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Le blog de Frédéric Delorca

Kiev opprime les civils du Donbass

28 Mai 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Peuples d'Europe et UE

 

La sale guerre du gouvernement ukrainien et de ses milices d'extrême droite racistes continue dans le Donbass. Le 16 mai Kiev a bombardé la centrale qui approvisionnait en électricité la République autoproclamée de Lougansk. Celle de Donetsk est pilonnée et a été privée d'eau en avril. Les promesses de paix du président Volodymyr Zelensky, qui avait été élu contre les oligarques au printemps 2019, ne sont pas tenues.  Le politologue Alexander Doudtchak à l'émission Point de vue (Точка_зрения) sur la chaîne de télévision communiste Ligne Rouge, affirme qu'il s'agit d'un "scénario croate" (en référence à l'attaque de la Krajina avec la bénédiction américaine). 

Il est vrai que Zelensky peut se reposer sur la proposition de l'ex-représentant américain en Ukraine Kurt Walker dans une  conversation en ligne du Kyiv Security Forum selon laquelle le pays pourrait adhérer à l'OTAN quand bien même l'article 5 du traité de l'Alliance prohibe l'entrée d'un pays en guerre (Walker veut modifier ce traité pour ne plus bloquer l'intégration de l'Ukraine, de la Moldavie, et de la Géorgie, car l'article en question oblige à entrer en guerre contre le pays agresseur, donc du point  de vue américain dans l'état des textes, l'adhésion de ces pays implique une guerre automatique contre la Russie). Selon Doudtchak, le propos de Walker est perçu par Kiev comme un blanc-seing pour attaquer le Donbass.

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La situation sur le front du Covid (ou de "la" Covid)

27 Mai 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #Grundlegung zur Metaphysik, #Débats chez les "résistants", #Les régimes populistes

Je n'ai pas tout à fait résolu les dilemmes que pose le chapitre 13 de la Lettre aux Romains que j'évoquais dans un récent billet, mais on voit mal comment elle pourrait réduire les adversaires de la vaccination au silence tant on voit aujourd'hui les responsables du Big Pharma dirigent à la place des dirigeants politiques et leur dictent leurs discours.

Je note que les anti-vaccins sont un sur quatre  en France, un sur trois aux Etats-Unis. Le seront-ils encore quand les sites comme celui-ci auront été supprimés, et les réfractaires au vaccin victimes d'amendes ou discriminés de diverses manières ? On peut en douter.

Il faut préciser d'ailleurs qu'on peut être contre ce vaccin mal testé qu'on nous promet sans être pour autant contre tous les vaccins dans l'absolu. Mais les grands médias sont-ils capables de saisir ce genre de nuances ?

On les voit en tout cas visiblement attristés de constater que le Covid-19 devient soudain si peu contagieux. La fin de la pandémie manifestement les déprime, et ils font encore de leur mieux pour défendre une "distanciation sociale" dont la nécessité va tendre à disparaître. Un échec pour les obsédés du traçage et de la robotisation de l'humain ? Ce n'est pas si certain, on peut les croire capables de tout. Quand Mme Shi, directrice adjointe du laboratoire de Wuhan qui a été accusé de faire fuiter le virus l'hiver dernier, laisse entendre, selon le New York Post, que le (ou la) Covid-19 n'a été que le "sommet d'un iceberg", certains y discernent la preuve que le Big Pharma et l'Etat profond américain ou chinois sont prêts à nous concocter d'autres virus à l'automne. Personnellement je ne suis pas du tout certain que le virus soit sorti intentionnellement d'un labo. Ce n'est qu'une possibilité parmi d'autres. Ce qui était intentionnel, et planifié de longue date, c'était toute l'opération psychologique qui va avec cela : le confinement, la constitution de réalités virtuelles, la distanciation sociale. C'était non seulement planifié dans les publications comme on le voit dans des rapports d'organismes mondiaux comme GPBM, mais il y avait de la haute sorcellerie derrière avec la mobilisation de satanistes comme Madonna, Lady Gaga, l'affichage de la croix inversée par Melinda Gates, et la programmation prédictive dans les films.

Ces gens capables de nous jeter leurs sorts à longueurs d'années peuvent bien sûr nous sortir de nouveaux virus, et préparer les rituels nécessaires pour que la "sauce prenne", par exemple au prochain solstice de juin... Ou peut-être vont ils attendre quelques années, parce que la résistance des esprits a été plus forte que prévu (voyez Microsoft qui fut obligé de supprimer la vidéo de la sorcière Abramovic autour du casque Hololens), parce l'impact sur l'économie fut plus négatif que prévu, parce qu'ils voulaient seulement évaluer le "stress" des gens etc. 

