (sorti en France sous le nom de Soleil Vert), inspiré du roman de science-fiction de 1966 Make Room! Faire de la place! par Harry Harrison, qui dépeint un monde surpeuplé, mal nourri et corrompu en 2022. Un scénario effrayant avec des centres d'euthanasie pour personnes âgées, infirmes ou suicidaires, qui finissent par être mangés par les gens sur un mode cannubale car ils sont l'ingrédient secret des produits de «Soylent Green»qui fait croire que cet ingrédient provient d'un plancton qui existe en trop petit nombre. Maintenant, il semble que notre pire cauchemar soit déjà en préparation: la Fondation Rockefeller a pour ambition de devenir la nouvelle Soylent Industries, qui tire son nom d’un mélange de «soja» et de «lentille», déjà prisé des libtards (les obsédés du politiquement correct).
Dans le film, Soylent Industries contrôle les approvisionnements alimentaires de la moitié du monde, et vend des gaufrettes fabriquées artificiellement, y compris «Soylent Red» et «Soylent Yellow» à une population de plus en plus désespérée. L’avenir dystopique (aussi mauvais que possible) de «Soylent Green» est planifié pour vous aujourd’hui lors de cette conférence au Vatican organisée par la Fondation Rockefeller. Veuillez prier pour que cela ne se produise pas, mais malheureusement, cela existe déjà."
Léo Zagami a-t-il trop d'imagination ? On a déjà relevé la banalisation du cannibalisme dans le discours culturel dominant, du des sorties bizarres du biologiste Richard Dawkins sur Twitter en faveur de cette pratique (en mars 2018) jusqu'aux passages des Nouvelles aventures de Sabrina sur le même sujet (voir notre sujet très noir sur l'adrénochrome) en passant par la proposition d'un savant suédois en septembre dernier du cannibalisme comme solution aux problèmes climatiques, les nombreuses blagues pas du tout drôles, mais bien estampillées "mind control", de célébrités sur les chaînes de TV américaines, ou la sortie provocatrice d'une écolo à un meeting de la socialiste Ocasio-Cortez (voir ici). Si le système est réellement contrôlé par les lucifériens, la réalité peut très vite dépasser la fiction...
Le Parlement européen pour la sexualisation des enfants ?
Depuis plusieurs siècles le débat sur les moeurs en Europe (devenu le débat sur les "questions sociétales") a été surdéterminé par une enjeu religieux entre ceux qui prônaient une maîtrise des pulsions sexuelles démoniaques au nom d'une promesse de vie éternelle faite aux adeptes des disciples de Jésus-Christ, et ceux qui, tenant d'une approche humaniste, autrement appelée "luciférienne" (Lucifer étant, comme l'a rappelé Albert Pike, pour les francs-maçons celui qui apporte la lumière aux hommes), pour laquelle l'humanité doit ignorer les préceptes divins et parvenir par elle-même à sa propre émancipation, en suivant ses penchants intimes. Ces derniers n'ont cessé de marquer des points en se faisant les avocats des gens présentés comme victimes de l'ordre social inspiré par les premiers (d'abord les femmes privées d'accès à la parole publique, puis les homosexuels etc).
Aujourd'hui les sociétés européennes sont tellement sécularisées, que les tenants de la ligne chrétienne ne peuvent plus invoquer leurs dogmes, et doivent donc eux-aussi chercher des victimes de la politique des humanistes-lucifériens, pour justifier toute mesure de résistance à l'hégémonie de ces derniers. Les victimes que les chrétiens mettent maintenant en avant sont les enfants.
C'est ce qui vient de se passer en Pologne.
Le Parti conservateur pour la loi et la justice (PiS) ayant brillamment remporté les dernières élections d'octobre avec 45,8% des voix et un taux de participation record, ce qui reconduit sa majorité pour 4 ans, la Fondation pour le droit à la vie (anti-avortement) a continué de faire avancer son projet de modification du Code pénal, qui en juillet avait été ratifié par 300 000 personnes et qui criminalise l'apologie de la sexualité entre enfants en introduisant une peine d'amende, de restriction de la liberté ou d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour la promotion ou l’approbation publique des rapports sexuels entre enfants. Avec ce texte, la propagation ou l’approbation de tels comportements par le biais de communications de masse serait aussi punissable de prison.
La même peine serait infligée à la personne qui "encourage ou approuve la pratique de rapports sexuels ou d'autres activités sexuelles par un mineur, agissant dans le cadre de l'exercice de sa profession, de l'exercice d'une profession ou d'activités liées à l'éducation, au traitement ou à la garde de mineurs, ou agissant dans les locaux de l'école" ou autre "établissement éducatif ou établissement d'enseignement ou de soins ". L'actuel article 200b du code pénal polonais ne mentionne que la promotion publique du contenu pédophile , qui entraîne une peine d' une amende, restriction de liberté ou d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans.
