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Le blog de Frédéric Delorca

Bill Gates, la dépopulation, le contrôle mental et la CIA

29 Novembre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Colonialisme-impérialisme, #Avortement

En septembre dernier, j'ai attiré votre attention sur la remise de récompenses de la fondation Bill Gates en marge de l'assemblée générale de l'ONU. Je m'étais demandé pourquoi sa fondation récompensait les yézidis, une Indienne qui s'occupait des menstruations des adolescentes au Royaume-Uni, un spécialiste africain de l'énergie solaire, une enfant DJ sataniste ghanéenne en présence d'Emmanuel Macron etc. Des questions qui ne peuvent recevoir que des débuts de réponse. J'avais signalé aussi les convictions "New Age" de Bill Gates et sur ce que sa fondation doit au millionnaire Warren Buffet qui, lui aussi, aime bien faire des  pyramides avec les mains.

Je me suis un peu penché depuis lors sur ce que disent les conspirationnistes (qui n'ont pas raison sur tout mais ne se trompent pas non plus sur tout) sur l'empire Microsoft. Il y a les quelques propos du gnostique britannique Joe Atwill à ce sujet sur You Tube ici en 38ème minute. Il explique que Microsoft est le prolongement d'IBM dans les plans de la CIA pour contrôler l'esprit des gens. IBM était perçu comme une sorte de "Big Brother". Ils ont construit Apple pour l'opposer à IBM comme ils ont opposé les Rolling Stones aux Beatles (ou, pourrait-on dire, Prince à Michael Jackson), puis Microsoft comme des sortes de ferments de rébellion, un peu comme dans le film de 1984 (rempli de références occultistes) "Revenge of the Nerds" (en français "Les Tronches"). Bill Gates et Steve Jobs seraient de simples acteurs de cette mise en scène. Tout cela pour aboutir à l'I-phone et l'I-Pad (ou le téléphone Android et la TV Samsung) hackés par la CIA (voir les 8 000 pages de fuites de Wikileaks à ce sujet en mars 2017, présentées à l'époque comme aussi importantes que les révélations de Snowden en 2013).

Bill Gates a révélé dans une interview à Bill Moyers le 9 mai 2003 que ses parents William Henry Gates Sr. et Mary Gates étaient des leaders du programme pro-avortement (planned parenthood, qui a prolongé le mouvement eugéniste) dans les années 60 ce qui explique son action dépopulationniste dans le Tiers-monde (il estime que le développement fera diminuer la population, d'où son soutien à la vaccination et aux IVG - le dépopulationnisme a été lancé dans les années 1970 par le Club de Rome, lié au CFR selon"Final Warning" de David Allen Rivera). En 1980, à 25 ans, Gates a été consulté par IBM pour le lancement de ses ordinateurs domestiques. Personne à l'époque dans le milieu informatique assure Joe Atwill ne comprenait pourquoi IBM pouvait céder sa licence à quelqu'un qui ne savait pas coder. A l'époque Gates n'avait même pas de système opérationnel (operating system), qu'il a dû acheter à quelqu'un d'autre. Tout cela est lié à la Silicon Valley et au programme de la CIA MK Ultra affirme Atwill.

Stewart Brand, le père du Whole Earth Catalog qui listait toutes les productions écologiques (que Steve Jobs, le fondateur d’Apple Computers, décrivit comme « une des bibles de ma génération. ») et qui est à l’origine du terme « ordinateur personnel » (P.C.) était un agent du MK Ultra selon David Livingstone. Selon Livingstone, en 1974, Brand écrivit un essai annonçant : "Que nous soyons prêts ou pas, les ordinateurs débarqueront chez les gens" (à vrai dire Livingstone est approximatif sur ce point, l'article est paru dans la revue Rolling Stones du 7 décembre 1972 et non pas 1974, et la phrase "Ready or not, computers are coming to the people" est juste la première de l'article et non pas le titre, qui est "Spacewar" - voir ici). Il travaillait avec Ken Kesey le père des Merry Pranksters (joyeux lurons) à l'origine du mouvement hippie, alors que la CIA faisait des expériences d'extensions de la connaissance sous LSD.