En tout cas, on voit d'ores-et-déjà que l'impact sur les libertés publiques est très négatif, comme l'avait été celui du 11 septembre 2001 qui a rendu nos voyages en avion passablement stressants et nos mails accessibles à la CIA, et je doute que les projets d'actions en justice promus par le québécois Jean-Jacques Crèvecoeur nous permettent de regagner vraiment des droits.

A ce stade des combats politiques, je regrette que beaucoup d'opposants se soient enfermés dans des postures trop extrêmes. Le youtubeur américain "A Call for an uprising", la députée italienne du mouvement 5 étoiles Sara Cunial (qui a demandé l'inculpation de Bill Gates) s'enferment dans des postures assez "négationnistes" : pour eux ce virus n'eut guère plus d'impact qu'une grippe ordinaire. Or la saturation des services de réanimation au moment du pic de la pandémie, en France et ailleurs, n'étais pas un mythe, même si, c'est vrai, le confinement fut appliqué sans aucune discrimination, avec une volonté délibérée d'incarcérer les gens, comme on veut aujourd'hui délibérément les transformer en bétail, supprimer leur monnaie, etc. Les excès dans le "négationnisme" discréditent la dissidence et renforcent le système répressif. Il faut toujours rester au plus près de la vérité.

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Le gouvernement français livre les dossiers médicaux des administrés à Microsoft

25 Mai 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #Débats chez les "résistants", #Le monde autour de nous

Selon l’historiographie officielle[1], le 31 mars 2019, le Président de la République française a lancé un plan « intelligence artificielle » (IA). En réalité le processus a débuté un an plus tôt. Le 28 mars 2018, Cédric Villani mathématicien et député de La République en Marche rendait public un rapport sur l’intelligence artificielle. Le 16 avril 2018[2], Emmanuel Macron recevait à l'Elysée le fondateur (et encore actionnaire) de Microsoft, Bill Gates (aujourd’hui président d’une fondation qui expérimente des vaccins dans le Tiers-Monde et très impliquée dans la campagne pour la recherche d’un vaccin et l’imposition de dispositifs de traçage dans le cadre de la crise du coronavirus). Ce processus a donné lieu à l’adoption de la loi Santé du 24 juillet 2019[3], en principe destinée à « encadrer par l’humain l’emploi de l’intelligence artificielle et du big data ») et à la création sous la forme d’un groupement d’intérêt public d'un système de base de données et de services liés : le Health data hub (le terme n’a pas été traduit par les instances gouvernementales), en abrégé HDH, qui permette de croiser les bases de données de santé. Ce « hub », qui élargit les missions de l’ancien Institut national des données de santé, regroupe tous les systèmes informatisés des hôpitaux, pharmacies, dossiers médicaux partagés et données de recherche issues de différents registres.

 

En plein confinement, l’arrêté du 21 avril 2020 complétant un arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire[4] a été publié au Journal officiel. Il autorise la collecte des données relatives à l’état de santé des patients par ce « hub », en principe « pour les besoins de la gestion de l'urgence sanitaire et de l'amélioration des connaissances sur le virus covid-19 », la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) dans sa délibération du 20 avril[5] ayant insisté sur le caractère nécessairement temporaire de cette mesure. Mais peut-on croire au caractère réellement provisoire du stockage des données et à l’effectivité des « mesures juridiques et techniques adaptées … afin d’assurer un haut niveau de protection des données » recommandées par la CNIL, dès lors que toutes ces données sont stockées sur Microsoft Azure, la plateforme de cloud computing du géant américain Microsoft ?

 

Comme l’avait souligné le député du parti présidentiel de l’Essonne Pierre-Alain Raphan, dans le journal économique Les Echos du 28 octobre 2019, à l’origine de la plateforme HDH se trouvent « certains acteurs, proches des GAFAM » comme Gilles Wainrib, « le Fondateur de la start-up OWKIN qui lève régulièrement des fonds auprès de Google Venture »[6] - OWKIN a été lancée avec une bourse de Sanford PostDoc en 2016 et qui prospère aujourd’hui grâce à des fonds[7] français et chinois de Cathay Capital[8]. C’est peu dire. Le 18 février 2019, la revue en ligne La Lettre A[9] présentait le HDH comme « « un chantier-vitrine de l'intelligence artificielle à la française voulue par Emmanuel Macron ainsi qu'une énorme opportunité pour Google, Amazon et Microsoft ». Alors que des spécialistes défendaient des solutions alternatives, la directrice d’HDH Stéphanie Combes a dû admettre dès décembre 2019[10] que le choix de Microsoft était un « choix d'opportunité » afin « d'aller vite » dans le développement de la plateforme. « S'il y avait eu une alternative, nous aurions dû passer par un marché public et la procédure aurait été beaucoup plus longue », déclarait-elle à un journaliste du magazine TicSanté[11]. L’urgence était déjà l’alibi pour réduire les libertés et s’affranchir du droit, dès avant la crise sanitaire.

