Au milieu des années 2000, quelques années après mes premiers pas sur Internet avec le site Résistancenet.org en 1999, je me suis proposé de poursuivre l'expérience du commentaire occasionnel de l'actualité mondiale à travers ce petit blog, et je continue aujourd'hui, dans le respect du IXe commandement du Décalogue qui interdit le faux témoignage (un commandement que tant de publicistes négligent). Ce blog vous donnera peut-être envie aussi de lire mes livres sur la Serbie, le Béarn, la Transnistrie, l'Abkhazie, Cuba, les régimes populistes...
J'ai passé presque un mois sans bloguer. Parce que je sais bien que ce blog ne sert à rien. Bien peu de gens le lisent, et moins encore y trouvent le moindre intérêt. Je ne veux pas être comme tous ces Youtubeurs qui jouent à la star devant leur écran. Ce culte de l'égo sert tellement le système. Le problème, c'est que si je ne blogue pas, à part mon boulot quotidien et mon rôle de père de famille, je ne trouve pas d'utilité sociale à mes diplômes, ni à mon expérience militante des années 2000. Donc, soit je blogue et ça ne sert à rien, soit je m'enterre dans le silence, et c'est alors une façon de capituler, puisque j'admets alors d'avance que cela n'a servi à rien. Je choisis donc aujourd'hui la première option, en pondant un nouveau billet. Il ne sera pas long car je n'ai pas des heures devant moi pour écrire. Je vais me limiter à quelques phrases pour ceux de mes abonnés qui voudraient savoir où en est ma grille de lecture de ce monde.
Et je commencerai par deux hommages. Le premier aux Gilets jaunes, pour leur persévérance à se battre alors que le système répressif les persécute durement. "La manifestation d'hier à Paris, m'écrit un de mes correspondants dans cette ville qui défile avec eux chaque samedi, a regroupé plus de monde que celle des médias de samedi d'avant. La manifestation d'hier était dans l'est de Paris et elle a montré que les gilets jaunes sont toujours soutenus par ceux qui étaient à leur fenêtre." En province ils reviennent sur les ronds points. J'ignore quelle est la meilleure stratégie, mais je suis de tout coeur avec eux, et comment peut-il en être autrement moi qui déjà il y a dix ans avais défendu la démocratie directe et le tirage au sort dans "Programme pour une gauche française décomplexée" ? J'ai vu ce matin le beau film de Rufin "Y a du soleil". Rufin comme bien d'autres ont hélas tendance à cultiver un fond de commerce sans se soucier de la concurrence, et donc son film ne parlera pas d'Etienne Chouard ou d'aspirations du mouvement qui ne collent pas avec son agenda. Mais qu'importe. Son regard sur les Gilets jaunes est sincère et ceux qu'il a interviewés sont magnifiques. Bravo aussi aux artistes qui les soutiennent - voir l'article ici. Peuple de France ne lâchez rien, vous êtes un des derniers à pouvoir défendre une souveraineté. Le contexte est très difficile, vos ennemis sont d'un cynisme inouï, eux, qui détournent tant de milliards d'euros chaque année et qui ont organisé un système mondial au dessus de vos têtes. Il vous faut beaucoup de vertu pour résister à cela, et il faut souhaiter qu'une inspiration surnaturelle vous guidera. Mais c'est à votre portée. Les dés ne sont pas jetés. Le sort n'est pas scellé.
Je veux aussi rendre hommage à Gaza. L’aviation israélienne a mené 150 raid hier, tuant 5 Palestiniens, dont une enfant de 2 ans et sa mère enceinte. Une quarantaine d’autres ont été blessés. Des destructions massives, maisons, stades, usines, immeubles, centres culturels, sont détruits ou endommagés. J'étais avec les Serbes bombardés en 1999, avec les Libyens sous Sarko, je le suis sans me résigner avec la population de Gaza aujourd'hui, et je le serai demain. Nous ne savons pas toujours quoi faire contre l'injustice que subit cette ville. Mais nous n'ajouterons pas l'oubli à l'impuissance.
Pour le reste je dirai un mot de deux autres événements qui ont ponctué le mois écoulé. Le premier est l'incendie de Notre Dame. Incendie apparemment volontaire si l'on tient compte du fait que du bois de vieux chêne ne brûle pas si vite si on ne l'aide pas un peu. Même l'empressement des médias à vendre les thèse de l'accident (alors qu'aucune expertise n'avait été faite) est suspecte. Le script était écrit d'avance. Y a t il une dimension rituelle, compte tenu de ce que nous savons des sociétés secrètes auxquelles nos élites appartiennent ? Probablement. Walt Disney et les Simpsons, deux sources bien informées proches des milieux initiés américains, avaient fait de la programmation prédictive sur ces sujets.
Notre Dame était une cathédrale templière, devant laquelle le grand maître De Molay avait été brûlé (quand on sait l'importance de De Molay chez les francs-maçons rosicruciens). Les statues des apôtres avaient été décapitées huit jours plus tôt soi disant pour étudier leur structure, comme l'avaient été celles des rois d'Israël lors de la Révolution. Beaucoup se sont penchés sur la nouvelle qui a fait le tour du monde selon laquelle des centaines de milliers d'abeilles qui vivaient sous le toit de Notre Dame ont survécu. L'anecdote paraît anodine, mais les abeilles jouent un rôle important dans l'occultisme.
Il y a treize ans la prédicatrice protestante américaine Barbara Aho avait rappelé qu'une prophétie de l'Ancien testament (Juges 13: 2, 24) concernant Samson, le héros de la tribu de Dan tournait autour des abeilles trouvées dans une carcasse de lion, symbole du fait que cette tribu d'Israël apostate d'où sortira l'Antéchrist comme cela se dit depuis Irénée de Lyon au début du christianisme, usurpera la royauté d'Israël. Des abeilles dorées ont été trouvées sur le manteau funéraire du Roi Childeric Ie, en 1653, dans les Ardennes, ce qui reliait la dynastie magicienne des Mérovingiens (héros de certains courants occultistes) à la tribu de Dan (on retourne ainsi le sens du Da Vinci Code, je ne peux pas vous expliquer cela ici, ça mériterait un billet à part). Elles furent confiées à Léopold-Guillaume de Habsbourg, puis récupérées par un Napoléon très lié à la maçonnerie qui en fit le principal ornement de ses habits. Les abeilles sont un ancien symbole de la déesse Semiramis et symbolisent la royauté en Egypte. Cela renvoie à la royauté de la reine des abeilles, avatar d'Isis-Semiramis. Il faut aussi garder à l’esprit le rapport avec le miel de Samson évoqué au premier chapitre de ce livre. Le symbole est aussi utilisé en franc-maçonnerie ainsi que chez les mormons, et il est mis en avant de nos jours par des artistes occultistes comme Beyoncé, ce qui fait supposer à certains complotistes qu’il a toujours visé à imposer un conditionnement à l’espèce humaine.
Or parmi les bizarreries de cet incendie du 15 avril, outre le fait que la femme de Bernard-Henry Lévy, Arielle Dombasle, a chanté un très gros Ave Maria apparemment incompatible avec l'affiche occultiste de son dernier film (sauf si le but était de libérer des "énergies mariales" comme disent les médiums New Age...), il y a les déclarations d'une grande amie de Beyoncé justement ... Michelle Obama (dont Trump lui-même désormais admet à mots couverts qu'elle est plus un "il" qu'une "elle", comme l'avais révélé Joan Rivers, mais ça c'est une autre question).
C'est Qanon qui a attiré l'attention sur son lien avec Notre Dame, en la reliant aux tweets de Trump du 15 avril. Juste après l'incendie de Notre Dame, Michelle tweete à propos de Beyoncé. Il existe à ce sujet une théorie compliquée (à base de numérologie) avancée par Q sur la base de tous les tweets de Michelle Obama à Beyoncé depuis 8 ans, avec des codes couleur bleus et noirs (voyez l'explication en anglais ici). Je n'en dirai pas plus car le sujet est complexe et on avance sur le terrain d'hypothèses que certains jugeront gratuites. Mais Beyoncé est reine des abeilles, "queen of the bees"...
