Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Frédéric Delorca

Opération anti-castriste du lobby de l'ingérence

13 Octobre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #George Soros

 

Hier la présidence de l'Union des journalistes de Cuba (Upec) a publié un communiqué dans lequel elle dénonçait le fait que les journalistes des médias publics cubains ont reçu des messages et des appels téléphoniques de l'Institut de la presse et de la société (IPYS), leur annonçant qu'ils avaient été sélectionnés pour un concours de chroniques sur les affaires cubaines auxquels ils n'avaient pas participé et que cet institut parraine.

L'Upec précise que l'IPYS est l'organisation la plus importante du groupe GALI (groupe andin des libertés informationnelles), qui canalise les fonds destinés à l'ingérence et à la subversion d'agences américaines face à des «violations de la liberté d'expression». Elle a mené des campagnes de calomnie contre Rafael Correa et Evo Morales entre autres et compte parmi ses principaux notateurs l'Organisation des Etats d'Amérique, le National Endowment for Democracy (NED), lié à la CIA, et Open Society Foundations (OSF) de George Soros. L'opération de corruption des journalistes s'appelle CUBACRÓN, l'IPYS a produit un communiqué pour la justifier après la critique des autorités cubaines.

Lire la suite

Marlène Schiappa et la banalisation de la sorcellerie

10 Octobre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Les rapports hommes-femmes, #Bill Gates

Dans "Elle" ce mois-ci (et la nouvelle est reprise par de nombreux médias), la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa avoue ses attaches avec la sorcellerie (je remercie la lectrice qui m'a alerté à ce sujet).

« Vous êtes assez marquée par l’univers de la magie et de la sorcellerie, comment l’expérimentez-vous personnellement ? »

Marlène Schiappa hésite à répondre à cette question, nous dit-on, « parce qu’on va [la] soupçonner de jeter des sorts aux gens » puis se lance. Elle affirme ne pas tirer les cartes ou ne pas envoyer de « formules de protection » par SMS, comme certaines de ses amies, mais admet que « comme la plume de Dumbo », « cela donne confiance ». Elle évoque également ses racines corses, et « les mythes et la magie » qui y subsistent, et dit avoir recours à ces « croyances » qui « donnent confiance ».

« Je suis originaire de Corse, dit-elle, et, dans mon village, les mythes et la magie font partie de nos légendes depuis toujours. On y pratique encore parfois des rituels pour enlever le mauvais oeil. Par exemple, j’ai du corail autour du poignet et un bracelet avec le chiffre 4. Ces croyances donnent confiance. » Puis elle précise que ses amies sont tarologues, et renvoie à Mona Chollet (du Monde Diplomatique...).

Ne vous y trompez pas : cela n'a rien d'un aveu spontané. Les petites confidences sur la sorcellerie de la part de gens connus ("the influencers") font partie d'un agenda planétaire, tous les pays ont les leurs à intervalles réguliers, et sur le mode de la répétition qui est la base du mind control.

Il y a un mois la célèbre actrice Jennifer Aniston défrayait la chronique de tous les médias mainstream en ligne en avouant organiser depuis vingt ans un "cercle de déesse" ("Goddess circle") avec ses amies dans lequel elle faisait des rituels pour assurer sa bonne fortune. 

La presse féminine est particulièrement aux avant-postes pour la réalisation de cet agenda. 

Il y a neuf mois, dans Grazia n°474 du 21 décembre au 10 janvier 2019, en p.128 la rubrique "Culture" présentait une critique du livre "Paris occulte" de Bertrand Matot qui vantait le Paris "magique et babylonien" du Sar Peladan, de Satie, de Knopff entre 1850 et 1930. "Bertrand Matot, raconte chaque pic de cette fièvre ténébreuse qui enveloppa la ville. Désormais, on peut le dire : Paris s'ennuie", pouvait-on y lire. Trente pages avant, y trouvait une interview justement de Mona Chollet, l'inspiratrice de Marlène Schiappa, qui, au nom du féminisme, veut réhabiliter la sorcellerie. Un refrain qu'on connaît bien. L'alibi : la tolérance, le respect de la "rationalité" spécifique des femmes, le droit à la différence et même... l'amour de la nature et de notre pôôôvre planète en danger (le réchauffement climatique). Elle s'y disait juste un peu embêtée que le capitalisme récupère un art si noble dans une logique de marché. "Ca m'agace un peu, dit elle en p. 92. Quand un magazine décrit la "sorcière parfaite", cela revient à rhabiller vaguement les comportements traditionnels et à nous faire acheter des bougies, des huiles essentielles et des cristaux". Puis elle ajoute (très loin de la neutralité sociologie) : "Mais je dois avouer que je n'y suis pas complètement hermétique. La fascination pour les fioles, ça marche aussi pour moi !" Ben voyons...