L'exposé des motifs du projet précise qu'il vise : "Les responsables de" l'éducation sexuelle " (...) qui réveillent sexuellement les enfants et promeuvent l'homosexualité, la masturbation et d'autres activités sexuelles parmi les élèves." Les conservateurs polonais sont en effet de plus en plus préoccupés par le développement de l'éducation dans d'autres pays occidentaux, notamment les heures de lecture de contes aux enfants par des drag queens (une pratique importée des Etats-Unis) et l'éducation sexuelle qui encourage souvent les comportements sexuels à risque.
La gauche a tout de suite estimé que ce projet visait à interdire l'ensemble de l'éducation sexuelle, et a brandi, à son tour, comme elle le fait d'ordinaire, "ses" victimes (les jeunes femmes victimes du machisme - comme en France dans le débat entre Caroline Fourest et Alain Finkielkraut - et incapables de recourir à la contraception, les homosexuels brimés etc) et des manifestations de rue ont été organisées. Au parlement, lors de l'examen de l'inscription du projet en commission, l'avocat du groupe conservateur Ordo Iuris Olgierd Pankiewicz , a tenté de les rassurer en précisant ce projet "ne concerne pas du tout l'éducation" et "ne stigmatise aucun environnement". "Nous voulons que les enfants marchent en toute sécurité dans la rue et à l' école , et nous voulons que les délinquants sexuels aient un accès aussi difficile que possible aux enfants" , a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il visait donc non pas la sexualité entre enfants mais la pédophilie.

Le Parlement européen vient de s'en mêler. Par une résolution votée avec 471 voix pour, 128 voix contre et 57 abstentions jeudi 14 novembre, les eurodéputés ont exprimé leur préoccupation face à un projet de loi polonais (cf Nahrod).
La résolution était portée par Elżbieta Łukacijewska eurodéputée des Basses Carpates du PPE (chrétien démocrate) avec le soutien des socialistes, de Renew (les libéraux), du GUE (gauche de la gauche) et des Verts (écologistes).
Pendant moins d'une heure de débat au Parlement européen, la position de PiS, qui proposait une motion alternative, a été défendue par Christine Anderson (AfD) au nom du club eurosceptique "Identité et démocratie". Cette motion avait peu de chances en raison de la coalition des principaux partis contre elle, mais aussi, du fait que l'Allemagne, très influente dans les institutions européennes (notamment depuis la nomination d'une Allemande à la tête de la Commission) est attachée à l'éducation sexuelle qu'elle a introduite dans les écoles il y a 50 ans : dans Beyond the bomb publié en 2019, l'écrivain catholique américain E Michael Jones qui a vécu directement ces événements raconte (p. 88 et suiv) comment dans les années 60 les étapes de l'opération d'ingénierie sociale qui, à la suite de la publication du rapport Kinsey, l'Allemagne a été envahie de films pornos soft censés éduquer la jeunesse, ce qui a préfiguré la banalisation de la pornographie en Europe - la chaîne de TV Arte en ressortant ces vidéos dans un documentaire en 2014 a été accusée de promouvoir la pédophilie.
Des commentateurs en Pologne soulignent que cette position du Parlement de Bruxelles s'oppose à une initiative citoyenne (les 300 000 signatures précitées) ce qui montre une fois de plus le divorce entre l'Union européenne et l'initiative des peuples. «Sont-ils fous? Comment pouvez-vous critiquer l'Etat pour un projet de loi présenté par des citoyens? », s'est ainsi exclamé sur Twitter Patryk Słowik du journal Dziennik Gazeta Prawna. En ce première anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes qui ont défendu le référendum d'initiative citoyenne, l'argument ne devrait pas laisser indifférent en France...
Certains ont aussi remarqué que la future vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Suica, eurodéputée de l'Union démocrate croate civique, n'a pas pris part au vote. Les autres europédutés de ce parti, interviewés par le journal croate Télégram ont estimé que le débat a été "idéologisé" et insistent pour que l'éducation relève de la responsabilité des États-nations, et non de l'UE.
En Pologne comme en France et dans beaucoup d'autres pays, les périphéries sont plus anti-européistes (anti-globalistes), et conservatrices au niveau des moeurs que les grandes villes qui ont élu des maires libéraux, lesquels mènent des politiques très "gay friendly" et favorables à la sexualisation dès le plus jeune âge (ce qui explique que les mondialistes financent maintenant un Réseau de recherche sur la Globalisation et Villes du Monde-GaWC, basé à Loughborough University en Angleterre, qui fait des palmarès des villes "intelligentes" à travers le monde - puisque ces gens se croient à la pointe de l'évolution humaine - Pour mémoire Benjamin R. Barber en 2013 exprimait le fantasme des globalistes à ce sujet dans un livre au totre éloquent publié aux presses de l'université de Yale "Si les maires dirigeaient le monde - nations dysfonctionnelles et villes montantes / If Mayors ruled the World, dysfunctional nations and rising cities", notez qu'en p. XIII du texte en ligne à la rubrique des remerciements il précise avoir été hébergé par l'Open society de Soros et son ONG CivWorld.
