Articles avec #peuples d'europe et ue tag
Nuland aux Chinois : "La neutralité n'est pas une option"
/image%2F1562800%2F20220310%2Fob_5e0d2d_chimik.jpg)
Evidemment, en situation de guerre, comme disait Kipling, la vérité est toujours la première victime. Donc quel crédit faut-il accorder à cette information que je lisais ce matin sur Al-Mayadeen : « Le ministère russe de la Défense a annoncé aujourd'hui, jeudi, que "des laboratoires biologiques américains établis en Ukraine ont mené des expériences sur le coronavirus". Il accuse aussi les USA d' "étudier la propagation des maladies par les oiseaux migrateurs entre l'Ukraine et la Russie ».
80 tonnes d'ammoniac auraient été expédiées au village de Zolochev, au nord-ouest de Kharkov, par des nationalistes ukrainiens (qui par ailleurs empêchent les habitants de quitter Marioupol encerclée). Les Etats-Unis ont démenti.
Difficile de faire la part du vrai et du faux. Sur Twitter la journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva (ancienne employée du journal mainstream Труд ) rappelle qu'en mars 2018 elle avait été expulsée du Parlement européen pour avoir tenté de demander au Secrétaire adjoint américain à la santé Robert Kadlec qui le visitait pourquoi Washington finançait 25 laboratoires biologiques autour de la Russie, de l'Iran et de la Chine. Un officiel chinois a surenchéri : "Les États-Unis ont 336 laboratoires dans 30 pays sous leur contrôle, dont 26 rien qu'en Ukraine. Il devrait rendre compte de ses activités militaires biologiques dans son pays et à l'étranger et se soumettre à une vérification multilatérale." Comme souvent Tulsi Gabbard a eu des mots justes sur cette affaire des laboratoires US dans le monde.
Ce qui est certain en tout cas, c'est cette déclaration de la pitoyable sous-secrétaire d'État américain aux Affaires politiques Victoria Nuland : « Les Chinois aiment dire qu'ils sont neutres dans ce conflit... Le chancelier [allemand] [Olaf] Scholz et le président [français] [Emmanuel] Macron ont parlé au [président chinois] Xi Jinping juste aujourd'hui pour faire comprendre aux Chinois que la neutralité n'est pas une option ici ».
Nuland, épouse du néo-conservateur Robert Kaga, conseillère de Dick Cheney au moment de l'invasion de l'Irak sous l'administration Bush, s'était distinguée au moment du coup d'Etat de Maïdan en 2014 par son célèbre "fuck Europe" intercepté dans une conversation où elle préconisait d'imposer les hommes de Washington au pouvoir à Kiev, elle était alors sous-secrétaire d’État pour les Affaires européennes et eurasiatiques d'Obama.
La neutralité sur le conflit ukrainien est pourtant l'option adoptée par les pays les plus peuplés du monde, et 17 pays africains (ainsi que, plus généralement, tous les pays qui n'ont pas une base américaine sur leur sol). C'est la seule option pour pouvoir servir d'intermédiaire entre Russes et Ukrainiens et parvenir le plus vite possible au retour de la paix.
Petit retour sur la question des laboratoires bactériologiques en Ukraine
Comme je le disais ici il y a 8 jours, seuls les historiens pourront déterminer si V. Poutine a eu des raisons objectives de pas limiter son intervention en Ukraine à la simple défense du Donbass.
/image%2F1562800%2F20220305%2Fob_ec5664_alexey-zhuravko.jpeg)
Les gens qui tombaient sur mon blog en cherchant des informations sur les laboratoires américains d'armes bio-chimiques en Ukraine, m'ont semblé faire fausse route s'ils tentaient d'y voir la cause stratégique de l'invasion vu la source de cette rumeur, l'ex-député Alexey Zhuravko (Alexeï Jouravko).
Et puis voilà qu'un auteur anonyme, Julien G (est-ce si dangereux d'écrire sous son vrai nom en ce moment en matière géostratégique ?), sur le site du Courrier des stratèges, hier, a publié un article tentant de creuser cette hypothèse sous le titre "Pourquoi les États-Unis financent-ils des bio-laboratoires militaires en Ukraine?"
