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Les réfugiés politiques kurdes sacrifiés pour l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN
En échange du feu vert d'Ankara à leur adhésion à l'OTAN, Stockholm et Helsinki vont devoir livrer des dirigeants et activistes kurdes qui vivent sur leur sol à la Turquie (une trentaine au total).
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Pour mettre un visage sur ces réfugiés politiques, on peut par exemple citer le cas de la députée Amineh Kakabaveh, 52 ans, Kurde iranienne de gauche arrivée en Suède en 1992. La députée kurdo-suédoise indépendante a récemment attiré l'attention internationale après s'être abstenue de voter une motion de censure début juin sauvant ainsi le gouvernement de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson. En échange, Kakabaveh a déclaré que le gouvernement avait promis de continuer à aider les Kurdes dans le nord-est de la Syrie... un promesse sur laquelle la Suède va pouvoir s'asseoir après le deal passé avec Erdogan. Voilà comment Mme Andersson remerciera ses amis...
Les deux pays scandinaves ont aussi accepté de renforcer leur coopération en établissant des commissions conjointes des services de sécurité et de renseignement avec Ankara qui lui permettront de bénéficier de leurs anciens dossiers et d’obtenir des informations sécuritaires et sur leurs activités de financement et de recrutement. Un grand pas en avant pour le respect des principes du droit d'asile...
C'est à peu près aussi piteux que l'image du président de la République française courant après son homologue américain comme un caniche à la dernière réunion du G7 pour lui révéler ses petits arrangements avec les Emirats arabes unis pour obtenir un peu plus de pétrole en compensation de l'embargo sur les hydrocarbures russes.
Injustices estivales
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On ne peut pas regarder sans cesse la situation politique du point de vue des racines spirituelles, il faut aussi, de temps en temps rappeler les règles de justice, ne serait-ce que pour ne pas avoir à se reprocher après coup d'être resté trop silencieux devant les quelques lecteurs qui nous restent sur des sujets importants pour le quotidien des gens.
Soulignons donc aujourd'hui que la position de Macron qui après la défaite de son parti à l'élection législative somme son opposition de proposer des compromis est injuste. Il aurait dû a minima proposer un nouveau pacte politique à ses opposants. Il est surtout injuste parce qu'il vise à toujours asseoir plus le pouvoir des riches, et c'est ce qu'il fera avec des ententes ponctuelles avec Les Républicains et le Rassemblement national, notamment sur la retraite à 65 ans que le régime macronien doit à l'Union européenne en échange de l'aide économique à la relance versée.
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Est aussi injuste bien sûr l'obstination de l'Union européenne à sanctionner la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, injuste et contre-productive pour l'économie mondiale, obstination qui se double en ce moment de l'envoi inconsidéré d'armements qui risquent de proliférer entre les mains de mafieux de tous horizons, d'une extension paranoïaque de l'OTAN à la Suède et à la Finlande (heureusement ralentie par Ankara en ce moment), et d'un blocus absurde de l'enclave de Kaliningrad. Tout cela se conjugue, sur la forme, avec l'humiliation de la France par des embrassades exagérément sensuelles d'un Macron (qui n'est plus stagiaire ENA mais chef d'Etat, faut-il le lui rappeler) avec Zelinsky, et des classes politiques occidentales qui toutes doivent rendre hommage à ce pitre et accueillir son icône dans leurs assemblées par téléconférences (heureusement la plupart des chefs d'Etat africains ont refusé ce sketch quand le régime de Kiev a tenté de le leur imposer le 20 juin). Et une entrée dans l'Union européenne promise en prime - on rêve ! La poignée de main de maître maçon (avec le pouce tourné vers le bas) du chef d'Etat ukrainien avec Ben Stiller, l'acteur du film Mon Beau Père et moi, le 21 juin dit assez quels réseaux sont derrière cette comédie. Dans la série burlesque (qui le serait, du moins, si sur le terrain il n'y avait pas des morts chaque jour du fait de cette folie), relevons aussi cette tentative d'excommunication prononcée par l' "intellectuel" Slavoj Zizek contre Chomsky et tous ceux qui, à gauche, prônent la négociation avec Poutine.