Le lien entre écologie et dépopulationnisme : selon les environnementalistes il faut soulager la planète du poids de l'exploitation humaine - même un rejeton des Rothschild a créé une association prônant cela, on y reviendra un jour. Mais les ordinateurs ?

Tout cela se rattache peu ou prou au transhumanisme porté par le groupe Cybernetics, comme l'explique Livingstone dans son livre" Transhumanism" sorti en 2015. Il ne faut pas seulement débarrasser la planète de sa surpopulation (ses pauvres), mais aussi créer une élite de seigneurs très performants physiquement et intellectuellement capable de contôler complètement une caste de demi-serfs à la manière du roman "Le Meilleur des mondes". C'est un projet occulte, enraciné dans le rosicrucianisme et la franc-maçonnerie, et dérivé de la Kabbale, qui affirme que l’humanité évolue intellectuellement vers un point où l’homme deviendra Dieu. S'appuyant sur la légende médiévale du Golem et de Frankenstein, ils croient que l'homme sera capable de créer la vie elle-même, sous forme de machines vivantes ou d'intelligence artificielle. grâce à l'utilisation de «drogues intelligentes» et de ce que les transhumanistes appellent «téléchargement d'esprit», l'homme pourra fusionner avec Internet, qui est envisagé comme le point final de l'évolution kabbalistique. formation d'une conscience collective, ou cerveau global. Ce moment attendu est ce que Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie chez Google, appelle The Singularity (la singularité) un thème relayé à la TV par son disciple Jason Silva  (lequel d'ailleurs cite souvent le prêtre français Teilhard de Chardin, qu'avait préfacé le frère d'Aldous Huxley, l'auteur du "Meilleur des mondes" dont la famille était liée à l'eugénisme, et dont le grand-père était un des fondateurs du groupe de la Table ronde à l'origine du Council on Foreign relations-CFR, il serait très long d'expliciter toutes ces références qui se renvoient les unes aux autres).

Steve Blank, professeur à Stanford, Colombia et Berkeley, qui y a travaillé pendant 30 ans a, le 18 décembre 2007 dans une conférence au Google TechTalks intitulée ""The secret history of Silicon Valley: How Stanford and the CIA built the Valley", montré que toute la Silicon Valley est un produit de la CIA. Le professeur Frederick Terman, en 1946 , après avoir dirigé un laboratoire  de guerre électronique comprenant 800 employés à Harvard, est retourné à Stanford en tant que doyen de l'école d'ingénierie. Son objectif de Terman était de faire du département de génie électrique de Stanford un centre d'excellence axé sur les micro-ondes et l'électronique. Ayant déjà assemblé un des laboratoires électroniques les plus avancés de la Seconde Guerre mondiale, Terman était l'un des rares universitaires à pouvoir le faire. Il a utilisé ses contacts militaires pour obtenir un financement pour le laboratoire auprès de l'Office de la recherche navale, de la Force aérienne et du Corps des transmissions de l'armée. En 1947, l'armée américaine finançait la moitié du budget de l'école d'ingénieurs de Stanford. La CIA avec son programme de guerre électronique a poursuivi dans cette voie. Puis Terman poussa les étudiants de Stanford à développer leur business dans la Silicon Valley.

Le cordon ombilical avec la CIA et le complexe militaro-industriel n'est pas près d'être coupé.

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En Tanzanie un tour de vis moral contre les stars américanisées, comme contre les capitalistes

14 Novembre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Les rapports hommes-femmes, #La gauche, #Débats chez les "résistants", #Grundlegung zur Metaphysik, #George Soros

Il y a dix jours en Tanzanie la star (prostituée, à la manière des filles Kardashian) Amber Rutty a dû comparaître devant un tribunal pour après avoir été filmée en train d'avoir des relations sexuelles avec deux hommes. En vertu des lois tanzaniennes interdisant le sexe anal, Amber Rutty, de son vrai nom Rutfiya Abubakari, risque jusqu'à 30 ans de prison ou la perpétuité si elle est déclarée coupable du crime.