Pour finir, sur le terrain plus ferme non des hypothèses mais des faits, je tiens à dénoncer une fois de plus la récupération honteuse de la cause des femmes yézidies violées enlevées, torturées, par le lobby des mondialistes américains pro-démocrates financé par Soros. On a vu en avril à l'ONU Amal Clooney et Angelina Jolie, marionnettes de Soros et du Council on Foreign Relations, et adeptes de l'oeil d'Horus et autres signes rituels, défendre (hélas avec le soutien de la France, de l'Allemagne, de la Belgique et de l'Afrique du Sud) sous couvert de soutenir les femmes yézidies, un texte qui instaurerait une justice supranationale et encouragerait l'avortement chez les victimes. Le projet de résolution sur ces deux points est au service d'un agenda bien plus vaste. Le premier celui de l'ingérence supra-nationale, qui a un passé chargé depuis au moins les tribunaux spéciaux sur la Yougoslavie et le Rwanda (et même plus longtemps), le second s'est illustré encore au début de cette année dans l'Etat de New York où depuis le 22 janvier l'avortement est maintenant légal jusqu'à la naissance de l'enfant. On comprend mieux pourquoi Bill Gates, lié par ses parents et par ses campagnes de stérilisation dans le Tiers-Monde au planning familial et à la dépopulation, posait avec la yézidie Nadia Murad en septembre dernier.
Washington, Moscou et Pékin le 23 avril ont vidé cette résolution de son contenu, mais l'offensive a montré quels lobbies étaient en présence. Je ne dis pas que le clan Trump avec sa clique pro-israélienne nichée au 666 de la 5e avenue à New-York vaut nécessairement mieux que la galaxie Soros. Mais sur ce vote au moins, il a rejoint Poutine et Xi Jinping. Méfiez vous toujours de ceux qui vont exploiter une situation de souffrance humaine réelle ou un problème quelconque pour faire avancer un agenda qui n'est pas favorable au progrès de l'humanité mais facilitera, au contraire, son asservissement à des lobbies aussi habiles que discrets...
Si beaucoup de recherches se développent sur Internet autour des sociétés secrètes en ce moment, c'est entre autre parce que beaucoup d'artistes, avec la complicité des journalistes, ont une façon très peu crédible de répondre aux questions qui leur sont posées.
Voyez cette artiste qui a vendu à la communauté d'agglomération de Bordeaux un triptyque pour 1 million et demi de dollars (dont probablement 80 000 euros pour elle). En novembre 2015, le président de l’Association de défense des intérêts du quartier de Bacalan, Luis Diez, descendant de Républicain espagnol, s'est indigné de ce que la sculpture représentant une soucoupe volante qui constituait une partie de ce triptyque portait le nom de la société secrète Vril qui fut au coeur du programme de fusée du régime nazi (et aussi de beaucoup de ses spéculations occultistes) - voir rue89Bordeaux du 4 novembre 2015. (Les deux autres parties sont un mémorial dans une bibliothèque et une bibliothèque de science fiction près d'un observatoire - l'ensemble composera un triangle magique avec l'aide de un architecte local).
En réponse aux critiques qui la soupçonnaient de sympathie pour le nazisme, l'artiste répondait dans une interview à Sud-Ouest qui a été ensuite republiée en 2017 l'artiste posant sous un parapluie rose (couleur chargée de sens dans l'ésotérisme actuel, et pas forcément d'un sens positif...) :
"J’espère sincèrement que les intentions de ce projet pourront être expliquées à chacun, que l’on pourra écarter la crainte qu’il s’agisse là d’un projet ‘nazi’. Ce n’est réellement pas mon intention, et je suis horrifié que l’on puisse l’interpréter de cette manière. Ma propre famille a souffert elle aussi à cette époque, mes grands-parents paternels, des juifs polonais, ont été déportés en camp de concentration, avec d’autres membres de ma famille. Mon père était venu à Paris dans les années 1930. Il avait étudié à l’école de sciences politiques et était ensuite devenu membre de la résistance française à Paris, puis en zone occupée. Ma tante elle aussi était dans le maquis, dans le sud de la France. Par leur action, ils ont aidé à sauver de nombreuses vies.
Le nom Vril, que j’ai utilisé pour l’une des trois parties de mon projet, vient d’un livre qu’on considère comme le tout premier roman de science-fiction, Vril: the Power of the Coming Race écrit en 1871 par un anglais, Sir Edward Bulwer-Lytton. On retrouve dans ce livre plusieurs des problématiques abordées par mon triptyque. Le roman décrit une société imaginaire rendue possible par la technologie, sous la surface de la terre, dont les habitants possèdent un pouvoir leur permettant de contrôler la matière sous toutes ses formes. C’est une vision, une hypothèse de ce que pourrait être notre avenir, un futur où chacun devrait vivre heureux et en paix, conscient des conséquences de son propre pouvoir.
Il n’y a pas de fondement à la rumeur qui prétend que les nazis auraient utilisé le nom Vril pour un supposé programme spatial au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. Il faut éviter tout amalgame entre le concept nazi de race dominante et le sous-titre du livre, ‘the Power of the Coming Race’ (la puissance de la race à venir). On sait aujourd’hui que les nazis ont repris et/ou détourné de nombreuses idées, de nombreuses théories, pour soutenir leur programme de domination mondiale ; ils ont emprunté à la philosophie, à la science, aux technologies, mais aussi à la fiction. Tous ces concepts ne sont pas intrinsèquement nazis. Ce sont des idées fortes, que l’on peut utiliser – et que l’on a utilisé sous différentes formes – pour le bien ou pour la destruction de l’humanité. La médecine, la psychologie, les sciences sociales, la guerre sont autant d’exemples d’application."
Finalement, le projet a changé de nom pour devenir simplement « Le Vaisseau spatial ».
L'artiste se borne à mettre en scène une histoire connue de tous : les nazis contre les résistants, sa famille était elle-même résistante donc il n'y aurait aucune ambiguïté. En réalité, le problème ne se situe pas là. Ce n'est pas dans le conflit visible entre nazis et résistants. C'est dans la continuité entre les sociétés secrètes à l'oeuvre en Allemagne au coeur du nazisme et les programmes poursuivis ensuite en Occident sur la base du même crédo, et souvent avec les mêmes personnes exfiltrées du régime hitlérien. C'est un mensonge éhonté que de dire que Bulwer-Lytton (célèbre lord auteur des "Derniers jours de Pompei" et membre de la société secrète maçonnique Aube dorée, Golden Dawn à laquelle appartiendra aussi le mage sataniste Aleister Crowley) n'avait pas les mêmes objectifs que le nazisme et cherchait simplement à engendrer une civilisation où les vivraient "heureux et en paix". La revue Dissidences expliquait plus justement à propos de "The Power of the Coming Race" : "Fidèle à une vision évolutionniste, Bulwer-Lytton imagine un stade plus élevé de la machinerie sociale, sorte de synthèse entre des idées d’extrême gauche et des notions aristocratiques ou réactionnaires (...) Pour autant, la civilisation du Vril-ya ne cache pas son mépris pour les peuples qui lui sont inférieurs, car encore au stade démocratique de la bêtise de masse et dépourvus de la maîtrise du vril, clef de tout progrès collectif. (...) " Il faut être soit borné, soit de mauvaise foi, pour ne pas voir une similitude entre cette race supérieure mêlant les idéaux socialistes et réactionnaires dans un projet totalitaire avec le nazisme...