 

« Pour se prémunir de fuites au sein du Health Data Hub, l’accent a été mis sur la pseudonymisation des données, mais l’anonymat complet est impossible : comme le montrent plusieurs études universitaires, il suffit de croiser un nombre limité de données pour ré-identifier un patient » notait M. Raphan dans sa tribune. Et ce n’est pas le seul problème que pose l’hébergement de la plateforme française par le Microsoft. En mars 2018, le gouvernement américain a adopté une loi appelée Cloud Act qui permet à la justice états-unienne d'accéder aux données stockées dans des pays tiers. Le président de la CNIL a déclaré en septembre à l'Assemblée nationale que ce texte était contraire au règlement général sur la protection des données (RGPD) qui est censé protéger les citoyens européens[12].

 

En dehors même de ce contexte judiciaire, il faut aussi envisager le risque d’une cyber-attaque. « Le HDH se développe sur un modèle centralisé, avec pour conséquence un impact plus élevé en cas de piratage informatique. On pourrait penser que les Gafam proposent des solutions ultra-sécurisées. Cet argument ne tient pas. En effet, les attaques viennent souvent de l’intérieur, c’est-à-dire des personnels ayant accès aux données » soulignait dans Le Monde du 10 décembre 2019 un collectif initié par des professionnels du secteur et de l’informatique médicale[13]. En mai 2019, WhatsApp avait annoncé qu’une faille dans son application permettait à un malware (logiciel malveillant) créé par l’entreprise de cybersécurité israélienne NSO Group (fondée en 2010 par d’anciens membres de l'Unité 8200, le département informatique des Forces armées israéliennes chargé de surveiller électroniquement tous les aspects de la vie palestinienne[14]) d’être téléchargé sur un smartphone via un simple appel manqué. Le Financial Times a aussi révélé que NSO avait développé un nouveau spyware (logiciel espion) nommé Pegasus, non seulement capable de collecter les données stockées sur un smartphone, et les informations stockées sur les serveurs « Cloud » de Apple, Google, Facebook, Amazon ou Microsoft si la victime se sert de leurs services Cloud (NSO aujourd’hui utilise la technologie de ce logiciel pour proposer un traçage des malades porteurs du Covid-19[15]). Les données de géo-localisation, les messages archivés et les photos des utilisateurs peuvent ainsi être capturés. Et que dire de la porosité bien connue entre Microsoft et les agences de renseignement américaines, révélées par le transfuge Edward Snowden en 2013 – ces révélations ayant à l’époque provoqué une crise de confiance des usagers des « clouds » fournis par les opérateurs américains[16], crise qui bizarrement paraît avoir disparu des mémoires de nos décideurs ?

 

Le Conseil national des barreaux[17], Conseil national de l’ordre des médecins[18], des collectifs d’éditeurs de logiciels[19], et des professionnels de santé[20] ont attiré l’attention de l’opinion publique sur les dangers que présente le Health Data Hub. Ce danger ne doit pas être appréhendé uniquement à partir de l’état actuel des possibilités d’appropriation des données légale ou par voie de piratage, mais aussi à la lumière des projets des grands trusts internationaux. Le Forum économique mondial (Forum de Davos), qui s’investit dans des structures sanitaires globales comme la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (Coalition pour l’innovation dans l’anticipation des épidémies – CEPI) lancée au forum de Davos de 2017[21] (et largement financée par la Fondation Bill et Melinda Gates), ne fait pas mystère de son intention d’instaurer une « traçabilité » de tous les citoyens du monde à partir de leur identité financière digitale (digital financial identity)[22] permettant de dématérialiser toutes les transactions mais aussi de centraliser toutes les informations sur la situation personnelle d’un individu. La disparition de la vie privée et le contrôle des esprits à travers la possible généralisation du niveau mondial d’une « citoyenneté à points » comme en Chine[23] n’est pas le seul enjeu de cette centralisation des données. Il y va aussi du risque d’une pression sur les gens – toujours officiellement au nom du bien commun – pour la modification de leur ADN. Aux conférences TED de 2017[24], l’oncologue israélien Tal Zaks, ancien responsable de GlaxoSmithKline et de Sanofi[25], aujourd’hui médecin-conseil chef de Moderna, la firme en pointe pour la recherche sur le vaccin du Covid-19 aux Etats-Unis, qui travaille en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates sur le patch quantique de traçage des porteurs du virus, présentait les vaccins vecteurs d’ARN comme un moyen de « détourner le logiciel la vie » (hacking the software of life), puisqu’il s’agit de reprogrammer les cellules humaines[26]. À quand l’obligation pour tous ceux dont le dossier médical sera sur le « cloud » de Microsoft d’accepter une modification de leur ADN par injection de micro-particules, dans un soi-disant but d’intérêt sanitaire collectif ? C’est aussi au regard de cet arrière-plan potentiellement (ou déjà ?) totalitaire, que l’inquiétante hâte du gouvernement français à céder les données sanitaires des citoyens aux « cloud » de Microsoft doit être analysée.