Il y explique que « L’opération militaire russe en Ukraine a "coïncidé" avec le lancement prévu de bio-laboratoires militaires américains à Kiev et à Odessa.» Tout en ajoutant que « L’ambassade des États-Unis en Ukraine a depuis supprimé de son site Internet les documents relatifs aux 11 laboratoires biologiques financés par le Pentagone en Ukraine. » Pas de chance...
Alors que reste-t-il comme élément de preuve si l'ambassade a tout supprimé d'un clic de souris ? Un accord sur la « lutte contre les agents pathogènes hautement dangereux » en Ukraine figurant sur un site officiel américain. En fait ce contrat est un amendement à un contrat antérieur, signé dans le cadre de la Réduction coopérative des menaces (en anglais Cooperative Threat Reduction - CTR).
Quand on regarde un peu l'historique on se rend compte que cette affaire de coopération pour la réduction des menaces remonte à au moins 2005 (juste après la Révolution orange) date à laquelle l'Arms Control Association écrivait :
"La coopération américaine avec l'Ukraine dans le cadre du programme Nunn-Lugar Cooperative Threat Reduction (CTR) a été élargie le 29 août avec un accord d'utilisation des fonds américains du CTR pour améliorer la sécurité des agents pathogènes stockés dans les établissements de recherche biologique et de santé de l'ancienne république soviétique.
En vertu de l'accord, les fonds du CTR iront pour la première fois directement à des projets visant à sécuriser les souches pathogènes et les connaissances biologiques sensibles en Ukraine. Les États-Unis s'efforceront également d'améliorer les capacités ukrainiennes à détecter, diagnostiquer et traiter les épidémies de maladies infectieuses, ainsi qu'à déterminer si les épidémies sont naturelles ou le résultat du bioterrorisme.
L'accord a été signé lors de la visite à Kiev d'une délégation américaine de haut niveau conduite par le président de la commission sénatoriale des relations étrangères Richard Lugar (R-Ind.) et le sénateur Barack Obama (D-Ill.).
Parmi les installations en Ukraine destinées à recevoir des mises à niveau de sécurité figurent celles autrefois liées au réseau anti-peste de l'ère soviétique, qui continuent de stocker des bibliothèques d'agents pathogènes naturels à des fins de recherche et de santé publique. Andy Fisher, porte-parole de Lugar, a déclaré à Arms Control Today le 15 septembre que les installations anti-peste "étaient des menaces et ce sont des menaces", étant donné le risque qu'une mauvaise sécurité puisse permettre aux terroristes d'accéder à des agents pathogènes. Fisher a également évoqué la possibilité que des procédures d'exploitation et des équipements obsolètes puissent entraîner la fuite involontaire d'agents pathogènes de ces installations, mettant en danger la santé publique de la région.
La coopération dans le cadre du nouvel accord ne se limitera pas à la sécurité physique vis-à-vis des agents pathogènes. Des fonds seront également disponibles pour l'emploi pacifique de scientifiques dont les compétences et l'insécurité financière pourraient en faire des cibles potentielles pour les États ou les groupes indépendants cherchant à acquérir des capacités d'armes biologiques. En outre, l'accord comprend des dispositions pour la coopération entre les laboratoires épidémiologiques américains et ukrainiens dans le diagnostic des épidémies. À cette fin, les agents pathogènes des établissements de santé et de recherche ukrainiens seront partagés avec des laboratoires partenaires américains. Dans le cadre d'un accord CTR avec l'Azerbaïdjan, les États-Unis ont également reçu le mois dernier un transfert d'agents pathogènes provenant d'installations similaires dans cette ancienne république soviétique."
A première vue tout cela était censé être purement pacifique. Mais revenons à l'article de Julien G. Il explique précisément que dans le cadre de cet accord, en juin 2010, a été ouvert à l’Institut de recherche Mechnikov Anti-Peste à Odessa en présence de l’ambassadeur américain John Tefft, le premier centre biologique d’Ukraine.