L'ancien militaire autrichien devenu universitaire du nom de Karl Haushofer voulut mettre en pratique l’intuition de Bulwer-Lytton et chercha concrètement le moyen de développer en l’homme la mystérieuse force psychokinétique censée faire des Vril-ya des êtres comparables à des dieux. Il fonda au début du siècle dernier la Confrérie du Vril ou Loge Lumineuse. La Société aurait enseigné des exercices de concentration conçus pour éveiller les forces de Vril, une force d'énergie sexuelle Shaakti, plus forte chez les femmes aux cheveux longs, qui alimentait l'énergie magnétique de la Terre vers le cerveau. Leur objectif principal était d'atteindre « Raumflug », le vol spatial inter-dimensionnel basée sur les révélations psychiques d'extraterrestres aryens vivant sur Aldébaran, l'Oeil du Taureau,... Adepte des rituels de l'Aube Dorée anglaise (Golden Down), et connecté, après un voyage en Inde et au Tibet, avec la société himalayenne des Chapeaux jaunes, Haushofer, ayant rencontré en 1917 la médium croato-autrichienne Maria Orsic fit converger l'entourage d'Orsic, la société de Vril, et la société de Thulé (embryon ésotérique du parti nazi actif à Munich en 1919 dont l'imaginaire touche encore la Nasa). Des membres de ce groupe louèrent en 1919 une petite maison de garde forestier près de Berchtesgaden (dans les Alpes bavaroises) où ils se rencontrèrent, accompagnés de Maria Orsic et d'une autre médium qui était seulement connue sous le nom de Sigrun. Selon Jürgen Ratthofer et Ralf Ettl, dans Das Vril Projekt (1992), Maria prétendait avoir reçu des transmissions médiumniques dans un script templier allemand secret puis dans une langue tout aussi inconnue d'elle contenant des données techniques pour la construction d'une machine volante. Il s'est avéré que la langue apparemment mystérieuse de la seconde canalisation était en réalité du sumérien ancien et donc la langue des anciens fondateurs de la culture babylonienne. Sigrun aida à traduire la langue et à déchiffrer les étranges images mentales d'une machine volante circulaire. En mars 1922 fut terminé, grâce au financement par de riches industriels, le premier prototype de Jenseitsflugmaschine (ou machine volante en forme de soucoupe). Mais le premier vol d’essai fut un échec. D'autres tentatives allaient avoir lieu ensuite puis le savoir accumulé allait être repris dans les programmes de recherche du régime nazi après 1933.
C'est bien dans la lignée des soucoupes volantes de la Société Vril que se situait l'oeuvre de l'artiste à Bordeaux qui porte son nom. La présentation initiale de ce projet n'existe plus sur son site (voir ici), mais Rue89Bordeaux a eu la bonne idée de le recopier en novembre 2015. L'auteure y déclarait avoir « été frappée d’apprendre que de nombreux bateaux allemands datant de la Seconde Guerre mondiale se trouvent toujours au fond de la Garonne » et explique que la transformation de l’un d’eux constitue « la métamorphose d’une chose en une autre, pour donner chair au processus physique de mutation dans la ville ».
Dans l'interview précitée à Sud-Ouest l'artiste déclarait : "J’ai eu l’idée de sortir une épave de la Garonne pour la transformer en quelque chose d’autre, par une sorte d’alchimie, la transformation d’une matière en une autre, pour incarner le processus physique de transformation à l’œuvre dans la cité. J’ai imaginé qu’un de ces navires de guerre français en décomposition puisse devenir, des décennies après la défaite des Allemands, un vaisseau spatial étincelant. Rien à voir avec le fantasme de puissance et de contrôle d’une guerre nazie. Le renouveau d’un vaisseau spatial français, qui emporterait l’histoire jusqu’à aujourd’hui et vers un avenir hypothétique, tout à la fois un rappel de la guerre et un encouragement à imaginer et construire un avenir différent."
"The narrative changed" (la narration a changé) comme diraient les Anglo-saxons : initialement c'est une épave allemande que l'artiste voulait transformer en soucoupe volante, puis, sous la pression des polémiques, on invente une volonté d'utiliser au contraire une épave française pour se tourner vers un avenir meilleur. Mais qui peut être dupe ? (à part les journalistes qui évidemment n'ont pas relevé ce "détail", interrogé l'artiste à ce sujet ou mené une enquête pour savoir finalement si le navire fut français ou allemand...).
Changement de narration, mensonge sur le message de Bulwer-Lytton, on ne peut pas penser que tout cela procède de simples maladresses. L'artiste est une grande initiée. Le jeu de tarot Hexen 2 qu'elle a créé a été présenté par le Science Museum de Londres en 2012 comme "basé sur le système de la Golden Dawn" ce qui a valu à l'artiste en 2018 d'avoir une résidence de trois mois au CERN (semble-t-il prolongée jusqu'à maintenant cf Instagram)... Elle a publié en 1999 une sorte (si on en juge par la quatrième de couverture) de roman (mais dans les milieux occultistes les romans comme les films servent souvent à faire passer des réalités sur le mode du "hidden in plain sight") intitulé "Hexen 2039 : New Military-Occult Technologies for Psychological Warfare, a Rosalind Brodsky Research Programme" (prolongé par une expo au British Museum sept ans plus tard) qui "révèle ou construit des liens entre les théories du complot, les groupes occultes, Tchernobyl, la sorcellerie, l'industrie cinématographique américaine, les agences de renseignement britanniques, le lavage de cerveau soviétique et des expériences de contrôle du comportement menées par l'armée américaine et son commandement des affaires civiles et psychologiques (PSYOP), à la lumière de nouvelles recherches alarmantes dans les neurosciences contemporaines". A la lumière de tout cela la thèse d'un art qui n'aurait "rien à voir avec le fantasme de puissance et de contrôle", n'est tout simplement pas crédible.
bibliographie : Jan Von Helsieg, Secret societies
Vladimir Terziski, Nazi Ufos
Nick Cook, The Hunt for zero point
Timothy Good, Above Top Secret, The Worldwide Ufo Cover-up
On notera que l'ex (ou encore ?) franc-maçon Leo Lyon Zagami dans Invisible Masters (2018) en p. 203 en réponse à Wikipedia en allemand qui nie l'existence de la société Vril cite un article du savant allemand Willy Ley (1906-1969), publié dans le magazine Astounding Science Fiction sous le titre "Pseudoscience in Naziland" qui évoque une société qui recherchait le Vril sous le titre de Wahrheitgesellschaft. Il précise que l'énergie Vril (dont bizarrement la structure se comprendrait à partir d'une pomme) était peut-être maîtrisée par l'empire britannique et par l'empire romain sous la forme de boules métalliques appelées lares. Zagami précise un peu plus loin que la Golden Down elle-même avait des origines allemandes en la personne de la comtesse rosicrucienne bavaroise Anna Sprengel, fille naturelle de l'Electeur Louis Ie, mais l'existence de cette comtesse prête elle-même à caution...
Sur l'importance d'Aldebaran chez les occultistes voir aussi (p. 137 du même livre) le fait qu'à San Leo dans la province de Rimini en Emilie Romagne, en octobre 1969 un convent martiniste s'est réuni pour créer un égrégore sous la présidence du comte Gastone Ventura (1906-1981) dont le pseudonyme était Aldebaran.
Beaucoup de discussions existent chez les chercheurs de vérité (truth seekers) autour des expériences du CERN, Organisation européenne pour la recherche nucléaire, qui sont censées, selon certains, tenter de créer des portes interdimensionnelles (des vortex comme on dit dans le langage du New Age) pour agir sur l'espace-temps ou entrer en communications avec diverses entités invisibles (toutes sortes de théories peuvent être échafaudées là-dessus). L'accélérateur de particules Grand collisionneur de hadrons, Large Hadron Collider (LHC) en anglais, situé dans un tunnel de 27 km de circonférence à la frontière franco-suisse qui a validé le boson de Higgs en 2013 servirait à cela.
Deux vidéos filmées le jour de la St Jean Baptiste (24 juin) 2016 (une fête importante pour les francs-maçons et occultistes de tout poil) au dessus de LHC au moment où le CERN réalisait une nouvelle expérience (du nom de Awake) pour briser des particules entre elles montraient d'étranges nuages au dessus du tunnel. Elles ont alimenté beaucoup de rumeurs à ce sujet. Deux mois plus tard, le Guardian publiait une dépêche de l'AFP annonçant que le CERN ouvrait une enquête sur une vidéo filmée la nuit sur son campus de Genève, illustrant un simulacre de sacrifice humain devant une statue de la divinité hindoue Shiva exposée en permanence dans le complexe abritant le Grand collisionneur de hadrons . Le CERN estimait que cette vidéo clandestine d'un rituel qu'elle présentait comme purement humoristique (un peu comme l'Eglise de Satan d'Anton LaVey réclame le droit à la plaisanterie...) donnait une image négative de ses recherche. A tout le moins, elle rappelait au monde que le centre d'expérimentation où se trouve le LHC abritait ce genre d' "oeuvre d'art" (en face du bâtiment 40 précisément).
