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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #grundlegung zur metaphysik tag

Le syndrome de Viridiana

26 Juin 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Mon amie provençale me dit que, si le medium qu'elle m'a fait connaître en février est devenu un voyou (car il a été fort arrogant et malautrus avec elle et avec ses amies), c'est à cause de moi, car je lui aurais donné confiance en lui même en le valorisant et, de la sorte, il aurait perdu toute humilité. Il faut donc que je cesse de m'intéresser aux gens si cela les rend cyniques et égoïstes. Appelons cela le syndrome de Viridiana. Invitez les affamés à votre table et ils saccageront votre maison... Une autre version de "cria cuervos y te sacaran los ojos"...

 

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Les alcaloïdes de la mandevilla

30 Mai 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

mandevillaOn progresse : la mandevilla (autrefois appelée dipladenia) fait partie de la famille des apocynacées (comme le laurier rose et la pervenche), plantes produisant un latex riche en alcaloïdes. Dans les pharmacopées traditionnelles, certaines espèces sont réputées pour leur propriétés anti-inflammatoire, analgésique et prescrite pour traiter les morsures de serpent (peut-être un lien avec le serpent d'Apollon, et ceux du désert des Syrtes dans la "Retirada" de Caton, nous sommes d'ailleurs avec une lune dans l'angle de Jupiter, grande référence de Caton).

 

Mais peut-être la synchronicité entre cette plante et mon dimanche 25 mars tient-elle plus à cela " Apocynum, lui-même issu du grec apo, loin de, et kunos, chien, employé ici dans le sens 'qui les tue', en référence à l'usage d'Apocynum androsaemifolium comme poison. "... le lien avec le saint cynocéphale et le sacrifice des chiens à la lune noire d'avant hier est peut-être davantage à retenir.

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Mandevilla

29 Mai 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

lune

Méchant coup derrière la tête hier. Sans doute à cause de la Lune noire qui ne me réussit pas depuis le 22 décembre. Mon saint patron cynocéphale est toujours sacrifié à Hécate...

 

Je cherche partout la signification de la mandevilla sanderi pour les Latino-Américains. C'est la fleur qui est venue à moi dimanche dernier.

 

Personne n'éclaire ma chandelle...

 

mandevilla.jpg

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A quelques jours de l'Ascension

26 Mai 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Actualisation 2019 : Texte écrit à l'époque de mes échanges avec les médiums, largement renié depuis que je sais quelles forces sont à l'oeuvre dans tout cela.

Hier, je vis dans le métro une fille rousse aux cheveux longs. Je pensai à Tori Amos (une chanteuse qui a du sang amérindien dans les veines, malgré les apparences), et je me mis à fredonner : "I know a cat named Easter He says will you ever learn / You're just an empty cage girl if you kill the bird" (extrait de "Crucify").

 

ste baumeTout en chantonnant, je songeais à ce mot "Easter"... Tout le monde admet que les Anglo-saxons ont eu l'étrange idée d'appeler "Ishtar" la fête de Pâques, qu'ils ont oublié de la "christianiser"... Soit. Mais pourquoi ont-ils importé le nom d'une déesse mésopotamienne ? Je veux dire, si Pâques avait simplement coïncidé avec une de leurs fêtes printanières de la fécondité, ils l'auraient simplement appelée du nom d'une déesse locale : Friga, Brigid, Danna, que sais-je ? Dans leur esprit cela DEVAIT être lié vraiment à l'Ishtar des Babyloniens... Quelqu'un le leur avait dit... Qui ? un missionnaire inspiré par la Gnose ?

 

J'ai cru comprendre que la Gnose ou un Evangile apocryphe raconte que Marie-Madeleine prêtresse d'une déesse de la terre (l'Isis égyptienne ou l'Ishtar babylonienne) aurait ressuscité Jésus (cf ici)... Le mot Easter est-il lié à cela ?