Il cite ensuite les propos du secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolai Patrushev dans l’hebdomadaire Argumenty I Fakty en septembre 2021 repris par l'agence Tass, "Les laboratoires biologiques que Washington met en place à travers le monde mettent en péril la santé de dizaines de millions de personnes, violant ainsi leurs droits".
/image%2F1562800%2F20220305%2Fob_6417dd_defence-reduction.jpg)
Puis Julien G nous oriente vers les propos du directeur américain du programme Cooperative Threat Reduction Program, Robert Pope, le 26 février dernier qui estime que l'offensive russe met en péril la sécurité des installations ukrainiennes (11 laboratoires) aménagées dans le cadre des programmes CTR notamment en cas de coupure d'électricité en ce qui concerne les virus stockés dans les réfrigérateurs. Cela dit Robert Pope se sentait obligé de préciser que des experts extérieurs ont reconnu que ses investissements dans les laboratoires ex-soviétiques n'étaient pas des "opérations camouflées pour créer des armes biologiques" (not a covert bioweapons operation). Qui croire ?
Tout cela était en tout cas d'autant plus inquiétant pour les Russes, nous dit Julien G, que la « Defense Threat Reduction Agency » (DTRA), du Département de la Défense, qui finance les 11 laboratoires entretient la confusions en externalisant son activité auprès d'organismes privés dont les employés jouissent par ailleurs de l'immunité diplomatique.
Propagande contre propagande. On sent bien qu'il sera aussi difficile de savoir ce qu'il se passe dans ces 11 laboratoires qu'il le sera de deviner ce qui s'est passé en 2019 dans le laboratoire P4 de Wuhan supposé être à l'origine de la diffusion du SRAS-Cov-2. Mais c'est quand même un élément de réflexion utile à apporter au débat sur l'invasion russe de l'Ukraine.
Projet d'adhésion du Kosovo à l'OTAN
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_fab2b4_b52.jpg)
Il n'y a pas de limites aux revendications des clients de l'Occident.
Le 3 mars, le ministre kosovar de la Défense, Armend Mehaj, a fait savoir sur Facebook et Twitter qu'il s'est entretenu par visioconférence avec le ministre de la Défense de la Croatie, Mario Banožić et que celui-ci s'est engagé à soutenir la demande de l'entité d'adhésion de l'entité de Pristina à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord.
Pourtant le Kosovo n'a pas d'armée et une telle adhésion serait contraire à la résolution de l'ONU 1244, qui régit la situation du Sud de la Serbie depuis 1999.
Le ministre croate a visité en décembre dernier le Kosovo où se trouve une centaine soldats croates dans le cadre des contingents de la KFOR au camp Villlagio Italia, près de Peć dans l'Ouest du Kosovo, dirigé par un sémillant colonel italien (voir ici).
La demande d'adhésion accélérée du Kosovo à l'OTAN a été votée par le parlement de cette entité hier, par 94 voix sur les 120. La dépêche de Reuters qui rapporte l'information précise que l'entité pourrait se doter prochainement d'une armée de 5 000 hommes en violation de la résolution de l'ONU (mais que valent ces résolutions en ce moment quand l'ambassadeur Ukrainien à l'assemblée générale demande que la Russie perde son statut de membre permanent du conseil de sécurité ?).
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_6fe03b_kosovo-ukraine.jpg)
La session s'est accompagnée d'une vaste démonstration de soutien à l'Ukraine comme le montre la photo à gauche de la députée kosovare Doarsa Kica (ex avocate et boursière de l'université jésuite de Chicago, c'est toujours intéressant pour la sociologie politique...) .
Des affiches "We stand with Ukraine" avaient été placés en début de session sur les bureaux des 120 députés (ce qui révèle en soi le caractère assez totalitaire et unanimiste du parlement kosovar). Les 10 députés de la Liste serbe les ont retournés à l'envers en signe de protestation avant de quitter la salle.
