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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #la droite tag

Quelques vidéos : Woerth-Bettencourt, Minc-Mathieu

18 Octobre 2010 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Woerth-Bettencourt, une petite vidéo qui fait rire jaune. Minc-Mathieu c'est carrément glauque : surtout la façon dont Minc interrompt Mathieu (qui ne lui avait pas coupé la parole) et cherche à le prendre de haut jusqu'au bout. Bourdieu toujours d'actualité sur ce coup là. Heureusement le syndicaliste a du répondant.

 

Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser au film "Hors la loi" que j'ai vu récemment et qui a beaucoup de qualités mais un défaut : il place sur un pied d'égalité la violence de la police française en 1960 et celle du FLN. Or il y avait une hiérarchie du mépris entre la France et les Algériens de l'époque, qui condamnait les dominés à la violence. Les dominants eux, avaient d'autant moins le droit d'entrer dans la spirale - par le biais de paramilitaires - que leur police était justement censée être gardienne de la loi... Tenir la balance égale entre le FLN et la police française est aussi peu correct que le "ni ni" appliqué à la Palestine et à tant d'autres situations d'injustice dans le monde...

 

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Vous avez dit démocratie parlementaire ?

15 Septembre 2010 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Aujourd'hui le président de l'assemblée nationale décide de ne plus appliquer le règlement intérieur de son assemblée, et de faire comme bon lui semble, au nom d'un "principe constitutionnel" sorti de son chapeau. M. Accoyer se prend pour le conseil constitutionnel. Je propose donc aussi que le président de la République, le gouvernement, les autorités administratives et les élus locaux cessent, de la même façon, d'appliquer les lois et règlements au nom de leur interprétation des principes constitutionnels qui régissent notre République. De même les citoyens ordinaires : cessez d'appliquer la loi, et référez vous à votre propre interprétation des droits de l'homme !

 

Décidément on aura tout vu !

 

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Grève et manif

24 Juin 2010 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Bien sûr il faut faire grève aujourd'hui, et manifester (le gouvernement a dit qu'il ne se sentirait inquiété que si 2 millions de gens descendaient dans les rues), et dénoncer la malhonnêteté de nos gouvernants (épluchez les dernières affaires parues ces dernières semaines dans la presse, et qui, comme par hasard, touchent les plus libéraux de nos ministres). Il faut dénoncer cette réforme des retraite envisagée seulement pour rassurer les marchés financiers, et, ainsi, combattre à travers elle la dictature des banques et des traders sur nos sociétés.

 

Journaux-3-2.jpg

Je suis juste étonné de voir qu'après avoir expliqué à tout le monde combien cette réforme des retraites était inéluctable (refrain connu, seriné à propos de chaque réforme néo-libérale depuis 30 ans) la grande presse en viendrait presque à appeler les gens à manifester (voir par exemple les gros titres de lemonde.fr ce matin, qui fait comme s'il allait de soi qu'il y aura beaucoup de monde dans la rue aujourd'hui). Il est rare que des grands journaux cautionnent des manifs. J'ai vu cela en 2003 pour les manifs anti-guerre en Irak soutenues par Chirac, en 2006 avec les manifs anti-CPE (quand la presse jouait contre Villepin avec les applaudissements de Sarkozy), et aujourd'hui. Pourquoi ? est-ce juste par anti-sarkozysme primaire ? Quand je vois Le Point faire sa "une" sur une photo du président de la République avec pour sous-titre "Est-il nul ?" je me dis que les journalistes et lecteurs du Parti de la Presse et de l'Argent (comme disaient nos amis) se cherchent en effet un nouveau fondé de pouvoir pour garantir leurs placements en actions (qui dans le rôle du prochain fondé de pouvoir ? Villepin ? Strauss-Kahn ? Aubry ? qui sera leur Obama français ?).