L'hindouisme spécule beaucoup sur les conflagrations que provoque la rencontre sexuelle entre Shiva-le-destructeur et Kali. La statue qui symbolise la danse cosmique de Shiva (on peut la voir ici) est un cadeau du gouvernement indien de 2004 (qui est membre associé du CERN comme Israel et la Serbie depuis 2017). Sa plaque renvoie explicitement aux travaux du physicien autrichien propagandiste New Age Fritjof Capra (son livre de 1975 "The Tao of Physics") qui explique que la danse de Shiva métaphorise la danse de la matière subatomique, en ces termes : "Chaque particule subatomique non seulement exécute une danse énergétique, mais est également une danse énergétique; un processus palpitant de création et de destruction… sans fin… Pour les physiciens modernes, la danse de Shiva est la danse de la matière subatomique. Comme dans la mythologie hindoue, il s'agit d'une danse continuelle de création et de destruction impliquant tout le cosmos; la base de toute existence et de tous les phénomènes naturels. "
En 2016 j'avais mis l'accent sur ce passage de Romain Rolland à propos de la rencontre entre Tesla et Vivekananda à New York "Nicolas Tesla fut surtout frappé, dans l'enseignement de Vivekananda, par la théorie cosmogonique Samkhya et par ses rapports avec les théories modernes de la matière et de la force." (voir aussi ici p. 75) - mais on s'éloigne là peut-être du sujet car la samkhya est une option rationaliste de l'hindouïsme qui ne reconnaît pas l'autorité du Véda). On peut aussi citer l'enthousiasme de Schrödinger pour la sagesse indienne.
La connexion entre la science et l'hindouisme est intrigante, et l'on ne sait jamais ce que l'on peut obtenir en tirant ce fil.
Dans The Alchemy of Rainbow Heart Music : How Paranormal Sonofusion Subverts the Matrix Conspiracy d'un certain Moose Dung (sûrement un pseudonyme, je ne trouve rien sur lui), je lis que les travaux du Professeur de mathématiques à Berkeley, Abraham Seidenberg (notamment son article (“The Ritual Origins of Geometry”) ) ont " fait l’objet d’une attention particulière dans les recherches récentes d’Advaita Vedanta parce qu’il fait remonter les origines du théorème de Pythagore jusqu'en 3000 av. J.-C. en Inde védique - via les autels de sacrifices rituels. Seidenberg (1916-1988), dans plusieurs essais publiés dans des revues universitaires de premier plan, déclare que le concept d'incommensurabilité ou le paradoxe de l'infini, a été établi dans le monde entier à travers les rituels de sacrifice humain sur des autels qui ont maintenu la création par la séparation cosmique du ciel et la terre. (par opposition à l'union du ciel et de la terre par l'humanité - le but explicite des vraies Harmoniques pythagoriciens-taoïstes et du non-dualisme OM)". La vidéo du sacrifice du CERN rendrait-elle compte de quelque chose de plus profond qu'une parodie de potaches ?
Il faudrait développer ici le point du rapport du CERN à l'occultisme. Il y a un an, en mars 2018, le magazine Forbes a annoncé la remise du prix international Art Collide Residency Awards que le CERN décerne à des artistes en collaboration avec la Fondation britannique pour l'art et les technologies créatives (FACT) : la lauréate a été Suzanne Treister qui, grâce à cela, a pu bénéficier d'une résidence au CERN pour trois mois (au même moment elle recevait d'ailleurs une belle commande de la métropole de Bordeaux alors dirigée par Juppé, dans le cadre d'un projet initialement appelé "Vril", une organisation secrète occultiste d'où sortirent Hitler et le nazisme, certaines inspirations de nos rockers, mais aussi la NASA à travers Wernher von Braun - un copain de Disney -, Vril était aussi très liée à l'hindouisme elle aussi, but that's another story for another day, comme dirait l'autre). En juillet 2012, le journal Libération avait fait l'éloge du jeu de tarot (divinatoire) créé par Treister qui retrace l'histoire des technologies de l'information en 78 cartes : le magicien Timothy Leary (l'inventeur du LSD), l'impératrice qui sont les agences de renseignement, l'ermite est le mathématicien "Unabomber" etc. "Reconnaissante de l'héritage des précédents jeux de tarot comme le Rider-Waite ou le tarot de Thot d'Aleister Crowley, Suzanne Treister a inventé ici un nouveau Tarot, qui permet à un lecteur, ou à un groupe de lecteurs travaillant en collaboration, d’utiliser les cartes pour reconfigurer l’histoire et / ou cartographier de futurs récits hypothétiques"nous explique-t-on sur Amazon... Reconfigurer l'histoire et le temps, une idée qui titille les "Supérieurs Inconnus" du CERN ... On y reviendra peut-être ultérieurement.
Dans le cadre d'une investigation très détaillée et (pour une fois) relayée par les grands médias (un règlement de comptes entre oligarques ?), le site américain Buzzfeed News (4 mars 2019) accuse l'ONG WWF (World Wildlife Fund, Fonds mondial pour la nature) de "financer des forces paramilitaires brutales" qui ont "torturé et tué des gens" en Asie et en Afrique. Les deux enquêteurs auteurs de l'article citent le cas d'un paysan népalais, Shikha Ram Chaudhari, torturé en 2006 par les gardiens d'un parc naturel pour avoir été soupçonné d'avoir caché chez lui une corne de rhinocéros (le WWF s'est mobilisé en 2007 pour faire échouer les poursuites en justice). Il expliquent qu'à la suite de cette affaire Buzzfeed a lancé une enquête dans six pays. Les résultats sont accablants : en Asie et en Afrique, des villageois ont été fouettés avec des ceintures, attaqués avec des machettes, battus inconscients avec des bâtons de bambou, agressés sexuellement, abattus et assassinés par des unités anti-braconnage payées par le WWF. Le personnel de l'organisation sur le terrain a organisé des missions de lutte contre le braconnage avec des troupes de choc notoires et les directeurs des parcs ont approuvé l'assassinat de dizaines de personnes. Le WWF a fourni aux forces paramilitaires des salaires, une formation et du matériel - y compris des couteaux, des jumelles de vision nocturne, du matériel anti-émeute et des matraques - et financé des raids sur des villages. En République centrafricaine, ils ont été impliqués dans l'armement de soldats qui, à Bouar, en 2008 ont défilé avec des têtes coupées qui, selon eux, appartenaient à des bandits de la route qu'ils avaient abattus.
"L'organisme de bienfaisance, ajoute Buzzfeed, a fonctionné comme un maître-espion mondial, organisant, finançant et dirigeant des réseaux d'informateurs dangereux et secrets motivés par la «peur» et la «vengeance», y compris au sein des communautés autochtones, afin de fournir des renseignements aux fonctionnaires du parc, tout en niant publiquement le travail avec des informateurs. "
Le WWF, qui promeut ces "rangers" sanguinaires comme des défenseurs de la "planète en danger" et en fait même des poupées pour enfants, a été créé à Zurich en 1961 par des Britanniques.
Dans les années 1970-80, tous les petits Français ont été endoctrinés par cet organisme. La célèbre émission "Caméra au poing" lancée en 1968 était présentée par Christian Zuber, petit fils du pionnier de l'écologie Théodore Monod... et cadre du WWF. En 1987 la revue Pif Gadget (qu'en 2015 l'AFP présentait comme un "mythique magazine pour enfants des années 1970-80) offrait à ses lecteurs un "jet balloon j'aime les animaux WWF" (n°961 de la revue).
Mais derrière cette façade reluisante, les origines et l'histoire de l'association sont plus sombres. Comme l'a révélé au grand public en 2011 le documentaire publié sur Arte du journaliste allemand renommé Wilfried Huismann (auteur du best seller "Le silence des Pandas"/Pandaleaks en 2012) , intitulé « Le pacte avec le panda» , cette organisation est une émanation de l'Empire britannique : le mari de l'actuelle reine d'Angleterre (dont les quatre soeurs avaient épousé des dignitaires nazis), le Prince Philip Mountbatten, et feu le Prince Bernhard (1911-2004) des Pays-Bas, ancien membre du Parti Nazi, sont ses véritables fondateurs et ont été parmi ses présidents . Le même Prince Philip n'a jamais caché qu'il considère la surpopulation humaine comme une menace pour la planète ("Je dois avouer que je suis tenté de demander à être réincarné en tant que virus particulièrement meurtrier" a-t-il écrit en 1987 dans une préface au Fleur Cowles "If I Were an Animal") . Il fait partie du courant des élites qui veut faire diminuer drastiquement la population humaine. Bill Gates et les Rothschild s'y rattachent aussi.