Selon Visegrad 24 le Kosovo pourrait accueillir 5 000 réfugiés ukrainiens. Déjà 20 journalistes ukrainiens ont été installés à Pristina, avec l'aide de l'European Center for press and media freedom (probablement un organe lié à l'Open society de Soros, mais il devient de plus en plus difficile de "tracer" les financements de ces ONG). Pendant que le Kosovo et notamment Doarsa Kica soutiennent les journalistes ukrainiens, cette vaillante députée travaille à interdire le pluralisme de nos médias (et de journalistes free lance comme Anne-Laure Bonnel dans le Donbass).
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_dc0eb4_kosovo-in-nato.jpg)
Hier après midi elle expliquait fièrement sur son profil Facebook : "Avec l'eurodéputée (écologiste allemande) Viola Von Cramon, nous avons parlé de bloquer les portails qui diffusent de fausses informations, de la propagande et généralement de bloquer les chaînes, les pages et les nouvelles venant de la Fédération de Russie et les agendas pro-russes". Von Cramon supervisait les élections du soi-disant Kosovo de 2019 pour le compte de l'UE et était présente à la délibération du parlement de l'entité de Pristina.
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_c50da9_doersa-censure.png)
Mon livre sur l'ingérence de l'OTAN au salon du livre de Novi Sad (Serbie)
/image%2F1562800%2F20220227%2Fob_cd23a9_salon-novi-sad.jpg)
Mon livre sur l'ingérence de l'OTAN en Serbie sera en vente à la Foire internationale du livre de Novi Sad en Serbie à partir de ce mercredi. 5 000 visiteurs sont attendus sur une semaine. Mon éditeur y tient un stand. Novi Sad, fière cité de la Voïvodine, a été nommée par la commission européenne capitale européenne de la culture pour l'année 2022.
N'oublions pas que, semblable à l'actuelle russophobie, il y a 23 ans il y avait en France et en Europe une serbophobie extrême dont les promoteurs étaient les mêmes. L'OTAN à l'époque bombardait sauvagement les ponts de Novi Sad sur le Danube avec des bombes à l'uranium appauvri à la grande satisfaction de Monsieur Tout-le-monde autour de moi.
/image%2F1562800%2F20220227%2Fob_62428e_1couv-serbie.jpg)
PS : Bon, un peu dommage que le salon s'appelle "Migration des âmes" dans un sens chamanique et accueille un groupe musical sataniste comme Enigma... Mais les œuvres des Ténèbres se glissent partout hélas... Serait-il plus rigoureux de ma part de demander à mon éditeur de brûler tout mes livres et de ne plus chercher à faire entendre mes témoignages nulle part ?
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_ba9666_livres-otan-novi-sad.jpg)
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_50d272_novosadski.jpg)
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_b9fc35_ns-capitale.jpg)
L'heure est à la russophobie
/image%2F1562800%2F20220227%2Fob_bc8f8a_volodymyr-zelensky-ukraine-debate-exla.jpg)
Au Conseil de sécurité de l'ONU, les pays les plus peuplés du monde (Chine, Inde) se sont abstenus de condamner l'invasion de l'Ukraine, de même que les Emirats arabes unis. Mais le sommet de la pyramide mondialiste, lui, veut attiser le conflit. Kira Rudik députée ukrainienne le déclare sur Fow News (minute 1'51 de la vidéo) : "We don't only fight for Ukraine, we fight for this New World Order". C'est donc bien ce fameux "nouvel ordre mondial" qui est en jeu. Le World Economic Forum (le forum de Davos) a d'ailleurs manifesté son soutien à Kiev.
Un peu tous les sorciers de haut vol (je ne parle pas des petits bricoleurs locaux, mais de ceux qui étaient aussi dans l'opération Covid 19 au niveau mondial) sont d'ailleurs maintenant sous la bannière ukrainienne, à commencer par Marina Abramovic (souvenez vous) dans une vidéo récente, Lady Gaga, Madonna...