En août 2017 le magazine Avantages expliquait qu'une "nouvelle génération d'extralucides ringardise Mme Irma et sa boule de cristal". Les articles sur plusieurs pages vantaient la voyance, les talismans, le spiritisme, et incitaient les lectrices à "introduire de la magie dans leur vie". En juillet dernier Madame Figaro vantait les nouvelles formes de médiumnité sur Internet. On pourrait multiplier les exemples.

Evidemment la presse féminine n'est pas la seule sur ce créneau. M6 en octobre 2017 vantait la médiumnité spirite en mettant en garde contre les arnaqueurs (mais pas contre les dangers spirituels de cette pratique). En février dernier la revue Sciences Humaines à la rubrique "spiritualité" reprenait les sottises de Mona Chollet sur le thème du culte de la nature et la réhabilitation de la sorcellerie comme base du féminisme (voyez là dessus l'agenda de la Creative artists agency aux Etats-Unis).

Le but de tous ces articles est de faire croire qu'il existe une "bonne sorcellerie", un "bon contact" avec les entités de l'au-delà, une petite magie "soft", écolo, bienveillante et gentille, à l'opposé de la magie noire, un peu comme dans les années 1980 on vous vantait le "gentil Michael Jackson" contre le "diabolique Prince" (alors que les deux avaient la même allégeance à l'Oeil d'Horus...).

Vous noterez que la tactique est insidieuse. On instille le poison à petites doses juste pour liquider peu à peu ce qu'il reste de petites réticences judéo-chrétiennes. Marlène Schiappa avoue "seulement" qu'elle a quelques talismans, quelques formules fétiches etc, pour ne pas qu'on la "soupçonne de jeter des sorts" avoue-t-elle. Personnellement, je suis absolument convaincu qu'elle fait beaucoup plus que cela, et qu'elle fait partie d'une société maçonnique ou paramaçonnique ésotérique. Tout comme je ne crois pas qu'Emmanuel Macron ne sait pas ce qu'il fait quand, après son élection, il effectue un V de la victoire en forme d'équerre devant la pyramide du Louvre, ou quand il s'affiche à New York, dans une cérémonie organisée en 2018 par Bill Gates, avec une petite DJ androgyne africaine dont le clip "Deceiver" chargé de pyramides est une moquerie adressée aux chrétiens de son continent, ou encore quand le gouvernement laisse organiser une cérémonie luciférienne aux Invalides. Tous ces gens sont impliqués dans beaucoup plus d'actions occultistes qu'ils ne veulent l'avouer. Ils sont tenus au secret. Parfois on découvre les choses trente ans plus tard, à la faveur d'une confidence d'un proche, parfois jamais.

N'oublions pas que la secrétaire d'Etat de Macron, primée par le Grand Orient de France en novembre 2017 (pas pour ses romans érotiques), est fille de l'historien trotskiste Jean-Marc Schiappa, l'un des vieux cadres lambertistes de l'OCI (Organisation communiste internationaliste). Pierre Lambert son fondateur était membre du Grand Orient de France, et la direction du Parti ouvrier internationaliste lambertiste dans les années 2010 était liée à la franc-maçonnerie au travers de la Libre pensée dont le vice-président Christian Eyschen.

Sans doute la confession à Elle de Mme Schiappa est-elle un aveu édulcoré qu'elle nous offre. Mais, comme celui de Jennifer Aniston et d'autres stars, c'est un aveu destiné à conditionner les masses, préparer le terrain, petit à petit, comme les films de Disney, à quelque chose d'autre, quelque chose de beaucoup moins souriant, de beaucoup moins bénin (à supposer d'ailleurs que cette étape là soit si bénigne, car, chacun, dans l'Au-delà, devra en rendre compte, et l'addition sera peut-être plus salée qu'on ne le croit, même pour ceux qui se disent chrétiens : voyez ce témoignage). Ce qui sera la seconde vague de l'occultisme, un jour, que nos dirigeants connaissent peut-être déjà mieux qu'ils ne l'avouent, sera vraisemblablement terrifiante si on les laisse nous entraîner sur cette pente.

