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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #actualite de mes publications tag

Euro numérique, Allemagne, Ukraine, Liban

9 Mars 2025 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Peuples d'Europe et UE, #La gauche, #Revue de presse, #La droite

Pas facile pour moi d'écrire des billets en ce temps de carême car cela reste incompatible avec le devoir d'humilité. Mais pour les quelques personnes qui me lisent il faut bien que je laisse sur mon chemin quelques repères qui aideront à comprendre les articles ultérieurs que je publierai (voire les livres si un jour il me vient à l'idée d'en publier encore).

Signalons donc juste un ou deux éléments.

Inutile de commenter les propos va-t-en-guerre de Caligula-Macron dont on ne sait, comme le remarque Alexander Mercouris, s'ils sont tournés contre l'Allemagne qui veut réarmer (elle fait sauter son "verrou d'endettement") pour la gagner de vitesse, contre Von der Layen qui se sent elle aussi une vocation napoléonienne, ou contre Trump et Poutine. Les analyses géopolitiques de la gauche face à cela ne brillent guère. C'est de l'ordre du "ouaih mais c'est vrai que Trump et Poutine sont des autocraaaates transphobes climatosceptiiiques, faut quand même que l'Europe défende ses valeurs" blabla. De toute façon l'industrie d'armement n'existe pas en Europe (donc les milliards iront aux USA), nous n'auront d'armée présentable que dans vingt ans, et quoique disent les bouledogues germanopratins à la BHL ou Glucksmann junior, l'Ukraine a perdu la guerre. Non, il ne peut pas y avoir de no-fly zone en Ukraine (car nous ne savons pas arrêter les missiles hypersoniques russe), et oui, nos milliards pour bébé-Zélensky (bizarrement corrigé par Trump et Vance, avec BHL qui se fait photographier par Paris Match du 6 mars en train de regarder la scène avec des soldats ukrainiens) sont faits pour enrichir les oligarques ukrainiens (comme les milliards de la conquête spatiale pour blanchir l'argent sale au profit de Musk ou de la Nasa), et il n'y en aura pas pour payer l'armée ukrainienne de toute façon. D'autres questions ?

La gauche aurait perdu son âme en Ukraine en voulant à tout prix la guerre contre les Russes, si elle ne l'avait déjà égarée longtemps auparavant en encourageant l'impérialisme en Yougoslavie, en Syrie etc. Et Sarah Wagenknecht ne sauvera pas son honneur en siégeant au Bundestag (elle a raté de peu la barre de 5 %, pas seulement parce que les médias la censurent, mais aussi, dit-on, parce que son parti a refusé des milliers d'adhésions par peu de l'infiltration de l'extrême droite, si bien que les bobos verts à l'Ouest et de Die Linke à l'Est lui dament le pion - les Allemands sont bien sots...).

Un ami, que j'ai appelé Vladimir Delfuego dans mon livre sur la Serbie m'envoie son ouvrage sur l'Ukraine pour que je le recommande dans les milieux de gauche (Le Temps des Cerises, ne peut le faire, ils sont aussi démunis que quand Francis Combes la dirigeait). La publication de la recension du livre de Piccinin en janvier dans le Diplo me remet en scène dans le rôle de l'intermédiaire utile... Je reparlerai du livre de Delfuego/Caller à l'occasion.

L'adepte de la numérologie Lagarde nous annonce l'euro numérique toute d'orange vêtue (valeur numérique d'orange en gematria 33) : il s'agit de nous asservir.

Anne-Laure Bonnel, sur Libre Média, annonce qu'elle revient du Liban avec des images-chocs. Elle n'est pas très éloquente, prend souvent pour références de fausses valeurs comme Alain Juillet. Mais elle est dynamique, indépendante et sincère. Et le sujet mérite qu'on y prête attention, comme la Syrie où l'on massacre des Alaouites (et les chrétiens se calfeutrent, voyez le témoignage de la Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du monastère Saint-Jacques le Mutilé en Syrie).