En juin 200 000 Polonais avaient manifesté contre l'éducation sexuelle à l'école, tandis qu'une contre-manifestation organisée par le lobby LGBT (subventionné par l'Union européenne - nos impôts - et la Fondation Batory de la galaxie Soros) réunissait quelques dizaines de milliers de personnes avec le soutien des ambassades des Etats-Unis, du Canada et "d'autres pays occidentaux" (source Posule.net, 12 juin 2019)."Une offensive des cercles LGBT est en cours dans le pays", a déclaré la Conférence épiscopale polonaise dans une lettre ouverte début octobre, signée par Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan. La question de la sexualisation des enfants par les films, Internet et l'éducation scolaire, et celle de la diffusion de l'idéologie "transgenre" et de la banalisation de l'homosexualité se recoupent souvent dans le débat public polonais comme ailleurs.
Quand "L'Humanité Dimanche" fait l'apologie de Disney

On doit se pincer pour être sûr de ne pas rêver quand on lit, en p. 11 de l'Humanité Dimanche du 7 novembre 2019 cet avis de Lucien Perticoz maître de conf en sciences de l'information à l'université Lyon III :
"Disney est différent de Netflix et suit une ligne morale, le groupe a un rapport très pudique avec le sexe ou la violence".
Est-il possible que ce chercheur n'ait jamais vu les vidéos sur You Tube sur les messages sexuels subliminaux des dessins animés de Disney (le groupe d'animation qui se réclame des Templiers et promeut en permanence la magie) comme celle que je poste ci-dessous ? qu'il ignore que des stars hypersexualisées dès leurs adolescence et qui sont dans la provoc' sexuelle nihiliste permanente comme Britney Spears, Miley Cyrus, ou Ariana Grande sont des produits de l'industrie Disney ? Comment peut-on être un spécialiste de la communication et ignorer cela ? Comment peut-on être un magazine autrefois engagé contre l'impérialisme américain et dénier à ce point l'emprise perverse d'un géant hollywoodien sur l'imaginaire de nos enfants ?
Des possessions au collège Gaston Fébus d'Orthez

Le 10 octobre 2019, il y a un mois, le journal Sud-Ouest, annonçait qu'à la suite de séances de oui-ja (une forme de spiritisme) dans la cour de récréation du collège Gaston Fébus d'Orthez (64) , des parents d'élève avaient dû saisir un médium exorciste pour soigner leurs enfants. L'article, qui se présente d'ailleurs surtout comme une publicité pour ce médium, rend compte du témoignage d'une mère d'une élève de 5ème, qui disait qu'après leur conversation avec "quelques âmes maléfiques", des adolescentes afficheraient un regard « vide », « agressif », « paraissent comme possédées », « sont paralysées et ne savent plus marcher ». La dame raconte qu'un garçon qui a participé à une séance est "sous l’emprise d’une vision. Une fille imaginaire habillée en prostituée lui a demandé de se scarifier. Dans la cour, il demandait des couteaux. Elle dit avoir" vu ses poignets et ses mollets scarifiés". "D’autres jeunes adeptes du oui-ja évoqueraient des incitations au suicide par ces forces d’outre tombe. Des récits également entendus à l’identique par d’autres parents d’élèves du même collège. "

Le médium exorciste auquel ils ont eu recours pose dans Sud Ouest devant une sainte vierge et un crucifix... Il n'est pas chrétien au sens biblique puisqu'il est tatoué et pratique le spiritisme (il écrit dans sa présentation sur Facebook que les morts lui "laissent des messages"). Les entités avec lesquelles il "chasse les démons" sont donc assez suspectes. Le 10 octobre il a reçu le message d'amener certains de ses clients à Lourdes et donne par ailleurs des cours de pendule, un mélange de spiritualité mariale et d'occultisme assez en vogue (mais rien n'indique qu'il soit en rapport avec la "vraie" vierge Marie)... Chose étrange, il est domicilié dans une clinique de la ville (voir l'adresse de la clinique ici). Et, juste à côté de cette clinique, il y a un cabinet de sophrologie et de massage (la sophrologie aussi est liée à des esprits occultes). Comme beaucoup de médiums, il a eu sa vie marquée par la mort d'un proche (son grand frère, mort à 17 ans en septembre 2002). Bien sûr cette personne est probablement bien intentionnée, mais sa pratique est-elle spirituellement valide ? on peut en douter, et il n'est pas certain que les parents des collégiens aient fait le bon choix en se tournant vers lui. Mais il est vrai qu'ils n'avaient peut-être pas beaucoup de possibilités, l'Eglise catholique ne fournissant plus guère d'exorcisme (malgré la présence théorique d'exorcistes auprès des évêchés) et la capacité des protestants (notamment évangéliques comme Allan Rich) d'effectuer des délivrances sans risques spirituels reste à démontrer - d'une manière générale il faut savoir qu'il n'y a pas d'exorcisme durable sans modification complète des croyances, du comportement moral et du mode de vie...