 

Une correspondante (pourtant athée) m'écrit qu'elle était à l'église Saint-Sulpice à Paris aujourd'hui, et qu'elle y a ressenti des "énergies" comme en 2005. Le "Da Vinci Code", roman américain à succès des années 2000, sur la base d'une tradition hérétique rattachait cette église à Marie-Madeleine... Je ne me suis pas du tout intéressé à ce folklore "new age" passé dans le marketing au moment de la sortie du best seller. Quelqu'un m'a expliqué il y a peu que Marie de Magdala faisait partie des "maîtres ascensionnés" (horrible néologisme) que recensent les esprits contemporains. Je suppose que c'est aussi de cette Marie que parle ce site consacré au Reiki quand il dit : "Le Maître Marie est le Maître de la Fréquence Mère Rose. C’est l’incarnation de la Mère Divine. Elle est aussi appelée Lady Nada. Elle représente une des belles extériorisations de l’Amour. Elle nous relie à l’Amour Inconditionnel." Il est peut-être bon d'apporter une pomme "Pink Lady" à Rocamadour ou à Sainte Baume...

 

Une légende provençale dit que Marie-Madeleine à Sainte Baume a été portée 7 fois par jour par les anges au-dessus de la grotte où se trouve un vortex d'énergie. Marie-Madeleine était élevée par les anges, nue, ses cheveux longs recouvraient sa nudité. Etrange ascension...
 

A propos d' "Amour inconditionnel", une femme dédie ces mots à son amant ce soir sur son blog : "Ma fibre artistique, qui me fait décrire avec un peu de subtilité…tes sourcils. Je ne t’apprends rien, leur orientation et leur définition donne le plus clair de l’expression du regard et même du visage. Les tiens sont adorablement fins et il me semble que leur extrêmité intérieure est légèrement ascendante, ce qui te donnent cet air d’innocence. Ce sont tes lèvres aussi, quand tu dors, qui font penser à celles d’un enfant."

 

Il y a quand même de plus jolies choses en ce bas monde que les résultats des élections...

 

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Le pouvoir et la puissance

5 Mai 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Après la victoire d'Actium, Octave (futur César-Auguste) attribua son succès à Apollon Phoebus (le brillant) dont le culte n'était pas vraiment répandu à Rome : c'était avant tout un dieu grec (mais Auguste ne disait-il pas qu'il faut que les Romains s'habillent comme les Grecs - avec le pallium des philosophes - ?). Antoine son adversaire s'était placé sous la protection de Dionysos, et Cléopâtre sous celle d'Isis (la terre mère, qui ressuscite le dieu mort). De sorte qu'Actium est une victoire d'Apollon sur Dionysos dans la mer (car c'est une bataille navale, à la différence de Pharsale entre Pompée et César, mais toujours en Grèce).

 

Avant eux, Pompée s'était placé sous la protection de Venus victrix, et César sous celle de Venus génitrix (dont il se prétendait le descendant). Vénus contre Vénus. C'était un temps où tout chef se réclamait d'une force surnaturelle non pas pour assujettir son peuple, mais pour s'assujettir lui-même à un sens de la puissance pondérée (la seule qui agisse dans le temps) et du devoir (du renoncement dans l'action, si vous voulez, pour reprendre les termes de la Bhagavad-gita).

 

auguste

En persévérant dans cette piété (pietas), Auguste se donnait les moyens de construire, et de se réclamer de plus en plus d'une ascendance apollinienne (de sorte qu'on le nomma Divus Augustus, le divin Auguste). Certains disent que Jésus-Christ fut nommé "le fils de l'Homme" par opposition au "Divin Auguste", je n'entrerai pas dans ce débat, mais il est en tout cas très étonnant que le véritable Jésus s'il a existé ou en tout cas le Jésus des Evangiles canoniques soit né sous Auguste et que sa naissance (probablement imaginaire) à Bethléem, dans la ville de David, soit conçue comme une conséquence d'un décret (probablement imaginaire aussi) d'Auguste.