La droite veut déchoir Rima Hassane de sa nationalité en coupant délibérément une de ses déclarations sur le droit de résistance dans la doctrine de l'ONU et s'acharne contre les juges administratifs (y compris dans l'affaire de l'autoroute A69. L'hystérie l'emporte sur la raison un peu partout. Quand on annule des élections en Roumanie, quand on choisit comme soi-disant ministre des affaires étrangères de l'Union européenne (une Estonienne que personne n'a élu) une femme politique qui s'était vantée de vouloir faire éclater la Russie etc. On ne peut se résigner à ce que la parole publique verse dans le théâtre de l'absurde (la parole et les actes qui vont avec), mais on ne peut pas faire grand chose pour l'empêcher. Et ce ne sont pas les aimables conversations entre l'ésotériste Juan Branco et le crowleysien Douguine qui me persuaderont du contraire. "Just to say", comme dirait l'autre.

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Annie Ernaux sur mon livre, De Maximy en ex-Yougoslavie

2 Mars 2025 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi, #Peuples d'Europe et UE, #Souvenirs d'enfance et de jeunesse

Il est intéressant pour moi de constater que des gens hier ont consulté ma page sur mon livre sur Cuba ou celle sur le gilet jaune à la fête de l'Huma. J'ai très peu de lecteurs et il est bon que ceux qui me suivent ne se focalisent pas sur un seul aspect de ce que je fais.

Je n'ai pas encore poussé le vice jusqu'à demander à ChatGPT ce qu'il dit sur mon compte. Ce n'est sûrement pas élogieux.

Cette semaine j'ai reçu une petite carte d'Annie Ernaux, en réponse au livre sur Prague que je lui ai adressé en janvier. Depuis que je lui ai écrit en 2002 à la mort de Bourdieu (et cela continué même après ma conversion malgré mes désaccords avec elle sur des sujets comme le libéralisme politique ou l'avortement) elle répond toujours à mes lettres, et même elle lit les livres que je lui envoie et les commente. Je n'ai jamais cherché à en profiter en vue d'obtenir son appui spécifique pour me faire davantage connaître. Certains de mes lecteurs de temps en temps m'ont écrit "faites en plus pour qu'on diffuse vos livres". J'ai tendance à répondre "à quoi bon ?" car je suis de plus en plus sceptique sur le rôle des intellectuels dans la société actuelle, je préfère laisser Hanouna et Sandrine Rousseau faire la pluie et le beau temps dans l'opinion publique. Et puis que les abonnés de ce blog commence à mettre des étoiles à mes ouvrages sur Amazon ce sera déjà bien.

Sa carte était élogieuse pour mon " Prague, une ville au service de l'Empire". Je l'ai scannée et envoyée à mon petit éditeur (qui n'a pas les moyens ou pas la volonté de faire la promo des livres au delà de sa page Facebook). Il m'a répondu : "Je voudrais la publier sur mes réseaux sociaux. J'ai donc dû écrire à nouveau à la Prix Nobel pour lui demander l'autorisation. Je pense qu'elle ne répondra pas, car il est plus compromettant de dire du bien d'un livre en public qu'en privé. De toute façon mon éditeur ne doit avoir que quelques dizaines de followers à informer.

Encore une fois tout cela n'a pas grande importance. Je crois que notre époque a déjà tout ce qu'il lui faut en termes de sources d'information et de philosophes (avec l'indispensable dose de désinformation et de sophisme qui va avec), mes petits ouvrages avec leur dose de coquilles et de références littéraires obscures ne sont qu'un petit ingrédient dans la marche du monde, un ingrédient dont je laisse le soin à la Providence de doser la quantité. C'est mon côté "quiétiste" si l'on veut. De toute façon ce n'est pas aux créateurs qu'il appartient de faire leur propre publicité, ce serait trop immodeste.