Lire la suite

A la ville comme à la scène : le vampirisme

10 Octobre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Cinéma, #Grundlegung zur Metaphysik, #1950-75 : Auteurs et personnalités, #Barack Obama

C'est un thème que j'ai traité à propos dans mon billet sur les Epipens et l'adrénochrome : les films de vampires mettaient en scène de vrais occultistes, et les scènes étaient jouées comme des cérémonies réelles d'invocation des esprits : voir le témoignage de Christopher Lee à ce sujet en 1975. De sorte que le public sans le savoir quand il regarde ce genre de film participe à la cérémonie et en reçoit les effets.

Bela Lugosi l'acteur toxicomane qui avait joué Dracula dans un film de 1931  était un occultiste. Cindy Lee (nièce du producteur de film d'horreurs Frank Robert Saletri assassiné en 1982 dans l'ancienne maison de Lugosi, elle habite à Phoenix Arizona), dans un documentaire "Deadly Possessions" de Zak Bagans datant de 2016, explique qu'elle possède le miroir qu'il utilisait pour ses rituels et la voyance qui a causé tant de meurtres et suicides dans sa famille qu'elle l'a donné au musée de Zak Bagans à Las Vegas.

J'avais du coup posé la question de la participation de David Bowie (disciple du sataniste Aleister Crowley) et Catherine Deneuve (qui entre autres a chanté en duo avec l'homme qui avait l'anneau d'Aleister Crowley, Malcom McLaren) à l'histoire de vampires "The Hunger" (Les Prédateurs) et l'espèce de culte que la troisième actrice Susan Sarandon organise autour de ce film dans ses restaurants "Spin Ping Pong" dont le nom évoque la pizzeria Ping Pong Cosmet / Comet Pingpong de Washington DC, repaire d'Obama, Clinton, Soros and co, dont le patron mettait en scène des enfants torturés sur les réseaux sociaux.

Il y a identité entre la ville et la scène pour les films de vampires, comme il y en a aussi dans les films de sorcellerie, puisque toutes les actrices d'Hollywood qui ont joué des rôles de sorcières pratiquent aussi la sorcellerie dans la vie courante : voyez Asia Argento, Rose McGowan, Alyssa Milano. Cela rejoint aussi le fait que les plateaux de TV aux Etats-Unis deviennent des exercices d'humiliation publique qui sont en fait des rituels maçonniques : voir le cas de Kristen Wiig, Julia Roberts, ou encore la semaine dernière Taylor Swift comme l'a analysé Paul Romano ici.

Il s'avère que l'implication des acteurs de films de vampires dans l'occultisme se vérifie aussi en France. Dans le cadre de son enquête sur l'arrestation de Jean Moulin,  "La diabolique de Caluire" (1999), le regretté Pierre Péan dressait le portait de la médium Lydie Bastien qui fut à l'origine de l'arrestation mais fut protégée à la Libération par un autre médium fondateur de la direction du contre-espionnage français (la DST). L'ancien policier Roger Facon, qui a écrit en 2017 un livre impressionnant sur la tradition templière et l'alchimie dans certains milieux anarcho-syndicalistes du bassin minier du Nord, autour notamment de la verrerie (il faudra que je vous en reparle à l'occasion, notamment de sa thèse selon laquelle la Première Guerre mondiale est arrivée en partie à cause des momies égyptiennes en Europe) décrit par le menu les pratiques satanistes de cette dame dans les beaux quartiers de Paris. A Montparnasse, rue Jules Chaplain,  Louise d'Hour, actrice des films de vampires de Jean Rollin, chantait au Boucanier, le bar-discothèque que possédait cette Lydie Bastien (laquelle était très influente et haut placée dans le monde rosicrucien/AMORC).

Sur ce blog DJ Tytoon un ancien habitué du Boucanier, raconte que dans les années 70-80 on y dansait "sur Joy's division, Bauhaus, Christian Death, les Virgin Prunes,les Sisters of Mercy, the Cure et autres Siouxsie and the Banshee." (Vous noterez que j'ai évoqué Sisters of Mercy et Bauhaus à propos des Epipens, les autres groupes cités sont aussi liés à l'occultisme). Il la décrit comme une adjointe de Lydie Bastien et cite un article qui la présente comme étant dans la vraie vie "un peu vampire, un peu sorcière, beaucoup médium"...

Le monde des films fantastiques autour des vampires est un bon filon à suivre pour comprendre l'occultisme maléfique dans la haute société européenne et américaine. Les diverses productions culturelles qui folklorisent ce thème, en font un sujet d'humour, le relèguent dans le domaine de l'imaginaire et de la fantaisie sont un paravent utile à des pratiques sordides et bien réelles qui se passent régulièrement autour de nous les jours de pleine Lune, d'Halloween etc, et qui sont le moteur spirituel des problèmes de ce monde.

Lire la suite