Un des principaux fondateurs affichés du WWF Sir Julian Huxley (apôtre du transhumanisme et frère de l'écrivain très connaisseur des sociétés secrètes Aldous Huxley - voir sa célèbre fiction "Le Meilleur des Mondes") était lui aussi un malthusien : "Depuis le début du siècle, l’équilibre écologique du monde a été profondément dérangé et sa structure écologique bouleversée par le redoutable accroissement de sa population et la surexploitation non moins redoutable de ses ressources naturelles." écrivait-il en 1960. Huxley avait auparavant fondé en 1948 l'IUCN, Union internationale pour la conservation de la nature, rattachée à l'ONU, dont les statuts ont été rédigés par le ministère des affaires étrangères britanniques et selon les archives de la No Cancer Foundation le WWF avait été initialement créé pour financer l'IUCN.
Aujourd'hui le WWF est fortement imbriqué avec le "big business" de la finance mondialisée.
Dans l’organigramme de l'association (qui emploie 4 000 permanents) en 2008 (il y a peu de chances que ça ait changé depuis lors) apparaissaient les noms de deux vice-présidents. Le premier, Lawrence H. Linden, était aussi directeur à la banque américaine Goldman Sachs, ; le second, Roger W. Sant, était le président de AES («Applied Energy Services ») une société américaine qui vend de l’électricité dans 26 pays du globe et fait un chiffre d’affaire de 16 milliards de dollars par an, une des 51 entreprises les plus polluantes des États-Unis selon une étude réalisée par l’Université du Massachusetts, en 2002 - les écologistes ne sont pas à une contradiction près. Le conseil d'administration comptait d'anciens dirigeants de multinationales et des membres du Council on foreign relations (un think tank mondialiste financé par les grands banquiers). Le président du WWF-France de 2001 à 2008 fut Daniel Richard, ancien PDG des Trois Suisses et de Sephora (l'entreprise du groupe LVMH qui a envisagé de vous vendre des cartes de tarot et des pierres de sorcellerie en plus du maquillage), lequel a succédé à Luc Hoffmann, ancien vice-président du groupe pharmaceutique Hoffmann-Laroche (aujourd'hui c'est la navigatrice Isabelle Autissier).
D'où le sens des affaires de l'organisation qui se reflète dans la manière dont elle a obtenu depuis 1993 le monopole de l'écocertification à travers le Forest Stewardship Council, un business juteux à défaut de permettre une protection effective des forêts. Cela a notamment valu au WWF de remporter en 2017 le prix de “l’écoblanchiment de l’année”, remis par Survival International, pour sa collaboration avec sept entreprises exploitant près de 4 millions d’hectares de forêts qui appartiennent aux “Pygmées” baka et bayaka d’Afrique centrale.
Tout cela s'est fait en collaboration avec les leaders religieux employés à préparer la religion mondiale unifiée : en 1986, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire du WWF, le prince Philip a organisé à Assise (Italie) une rencontre internationale de trois jours, réunissant des représentants de cinq religions mondiales – le bouddhisme, le christianisme, l’hindouisme, le judaïsme et l’islam – qui se sont engagés à renforcer la prise de conscience à l’égard de l’environnement. D’autres religions et spiritualités se joindront à cette initiative, générant de nombreux projets de conservation. Comme le rapporte Rob Soutter, directeur du WWF-International, « notre idée était que, par ce biais, nous pouvions atteindre beaucoup plus de gens que cela n’eut été possible par nous-mêmes, et d’une façon plus vraie qu’à travers des communiqués de presse et des mailings de masse », tout en ajoutant : « Mais, nous pensions qu’il nous fallait coordonner le tout. » Pour coordonner tout cela, le WWF crée l’Alliance pour la religion et la conservation (ARC), mis en place lors d’un nouveau « sommet religieux » organisé en 1995 par le prince Philip au château de Windsor. Selon un communiqué du WWF de mars 2004, « le WWF a été un instrument clé pour créer une organisation mondiale qui pourrait placer jusqu’à 1000 milliards de dollars dans des investissements socialement responsables d’ici les dix ans à venir. » En effet, l’ARC, en partenariat avec le WWF, a fondé l’International Interfaith Investment Group (3iG) composé au départ de 27 organisations représentant les membres de sept religions mondiales et différentes banques. Martin Palmer, le secrétaire général de l’ARC, estime qu’« à terme, 3iG pourrait devenir l’un des plus importants blocs de puissance économique au monde. » Et le WWF d’ajouter : « Le WWF sera un partenaire séculier, offrant ses conseils sur les questions d’environnement comme les énergies renouvelables ou le changement climatique. » (Nous empruntons ces éléments au très bon dossier d'Alerte Environnement sur ce sujet, les citations n'ont pas été vérifiées, mais la bibliographie a l'air sérieuse).
Les patrons britanniques de la conservation ont une grande expérience du massacre des humains pour défendre la nature.
Les premières réserves en Afrique ont été mises en place par le président sud-africain Paul Kruger en 1889. L'une d'entre elles était la réserve de Sabi, aujourd'hui appelée parc Kruger, créée le long de la frontière avec la colonie portugaise du Mozambique.
En 1902, Lord Milner membre du groupe maçonnique de la Table ronde fondé par Cecil Rhodes, qui voulait faire de l'Empire britannique un gouvernement mondial, rétablit le parc après que l'Afrique du Sud est devenue une colonie britannique. Le premier gardien du parc, le major James Stevenson-Hamilton , avait été en service actif pendant la guerre génocidaire des Boers sous le 6e régiment de Dragon.
Lord Milner lui ordonna de nettoyer le parc , ce qu'il allait faire, jusqu'à sa retraite en 1946, Stevenson-Hamilton d'une manière impitoyable en mettant en œuvre une "campagne anti-braconnage" militaire. Même les indigènes qui n'ont pas été expulsés ont dû partir car la chasse était leur principale source de viande; ils se sont déversés dans les villes et les mines, où ils sont devenus de virtuels travailleurs esclaves pour le nouveau régime britannique. À la suite de cette politique, le major a obtenu l’épithète «skukuza» («le balayeur»). Le siège social, Skukuza, du parc Kruger a été nommé en son honneur (voir l'article de Joseph Brewda de 1994 ici).
Cela a continué après la décolonisation : le système de guerre de Stevenson-Hamilton contre la population autochtone, sous couvert de protection de la faune, est devenu explicitement la source d'inspiration du colonel britannique Mervyn Cowie , qui créa le premier parc colonial au Kenya en 1946 et y appliqua pendant vingt ans les mêmes méthodes.
Dans les années 1980, plus précisément en 1988, selon des accusations d'EIR (le groupe d'investigation de L. LaRouche) reprises par Huismann en 2012 (cf The Guardian du 4 octobre 2014), les princes Bernhard et Philip, ont constitué un escadron spécial au sein du WWF sous le nom d'"Operation Lock", officiellement chargé d'arrêter le braconnage des éléphants et des rhinocéros en Afrique du Sud. L'Operation Lock a embauché la société de sécurité privée Kilo Alpha Services (KAS), dirigée par le lieutenant-colonel Ian Crooke. Crooke était un commandant du 23ème SAS (Special Air Service forces spéciales britannique), une unité à temps partiel composée d'officiers de réserve et de soldats fréquemment employés dans les entreprises de sécurité privées du SAS. Son frère Alastair, vice-consul britannique au Pakistan, a aidé à superviser l'armement des moudjahidines afghans.
L'Opération Lock fut au coeur de la guerre fratricide en Afrique du Sud opposant le Congrès national africain (ANC) à l'Inkatha, qui a fait 10 000 victimes entre 1990 et 1995. KAS a supervisé la formation de commandos de zoulous membres de l'Inkatha du chef Mangosuthu Buthelezi, qui étaient employés comme gardes dans plusieurs parcs nationaux sud-africains. Il a également entrepris la formation de partisans de l'ANC de Nelson Mandela appartenant à la tribu xhosa, dans différents parcs. En août 1991, le ministre zimbabwéen de la Sécurité nationale, Sydney Sekerayami, a accusé le KAS de "couvrir la déstabilisation de l'Afrique australe". En 1993, les enquêtes de son gouvernement déterminèrent que le massacre de Boipatong contre les Zoulous en 1992 avait été perpétré par le "groupe Crowbar", une unité namibienne de lutte contre le braconnage créée et formée par le KAS.