A part ça cette semaine je regardais une petite émission sur une exploration de la Serbie (cf ci-dessous). J'y retrouvais l'ex-Yougoslavie comme je l'ai aimée, avec la part de folie douce qui l'a toujours caractérisée. En 1999 c'était sur fond de résistance à l'OTAN et à la bêtise de notre monde. Cette résistance ajoutait quelque chose de très spécial bien sûr à la découverte de cette culture. En regardant la vidéo j'essayais de me remémorer "comment dit oui et non, merci de rien, bonjour, bonne nuit, en serbe ?" Tout cela semble si loin, et ce même si je suis entretemps retourné à Belgrade en 2006. 2006 est plus proche de 1999 que de 2025... Il paraît qu'il y a un grand mouvement populaire en Serbie en ce moment, "contre la corruption". Novi Sad en est le point névralgique. Les autorités parlent évidemment de "révolution de couleur", ce qui est devenu un automatisme à chaque mouvement de rue à Belgrade désormais. Je n'ai pas spécialement creusé le sujet, mais j'observe en tout cas que Vujic a fait voter la Serbie contre Poutine et Trump cette semaine sur l'Ukraine. Belgrade reste donc toujours bien arrimée à Bruxelles, quoi qu'on en dise...

Je n'ai pas non plus creusé ces derniers temps la situation de l'Est du Congo, ni la partition de fait du Soudan. On y reviendra peut-être ultérieurement.

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Recension du livre de Piccinin dans Le Monde Diplomatique

1 Janvier 2025 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications

Après une recension dans Stop Russophobie, le livre de Piccinin sur l'Ukraine auquel j'ai collaboré en obtient une dans le Diplo de janvier 2025 (p. 24).

Mais comme Marx le disait de Napoléon, l'histoire commence par se jouer sérieusement, puis se répète sur le mode de la farce. Il y a 20 ans on rêvait de figurer dans le Diplo, aujourd'hui on y est. Mais ce n'est plus un "Diplo" aussi prestigieux, et puis c'est une petite recension assez dérisoire. Son auteur, comme il l'avait fait avec le même genre de recension sur les mémoires d'un combattant abkhaze se garde bien de mentionner ma contribution au livre (il ne parle que des trois reporters sur le terrain), et surtout il commet la bévue (sur un texte aussi court ça se remarque...) d'écrire "Dix ans après leur première publication" alors que ces textes sont bien sûr inédits. Je crois que cela ne peut que m'encourager à ne plus trop revenir à ce milieu des publicistes antiimpérialistes que je côtoyais dans les années 2000.

 

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Tournons la page

12 Décembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi, #Actualité de mes publications

Il n'est pas exclu que le sympathique salon du livre russe auquel j'ai participé samedi dernier, qui me faisait renouer avec une certaine "socialisation" autour de mon engagement et de mes livres, après plus de dix ans d'isolement, n'ait été au fond qu'un petit clin d'oeil au passé, une occasion de le "revisiter" en quelque sorte, une dernière de fois, avant de tourner définitivement la page. La diversité des gens que j'y ai croisés semblait m'offrir un échantillon de chacune des époques de ma "carrière d'auteur" - 1999 pour Vladimir Caller, 2007 pour l'ex-journaliste de l'AFP, 2019-2020 pour l'abonné de mon blog.

Pour le reste il y avait des têtes nouvelles, mais bizarrement (ironie du sort, diraient certains), elles ne venaient pas pour moi ou pour mes travaux, mais par curiosité pour l'Abkhazie, attirées par le magnétisme invisible de Békir Ashuba ou des fantômes qu'il a laissés dans sa guerre de 1991-92 ou les cris des autres spectres, ceux des massacres du XIXe siècle.

Et puis il y avait tous les gens que j'avais conviés et qui n'ont même pas répondu poliment à mon invitation, des zombies impolis, anciens camarades de combat, ou de ce que nous croyions être un combat mais qui n'était peut-être que du vain bavardage.

Peu importe. J'ai essayé d'être utile où je pouvais, sur la Serbie, sur l'ex-URSS, sur Cuba, sur la géopolitique en général, sur la spiritualité. Si demain il s'avère que mon rôle est plutôt celui du balayeur ou celui du moine contemplatif je l'accepterai bien volontiers. Nous ne sommes pas maîtres de nos destins, et il faut laisser le plus grand que nous décider de notre mission sur Terre.