On notera que le collège porte le nom de Gaston Fébus (autrefois on disait Phoebus), un personnage qui, au XIVe siècle, a beaucoup marqué Orthez et le Béarn mais qui, en son temps, portait une bague mystérieuse, pratiquait des messes noires, et a inspiré de son vivant des phénomènes mystiques également très suspects.
Extinction Rebellion (XR) : le mysticisme et l'argent de Soros
Fondé au Royaume-Uni en mai 2018, Extinction Rebellion XR a été officiellement lancé en octobre de la même année avec le soutien d'une centaine d'universitaires. Aujourd'hui ces écologistes radicaux sont fréquemment mentionnés en Europe, à l'occasion d'actions de blocages d'aéroports ou de places (à Manchester, à la Gare d'Anvers, au Chatelet à Paris) qui leur valent des arrestations par la police, voire pour des attaques symboliques contre des banques par exemple lors du jet de sacs de boue contre une agence de la Société générale à Nice (qui a conduit à la mise en garde à vue du prof de maths docteur en biologie Alexander Samuel, qui enquêtait sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes lancés contre les Gilets Jaunes).

Leur logo est clairement occultiste : un sablier (qui inversé définit un 8 de l'infini) entouré d'un cercle magique. Ils utilisent aussi souvent l'image des abeilles qui évoquent diverses symboliques maçonniques également mobilisées à des fins de propagande au moment de l'incendie de Notre Dame de Paris (voir aussi cette analyse du "beehive" ici).
L'inspiration mystique de type "religions alternatives" est visible dans le récit même de leurs origines. Le Dr Gail Bradbrook, 47 ans, biologiste spécialiste des hallucinogènes, à l'origine du mouvement Extinction Rebellion, a déclaré à la BBC le 2 septembre dernier qu'elle avait eu cette idée après avoir prié " de manière profonde" alors qu'elle était sous l'influence de "médicaments psychédéliques" (toujours propices à la manifestation d'entités) lors d'une retraite en 2018 (cf Russia Today 10 oct 2019). Voici exactement en quels termes elle a relaté cette expérience sous les effets de l'iboga (un psychotrope puissant) :
"Au cours de mon expérience sous Iboga, il y a eu un moment où je me suis couché et une voix très étrangère à moi m'a dit: «Gail, tu crées ta propre réalité». Il a parlé trois fois. Cela semble si simple, mais je me suis dit «OK, alors je serai heureuse». C’était l’essence de toute mon expérience, après quoi je pouvais littéralement sentir que mon cerveau était recâblé. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis fin à un mariage et quitté ma famille. C'était une décision énorme, mais c'était la bonne chose à faire et je suis maintenant une personne plus forte et plus heureuse. À mon retour au Royaume-Uni, j'ai rencontré Roger Hallam et, ensemble, nous avons commencé à créer le mouvement qui allait devenir Extinction Rebellion."
Cette dimension mystique du groupe en Angleterre est confirmée par Simon Bramwell, autre cofondateur, qui a déclaré "Nous avons beaucoup de chrétiens et de quakers impliqués dans Extinction Rebellion." (Les quakers sont à l'origine de divers mouvements écologistes comme Greenpeace ou Oxfam) "Parfois, nous organisons une prière ou une petite cérémonie, ou bien ce que nous appelons une" intention " qui est simplement une façon de nous concentrer, un enracinement ou une reconnaissance dans la pièce" a-t-il ajouté. En fait de prières, il s'agit davantage de postures de yoga (voir leur action à Westminster dans le Sun du 12 octobre).
La chrétienne évangélique (hostile aux dérives "new age" de nombreux quakers) Geri Ungurean le 18 octobre sur son site témoignait d'une manifestation qu'elle avait vue la veille : "Les hommes et les femmes se sont rassemblés devant la gare de King's Cross et ont formé un cercle. Ils se sont mis à se balancer et entonner des hymnes. Ils ont prêché à propos de la fin des temps. "Que ferez-vous quand le monde deviendra chaud, quoi, quoi?", entonnèrent-ils, invoquant des images du feu de l'enfer qui, selon eux, allait bientôt consumer l'humanité. Ils ont scandé des hymnes à leur dieu - la science. "Nous avons toute la science / Tout ce dont nous avons besoin / Pour changer le monde / Alléluia ", chantaient-ils, en se balançant côte à côte." Dans sa présentation de Rising Up dont elle est la responsable en Grande Bretagne, Bradbrook exposait que les actions de son groupe "sont motivées par des croyances spirituelles telles que les païens, les quakers, les bouddhistes, les juifs, etc. Nous sommes appelés à agir au service d'une autorité supérieure, d'un objectif supérieur ou au nom de la Terre Mère." (toujours la déesse Pachamama chère au pape...)