Le WWF est aussi une puissance politique importante au Brésil où il été à l'origine de la création en 1991 d'une réserve grande comme l'Uruguay pour les Indiens Yanonamis à la frontière du Brésil et du Venezuela à l'initiative des princes Charles et Philip et des lobbies mondiaux qu'ils ont pu mobiliser. En 2010, il avait mis en avant contre Dilma Rousseff la candidature "verte" de Marina Silva qui avait un Comité des finances de campagne dirigé par Alvaro de Souza, président du WWF-Brésil. Dans cette région, il fait aussi de l'écoblanchiment du soja Monsanto (qui a eu George Soros comme deuxième principal actionnaire en 2014) dans le cadre d'une Table Ronde sur le Soja Responsable (RTRS), large coalition comprenant de grands groupes industriels et des groupes environnementalistes liés à la grande finance qui a des équivalents lancés par le WWF dans d'autres domaines : Table Ronde sur l’Huile Palme Durable (RTSO), l’Initiative pour une Meilleure Canne à Sucre (BSI) et la Table Ronde sur les Biocarburants Durables (RTSB).
On pourra lire avec intérêt les démentis des travaux de Huismann par le WWF ici, qui selon nous sont très loin de parvenir à invalider ce que l'on vient d'exposer.
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Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolai Patrushev, a dénoncé aujourd'hui les récents l'arrivée en Colombie de troupes américaines ainsi que de forces spéciales à Porto Rico dans le but de renverser le président légitime du Venezuela, Nicolás Maduro, tandis que le Vatican (qui pèse lourd dans la région) joue ouvertement le jeu de Trump dans cette affaire. Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo dimanche dernier avait affirmé que les jours de Maduro étaient comptés.
Néanmoins le communiqué approuvé lundi par les pays membres du Groupe de Lima, comme l'Union ruropéenne, rejette le recours à la force militaire contrairement à ce qu'avait demandé le soi-disant président autoproclamé Juan Guaido. Le vice-président brésilien, et général à la retraite Hamilton Mourão, a déclaré lundi sur Globo News que son pays ne permettrait en aucun cas aux États-Unis d'intervenir militairement au Venezuela depuis le territoire brésilien.
Une bonne nouvelle pour le gouvernement de Caracas, qui s'ajoute à l'échec de la provocation organisée par Washington autour de l'aide humanitaire le 23 février où des camions étaient alignés à la frontière colombienne flanqués de bandes de guarimberos (l'extrême droite violente responsable de meurtres au Venezuela). Les guarimberos ont fait pleuvoir une pluie de roches et de cocktails Molotov sur des gardes nationaux vénézuéliens tenant la ligne de front contre les camions de l'agence USAID tandis qu'un journaliste de la chaîne anti-gouvernementale privée NTN24affirmait sans preuves que les forces de sécurité vénézuéliennes avaient provoqué les incendies avec des gaz lacrymogènes, ce qui est matériellement impossible comme l'explique le journaliste Max Blumenthal. Au contraire la journaliste de Telesur, Madelein Garcia, a publié sur Twitter des photographies montrant un guarimbero avec une bouteille de gaz à côté d'un des camions en feu. Dans le même temps, la Croix-Rouge internationale a publié une déclaration condamnant les militants de l'opposition vénézuélienne qui se déguisaient en travailleurs de la Croix-Rouge en violation du protocole humanitaire. Les camions de l'aide humanitaire humanitaire d' USAID ont en tout cas échoué à franchir la frontière (alors que Caracas a reçu l'aide humanitaire russe acceptée par le gouvernement), et les efforts pour inciter les forces de sécurité vénézuéliennes à déserter ont largement échoué. Une poignée de fantassins de la Garde nationale sont passé en Colombie, mais la Garde nationale a tenu bon, même sous une pluie de pierres et de flammes.
A l'intérieur du pays la mobilisation idéologique se poursuit. Du 16 au 22 février plus de 200 membres de la Brigade Internationaliste « Che Guevara » en provenance d' Amérique du Nord, d'Amérique centrale, des Caraïbes, d'Amérique du Sud, d'Afrique subsaharienne Afrique , du monde arabe, d'Europe et d'Asie ont visité le Venezuela en solidarité avec la Révolution bolivarienne. Puis du 23 au 27 février ils participent à l'Assemblée internationale des peuples à Caracas. Des milliers de personnes ont aussi défilé dans la ville aujourd'hui pour exiger le respect de leur souveraineté et leur soutien au président Nicolás Maduro face à l'ingérence du gouvernement des États-Unis.
Voici une affaire qui agite beaucoup le Web américain : une possible politique de grande envergure pour rendre les gens dépendants à l'adrénochrome.
Commençons tout d'abord par ce qu'un site français très "mainstream", Openminded, en dit :
"L’Adrénochrome est un composé d’adrénaline qui a fait l’objet de plusieurs études dans les années 1950 et 1960 et plusieurs hypothèses sont nées à ce sujet. Certains pensent qu’il est issu d’un rituel satanique, d’autres parlent d’un composé pour schizophrènes qui procure des effets hallucinogènes hors norme, d’autres pensent qu’il est tout simplement issu d’une drogue fictive présente dans le film Las Vegas Parano (NDLR : un grand moment de la filmographie de l'occultiste Johnny Depp). Et puis il y a le documentaire « Adrénochrome » qui nous fait part de cette substance mystérieuse et de son utilisation chez la société secrète des Illuminatis…"
Le site ajoute, pour apaiser les foules, en citant l'AFP (l'AFP qui a régulièrement véhiculé les pires intoxs pendant la guerre du Kosovo, celle d'Irak, celle de Syrie etc) : " Je n’ai jamais entendu parler de cas d’intoxication à l’Adrénochrome. C’est un mythe. Un mythe complet.”, explique Laurent Karila, psychiatre et addictologue à l’hôpital Paul Brousse, interrogé par l’AFP. Le site Erowid recense des témoignages de personnes ayant tenté de se défoncer à l’Adrénochrome. Un utilisateur rapporte l’avoir avalée, sniffée et fumée : “Les trois tests m’ont donné exactement les mêmes effets, qui étaient très légers et vraiment inintéressants”."
A la différence de ces chiens de garde dont le souci est toujours de tuer dans l'oeuf la moindre recherche de vérité à grands coups d'arguments d'autorité de grandes "agence de presse" et de soi-disant "scientifiques", je me contenterai d'exposer ici certains éléments de discussion avancés en ce moment.
Tout d'abord il ne faut pas perdre de vue que l'adrénochrome est associée depuis très longtemps à l'imagerie des vampires. Un groupe punk californien, The Groovie Ghoulies (les Vampires Cools) a sorti un album en 1989 rempli de connotations sataniques comme un morceau repris de l'album "Their Satanic Majesties Request" des Rolling Stones. Son titre "Appetite for Adrenochrome" ("Soif d'Adrénochrome"). Le groupe "Sisters of Mercy" a aussi composé en 1982 une chanson, Adrenochrome, qui dit notamment "Les filles catholiques maintenant/Austères dans leur noir et blanc, terrifiées dans le monochrome/ Les soeurs de la miséricorde/ Marée haute /Les yeux écarquillés / Précipitées sur l'adrénochrome / Pour les sœurs de la miséricorde / Remplies de panique dans leurs yeux " (pour avoir une idée de l'imagerie des Sisters of Mercy on peut aussi voir ce clip).
Le morceau a été repris sur leur album "Some girls wander" dont le nom renvoie à la chanson du chanteur occultiste Léonard Cohen de 1967 "Teachers" qui disait "Certaines filles s'égarent/ dans les problèmes que causent les scalpels /Etes vous les enseignants de mon coeur ?" (le nom des Sisters of Mercy lui-même vient de Leonard Cohen). Quand on sait que l'adrenochrome pourrait être prélevé du coeur d'une victime sacrificielle arraché à sa poitrine juste après la peur de la mort...
Il peut sembler étrange que le mot scalpel soit à prendre au premier degré le mot ici, mais n'oublions pas qu'à la même époque personne n'aurait pensé qu'on pouvait saisir aussi au premier degré la couverture des Beatles sur les bébés coupés en morceaux (aujourd'hui le lien avéré de ce groupe avec l'occultisme fait considérer les choses différemment).
Tous ces morceaux sont très marqués par la couleur rose (dont les immeubles de New York ont été recouverts récemment pour célébrer le changement de la législation sur l'avortement).