Amber Rutty multiplie les signes occultistes, dans un clip "kidogo" sorti en septembre 2018 (avec Davil, jeu de mot avec le "devil" diable, ce Davil est un enfant devant lequel elle prend des poses suggestives, le message pédophile est évident) elle s'affiche en 4e seconde avec des lunettes qui cachent son oeil gauche, sort la langue du serpent, en minute 1,01, le signe de a main avec deux doigts sur fond noir et blanc maçonnique.

Nous avions mentionné que l'imaginaire illuminati (sataniste) - et probablement les pratiques terribles qui vont avec - avait le vent en poupe en Afrique à l'occasion d'une remise de prix à New York par la fondation Bill Gates à une jeune DJ ghanéenne DJ Switch aux côtés de laquelle Emmanuel Macron s'est pavané en septembre .

Jusqu'ici c'étaient plutôt les stars masculines africaines qui faisaient ce genre de sex tape - voir celle du DJ Crème, sur ce site qui fait de la pub pour un bar à serveuses nues de Nairobi, pour la petite histoire DJ Crème, un dj kenyan à succès avait été accusé d'être un illuminati à cause de sa signature en triangle, ce qu'il a démenti, mais au vu de photos comme celles-ci, le démenti ne convainc personne). Ce genre de coutume va avec l'apologie de l'argent facile, de l'escroquerie, de la consommation et de l'hédonisme égoïste.

Le gouvernement tanzanien a aussi interdit de tournage au pays l'actrice Wema Sepetu (la miss Tanzanie de 2006, une autre adepte du noir et blanc, elle sort avec l'illuminati Diamond Platnumtz, un ami de Kanye West) après qu'elle eut publié une vidéo où elle embrassait son petit ami en octobre alors qu'elle aussi s'apprêtait à publier une sex tape.

La jeune vice-ministre tanzanienne de la culture Juliana Shonza - voir photo ci joint - , militante du parti Chama Cha Mapinduzi (Parti de la révolution, l'ancien parti de Julius Nyere) a annoncé des poursuites contre cette actrice. Cette dernière avait aussi été condamnée à un an de prison pour détention de drogue.

Le gouvernement tanzanien travaille avec le soutien du Conseil chrétien de Tanzanie et la Conférence épiscopale tanzanienne, ce qui lui vaut d'être un des pays-cibles de George Soros (qui contrôle les tours de diffusion téléphoniques du pays) sur les questions dites "sociétales". Il y a cinq jours deux activistes étrangères Angela Quintal et Muthoki Mumo du Comité de protection des journalistes (Committee to protect journalists) ont subi une brève interpellation. Ce comité est identifié par le Media Research Center comme une créature  de Soros.

Le président Magufuli (qui était un outsider au sein du parti de la Révolution, et par ailleurs ex ministre des infrastructures à la réputation d'incorruptible)  a parallèlement sur le plan économique des tendances socialisantes qui le poussent à aller contre la liberté du marché au profit des paysans : par exemple ce mois-ci il a fait acheter toute la production de noix de cajou de son pays pour que les producteurs puissent profiter d'un doublement des prix dans un contexte de chute des cours, au grand dam des négociants qui servent d'habitude d'intermédaires pour ces produits - une politique qui lui vaut les foudres de "The economist", le magazine néolibéral des Rothschild. Ne vous étonnez donc pas si se développe prochainement une campagne de presse internationale contre le gouvernement tanzanien, comme il y en eut contre le Burundi en 2015, d'autant que l'enjeu géopolitique de la construction de la liaison ferroviaire Grands Lacs-Dar es Salam est à l'arrière-plan.

Au fait, croyez vous qu'un jour dans une France sortie de l'Union européenne les pouvoirs publics achèteront les produits des petits paysans pour défendre les cours du pétrole, et interdiront Poppy et Ariana Grande sur le Net pour remettre la jeunesse dans le chemin du travail et du dévouement au bien commun ?

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