L'ostracisme anti-russe croissant rappelle la folie anti-allemande avant 1914, dénoncée par Benda dans la Trahison des clercs quand il soulignait que les intellectuels organiques français en venaient à dénier tout intérêt à la philosophie ou à la musique allemande par pur conformisme chauvin. Même processus aujourd'hui à l'égard de la Russie la Philharmonie de Paris annule des concerts d'un chef d'orchestre accusé d'être "pro-Poutine"
Et les mondialistes ne reculent devant aucune mauvaise foi. "J'ai soutenu que lorsque vous envahissez une nation souveraine, c'est un crime de guerre", disait le journaliste Harris Faulkner sur Fox News le 27 février devant l'ex-secrétaire d'Etat de Bush Condoleezza Rice, qui hochait la tête en signe d'accord apparent. "Je veux dire, je pense que nous sommes juste à un point réel, basique, basique là-bas." "- Eh bien, c'est certainement contraire à tous les principes du droit international et de l'ordre international", a répondu celle-ci. Pour mémoire Rice fut une des architectes de la conquête de l'Irak en 2003. Ces gens prennent vraiment leur public pour des gogos. Ce sont les mêmes d'ailleurs qui ont soutenu le bombardement la Serbie pendant deux mois pour obtenir la sécession du Kosovo, les champions de l'ingérence tous azimuts dans toutes les zones géopolitiques clés.
On retiendra aussi la déclaration du premier ministre ukrainien Denys Shmyhal demandant aux Occidentaux le 25 février d'interdire le ciel ukrainien aux russe, au risque d'entraîner une confrontation directe. Les pressions pour une guerre ouverte avec la puissance nucléaire russe sont nombreuses sur les plateaux de télévision de la part de ceux qui ont déjà leur place dans des bunkers sécurisés. Un sondage de Gallup de 2015 montrait qu'une minorité de gens en Europe occidentale sont prêts à prendre les armes pour leur pays. Les peuples sont toujours plus sages... surtout quand le risque est l'anéantissement de toute la planète...
/image%2F1562800%2F20220228%2Fob_fb5cca_gens-prets-a-la-guerre.jpeg)
Je suis personnellement assez impressionné de voir la présidente de la commission européenne - un personnage que personne n'a élu, et qui est corrompu jusqu'à l'os comme l'a montré l'affaire des commandes de vaccins anti-Covid et de ses textos avec le PDG de Pfizer - annoncer un gel des avoirs de la banque centrale russe au risque de compromettre l'accès des citoyens de ce pays à leur épargne et à la production de monnaie. « Immobiliser la banque centrale d’un pays majeur est complètement fou, et sans précédent », a écrit sur Twitter, Steven Hamilton, professeur à l’université américaine George-Washington et ancien du Trésor australien. Se livrer à ce genre d'expérimentation sur une puissance nucléaire est effectivement aussi fou que de forcer des dizaines de millions de gens à accepter un vaccin non homologué face à une maladie qui cause 0,05 % de mortalité. Nos dirigeants n'ont plus de limites dans le délire destructeur.
/image%2F1562800%2F20220301%2Fob_ea5e5a_zakharova.jpg)
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères le 28 février a eu une remarque intéressante sur Telegram : "La fourniture d'armes aux héritiers idéologiques du complice nazi Stepan Bandera nous amène, que cela nous plaise ou non, à poser une question rhétorique - dans quelle mesure le processus de dénazification en Allemagne elle-même a-t-il été complet après la défaite de la Seconde Guerre mondiale ? ". La même question s'était posée dans les années 1990 du temps où l'Allemagne soutenait des nostalgiques de la SS en Croatie (chez les nationalistes catholiques) et en Bosnie (y compris dans les rangs des Musulmans), et quand on sait ce que fut l'ambiguïté de l'Union européenne sous le magistère allemand dans les années 2000 à l'égard des révisionnistes baltes, on peut penser que le débat que suggère Zakharova à ce sujet n'est pas complètement absurde. Mais ce débat n'aura pas lieu sur les plateaux de télévision, et les sources d'information alternative, comme pendant la guerre du Kosovo et celles qui ont suivi, comme pendant la dictature covidiste (qui d'ailleurs n'est pas terminée, on aura l'occasion d'y revenir) sont marginalisées voire censurées (voyez ce qu'il arrive à RT et Sputnik).