Roger Hallam, ancien agriculteur biologique, disciple de Gandhi et de Martin Luther King, et adepte du taggage des lieux public, fut présenté à Bradshaw. Tasmin Osmond, une ancienne militante de Occupy London, une petite-fille de la noblesse britannique, et Laura Reeves, ancienne employée des Nations Unies co-fondèrent avec eux XR. Le 27 juillet Hallam s'exprimait dans un cercle quaker à Humphry Davy School à Penzance dans une "rencontre pour adoration" (meeting for worship).

En ce qui concerne les sources de financements, une bonne partie vient directement du "Big Business". L'héritière Aileen Getty a versé au groupe près de 500 000 £ de richesses pétrolières via le Fonds d'urgence pour le climat, affirmant que la «perturbation» est nécessaire pour s'attaquer au changement climatique. Selon ses propres données, Extinction Rebellion a recueilli près d'un million de livres sterling de dons volumineux depuis mars, auprès de groupes tels que la Children's Investment Fund Foundation, créée par Chris Hohn, le fondateur du hedge fund activiste TCI, et dirigée par un ancien vice-président du groupe Open Society Institute de George Soros (le père des révolutions de couleur). Ils sont adeptes de la théorie de la théorie de Gene Sharp sur l'action non-violente selon laquelle seulement 3,5% de la population a besoin de soutenir un mouvement de protestation avant qu'il atteigne une masse critique et déclenche un changement -, théorie qui anime toutes les organisations payées par Soros au cours des 15 derniers années (CANVAS, Occupy WallStreet etc). Fin juin, le financier avait, avec une vingtaine de personnalités, signé une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle américaine. Il les invitait à créer un nouvel impôt visant les très riches, les 0,1 % d'Américains les plus aisés, afin de financer notamment « la crise climatique », ou la santé. Le 21 octobre le journal économique français Les Echos confirmait le financement par Soros en se fondant sur le blog de Paul Homewood. Pour mémoire Soros a aussi d'étranges investissements occultistes comme le financement de la pizzéria "Comet Pingpong" Washington DC soupçonnée d'être le centre de trafics et rituels impliquant des enfants. Sur les liens entre XR et Avaaz (créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, et payé par Soros) et le WWF, via l'avocate ex-conseillère de l'Union européenne Yamine Farhana (présentée par le Financial Times du 11 avril dernier comme une des voix principales du mouvement), voir aussi cet article très fouillé du blog Wrong Kind Of Green ("Extinction Rebellion, training, or how to control radical from 'obstructive left'" de Cory Morningstar, 6 mai 2019).
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Moloch au Colisée
Comme on pouvait s'y attendre, le synode néo-païen sur l'Amazonie n'a pas cessé de faire des vagues en octobre avec les rituels de sorcellerie qui l'ont introduit, d'autant que le courageux jeune autrichien traditionaliste Alexander Tschugguel a eu la bonne idée, le 21 octobre, de jeter dans le Tibre les idoles que les Amazoniens avaient installées pour l'occasion à l'église Santa Maria in Transpontina, ce qui a forcé le pape (qui a présenté ses excuses aux païens), à reconnaître qu'il s'agissait bien de la Pachamama (la déesse de la Terre-mère) et non de représentations de la Vierge Marie.

Certains esprits éveillés n'ont pas manqué de remarquer, dans le prolongement de cette affaire, que, neuf jours avant le début du Synode, sous les arcades du Colisée, une statue de Moloch avait été installée sous le titre "Carthage, le mythe immortel". Et, cette statue, qui copie celle du film muet Cabiria, sorti en 1914, y sera présente jusqu'en mars 2020 dans le cadre d'une exposition archéologique sur Carthage.
D'après LifeSiteNews, des catholiques qui visitent le Colisée où tant de martyrs chrétiens moururent se sont dits choqués par la présence de cette divinité. D'ailleurs le Colisée a été consacré comme église par le pape Benoit XIV au 18e siècle (mais il a aussi été le théâtre de scènes de nécromancie célèbres, voir les mémoires du sculpteur florentin Benvenuto Cellini du XVIe siècle cité dans Le monde du mystère et de l'étrange, ici, p. 227 et suiv). Certains ont appelé à des prières d'expiation.