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L'extrême centre

2 Mai 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Longtemps j'ai cru que la nouvelle orientation du Modem n'était qu'un rideau de fumée, comme le décrit Marianne2 cette semaine. En même temps l'aspiration à une "radicalité centriste", l' "extrême-centre", malgré sa légèreté idéologique, promue depuis 30 ans par Jean-Fançois Kahn, a parfois donné de bons résultats : elle nous a soustraits à la dictature belliciste en 1999 par exemple. Je n'ai jamais voulu caricaturer les phénomènes politiques, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, ni les concevoir trop facilement comme de vulgaires pièges, car ce serait prendre les gens qui s'y engouffrent pour des abrutis. Je m'interdis ce genre de mépris facile. Quand une catégorie de gens révoltés choisissent une option, on peut espérer qu'ils ne feront pas qu'épuiser leur énergie dans ladite option mais aussi parviendront à l'infléchir dans le sens du projet social qu'ils veulent mettre en oeuvre. Voilà pourquoi en ce moment les anti-systèmes du Modem (ceux qui le sont sincèrement) m'intriguent. Je m'intéresse à ce qu'ils pourront éventuellement faire de leur mouvement.
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La caravane gaulliste

24 Mars 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

M. Dupont-Aignan lance une caravane gaulliste à travers le pays. En lisant cette nouvelle j'ai pensé à Caton d'Utique : un homme jeune qui arrive dans les années 60 av JC comme une bénédiction pour une aristocratie romaine conservatrice qui ne croyait plus elle-même en ses propres valeurs.

Sauf que Caton avait un talent, un charisme, que n'a pas Dupont-Aignan. Mais le profil de jeunesse dans la maison de retraite des vieux gaullistes que présente ce dernier fait un peu cet effet-là. Je doute donc qu'il puisse contrecarrer la sarkozysation de la droite. Car que représente le gaullisme pour les jeunes générations ? Certains en défendent tel ou tel aspect (même Bayrou a tenté de capter une part de l'héritage récemment). Mais pour ce qui est du message dans son ensemble, personne n'en peut rien faire. Le gaullisme sans de Gaulle était déjà bien peu de chose (comme le bonapartisme sans Napoléon), le gaullisme sans les barons du gaullisme n'est plus rien du tout.

Il y a peu j'ai eu une conversation avec Edgar du blog la Lettre volée, qui, en ces temps d'intégration du commandement de l'OTAN, en serait presque à troquer son mendésisme pour le gaullisme. Lui aussi présente peut-être un aspect "catonien". J'ai remarqué notamment combien il voulait croire en un gaullisme émancipateur des peuples, ce que la doctrine du général n'a jamais été. Elle était encore impériale et coloniale à l'époque de la guerre du Biafra, et, à l'intérieur des frontières, le mythe du héros salvateur n'a jamais émancipé personne.

Voilà donc où en sont mes considérations devant l'initiative de M. Aignan. Mais peut-être les militants de DLR démentiront-ils mon sombre pronostic sur l'avenir de leurs croyances.
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Choc des civilisations : l'UMP s'allie au laïcisme turc

16 Décembre 2008 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Je vous conseille la lecture de http://www.tlaxcala.es/pp.asp?lg=fr&reference=6586, à propos de la proposition de loi 1080 « visant à interdire le port de signes ou de vêtements manifestant ostensiblement une appartenance religieuse, politique ou philosophique à toute personne investie de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public ou y participant concurremment » du groupe de 65 députés (dont 63 UMP ). Un sujet compliqué sur lequel j'ai déjà dit un mot dans mon bouquin. Le regain d'intérêt de l'UMP pour la Turquie à cette occasion est intéressant à noter.
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Une émission sur de Gaulle sur France culture

12 Août 2008 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

Ce matin une émission sur De Gaulle sur France Culture (d'autant plus facile à faire que l'option gaulliste en France est morte et reléguée au registre de la nostalgie).

Ce que ces productions apologétiques nous font oublier, c'est que De Gaulle, en tant que possibilité sociologique, est un phénomène banal dans n'importe quel pays doté d'une certaine tradition étatique, et même dans ceux qui n'en ont pas. Le phénomène De Gaulle, au départ, à la racine, c'est la figure de l'officier rebelle, idéaliste, qui, au nom d'une vision patriotique différente de celle que cultive le reste de l'armée, prend une initiative personnelle.

Je le répète, le phénomène est banal, et c'est l'absence du phénomène qui est presque anormale  - on notera que le monde anglosaxon a été relativement épargné, transformant plutôt ses militaires en politiciens civils (Dwight David Eisenhower, Westley Clark) à cause de sans doute du fait qu eces pays n'ont jamais été véritablement vaincus ni humiliés sur leur propre territoire.