La pente de l'humanité vers l'instinct guerrier, la bêtise et la tyrannie est vraiment admirable. L'humain est très doué pour livrer le pire de lui-même.
/image%2F1562800%2F20220304%2Fob_92ed36_rothschild-ukraine.jpg)
Après-guerre en Ukraine : qui aura le pouvoir sur les cerveaux ?
/image%2F1562800%2F20220227%2Fob_876dc6_donetsk.jpg)
La presse russe explique qu'il faudra dix ans pour "dénazifier" l'Ukraine... Dix ans pour enlever aux Ukrainiens de l'Ouest leur russophobie et leur nostalgie des milices bandéristes racistes des années 1940. Je ne sais pas comment ils calculent cela. Peut-être d'après le temps qu'il leur a fallu pour supprimer les velléités indépendantistes en Tchétchénie (en Ukraine ça pourrait être plus facile car l'armée russe fait attention de ne pas trop détruire). Soros et Rockefeller plantent une idéologie (avec la Révolution orange des années 2000, puis Euromaidan), Moscou déracine, la CIA replante (car évidemment ne doutons pas que Radio Free Europe, Libération, Le Monde, El Pais, le New York Times et tous les hauts parleurs de Big Brother feront tout pour entretenir la haine anti-russe, pendant que le National Endowment for Democracy financera des milices comme en Syrie, pour entretenir la guerre civile).
Poutine prend un drôle de pari quand même. Il croit connaître assez les faiblesses de l'Occident pour que les vers de celui-ci ne gâchent pas les semailles qu'il répand... Mais notre complexe militaro-journalistico-industriel a tant de tours dans son sac pour entretenir le chaos un peu partout... Il ne sait pas gagner des guerres, mais il sait pourrir les victoires des autres...
Une bizarrerie à propos de mes publications sur l'Ukraine, et un point sur la situation des réfugiés en Moldavie-Transnistrie
/image%2F1562800%2F20220226%2Fob_e27ebc_ukraine.png)
Il y a deux ans, j'avais relayé avec beaucoup de précaution le propos du député en exil Alexey Zhuravko (Jouravko) selon lequel 1,5 à 3 millions de dollars ont été alloués sur le budget américain pour la construction de bio-laboratoires en Ukraine. Puis comme l'information ne paraissait pas plus étayée que cela, j'ai assez vitre supprimé ce billet. Néanmoins, il semble que le lien URL qui portait des mots du titres soit resté stocké sur Bing et Google puisque diverses personnes hier se sont connectées à ce blog pour le rechercher. Du coup j'ai décidé de republier ce billet avec la même adresse qu'en 2020 ici, vu que déjà à l'époque j'avais émis des doutes sur la véracité de cette information. Ainsi les gens qui veulent absolument lire ce billet auront tous les tenants et aboutissants dans cette affaire.
/image%2F1562800%2F20220226%2Fob_84aa4b_transnistrie.png)
On peut se demander quand même quelle officine a eu l'idée de lancer des recherches hier sur les armes bactériologiques en Ukraine pour atteindre mon blog. Je doute que ce soient les grands médias qui ne réfléchissent pas aux questions militaires au delà des communiqués officiels qu'on leur livre, ni des particuliers - car il est rare que ceux-ci poussent leurs investigations pour tomber sur un site aussi petit et mal référencé que le mien.