Il faut savoir que ces expositions artistiques ne sont jamais gratuites. Après la destruction de l'arche du temple de Baal de Palmyre par Daech en 2015, l'Institut pour l'archéologie digitale d'Oxford en avait fait construire plusieurs répliques qui avaient été exposées périodiquement en des endroits où se réunissent les grands de ce monde (le G7 de Florence, Dubaï) soi-disant pour attirer l'attention des gens sur le patrimoine archéologique, et notamment au National Mall de Washington au moment même où se jouait la nomination à la Cour suprême américaine par Donald Trump d'un juge anti-avortement.
Derrière l'alibi de l'art ou de la recherche scientifique se cachent souvent des rituels occultistes, comme par exemple dans les performances de cuisine spirite de la sataniste Marina Abramovic (auxquelles était convié le directeur de campagne d'Hillary Clinton), lors des spectacles de Lady Gaga ou Rihanna, ou encore lorsque le Centre européen de recherche nucléaire récompense des tarologues.
Moloch, dieu cananéen et phénicien équivalent de Baal qui présidait aux sacrifices d'enfants, est une grande références des satanistes qui nous gouvernent. Dans un des mails fuités de Wikileaks une proche collaboratrice d'Hillary Clinton avait écrit en 2009 : "En croisant les doigts, la patte du vieux lapin hors de la boite dans l’attique, je vais sacrifier un poulet à Moloch dans la cour"... En février 2018 l'acteur pro-Trump John Cusack a mentionné encore Moloch et les sacrifices d'enfants sur Twitter. Et j'avais souligné en septembre dernier à propos du synode que la question de l'avortement et du sacrifice des enfants n'est pas étrangère aux enjeux du culte de la Pachamama.
Quand bien même il n'y aurait pas de réel enjeu rituel dans cette présence du Moloch à l'entrée du Colisée, on peut reconnaître que l'insulte faite aux chrétiens est du même ordre (même si comparaison n'est pas raison) que si l'on avait installé une statue géante d'une grande référence des nazis (par exemple Wagner) à l'entrée du musée d'Auschwitz. On observera aussi pour finir que ce Moloch a des accents très "Illuminati" ou maçoniques puisqu'il porte un oeil d'Horus sur sa poitrine ce qui ne correspond pas à la tradition phénicienne/cananéenne.
Marlène Schiappa et la banalisation de la sorcellerie

Dans "Elle" ce mois-ci (et la nouvelle est reprise par de nombreux médias), la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa avoue ses attaches avec la sorcellerie (je remercie la lectrice qui m'a alerté à ce sujet).
« Vous êtes assez marquée par l’univers de la magie et de la sorcellerie, comment l’expérimentez-vous personnellement ? »
Marlène Schiappa hésite à répondre à cette question, nous dit-on, « parce qu’on va [la] soupçonner de jeter des sorts aux gens » puis se lance. Elle affirme ne pas tirer les cartes ou ne pas envoyer de « formules de protection » par SMS, comme certaines de ses amies, mais admet que « comme la plume de Dumbo », « cela donne confiance ». Elle évoque également ses racines corses, et « les mythes et la magie » qui y subsistent, et dit avoir recours à ces « croyances » qui « donnent confiance ».
« Je suis originaire de Corse, dit-elle, et, dans mon village, les mythes et la magie font partie de nos légendes depuis toujours. On y pratique encore parfois des rituels pour enlever le mauvais oeil. Par exemple, j’ai du corail autour du poignet et un bracelet avec le chiffre 4. Ces croyances donnent confiance. » Puis elle précise que ses amies sont tarologues, et renvoie à Mona Chollet (du Monde Diplomatique...).
Ne vous y trompez pas : cela n'a rien d'un aveu spontané. Les petites confidences sur la sorcellerie de la part de gens connus ("the influencers") font partie d'un agenda planétaire, tous les pays ont les leurs à intervalles réguliers, et sur le mode de la répétition qui est la base du mind control.
Il y a un mois la célèbre actrice Jennifer Aniston défrayait la chronique de tous les médias mainstream en ligne en avouant organiser depuis vingt ans un "cercle de déesse" ("Goddess circle") avec ses amies dans lequel elle faisait des rituels pour assurer sa bonne fortune.
La presse féminine est particulièrement aux avant-postes pour la réalisation de cet agenda.