 

Que le pouvoir individuel soit stérile sans l'aide d'une puissance qui transcende l'individu (comme par exemple la puissance de la morale universelle) est une règle de laquelle notre président de la République ferait bien de s'inspirer, ce sot dont la dernière trouvaille face à la crise ukrainienne (créer une communauté énergétique européenne contre la dépendance au gaz russe) est d'une débilité sans nom !

 

Cela est aussi vrai dans la vie privée. Je songe par exemple aux gens qui valorisent le pouvoir sexuel auquel ils prêtent une fausse sacralité (le sexe sacré est une chose très particulière). Il est de la dernière mode de faire l'amour à la nuit tombée au bureau, ou dans les salles de classe pour les instituteurs (et même dans les sanctuaires, mais voyez de quel prix Atalante et Hippomène le payèrent). Un de mes amis avait amené sosu la lune une sienne conquête dans un bureau du ministère des affaires étrangères en 2004. Voilà le genre de chose que je ne me serais jamais permis je crois. Des policiers parisiens viennent de le payer cher. Entraînés par le stupre, semble-t-il par une nympho alcoolisée canadienne (à laquelle je ne jette pas la pierre car il y avait peut-être une inspiration profonde dans son initiative), ceux-ci, selon le dernier rapport de l'enquête rendu public, ont sauté leur copine au quai des Orfèvres. La Ménade (eux doivent dire "l'Empuse") a toutefois changé de posture en cours de route, c'est le cas de le dire (elle a changé de main), et a choisi de transformer le bal en tragédie (et en disant cela je ne me prononce pas sur le fait de savoir si un geste déplacé de ses amants ou d'elle en est la cause). Elle s'est donc enfuie seins nus en criant au viol. "Viol au quai des Orfèvres" fut la "Une" des journaux le lendemain, et les flics y perdront sans doute leur job. C'est qu'il faut autant de prudence et de sérieux dans les choses de la chair que dans le reste. "On ne badine pas avec l'amour" disait Musset. Non que l'amour doive être triste, il peut et peut-être même doit être délirant. Mais le délire doit toujours être indexé à une puissance qui le dépasse. Sans quoi il n'est que simple accident de parcours.

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La statue de sel

27 Février 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

La Bible valorise la femme qui s'est retournée sur le désastre et s'est transformée en statue de sel pour le bien de l'humanité.

 

Certains cependant pensent que la femme n'aurait pas dû se retourner et aurait surtout dû sauver sa peau.

 

Demandez aux enfants laquelle des deux interprétations ils préfèrent, et vous saurez ce que vaudra l'humanité de demain.

 

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PS : suite au commentaire brillantissime de Jeff le 2 mars, je rajoute ça (regardez à la minute 2'30) - le film n'est pas sur Youtube, seulement les impressions de Danielle Darrieux.

 

 

 

 

 


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Amour et écriture

22 Février 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

"L'homme est la somme de ses actes" disait Hegel. Hegel est très loin d'avoir eu raison sur tout, et on peut se demander s'il a même entièrement raison sur cette phrase. Néanmoins on sent bien que sans actes, l'humain est vide, pure chimère.


saint jeromeQuand je regarde en arrière je vois bien ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait. Il y a mon ascension sociale, mes diplomes, il y a les causes au service desquelles  tout cela a été mis, l'ouverture au monde, le combat contre les guerres etc. Je pense qu'on peut me créditer d'avoir plutôt bien servi la cause de la Vérité, y compris en prenant des distances à l'égard des "élites" et quelques risques comme celui de me rendre dans des pays "qui n'existent pas" ou si peu, ainsi que d'avoir défendu l'idée même de vérité avec toute une analyse philosophique, ancrée sur des données scientifiques récentes, qui, à défaut d'être complètement aboutie, constitue une ébauche épistémologique qui va au delà de la simple opinion personnelle.

 

Je ne suis pas toujours à 100 % dans la vérité - qui pourrait prétendre l'être ? - mais on peut me créditer de quelques actes "atypiques", et d'une oeuvre (quoi qu'elle vaille) au service de celle-ci.