/image%2F1562800%2F20220226%2Fob_134af7_pdt-transnistrie.jpg)
Les médias du coup recommencent à s'intéresser à la Transnistrie (allié de la Russie où vivent 100 000 Ukrainiens). Et si l'armée russe envisageait une jonction avec ses forces de maintien de la paix basée sur les bords du Dniestr ? Le président de ce pays Vadim Krasnoselsky a clairement démenti toute menace d'attaque contre son pays aussi bien que tout plan pour qu'une offensive soit lancé à partir de son territoire (ce qui était aussi l'avis auparavant de l'eurodéputée tchèque Radka Maksova). Pour le moment elle n'a reçu qu'une centaine de réfugiés ukrainiens dans ses centres d'hébergement temporaire, malgré le rétablissement de la ligne de bus Odessa-Tiraspol, alors que la Moldavie, elle, dit recevoir des bus bondés et où des queues de voitures allant jusqu'à 15 km se sont formées aux check-points frontaliers (un groupe Facebook recueille l'aide en leur faveur ici). Les animaux ne sont pas oubliés puisqu'un vétérinaire polonais délivre à Chisinau des soins gratuits pour les chiens venant d'Ukraine (sic) et l'Union Cynologique de Moldavie offre de la nourriture gratuite pour ces chiens réfugiés. Les Moldaves semblent être très généreux et proposent spontanément leur aide malgré leur pauvreté (voir le groupe FB).
Quelques questions autour de l'intervention russe en Ukraine
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a lancé une opération militaire en vue de la "dénazification et de la démilitarisation" de l'Ukraine, qui semble devoir aller au delà de la défense des deux républiques auto-proclamées du Donbass.
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_16d28a_otan-russe.jpg)
Personnellement, j'ai toujours dit depuis 2014 (voir mon article "Le viole de l'Ukraine"), que le régime ukrainien issu du coup d'Etat d'Euromaidan n'était pas une démocratie. La manière dont ce gouvernement d'oligarques a interdit des partis politiques au motif qu'ils étaient soi-disant pro-russes (le parti de région, le parti des régions), tout en soutenant l'action de milices bandéristes contre les populations russophones, a suffi à en révéler la nature. Pendant des années il a refusé d'appliquer les accords de Minsk, qui impliquaient un échange de prisonnier avec les républiques auto-proclamées et la reconnaissance de leur autonomie, tandis que les Etats-Unis ne cessaient d'armer Kiev. La tournée du secrétaire d'Etat Blinken en Géorgie pour encourager l'Ukraine et la Géorgie a rejoindre l'OTAN était la goutte qui a fait déborder le vase. Et la Russie, ayant échoué à obtenir des engagements clairs de la part des Occidentaux (lesquels depuis 1991 n'ont pas respecté leur promesse de ne pas étendre l'OTAN à l'Est et ont transformé en 1999 cette alliance en structure offensive), il y avait quelque légitimité de la Russie à défendre ses intérêts géostratégiques avec force.
Poutine est-il allé trop loin ? Beaucoup de ceux qui ont recherché la conciliation avec lui, comme le président de la République tchèque, ou certains opposants français, en sont venus à cette conclusion. La "finlandisation" de l'Ukraine par la force en détruisant son armée de l'air et sa marine dès le premier jour, option qui certes permet de minimiser les pertes militaires russes, n'était-elle pas quelque peu disproportionnée ? Certes c'est le genre d'option devant lequel aucun pays occidental n'a reculé à l'égard de ses ennemis, en Irak, en Libye etc. Le dernier acte de piraterie internationale que constitue le détournement des avoirs de la banque centrale d'Afghanistan le 11 février qui frappe un pays très pauvre est du même acabit. Mais la Russie qui prétendait faire preuve de plus de dignité morale aurait peut-être dû faire preuve de plus de retenue. Sans doute un débat d'historien devra-t-il s'engager un jour à froid sur son choix militaire du 24 février.
Cette première question en entraîne nécessairement une seconde : le choix de l'action disproportionnée ne participe-t-il pas d'une stratégie de la tension orchestrée au niveau mondial ? Autrement dit, Biden ayant choisi de provoquer la Russie en 2021 par son projet d'extension de l'OTAN à l'Ukraine, Poutine ne fait-il pas le jeu des Etats-Unis en leur répondant dans le même registre ?
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_c4a816_volodymyr-zelensky-ukraine-debate-exla.jpg)
Cette seconde interrogation nous oblige à réfléchir au degré d'intégration de Vladimir Poutine dans la gouvernance mondiale oligarchique. On sait que Moscou en théorie n'est pas d'accord avec le système de valeur promu par des financiers comme Rockefeller ou Soros jusqu'au sein des instances internationales en faveur des minorités sexuelles par exemple. Et l'on ne peut nier que dans le cadre de son alliance avec la Chine, la Russie a tenté de créer un bloc séparé du système occidental, en particulier sur le plan monétaire, du fait des sanctions imposées à Moscou à partir de 2014.