Il y a neuf mois, dans Grazia n°474 du 21 décembre au 10 janvier 2019, en p.128 la rubrique "Culture" présentait une critique du livre "Paris occulte" de Bertrand Matot qui vantait le Paris "magique et babylonien" du Sar Peladan, de Satie, de Knopff entre 1850 et 1930. "Bertrand Matot, raconte chaque pic de cette fièvre ténébreuse qui enveloppa la ville. Désormais, on peut le dire : Paris s'ennuie", pouvait-on y lire. Trente pages avant, y trouvait une interview justement de Mona Chollet, l'inspiratrice de Marlène Schiappa, qui, au nom du féminisme, veut réhabiliter la sorcellerie. Un refrain qu'on connaît bien. L'alibi : la tolérance, le respect de la "rationalité" spécifique des femmes, le droit à la différence et même... l'amour de la nature et de notre pôôôvre planète en danger (le réchauffement climatique). Elle s'y disait juste un peu embêtée que le capitalisme récupère un art si noble dans une logique de marché. "Ca m'agace un peu, dit elle en p. 92. Quand un magazine décrit la "sorcière parfaite", cela revient à rhabiller vaguement les comportements traditionnels et à nous faire acheter des bougies, des huiles essentielles et des cristaux". Puis elle ajoute (très loin de la neutralité sociologie) : "Mais je dois avouer que je n'y suis pas complètement hermétique. La fascination pour les fioles, ça marche aussi pour moi !" Ben voyons...
En août 2017 le magazine Avantages expliquait qu'une "nouvelle génération d'extralucides ringardise Mme Irma et sa boule de cristal". Les articles sur plusieurs pages vantaient la voyance, les talismans, le spiritisme, et incitaient les lectrices à "introduire de la magie dans leur vie". En juillet dernier Madame Figaro vantait les nouvelles formes de médiumnité sur Internet. On pourrait multiplier les exemples.
Evidemment la presse féminine n'est pas la seule sur ce créneau. M6 en octobre 2017 vantait la médiumnité spirite en mettant en garde contre les arnaqueurs (mais pas contre les dangers spirituels de cette pratique). En février dernier la revue Sciences Humaines à la rubrique "spiritualité" reprenait les sottises de Mona Chollet sur le thème du culte de la nature et la réhabilitation de la sorcellerie comme base du féminisme (voyez là dessus l'agenda de la Creative artists agency aux Etats-Unis).
Le but de tous ces articles est de faire croire qu'il existe une "bonne sorcellerie", un "bon contact" avec les entités de l'au-delà, une petite magie "soft", écolo, bienveillante et gentille, à l'opposé de la magie noire, un peu comme dans les années 1980 on vous vantait le "gentil Michael Jackson" contre le "diabolique Prince" (alors que les deux avaient la même allégeance à l'Oeil d'Horus...).
Vous noterez que la tactique est insidieuse. On instille le poison à petites doses juste pour liquider peu à peu ce qu'il reste de petites réticences judéo-chrétiennes. Marlène Schiappa avoue "seulement" qu'elle a quelques talismans, quelques formules fétiches etc, pour ne pas qu'on la "soupçonne de jeter des sorts" avoue-t-elle. Personnellement, je suis absolument convaincu qu'elle fait beaucoup plus que cela, et qu'elle fait partie d'une société maçonnique ou paramaçonnique ésotérique. Tout comme je ne crois pas qu'Emmanuel Macron ne sait pas ce qu'il fait quand, après son élection, il effectue un V de la victoire en forme d'équerre devant la pyramide du Louvre, ou quand il s'affiche à New York, dans une cérémonie organisée en 2018 par Bill Gates, avec une petite DJ androgyne africaine dont le clip "Deceiver" chargé de pyramides est une moquerie adressée aux chrétiens de son continent, ou encore quand le gouvernement laisse organiser une cérémonie luciférienne aux Invalides. Tous ces gens sont impliqués dans beaucoup plus d'actions occultistes qu'ils ne veulent l'avouer. Ils sont tenus au secret. Parfois on découvre les choses trente ans plus tard, à la faveur d'une confidence d'un proche, parfois jamais.
N'oublions pas que la secrétaire d'Etat de Macron, primée par le Grand Orient de France en novembre 2017 (pas pour ses romans érotiques), est fille de l'historien trotskiste Jean-Marc Schiappa, l'un des vieux cadres lambertistes de l'OCI (Organisation communiste internationaliste). Pierre Lambert son fondateur était membre du Grand Orient de France, et la direction du Parti ouvrier internationaliste lambertiste dans les années 2010 était liée à la franc-maçonnerie au travers de la Libre pensée dont le vice-président Christian Eyschen.
Sans doute la confession à Elle de Mme Schiappa est-elle un aveu édulcoré qu'elle nous offre. Mais, comme celui de Jennifer Aniston et d'autres stars, c'est un aveu destiné à conditionner les masses, préparer le terrain, petit à petit, comme les films de Disney, à quelque chose d'autre, quelque chose de beaucoup moins souriant, de beaucoup moins bénin (à supposer d'ailleurs que cette étape là soit si bénigne, car, chacun, dans l'Au-delà, devra en rendre compte, et l'addition sera peut-être plus salée qu'on ne le croit, même pour ceux qui se disent chrétiens : voyez ce témoignage). Ce qui sera la seconde vague de l'occultisme, un jour, que nos dirigeants connaissent peut-être déjà mieux qu'ils ne l'avouent, sera vraisemblablement terrifiante si on les laisse nous entraîner sur cette pente.