En 1983, le film "The Hunger" (Les Prédateurs) avec David Bowie (un fan du mage sataniste Aleister Crowley), Catherine Deneuve (habituée de la thématique anti-chrétienne de Bunuel et Polanski jusqu'au "Tout nouveau Testament" de 2015, qui a chanté en duo avec Malcom McLaren en 1994, McLaren était le père du punk, il avait, selon le styliste JC de Castelbajac, l'anneau de Crowley - voir ce livre p. 57 - pas mal pour une des pionnières du "coming out" sur l'avortement en 71) et Susan Sarandon (qui organise maintenant des cérémonies en hommage à Timothy Leary, prophète du transhumanisme, à l'époque elle venait de faire scandale dans Pretty Baby/La Petite, film sur une enfant de 12 ans qui se prostitue) était aussi un film sur le vampirisme. Bowie et Deneuve y jouaient des rôles de vampires. Il faisait beaucoup référence au ping-pong (quand on sait à quoi renvoie aujourd'hui le Cosmet Ping-pong à Washington DC financé par Soros...). Le titre "The Hunger"peut être saisi comme une condensation de "The Hunger for adrenochrome", et il peut s'agir de "programmation prédictive" pour préparer les esprits à ce qui viendrait vingt ans plus tard.
L'étude de ce film qui n'eut pas un succès phénoménal lors de sa sortie (et fut vertement critiqué en Angleterre), d'autant que Bowie ne l'a pas vraiment défendu (peut-être parce qu'il était plutôt programmé pour marquer les esprits sur le long terme ?), mériterait à elle seule un billet tant il est métaphysiquement suggestif.
La journaliste Isabelle Giordano dans son livre "Catherine Deneuve film par film" paru chez Gallimard en octobre dernier, fait remarquer que son réalisateur Tony Scott, qui n'avait pas encore tourné Top Gun, était surtout perçu comme un ancien collaborateur de Stanley Kubrick, connaisseur intime des sociétés secrètes. Catherine Deneuve était habillée par le couturier auteur de la BD sataniste sur les sacrifices humains "La vilaine Lulu" Yves Saint Laurent. Depuis lors, la scène lesbienne entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon est devenue une icône parmi ceux qui se nomment "la communauté gay". Isabelle Giordano note que Thomas Baurez de l'Express a insisté sur le caractère "prémonitoire" des "images récurrentes de sang" car "la même année l'Institut pasteur le Pr Luc Montagnier identifiait des cellules à l'origine du SIDA semblables à celles que montrait le film"... Mais il est vrai que dans le registre de la "programmation prédictive" c'est moins spectaculaire que des scènes prédictives des Simpson... Certains évidemment diraient que cela n'avait rien de "prémonitoire" si, comme le suggérait jadis le professeur canadien Donald W Scott les autorités américaines ont inventé le SIDA dans les années 1960 et l'ont inoculé dans des vaccins dans les années 1970, auquel cas aussi bien les images de "The Hunger" que la médiatisation du Pr Montagnier ne seraient qu'une mise en scène pour aveugler les masses, mais c'est là encore un autre sujet épineux sur lequel il n'existe que peu d'éléments tangibles...
En fait l'article de Baurez auquel fait allusion sans trop de précision Giordano est encore en ligne et date du 29 janvier 2009. Intitulé "Il était une fois... les prédateurs", il permet d'en savoir encore plus sur le satanisme du film, en précisant notamment que la musique d'arrière plan est "Bela Lugosi's Dead", "hymne satanique par le groupe postpunk Bauhaus" : une chanson sortie en 1979 en l'honneur de l'acteur toxicomane qui avait joué Dracula dans un film de 1931 (n'oubliez pas que films et rituels sont entremêlés - voir le témoignage de Christopher Lee à ce sujet en 1975). Là encore on pourrait tirer ce fil très loin car Lugosi était un occultiste. Cindy Lee (nièce du producteur de film d'horreurs Frank Robert Saletri assassiné en 1982 dans l'ancienne maison de Lugose, elle habite à Phoenix Arizona), dans un documentaire "Deadly Possessions" de Zak Bagans datant de 2016, explique qu'elle possède le miroir qu'il utilisait pour ses rituels et la voyance qui a causé tant de problèmes à sa famille qu'elle l'a donné au musée de Zak Bagans à Las Vegas. Passer ce genre de musique dans un film ne peut pas avoir des effets anodins.
Aujourd'hui le film "A cure for life" ("A cure for wellness" outre-Atlantique) sur la recherche du sang humain pour prolonger la vie, ferait écho à "The Hunger" de même que les passages des Nouvelles aventures de Sabrina sur le cannibalisme, la sorcière Kim Kardashian qui en décembre 2015 se vante de consommer son propre placenta, etc.
Et les restaurants "Spin Ping pong" de Susan Sarandon à Londres et aux Etats-Unis organisent une sorte de culte inconscient en l'honneur de The Hunger (voir vidéo- ci-dessous). La spirale (spin) est un symbole de pedocriminalité dans les codes du FBI.
C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre toutes les discussions sur l'Adrénochrome et les Epipen (stylos auto injecteurs d'adrénaline).
Sous l'administration Obama, le jour d'Halloween 2013 exactement, le Sénat américain a adopté une loi obligeant toutes les écoles des Etats-Unis à administrer en tant que de besoin sans l'autorisation des parents aux enfants de l'Epipen, un stimulant du système cardiovasculaire cardiaque, pour soigner les problèmes d'allergies. D'autres pays allaient imiter les Etats-Unis à ce sujet.
L'EpiPen est un médicament à base d'épinéphrine (de l'adrénaline) qui, au contact de l'oxygène... devient de l'adrénochrome de couleur rose...
En 2016 EpiPen a attiré l'attention des revues économiques parce que son fabriquant Mylan a tiré profit de sa position de trust pour faire flamber les prix. Ses profits ont aussi doublé quand la Food drug Administration (FDA) a recommandé aux médecins de prescrire deux doses par personne, au cas où la première injection ne serait pas suffisante (Mylan ne les vend plus que par paires). Hillary Clinton a fait mine de s'en émouvoir sur Twitter, mais l'indignation était peu crédible : les archives de la Fondation Clinton indiquait également que Mylan lui avait versé entre 100 000 et 250 000 dollars. Il y a donc un partenariat bien établi entre les Clinton et Mylan. Quand on sait ce que les mails d'H. Clinton ont révélé sur le pizzagate et de possibles trafics d'enfants, on peut se demander si la problématique de la législation sur l'EpiPen ne se rattache pas à cette banalisation de l'adrénochrome à laquelle les films et les chansons sur le vampirisme dans les années 1980 avaient déjà ouvert la porte...
La question est devenue d'autant plus sérieuse quand certains bons esprits ont remarqué que le logo de la firme Mylan était, comme celui de la bière Monster (qui avait pour slogan "Libérez la Bête") un triple vav, lettre hébraïque dont la valeur numérique est 6, soit, 666, nombre de la Bête dans l'Apocalypse. Les relents satanistes sont évidents...
Le cumul de facteurs triple "M", abus de position dominante sous Obama, financement de la campagne de Clinton a même conduit certaines personnes à se demander si dans les mails codés du directeur de campagne d'Hillary Clinton, John Podesta l'expression "walnut sauce" (sauce de noix) pourrait désigner l'adrénochrome des enfants noirs car walnut/noix y est souvent synonyme de "noirs". Sur les 2 060 premiers mails fuités de la collection Podesta, 47 comportent le mot "noix". Par exemple quand on lui écrit : "We know you're a true master of cuisine and we have appreciated that for years ... But walnut sauce for the pasta? Mary, plz tell us the straight story, was the sauce actually very tasty" Les Noirs produisent (tout comme les Asiatiques) de l'adrénochrome calcifié plus dense, et donc les satanistes rechercheraient surtout leur adrénochrome. Du coup toute une littérature se développe sur la recherche de sang d'enfants noirs par l'élite proche du parti démocrate... Des suppositions qui se développent à partir de recoupements sémantiques, mais qui, bien sûr, à ce jour, n'ont pas reçu de confirmations factuelles. Beaucoup d'électeurs de Trump spéculent sur de possibles "mandats secrets d'inculpation" ("sealed indictments") que l'administration présidentielle garderait sous le coude contre Podesta, Clinton et de riches financiers qui pourraient un jour (quand le FBI sera "nettoyé") donner lieu à enquête fédérale et démontrer la véracité de ces suppositions. Mais, pour l'heure, les annonces du groupe Q (Qanon) sur la prochaine divulgation de ces mandats ont toujours été démenties.