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Troisième injustice évidemment la prorogation du passe sanitaire par le Parlement européen, avec les votes conjoints des écologistes, des socialistes et de la droite, dans le sens des conflits d'intérêt de Mme Von der Leyen, alors que l'Autriche par exemple renonce définitivement (semble-t-il) à la vaccination obligatoire. Jusqu'où ira l'usurpation des fédéralistes européistes dans ce domaine ? Par le jeu très douteux de la recrudescence médiatiquement manufacturée des tests PCR qui font passer les rhumes pour des symptômes du Covid et l'absence de symptôme pour une vraie maladie, on nous fait croire à un rebond de l'épidémie en plein été (ce qui ne s'est jamais constaté les autres années), pour nous refiler des quatrièmes doses. Toujours pas de réintégration des soignants réfractaires à la vaccination au programme. Même la Corée du Nord en mai a cessé de résister au covidisme... Suivra-t-elle le chemin de la Tanzanie qui, après la mort suspecte de son président, s'est engagée à atteindre un taux de vaccination Covid de 70 % à l'automne ?
Eurodéputés français pro-pass sanitaire au parlement européen :
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L'enjeu alimentaire autour de l'Ukraine
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Le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov devait se rendre à Belgrade le mardi 7 juin, mais cette arrivée a été retardée après que trois pays (la Bulgarie, la Macédoine du Nord et le Monténégro) eurent interdit le vol de l'avion dans lequel Lavrov devait se trouver. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la visite était annulée. Cette initiative des 3 pays vassaux de Washington viole la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, essentielle à la conduite des relations extérieures, qui garantit aux diplomates qu'ils seront libres d'assumer leurs fonctions.
Il y a 4 jours Macky Sall , président du Sénégal (pays qui s'est abstenu de condamner à l'ONU l'invasion de l'Ukraine) et de l'Union africaine s'est envolé pour Moscou pour convaincre Vladimir Poutine de laisser l'Ukraine exporter ses stocks de produits alimentaires pour éviter une dangereuse pénurie qui en Afrique commence à frapper notamment les enfants. De leur côté les Nations Unies tentent de négocier un accord avec la Russie pour permettre à l'Ukraine de redémarrer les exportations de céréales via la mer Noire. Vladimir Poutine et de responsables russes ont fait savoir qu'ils allégeraient le blocus des ports ukrainiens si, en échange, l'Occident lève ses sanctions économiques contre Moscou. Les Etats-Unis, peu sensibles au sort des affamés, rejettent par avance cette proposition qu'un responsable américain dans Politico décrit comme une "diplomatie d'extorsion".
Par ailleurs il existe une controverse pour savoir si les sanctions occidentales couvrent effectivement les exportations alimentaires russes et leurs produits fertilisants (la Russie produit une bonne partie de ces engrais). L'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield,prétend que non. En fait le point n'est pas clair : " Les sanctions ont perturbé les ventes d'engrais et de cultures en provenance de Russie, écrivait CTVNews en mars. De nombreuses banques et commerçants occidentaux évitent les approvisionnements russes de peur de ne pas respecter les règles en évolution rapide". L'Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Trésor américain a publié une nouvelle licence générale datée du 24 mars, qui soustrait les engrais minéraux russes à d'éventuelles sanctions mais les acteurs économiques par prudence évitent de passer des contrats.
L'Union européenne, réfléchit au moyen d' expédier le grain ukrainien sur des routes terrestres via le rail et le camion, mais cela s'avère techniquement difficile et coûteux. Aux Etats-Unis des va-t-en-guerre irresponsables comme Jason Crow (D-Colo.), ancien garde forestier de l'armée qui a rencontré le président ukrainien Zélinsky en mai, plaident pour une action de armée contre le blocus par les Russes du port d'Odessa (le seul grand port maintenant contrôlé par l'Ukraine après la chute de Marioupol). Crow est un ami de George Soros. Jennifer Allan Soros, la belle-fille du milliardaire avait symboliquement versé 2 800 dollars pour sa campagne en 2020 - le reste de ses comptes peut être épluché ici.
Les militaires américains résistent. Le chef d'état-major interarmées, le général Mark Milley, a déclaré mardi aux journalistes que le déminage des ports ukrainiens et la navigation dans le blocus naval russe "seraient une opération militaire à haut risque qui nécessiterait des efforts considérables". En outre la Turquie continue sagement de refuser l'accès des bateaux de guerre à la Mer noire.
Sur le front énergétique l’Union européenne a banni, vendredi 3 juin, la majeure partie des importations de pétrole russe par bateau avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou. Le premier ministre hongrois a en revanche obtenu que l’approvisionnement par oléoduc puisse continuer « temporairement » mais sans fixation de date limite pour alimenter la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque (ainsi accessoirement que l'exclusion du patriarche de l'église orthodoxe de la liste des sanctions au nom de la liberté religieuse).
Les trahisons de la gauche de la gauche sur l'Ukraine
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Après notre inventaire des trahisons de la gauche de la gauche dans la lutte contre Big Pharma, voici quelques extraits celles concernant le combat pour la paix en Ukraine : trahisons délibérées ou simples naïvetés, on ne sait plus.