A la ville comme à la scène : le vampirisme

C'est un thème que j'ai traité à propos dans mon billet sur les Epipens et l'adrénochrome : les films de vampires mettaient en scène de vrais occultistes, et les scènes étaient jouées comme des cérémonies réelles d'invocation des esprits : voir le témoignage de Christopher Lee à ce sujet en 1975. De sorte que le public sans le savoir quand il regarde ce genre de film participe à la cérémonie et en reçoit les effets.
Bela Lugosi l'acteur toxicomane qui avait joué Dracula dans un film de 1931 était un occultiste. Cindy Lee (nièce du producteur de film d'horreurs Frank Robert Saletri assassiné en 1982 dans l'ancienne maison de Lugosi, elle habite à Phoenix Arizona), dans un documentaire "Deadly Possessions" de Zak Bagans datant de 2016, explique qu'elle possède le miroir qu'il utilisait pour ses rituels et la voyance qui a causé tant de meurtres et suicides dans sa famille qu'elle l'a donné au musée de Zak Bagans à Las Vegas.
J'avais du coup posé la question de la participation de David Bowie (disciple du sataniste Aleister Crowley) et Catherine Deneuve (qui entre autres a chanté en duo avec l'homme qui avait l'anneau d'Aleister Crowley, Malcom McLaren) à l'histoire de vampires "The Hunger" (Les Prédateurs) et l'espèce de culte que la troisième actrice Susan Sarandon organise autour de ce film dans ses restaurants "Spin Ping Pong" dont le nom évoque la pizzeria Ping Pong Cosmet / Comet Pingpong de Washington DC, repaire d'Obama, Clinton, Soros and co, dont le patron mettait en scène des enfants torturés sur les réseaux sociaux.
Il y a identité entre la ville et la scène pour les films de vampires, comme il y en a aussi dans les films de sorcellerie, puisque toutes les actrices d'Hollywood qui ont joué des rôles de sorcières pratiquent aussi la sorcellerie dans la vie courante : voyez Asia Argento, Rose McGowan, Alyssa Milano. Cela rejoint aussi le fait que les plateaux de TV aux Etats-Unis deviennent des exercices d'humiliation publique qui sont en fait des rituels maçonniques : voir le cas de Kristen Wiig, Julia Roberts, ou encore la semaine dernière Taylor Swift comme l'a analysé Paul Romano ici.
Il s'avère que l'implication des acteurs de films de vampires dans l'occultisme se vérifie aussi en France. Dans le cadre de son enquête sur l'arrestation de Jean Moulin, "La diabolique de Caluire" (1999), le regretté Pierre Péan dressait le portait de la médium Lydie Bastien qui fut à l'origine de l'arrestation mais fut protégée à la Libération par un autre médium fondateur de la direction du contre-espionnage français (la DST). L'ancien policier Roger Facon, qui a écrit en 2017 un livre impressionnant sur la tradition templière et l'alchimie dans certains milieux anarcho-syndicalistes du bassin minier du Nord, autour notamment de la verrerie (il faudra que je vous en reparle à l'occasion, notamment de sa thèse selon laquelle la Première Guerre mondiale est arrivée en partie à cause des momies égyptiennes en Europe) décrit par le menu les pratiques satanistes de cette dame dans les beaux quartiers de Paris. A Montparnasse, rue Jules Chaplain, Louise d'Hour, actrice des films de vampires de Jean Rollin, chantait au Boucanier, le bar-discothèque que possédait cette Lydie Bastien (laquelle était très influente et haut placée dans le monde rosicrucien/AMORC).
Sur ce blog DJ Tytoon un ancien habitué du Boucanier, raconte que dans les années 70-80 on y dansait "sur Joy's division, Bauhaus, Christian Death, les Virgin Prunes,les Sisters of Mercy, the Cure et autres Siouxsie and the Banshee." (Vous noterez que j'ai évoqué Sisters of Mercy et Bauhaus à propos des Epipens, les autres groupes cités sont aussi liés à l'occultisme). Il la décrit comme une adjointe de Lydie Bastien et cite un article qui la présente comme étant dans la vraie vie "un peu vampire, un peu sorcière, beaucoup médium"...
Le monde des films fantastiques autour des vampires est un bon filon à suivre pour comprendre l'occultisme maléfique dans la haute société européenne et américaine. Les diverses productions culturelles qui folklorisent ce thème, en font un sujet d'humour, le relèguent dans le domaine de l'imaginaire et de la fantaisie sont un paravent utile à des pratiques sordides et bien réelles qui se passent régulièrement autour de nous les jours de pleine Lune, d'Halloween etc, et qui sont le moteur spirituel des problèmes de ce monde.