En France les "Epipens" sont en concurrence avec les Anapens et Jext produits par Bioprojet Pharma et ALK.
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Le président Loukachenko dansait la valse avec Miss Biélorussie 2018 au premier bal du Nouvel an républicain pour les jeunes au Palais de l'Indépendance à Minsk...
Voici l'interview en forme de tour d'horizon de l'actualité internationale que j'ai accordée le 12 novembre 2018 pour le prochain numéro de la revue L'Arme et la Paix de l'association Initiatives Citoyenneté Défense. Je vous renvoie aussi à mes précédentes interviews de 2011, 2013, 2016 ici.
Quels éléments vous paraissent les plus marquants concernant l’actualité internationale des derniers mois ?
Concernant l’actualité mondiale, il semble qu’il faille toujours commencer par le Proche-Orient qui, bien que le pétrole n’ait plus l’importance stratégique d’autrefois, reste une zone géostratégique fondamentale pour le contrôle de l’Asie, et le nœud d’enjeux symboliques qui comptent pour beaucoup de gens de confession monothéiste dans les pays moins sécularisés que la France. On a l’impression que l’équilibre stratégique dans cette région est plus que jamais marqué par le paradoxe et la précarité. La suite de l'interview est ICI
Initialement publié en français sur le site Le Grand Soir (qui en a assuré la traduction) :
Déclaration des vice-présidentes du groupe parlementaire allemand Die Linke après leur rencontre avec Julian Assange
Les députées allemandes Heike Hänsel et Sevim Dagdelen, vice-présidentes du groupe parlementaire DIE LINKE au Parlement allemand, ont rendu visite aujourd’hui à Julian Assange, éditeur et fondateur de WikiLeaks à Londres. Voici leur déclaration à la sortie de l’ambassade.
Chers représentants des médias,
1. Tout d’abord, nous tenons à remercier l’Ambassade de l’Equateur d’avoir rendu cette rencontre possible, et bien sûr Julian Assange pour avoir accepté une visite dans ces conditions difficiles.
2. Nous avons transmis à Julian Assange les salutations de solidarité du Parti Die Linke et la solidarité des nombreux Allemands. Les gens en Allemagne et dans le monde entier sont redevables à M. Assange. Il contribué à mettre en lumière les crimes de guerre en Irak et en Afghanistan, et les activités illégales des services secrets, en particulier de la CIA. Il a nous a ouvert les yeux sur le caractère sale et sanglant de ces guerres et sur la façon dont nous avons été trompés par nos gouvernements. Il mérite notre la solidarité.
3. Julian Assange a été très heureux de notre visite. Il s’agit de la première visite de Membres depuis mars après des mois de suspension [des visites par les autorités équatoriennes - NdT]. Nous aimerions beaucoup que davantage de collègues d’autres pays viennent à Londres pour oeuvrer à une solution humanitaire à cette situation. En tant que parlementaires, nous devrions demander à nos gouvernements d’agir. Malheureusement, le gouvernement allemand n’a jusqu’à présent rien fait pour trouver une solution. Nous avons exprimé nos regrets à Julian Assange.
En outre, nous appelons nos collègues députés du Royaume-Uni et de toute l’Europe à œuvrer en faveur d’une solution humanitaire.
4. La lutte pour la fin de l’emprisonnement de Julian Assange est en même temps une lutte contre la tentative du gouvernement américain et des autorités judiciaires de mettre la main sur un journaliste en Europe qui a publié en Europe. Nous nous opposons à cette persécution politique extraterritoriale au-delà des frontières internationales. Nous ne pouvons accepter que les États-Unis appliquent leurs lois contre les lanceurs d’alerte en Europe également.
5. Nous sommes très heureux que Julian Assange soit toujours optimiste et avec bon moral, malgré une situation aussi difficile depuis plus de six ans. Nous convenons que les gouvernements britannique et équatorien peuvent trouver une solution et fournir des assurances diplomatiques contre l’extradition vers les États-Unis.
Si les autorités équatoriennes mettent fin à l’asile de l’ambassade, Julian Assange pourrait être arrêté au Royaume-Uni et extradé vers les États-Unis, où il risque une longue peine de prison ou même la peine capitale.
Si une personne doit être extradée vers un pays où elle risque la mort en raison de ses activités politiques, il suffit sans aucun doute, en droit international, de lui accorder le statut de réfugié. L’article 33 de la Convention de Genève interdit expressément aux États signataires d’expulser ou de refouler un réfugié par-delà les frontières des territoires "où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de ses convictions politiques".
Nous tenons donc à remercier le gouvernement équatorien d’avoir accordé l’asile politique à Julian Assange dans son ambassade en 2012 pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. Nous espérons que le nouveau gouvernement du président Lenín Moreno continuera d’assurer la santé et la sécurité de Julian Assange dans l’ambassade.
Mesdames et messieurs,
6. Julian Assange et Wikileaks sont entrés dans l’histoire. Nous avons l’obligation morale de prévenir les crimes de guerre et de découvrir les crimes de guerre en informant. C’est ce que Assange et Wikileaks ont fait. Et pour cela, Assange mérite un prix, pas une persécution politique et un procès.
Nos prochaines initiatives dans cette affaire comprendront le renforcement de la solidarité internationale de parlementaires avec Julian Assange et donc avec la liberté de la presse. Parce qu’il ne s’agit pas de la personne d’Assange. Il s’agit du droit de publier des informations dans l’intérêt public. Il s’agit de notre démocratie.
Ainsi, 36 parlementaires d’une douzaine de pays européens ont écrit au Secrétaire général de l’ONU António Guterres, au Premier ministre britannique Theresa May et au Président équatorien Lenín Moreno.
7. Nous demandons au ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, de montrer son soutien et de défendre la santé et la sécurité de Julian Assange. En révélant des documents secrets, Julian Assange a rendu publics les crimes commis par l’armée américaine pendant la guerre en Irak, dont le gouvernement fédéral alors dirigé par le SPD et dirigé par le chancelier Gerhard Schröder avait également pris ses distances.
Après avoir développé son influence en Amérique latine (Pérou-Colombie) et en Afrique (Guinée, Togo) au début des années 2010, le vendeur de mercenaires israélien, ancien général, Israel Ziv fait maintenant l'objet de sanctions du département du Trésor américain (confiscation d'avoirs et interdiction de transaction) pour avoir vendu illégalement des armes au Sud Soudan, tant au gouvernement qu'à l'opposition, pendant la guerre civile de 2013-2017 (qui a fait 400 000 morts) pour un montant de 150 millions de dollars sous couvert de faire de l'agribusiness.
Mawien Makol, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a qualifié ces nouvelles sanctions d'"injustifiées", ajoutant qu'elles avaient en réalité pour but de faire échouer le récent accord de paix signé au Soudan du Sud. Ziv clame son innocence. Mais ce n'est pas la première fois que ses activités troubles sont épinglées. Ainsi l'activiste israélien Eitay Mack avait déjà dénoncé en 2017 les ventes d'armes d'Israel Ziv via sa société Global CST à la Birmanie où elles ont servi à persécuter les Rohingyas, les Shans et les Kachins. D'une manière générale si vous faites une recherche en tapant "Eitay Mack" sur Google vous aurez une vision générale de l'aide militaire israélienne à différents dictateurs du Tiers-monde.
Global CST avait aussi préalablement encadré les Géorgiens durant l'attaque contre l'Ossétie du Sud en 2008, puis aidé trois ans plus tard l'Abkhazie sécessionniste selon un article d'Haaretz du 5 mai 2011 et selon l'agence abkhaze Apsnipress, qui affirmait que sept membres de cette société, dont Israel Ziv et le major général Meir Klifi l'ancien secrétaire militaire de Netanyahou ont rencontré le premier ministre Sergueï Chamba à Soukhoumi en avril 2011. Ce n'était pas la première fois que cette société était accusée de double jeu, puisqu'en 2008 un interprète de cette société qui travaillait avec le gouvernement colombien, Shai Killman, avait vendu des secrets militaires à la guérilla des FARC.
La firme du général de réserve Israel Ziv n'est pas coupée de l'appareil militaire israélien. Outre Meir Klifi, elle compte aussi parmi ses dirigeants Ephraim Sneh , ancien vice-ministre travailliste de la défense. Il est étrange que, compte tenu de ses liens avec Netanyahou, l'administration Trump ait pris des mesures aussi radicales contre elle aujourd'hui.