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_582294_putincornuto.jpg)
Pour autant Poutine est-il extérieur au système de gouvernance mondiale ou bien y participe-t-il sur le mode de la fausse opposition ou de l'opposition superficielle ? On a vu pendant la crise du Covid que, si Moscou tentait de promouvoir un vaccin alternatif, il adoptait par ailleurs largement les codes du masque rituel obligatoire, et la logique de contrôle de la population par le pass sanitaire. Et l'on n'a pas observé d'action significative de la Russie au soutien des dissidents d'aucun pays ni dans le domaine sanitaire, ni dans d'autres. Vladimir Poutine s'est-il indigné par exemple de l'atmosphère totalitaire qui régnait en Australie et en Autriche cet hiver (et peut régner à nouveau l'hiver prochain dans ces pays ou dans d'autre si les "élites" restaurent, comme elles l'ont laissé sous-entendre, leur tyrannie à la prochaine résurgence de l'épidémie) ou quand la police néerlandaise tirait à balle réelle sur les manifestants. La Russie, comme la Chine, collabore avec Big Pharma, participe au règne de la 5G sur les populations, et à toutes les expérimentations lancées par les oligarques sur leur dos.
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_7c6dcc_putin-black-eye.jpg)
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_2d324f_black-eyed-pope.jpg)
On ne sait quel crédit il faut accorder à ce propos de Gioele Magaldi, qui se disait Grand Maître de l'Orient Démocrate (organisation maçonnique "progressiste" dissidente du Grand Orient d'Italie) et président du Mouvement Roosevelt, dans un livre intitulé "Massoni" (les Maçons) publié par Chiarelettere à la fin de 2014, selon lequel le président russe, ami de Kissinger (du Council on Foreign Relations) serait intégré au système mondial via une loge maçonnique "Golden Eurasia". Il y a aussi cette bizarrerie d'un Poutine qui s'était montré avec un oeil gauche au beurre noir, comme à d'autres moments le pape, ou le prince Philip d'Angleterre, ou le président Obama et d'autres célébrités.
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_af4cd8_bkack-eyed-obama.jpg)
/image%2F1562800%2F20220225%2Fob_d3d162_wef.png)
En tout cas force est de constater que ce bras de fer Biden-Poutine autour de l'Ukraine, qui menace aujourd'hui de fragiliser encore plus l'économie mondiale ne tombe pas forcément mal pour les élites globalistes au moment où le Forum économique mondial, cette sympathique organisation qui a eu la bonne idée de tracer un demi-cercle à travers ses trois "O" pour en faire un 666 (et qui selon Karl Schwab lui-même a compté Poutine parmi ses "Young Learders"), nous annonce un grand "reset" qui liquidera les monnaies nationales (dont le dollar), et par la même occasion la propriété privée pour tous nous connecter à Big Brother. Déjà pour elle le Covid 19 avait été présenté comme une "chance" pour tout recommencer à zéro. L'explosion du prix du gaz, le regain de la propagande autour des "hackers russes" (qui peuvent être aussi bien des opérations sous faux drapeau menées par nos propres services secrets) censés venir semer le chaos dans nos économies, tout cela va dans le sens des projets de ces nihilistes.
Allez, pour finir une petite chanson dans l'ordre de la "programmation prédictive", d'un groupe allemand en 1985 qui ne se produisait sur scène que vêtus en noir et blanc ou en vert et noir tenue des disciples du dieu égyptien Harpocrate (on se demande bien pourquoi...). Le but final est la révélation du serpent (qui vient bien sûr avec le champagne et les mets raffinés, le plaisir matériel...) comme on nous le montre au début du clip, par l'asservissement à la machine (l'intelligence artificielle, l'Internet des objets etc). "Welcome to the pleasure dome" comme dirait l'autre.