 

J'ai toujours pensé qu'il n'y avait point de vérité sans un certain amour, et qui n'est pas seulement l'amour de soi-même, ni l'amour pur d'une vérité abstraite (même si ces deux amours-là sont des composantes nécessaires de la vérité). Vous ne pouvez pas écrire sur une personne, morte ou vivante, ou sur un peuple etc, sans une sincère volonté de le ou la faire connaître, de promouvoir ses possibilités d'exister socialement, ni sans une certaine empathie qui vous fait comprendre comment ces gens percevaient et ressentaient les choses, sans aimer, ne serait-ce qu'à titre provisoire (en prenant ensuite le recu intellectuel nécessaire pour critiquer et resituer dans un ensemble global cohérent) leur univers, leur imaginaire, leurs affects, leurs aspirations, leur sensibilité etc.

 

Cette prise en compte de l'amour m'a conduit à écrire des textes comme mon livre "Eloge de la liberté". J'y conserve au concept d'amour un sens très vague, sans préciser s'il est charnel ou pas, passionnel ou plus posé, amical, sacerdotal ou autre, car de toutes façon les frontières entre les affects sont poreuses. Et je continuerai toujours de penser que la problématique de la vérité doit toujours être entretenue en parallèle avec celle de l'amour.

 

Cependant je souhaiterais préciser ce soir que l'amour que l'on mobilise dans l'écriture et dans le travail intellectuel, même si je prends ces activités dans leur sens le plus exigeant, n'est toutefois pas aussi fort, ni aussi sincère que celui que déploient des tas de gens "non intellectuels" dans la vie quotidienne. Essentiellement à cause d'un rapport à la temporalité.

 

L'amour dans les relations réelles avec les personnes suppose une patience dont je suis admiratif (songez par exemple aux gens qui se dévouent chaque semaine dans des actions caritatives au sein d'associations) et dont je suis personnellement incapable : je suis l'impatience incarnée, encore aujourd'hui malgré mon grand âge, même si j'arrive encore à dompter à peu près cette impatience dans le travail de lecture ou dans l'écriture des ouvrages.

 

Aussi, si je continue à souligner l'importance de l'amour, le plus dévoué, et le plus honnête possible, dans le travail intellectuel pour éviter que celui-ci ne dérive vers l'imposture (c'est à dire, vers ce que nous servent 90 % des figures de proue du système médiatique), je le ferai toujours avec une infinie prudence et modestie, en soulignant que les habitués de l'écriture de ma sorte doivent rester conscients du fait qu'ils sont, la plupart du temps, beaucoup moins capables d'un amour réel concret, c'est à dire notamment d'un amour patient comme tout amour doit l'être ou devrait l'être, que ne le sont beaucoup de personnes étrangères à l'écriture. Et cela se comprend : le choix de l'écriture résulte souvent de la prise de conscience, dès l'enfance, d'une difficulté à être aussi "aimant" dans le réel qu'on ne l'aurait voulu...

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César-Auguste, la force des lieux et de la terre

20 Février 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Merci aux 21 personnes qui ont "liké" sur mon précédent billet. Mes lecteurs sont mon terreau. Et pas seulement les lecteurs d'Internet. J'ai besoin de leur réalité humaine, comme de la réalité de la terre, du ciel. Le réel est ma passion !

 

Vous souvenez vous de mon témoignage sur mon dîner en 2000 chez la journaliste qui avait intitulé un article "Le réel ne passera pas" ? C'est dans mon dernier livre.

 

C'est pourquoi je déteste le story telling par exemple, le côté "oh je vais vous raconter, il m'est arrivé ceci cela". La vie n'est pas une histoire qu'on raconte. Il faut que ce soit un cheminement dont on témoigne, c'est TRES DIFFERENT ! Et il y a plusieurs façons de témoigner sans raconter. Par exemple vous qui commentez mes articles ou les envoyez à des amis, vous témoignez du fait que mon cheminement a de la valeur, sans avoir besoin de "raconter" ce cheminement. Veritas index sui ! comme disait Spinoza, la vérité se montre d'elle même pour ceux qui savent la voir !