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Le salon du livre russe hier à Paris

8 Décembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien, #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi

La marche du monde est décidément surprenante, alors que le régime d'Assad en Syrie s'effondrait comme un château cartes, ouvrant la question inquiétante de l'avenir des minorités dans ce pays, j'étais au salon du livre russe hier après-midi savourant la joie de revoir mon éditeur P. Kanoszai après 11 ans durant lesquels je n'avais eu de contacts avec lui que par mail.

Mais ce n'était pas la seule source de ma liesse. Je retrouvais un univers qui avait été le mien dans les années 2000, celui que j'évoque dans mon livre sur les mouvements anti-guerre.

Le stand était étonnamment placé à côté de celui du Temps des Cerises, avec lesquels je n'ai plus de contact depuis longtemps (et dont le patron a été viré dans les années 2010) et en face des éditions Delga qui ont publié les livres de personnes qui ont contribué à faire connaître mes livres ou ceux de gens que j’apprécie comme Picccinin et Ashuba. Un îlot de résistance.

C'était comme l'aboutissement de 25 ans d'engagement.

Il était prévu que j'y voie le journaliste que j'ai connu en Transnistrie (j'en parle dans mon ouvrage sur ce pays), et son épouse qui bizarrement depuis octobre fait le lien entre mon intérêt pour la géopolitique et celui pour le paranormal.

Le journaliste m'a expliqué que le salon hébergé par le centre spirituel et culturel russe n'était que la pâle réplique du salon du livre russe autrefois hébergé par la mairie du Ve arrondissement.

Autre symptôme de la fragilité des supports de la résistance, j'ai appris que l'éditeur qui a publié mon livre sur Cuba l'an dernier allait être vendu, au risque que les essais et roman paru chez eux disparaissent de la circulation. Nothing lasts forever.

Il y eut de bonnes surprises, totalement inattendues. Par exemple la venue de Vladimir Caller, l'homme que j'appelais Vladimir Delfuego dans "L'Ingérence de l'OTAN en Serbie". Souvenir de 1999-2000. Il est maintenant octogénaire. Caller, l'octogénaire qui a serré la main de Fidel Castro et d'Hugo Chavez. Responsable du Drapeau Rouge à Bruxelles, infatigable opposant au consensus belliciste.

Et puis Romain, abonné de ce blog, que je n'avais pas revu depuis deux ou trois ans. Et aussi des visages nouveaux : un directeur de collection d'une maison d'édition concurrente du Cygne, d'origine russe, qui m'a demandé ce que je pensais du fait que Poutine ne cherche pas à éliminer davantage de leaders ukrainiens, bonne question qui rejoint celle que je pose souvent sur ce blog : jusqu'à quel point Moscou s'oppose-t-il vraiment au nouvel ordre mondial anglosaxon ? Il a acheté mon  livre sur Prague.

Les gens sont surprenants. Ils lisent les 4e de couverture de vos livres, les reposent. On ne sait jamais trop ce qui a attiré leur attention, puis ce qui les a détournés du livre. Une dame française aux beaux yeux noirs était venue à ce salon pour entendre Békir Ashuba, qui n'a pu venir. Connaissant un peu l'ex-URSS, elle voulait entendre un "autre son de cloche" que celui des médias dominants sur l'Abkhazie. Je lui ai dédicacé mon livre sur ce pays et elle a aussi acheté celui de Békir que j'ai préfacé. Puis une septuagénaire, française elle aussi, Evelyne, avec son amie, s'est précipitée sur l'ouvrage de l'ancien combattant abkhaze. Elle disait à son amie "on parle de cet ouvrage partout". J'ai précisé "Le Monde Diplomatique en a parlé..." mais j'avais un peu le sentiment qu'elle confondait avec tout autre chose. Qu'importe, pour une fois que Soukhoum excitait de la curiosité; Cet engouement abkhaze a beaucoup surpris mon éditeur.

J'ai aussi fait mon petit effet en racontant à Romain et mon éditeur que les soldats nord-coréens, à Koursk et dans le Donbass, construisaient des maisons et ne se battaient pas au front contrairement à ce qu'affirmait la propagande... Je l'avais déjà expliqué sur ce blog en citant Cao de Benos, mais peu de gens me lisent, ils préfèrent qu'on leur raconte l'actualité comme un grand père au coin du feu... Mon éditeur m'a dit : "Faites un livre sur la Corée du Nord".