En France, le Tweet guerrier de Mélenchon du 18 mai (après une expulsion de diplomates qui pourtant ne faisait que répondre très normalement à la même expulsion préalable de diplomates russes) : "En expulsant 34 diplomates français, 24 italiens et 27 espagnols, le gouvernement #Poutine provoque les nations de l'Europe du Sud. Il achève de s'exclure des nations qui cherchent la stabilité et la sécurité sur notre continent."
Le 7 avril sur BFM TV Fabien Roussel (PCF) estimait qu'il n'y a "pas assez" de sanctions contre la Russie.
Aux Etats-Unis, Bernie Sanders, Alexandria Ocasio Cortez, Ilhan Omar, et Rashida Tlaib (aile gauche du Parti démocrate) ont voté l'aide de 40 milliards à l'Ukraine (dont une grande partie de missiles Stingers et Javelin qui vont encore prolonger inutilement cette guerre et dont une partie seront probablement revendus ou donnés par des mafias locales à des groupes extrémistes) - alors qu'au Yémen l'ONU n'obtient qu'un peu plus d'un quart des 4,3 millliards qu'elle demande pour sauver les enfants de l afamine. Dans la même logique, en Espagne Yolanda Diaz ministre communiste du travail approuve les livraisons d'armes de son pays (dirigé par la gauche) à Zelinsky.
Pour le reste, comme pendant la guerre en Irak ou la guerre au Kosovo, les prises de positions de la gauche de la gauche européenne vont souvent dans le sens d'une vague déclaration de principe en faveur de la paix (voir la photo de l'association parlementaire pacifiste à la chambre des députés italienne ManifestA ci-dessous) sans guère relayer les informations occultées par les grands médias qui permettraient aux gens d'avoir une vision plus équilibrée du conflit ukrainien.
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Caucase : Pas de deuxième front en vue
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Les lignes bougent, et pas vraiment dans le bon sens à la frontière nord de la Russie la Suède et la Finlande demandent à rejoindre l'OTAN (Moscou va du coup couper ses livraisons d'électricité à Helsinki, mais Erdogan a le non goût, pour l'instant, de s'opposer à ces adhésions, ce qui va lui valoir beaucoup de pressions de ses alliés). Cependant sur le front du Caucase, le choses paraissent plus stables, bien que le nouveau président d'Ossétie du Sud, Alan Gagloiev, élu le weekend dernier, ait confirmé son intention qui était aussi celle de son prédécesseur d'organiser un référendum sur l'adhésion de son pays à la Russie (tout en signalant qu'il ne le fera qu'avec le feu vert de Vladimir Poutine).
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On a déjà parlé ici des laboratoires militaires américains en Géorgie tandis que Moscou soumettait au Conseil de sécurité hier celle des laboratoires en Ukraine (la Chine a jugé inquiétantes les dernières preuves d'activité biologique publiées par la Russie). Depuis le début de la guerre d'Ukraine la Georgie a manifesté sa réticence à se joindre à la politique américaine de sanctions contre la Russie, ce qui lui a été amèrement reproché par le régime de Zelinsky. Tbilissi a demandé à rejoindre l'Union européenne mais pas l'OTAN, et seul le parti de l'ex-président Saakachvili, le Mouvement national uni (qui avait quand même vendu les infrastructures énergétiques géorgiennes à la Russie après la guerre de 2008), aujourd'hui dans l'opposition, demande d'ouvrir un "deuxième front" anti-russe en Géorgie en attaquant l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Le politologue Ghia Abashidze accuse ce parti de faire le jeu de Moscou car cela perturberait la voie d'approvisionnement énergétique alternative de l'Ukraine par le Caucase. "Notre peuple a déjà combattu trois fois contre la Fédération de Russie, nous avons enduré des milliers de problèmes - nous garantissons à la population qu'il n'y aura pas de guerre dans le pays", a déclaré hier le Premier ministre géorgien, Irakli Gharibashvili .
Alerte en Transnistrie
Le 25 avril dernier à 17h45, des inconnus, se trouvant à l'intersection des rues Manoilova et Karl Marx, ont tiré 3 fois sur le bâtiment du ministère de la Sécurité d'État à Tiraspol avec un lance-grenades antichar. Puis dans la nuit du 26 avril, un groupe de personnes non identifiées sont entrées dans le village de Mayak, district de Grigoriopol pour y déposer des mines, deux ont explosé à proximité des antennes régionales de radio, dix ont été neutralisées par les forces de l'ordre. Le 27 (aujourd'hui) des tirs sont signalés dans la zone des entrepôts de Kolbasna principal stock d'armes (20 tonnes) de la 14e armée interarmes (russe) stationnée sur les bords du Dniestr. Les autorités transnistriennes font aussi état d'une attaque aérienne par drone contre une unité militaire à Tiraspol. Des drones en provenance d'Ukraine auraient aussi été vus au dessus de Kobalsana.