Les pays arabes, les Japonais, les latino-américains ont eu des De Gaulle. En 1941 quand la Serbie attaquée par les Allemands fut prête à signer l'Armistice, un groupe d'officier a pris le pouvoir à Belgrade pour l'en empêcher. Ces gens étaient des De Gaulle. J'ai même appris que la République espagnole, humiliée par les fascistes et les libéraux occidentaux, a eu son propre De Gaulle, le général José Riquelme, gouverneur de la place de Barcelone en 1939, qu, en octobre 1944,i appela, sans le feu vert gouvernemental à la reconquête de l'Espagne par le Val d'Aran (un épisode vite enterré par les Occidentaux et le PC pour cause de logique des blocs).

Ces généraux sont dits "visionnaires" quand ils gagnent, et "fêlons" quand ils perdent. Mais toutes les armées en produisent. Ils sont le produit même de l'ethos militaire comme disent les sociologues. Si De Gaulle n'avait pas existé, peut-être la France en eût elle produit d'autres, en 1942, en 1944, pourvu que l'Angleterre et les Etats-Unis encouragent un peu le mouvement. De Gaulle était surtout et avant tout cela, au début, une des réalisations parmi tant d'autres de la figure de l'officier idéaliste rebelle. Le hasard a fait aussi que c'était par ailleurs un homme de culture, assez intelligent pour saisir les occasions offertes, et assez constant dans sa vision politique (sauf sur les colonies, et quelques autres sujets). Mais le 18 juin 1940 n'est pas un phénomène si exceptionnel qu'on le pense.

Plus étrange (et cela surprend les Anglosaxons) est justement la propension française à idéaliser l'événement, puis à idéaliser son auteur, comme ils l'avaient fait avec Jeanne d'Arc. Ce besoin du sauveur. La France a toujours été un pays étrange, prompt à diviniser son chef (le roi ou l'empereur) comme à le renverser au nom de l'Egalité. Voyez même le silence respectueux du peuple parisien (si révolutionnaire pourtant) au passage de la charette de Marie-Antoinette vers l'échaffaud (un silence qui embarrassa tant Robespierre). La France fut toujours ainsi : à la fois la Commune de Paris, et le Sacré Coeur expiatoire, non pas tant "deux Frances" juxtaposées que deux Frances entremêlées, plus entremêlées qu'on n'a pu le croire, au coeur même de chaque Français. Je parle bien sûr de la France historique, celle d'avant les journaux télévisés et les supermarchés, la France où les gens se parlaient encore et avaient l'impression de partager une réalité commune.

De la France d'aujourd'hui j'ai du mal à penser quoi que ce soit. Ce matin je voyais dans la vitrine d'un libraire un livre co-écrit par Ségolène Royal et Alain Touraine. Savez-vous qu'Alain Touraine fut l'homme qui soutint tous les interventionnismes dans les années 1980-90 : en 1989 il appelait à l'envoi de troupes françaises en Roumanie (mais oui !), en 1991 il approuvait la guerre américaine contre l'Irak, comme guerre pour la défense de la "société civilie" (sic - on voit quelle société civile l'interventionnisme a produit à parti de 2003 !). Mme Royal amie d'Alain Touraine, ou Nicolas Sarkozy ami de George W. Bush, choisissez votre camp !

Pour revenir à nos généraux fêlons, il semble qu'il n'y en ait plus en France, non seulement en acte, mais même en pensée ou en intention, la lettre du groupe Solon publiée contre Sarkozy et le reformatage des armées n'étant qu'un embryon de fêlonnerie qui ne mérite guère qu'on s'y attarde. Le premier militaire qui s'efforcerait de penser quelque chose contre l'état actuel de son pays serait immédiatement désavoué par son épouse, ses enfants, ses amis, ses collègues, si bien qu'il n'ose plus guère le faire, même s'il est à la retraite (les officiers à la "général Gallois" sont bien rares). Il préféra se faire historien des temps anciens. Il y a peu un général (je crois le gouverneur militaire de la place de Paris) expliquait dans Paris Match que les militaires français sont de grands sentimentaux qui ont besoin de sentir qu'on les aime. Telle est la victoire de la société (c'est-à-dire du libéralisme) sur la "Grande Muette".

FD
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Villepin chez Chavez

27 Juin 2008 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

On lit dans Aporrea aujourd'hui que Villepin est en visite privée chez Chavez au Vénézuéla. Pourquoi ?

On lit aussi qu'il n'y aurait pas eu un suicide sur le tarmac de l'aéroport israélien au moment du départ de Sarkozy, que c'était en réalité un assassinat, dixit le Service de la Sécurité Fédérale de la Fédération de Russie. Mais je doute du bien fondé de cette information.
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