 

J'ai désactivé tous mes profils sur Facebook, sauf ceux de l'Atlas alternatif qui sont collectifs. Parce que je déteste le côté story telling qu'il encourage, et aussi le côté "geek" "Bouvard et Pécuchet" de gens qui sont "super contents" d'avoir trouvé un article, le montrer à leurs potes, alors que la connaissance avance en silence, dans la lecture solitaire de LIVRES et pas d'articles ponctuels sur le Net !

 

Le réel, ce sont les rencontres autour d'un verre comme celle que j'ai décrite avant hier, c'est le dialogue avec les morts comme je le fais, à travers les livres, avec Châteaubriand, avec Montaigne, Marguerite de Navarre, César Auguste (je relisais très sérieusement Suétone hier sur le premier empereur de Rome, des pages que j'ai lues pour la première fois à 17 ans et que j'ai dû parcourir à nouveau à 27 ou 30, à chaque fois elles m'apprennent quelque chose à quoi je n'avais pas prêté attention).

 

auguste.jpgSavez-vous qu'il y a quelques années sous la crypte de Notre Dame à Paris, il y avait une stèle qui représente la gigantomachie, le combat des dieux (mais en réalité de l'homme) contre les géants ? C'est une image de la propagande de César Auguste qui disait avoir dompté les démons de la guerre civile et de la discorde ! César Auguste le pacificateur. Si votre fiancée après un baiser aux portes des Catacombes se rapprochait de la stèle de César-Auguste, il fallait la laisser y aller. César Auguste, vainqueur des cauchemars, et ami des Vestales. Je vous fais un dessin ? La Lutèce romaine s'est développée sur l'île de la Cité et la Rive gauche sous César-Auguste.

 

Dans "Le Père Goriot" Balzac dresse un portrait sinistre de la rue Neuve-Sainte-Geneviève (aujourd'hui rue Tournefort) à mi-chemin entre le Panthéon et l'église Saint-Médard. (Au fait, si vous passez devant l'église Saint Médard, regardez l'inscription au dessus de la porte : "Cognoscestis veritatem, et veritas liberabit vos" - "Vous avez connu la vérité, et la vérité vous a libérés !"). J'adore ce quartier qui était le mien à l'âge de 18 ans, et dont le souvenir évoque des promenades dominicales solitaires extrêmement sinistres. Mais il faut aussi du sinistre pour avancer !

 

vall-e-d-ossau.jpgJ'ai l'intention de visiter quelques lieux parisiens qui comptent beaucoup pour moi, avec mon ami Rémy le médium dont je vous parlais avant hier. Non parce que j'adhèrerais à l'ésotérisme, mais presque à titre expérimental, juste pour voir s'il y ressent quelque chose ou pas. Allez savoir. On gagne toujours beaucoup à approfondir son rapport réel ou imaginaire aux lieux, à se réenraciner en eux. Il y a beaucoup de thèses sur les énergies de la terre, thèses indémontrables. Mais ceux qui y croient construisent des visions poétiques là dessus qui peuvent parfois nourrir des émotions utiles pour avancer, qui sait ? Les Géants sont des forces telluriques (liées à la terre). César-Auguste les a domptées... César Auguste était l'homme du rapport au lieu, c'est lui qui a fixé les limites de l'Empire, le limes, là où Jules César avant lui, Jules César l'instable, n'avait d'autre obsession que de conquérir, partir, partir, partir - même à la veille de son assassinat, il préparait une guerre, comme Henri IV aussi (le petit fils de Marguerite de Navarre, qui, elle, restait fidèle aux lieux : Angoulême, Paris, Nérac, Pau). Les frontières n'enferment pas...

 

loups.jpg

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