Des analystes russes estiment que les forces armées ukrainiennes qui ont perdu le plus grand entrepôt de Balakliya (région de Kharkiv/Kharkov), pourraient être tentées de vouloir compenser leurs pertes par la conquête de Kobalsana voire de la totalité de la Transnistrie, pour peu que le gouvernement moldave leur accorde son feu vert.
Moldavie-Transnistrie : les rapports se tendent
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Bien qu'elle ait proclamé sa neutralité entre l'OTAN et la Russie (neutralité inscrite dans sa constitution), la Moldavie (qui dépend entièrement de Moscou pour son énergie), à mesure que le conflit ukrainien s'éternise, durcit sa position çà l'égard de la Russie (interdiction de la lettre Z, du ruban de Saint-Georges, symbole de la victoire soviétique sur le nazisme, des fêtes du 9 mai) impose des contraintes économiques croissantes à l'entité sécessionniste transnistrienne (Pridnestrovie).
La direction de l'usine métallurgique moldave (Uzina Metalurgică Moldovenească SA), la plus grande entreprise de Transnistrie (redevenue rentable en 2017 seulement grâce à la fourniture de gaz russe à prix cassés), a demandé à l'UE d'influencer Chisinau, qui a interdit l'exportation et l'importation de ses produits. L'usine est l'une des principales sources de revenus de la Pridnestrovie, ses recettes en devises représentent environ la moitié du budget de la république (dans un commerce structurellement déficitaire).
Tiraspol (qui a accueilli 30 500 réfugiés ukrainiens, ce qui représente un dixième de la population de l'entité, même proportion qu'en Moldavie où il y en a 360 000) a également fait appel à l'OMS pour se plaindre du manque de médicaments, car Chisinau "refuse de délivrer des permis pour l'importation de nouveaux lots de médicaments et retarde les marchandises qui ont déjà atteint la frontière".
Les observateurs et les experts notent que le changement de position des responsables moldaves a suivi immédiatement la visite à Chisinau de la représentante américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield , qui a promis que les États-Unis fourniraient une aide supplémentaire à la Moldavie d'un montant de 50 millions de dollars.
Le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration européenne moldave Niku Popescu a cependant eu la sagesse de préciser que son pays ne demandait pas d'armes à l'OTAN pour ne pas augmenter les tensions dans la zone. Le président de Moldovagaz affirme que la Russie en représailles contre le nouveau positionnement de Chisinau a doublé le tarif de son gaz en avril, de sorte que la Roumanie (qui livre des armes à l'Ukraine) tente en ce moment de compenser le manque à gagner pour ce pays, en complément d'une assistance financière internationale déjà significative obtenue début avril à Berlin.
Par ailleurs, pour mémoire, conformément à l'hystérie anti-russe ambiante, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, l'APCE, a adopté le 15 mars une résolution dont un des amendements désigne la région séparatiste moldave de Transnistrie comme territoire occupé par la Russie (qu'elle a expulsée de son organisation), alors qu'elle avait toujours manifesté plus de réalisme sur la complexité du sécessionnisme transnistrien. Un élu centriste alsacien a participé à la présentation de cet amendement lamentable. Aucun élu de cette assemblée ne s'y est opposé. Dans cette enceinte aussi la bêtise est très contagieuse.
Mon livre sur l'agression de l'OTAN contre la Serbie à la Librairie du Globe
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La russophobie hystérique d'aujourd'hui et les spéculations gratuites de nos grands médias sur la "folie" de Vladimir Poutine, au mépris de toute réflexion critique sur le rôle des Occidentaux dans l'affaire ukrainienne (et au mépris d'une information honnête sur la situation de terrain), rappellent l'excitation anti-serbe unanimiste et totalitaire de 1999 - du temps où je fréquentais les salons de Régis Debray et faisais circuler des pétitions signées par Bourdieu, Chomsky et quelques autres -, ce que je raconte dans mon livre "L'Ingérence de l'OTAN en Serbie" paru en 2014. Cet ouvrage est maintenant en vente sur les étals de la librairie russophone la "Librairie du Globe", 67 boulevard Beaumarchais dans le 3ème arrondissement de Paris. Elle est tenue par deux jeunes gens très sympathiques qui affichent leur refus de tout bellicisme (y compris du bellicisme moscovite) et qui ont besoin de votre soutien en cette période de manichéisme imbécile.
Je leur ai rendu visite vendredi dernier, n'hésitez pas à faire de même !