 

 

Frédéric Delorca

Juriste, sociologue

Auteur de « Les régimes populistes face au mondialisme » (Editions du Cygne, 2017)

 

[2] AFP 16 avril 2018 à 11h04, repris par Le Point.

[7] Le 9 mai, Owkin a reçu un financement de 25 millions de dollars. Les investisseurs de cette ronde de financement comprennent Bpifrance Large Venture, Cathay Innovation et MACSF (Caisse de retraite des médecins-cliniciens français), ainsi que les investisseurs existants GV, etc. Le financement total de la première série de la société a atteint 43,1 millions de dollars américains. Owkin vend une plate-forme pour les chercheurs en médecine utilise des algorithmes d'apprentissage automatique et d'apprentissage en profondeur pour permettre aux utilisateurs de créer facilement des modèles prédictifs et de les appliquer dans tous les domaines de la recherche médicale, y compris pour optimiser le développement de médicaments, la prédiction de survie, la découverte de cibles, les essais cliniques et l'analyse du marché des médicaments. (Sina.com, 20 mai 2020, https://cj.sina.com.cn/articles/view/7281584087/1b20427d701900vzs2?from=finance).

[11] Léo Caravagna, « Microsoft prestataire du Health Data Hub: un choix "d'opportunité" pour "aller vite" », 27 décembre 2019 https://www.ticsante.com/story/4937/microsoft-prestataire-du-health-data-hub-un-choix-d-opportunite-pour-aller-vite.html

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Le gouvernement francais livre les dossiers médicaux des administres à Microsoft

25 Mai 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Bill Gates, #Le monde autour de nous, #Peuples d'Europe et UE, #coronavirus-vaccination-big pharma

 

Selon l’historiographie officielle[1], le 31 mars 2019, le Président de la République française a lancé un plan « intelligence artificielle » (IA). En réalité le processus a débuté un an plus tôt. Le 28 mars 2018, Cédric Villani mathématicien et député de La République en Marche rendait public un rapport sur l’intelligence artificielle. Le 16 avril 2018[2], Emmanuel Macron recevait à l'Elysée le fondateur (et encore actionnaire) de Microsoft, Bill Gates... La suite de l'article est ici.

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Soros rêve de vaccination obligatoire perpétuelle

20 Mai 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Bill Gates, #Les régimes populistes

Interview de George Soros dans Project Syndicate du 11 mai dernier. Le milliardaire observe : "C'est la crise de ma vie. Même avant le déclenchement de la pandémie, j'ai réalisé que nous étions dans un moment révolutionnaire où ce qui serait impossible ou même inconcevable en temps normal était devenu non seulement possible, mais probablement absolument nécessaire. Et puis est venu le COVID-19, qui a totalement bouleversé la vie des gens et a nécessité un comportement très différent"... Il table ouvertement sur une vaccination perpétuelle à renouveler tous les ans : "Il faudra beaucoup de temps pour développer un vaccin. Et même après en avoir développé un, nous devrons apprendre à le changer chaque année, car le virus changera très probablement. C'est ce que nous faisons chaque année avec le vaccin contre la grippe."

Quand on sait qu'il est de plus en plus question de vaccination obligatoire, avec dispositif de traçage pour vérifier qui est vacciné et qui ne l'est pas, en suivant cette logique c'est chaque année que tout un chacun devrait recevoir sa dose d'aluminium, et d'autres composantes inconnues au futur vaccin Covid-19. A rapprocher du fait que depuis quelques années l'ex-président Obama et Hollywood n'avaient cessé de faire la promotion de la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière.

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