L'ambiance russe du salon du livre avait des côtés un peu pittoresques. L'école Aprelik de Paris donnait à 14h30 un spectacle d'enfants pour les 150 ans de Pouchikine sur le thème « Le Conte du Tsar Saltan » mis en scène par la directrice de l'école  Lioudmilla Drobitch.

Comme je l'ai dit, il était important pour moi d'assister à ce genre de manifestation après que Biden eut cherché en novembre à faire encore monter l'escalade belliqueuse.

A l'heure où le nouvel équilibre des forces au Proche-Orient après la chute d'Assad n'apparaît pas de nature à servir les intérêts de la paix, ni là-bas ni en Europe...

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Mon dernier livre : Prague, une ville au service de l'Empire / séance de signature

24 Novembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Colonialisme-impérialisme, #Divers histoire, #Actualité de mes publications, #Le quotidien, #Ecrire pour qui pour quoi

Cet ouvrage vient de paraître aux éditions du Cygne. Voici la Quatrième de couverture :

Associée aux dissidences artistiques et intellectuelles, de Jan Huss à 1968, Prague fut aussi une ville impériale, au temps de la scolastique sous Charles IV, ou des alchimistes sous Rodolphe II. Elle le demeure à maints égards aujourd'hui, à l'heure du conflit ukrainien et de la guerre de Gaza.
A travers un récit de voyage qui mêle portraits de Tchèques contemporains et évocations du passé, Frédéric Delorca dépeint ici les paradoxes d'une ville aux multiples facettes.

Pour information, je ferai une séance de signature du livre et de mes autres livres au salon de la littérature russe au Centre spirituel et culturel russe, 1 quai Branly à Paris le 7 décembre à partir de 14 heures 30 au stand des éditions du Cygne. Je serai heureux de vous y croiser.

 

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L'Arme et la Paix n°47 (octobre 2024)

9 Octobre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien, #Actualité de mes publications, #ICD, #Le monde autour de nous

Pour compenser mon silence sur ce blog, ceux qui souhaiteraient connaître mes analyses géopolitiques de septembre peuvent lire gratuitement ici mon tour d"horizon de l'actualité paru dans la revue L'Arme et la Paix n°47 de l'Association Initiative Citoyenneté Défense (une association qu'il faut soutenir !). Vous y trouverez aussi en dernière page une brève interview en rapport avec le livre de Pierre Piccinin sur l'Ukraine.

 

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Parution de Ukraine : aux origines de la guerre

5 Août 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi

Vient de sortir l'ouvrage dirigé par Pierre Piccinin da Prata que j'évoquais en mai dernier. Le livre peut être commandé ici, ou ici. Le titre : "Ukraine : aux origines de la guerre, Trois reporters racontent..." Voici la 4ème de couverture

Le conflit en Ukraine ne date pas du 24 février 2022. Il a une histoire... La crise ukrainienne a régulièrement fait la « une » de l’actualité européenne depuis la « révolution orange », en 2004, suivie dix ans plus tard de la « révolution Maïdan ».C’est ce dernier « changement de régime » qui a abouti à un durcissement sensible des relations russo-occidentales, sans tenir compte de l’inquiétude de nombreux Ukrainiens russophones, très attachés à la sphère culturelle et politique russe.Cette crise est généralement abordée par la plupart des médias occidentaux avec un biais très favorable au gouvernement de Kiev enclin à dénoncer toute résistance à sa politique comme le fait d’une volonté de mainmise impérialiste de Moscou. Ce n’est pas toujours la version des Ukrainiens de l’Est…Cet ouvrage présente un point de vue équilibré, qui prend en compte la double identité historique de l’Ukraine : celle qui regarde vers l’Union européenne et celle qui se reconnaît une fraternité naturelle avec la Russie.Mais, plus encore, cet ouvrage offre surtout une large part à l’enquête de terrain et aux chroniques de guerre de trois reporters (un Américain, un Russe et un Européen) présents à Kiev, Donetsk, Lougansk, Marioupol, Rostov… en plein cœur de la catastrophe.

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