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Le blog de Frédéric Delorca

Binaire

23 Décembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE

Choisir entre la France européiste bobo de centre-droit et de centre-gauche qu'on nous impose depuis 30 ans et la France hostile à tout ce qui vient d'au-delà de ses frontières. Je m'y refuse. Et pourtant je sens bien que bientôt il n'y aura pas de troisième voie. L'être humain n'est pas doué pour sortir des dichotomies binaires.

 

Alors quoi ? Continuer à répéter les mêmes choses ? Se replier sur la sphère privée ? Se lancer dans la métaphysique ? Ha, la métaphysique... Pauvre métaphysique entre les mains des abonnés à Disneyland !

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"Ce qu'on ne peut dire il faut le taire"

23 Décembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi

goya.jpg"Ce qu'on ne peut dire il faut le taire", disait Wittgenstein. Un pays où "Le Monde" et "Libération" sont des journaux autorisés (je ne dis même pas des journaux "officiels" et subventionnés comme ils le sont en France aujourd'hui) ne mérite pas d'être appelé une démocratie. Cette presse de caniveau, hargneuse, dogmatique, menteuse, donneuse de leçons, est une insulte permanente à la moralité publique, à la décence et à l'intelligence. Un pays comme celui-là est un pays qui ne MERITE pas qu'on lui parle, qui ne mérite pas qu'on y fasse usage de sa liberté d'expression. Gardez votre Internet, vos journaux, vos blogs, votre novlang à la con. A chaque coins de rue, chaque jour, je vois s'installer l'abrutissement collectif, et une morale de vieille dame sénile envahir le vocabulaire commun partout, des prétoires des tribunaux aux cabinets des "thérapeutes herboristes", coachs, artistes et conseillers en croyance, hédonisme et longévité de tout poil. Ce pays-là dans ce monde-là ne mérite plus qu'on y fasse usage d'aucune forme de langage. Le silence est la seule réponse possible à sa stupidité mortifère.

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Also...

22 Décembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Souvenirs d'enfance et de jeunesse

   I'll leave my memories, a little trace high above, on some stone which I would be able to recognize easily. One day when I would visit the places of my creation, I will walk through the ruins of this old stone city, only one pillar will stay intact infront of me, and on its top a stone I marked with my memories. I'll take it into the white empty room and when only my eyes would stay alive in me, I'll watch the parts of my past, one part by one, bringing it back again. I would live again the most valuable fragments of my life. I would wake up the subconscience, thousands of emotions I felt once, and the same joy. Life is too valuable to be lived just once. There in that white room, I'll be able to live again every moment of my past, my first memory as a child, a smell of the air near the big river, music which led me to trans, photos when I was beautiful and shining, freezing touch of the glass like a cold peace I was longing for. I'll watch the traces with my eyes when I was young, selfconscious, curious. I 'll need just to change the position of my eyes and new pictures from the past will appear. But that evening in my future, I won't come in the white room to watch my childhood or the moment of my fullfilled ambition. That evening will be special. That evening will be yours. I am chased by the places from this city. A city where I belonged to you. That evening you'll be more and more near, the light will be in your eyes.I won't even need to enter in the white room of memories, although the mountain of time would pass, although a generations of people would pass aside me, although rains would wash out a lot of memories. But you, I'll see you clearly, a light in the middle of passing faces. I'll turn off the light in the white room. I'll need only to close my eyes in the deep obscure and to let the emotions overflow me, that night when i'll want to bring back the most beautiful memories. Something was left unspoken between you and me, I lost your presence in one of those catastrofies which left the hole in the time. I woke up one morning and you were gone, I started my life till the new sunset. You stayed in another dimension, I tried to hold my arms to touch you but that wall was so long and high. Everything changed since you're gone, the desert is on the place where we felt the whole new universe together, destroyed stones on the place of the city where I saw you the first time, when I wished you madly. I know you are with me, in another dimension, another time, with the same memories, those burning memories. And I let them overflow me, I let them hurt me just to remind myself that there was an eternety, that I am the thin line which connects the past and the future. The memories of the moments when we were one, and the land under our bodies was shaking under the overstrained emotions.
 

All I can do is to wait the moment when the time will stop, I'll shiver again in your hug, when you'll hug me strongly, my emotions will strangle my throat when I'll recognize your touch after the sea of the time

 


 

 


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IAO

20 Décembre 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Barack Obama

Comme vous l'aurez constaté, je n'écris presque plus sur ce blog, principalement pour quatre raisons 1) beaucoup de gens ont pris l'habitude de "prendre de mes nouvelles" en lisant ce blog plutôt que de me contacter directement, ce qui n'est pas sain ; 2) le niveau des critiques que j'ai reçues dans certains commentaires anonymes de novembre volait si bas que je ne voyais plus l'intérêt d'exposer des idées à ce genre de détracteurs (même si je les sais archi-minoritaires); 3) je suis un peu las de sans cesse répéter depuis 15 ans "halte à la guerre à la Serbie, à la Russie, aux Chinois, à tout ce qui nous résiste" ; 4) je réoriente mon activité personnelle vers des horizons assez nouveaux qui n'ont pas leur place dans le format de ce blog.

 

Voilà donc quatre bonnes raisons de laisser mourir ce blog à petit feu, ce que je ferai probablement dans les semaines à venir.

 

barbudoLa politique actuelle n'est de toute façon pas suffisamment réjouissante pour qu'on s'y attarde. L'arrogance de l'Allemagne qui dicte sa loi à toute l'Europe, y compris à la Serbie, la germanophobie qui, en réaction, se dissimule de moins en moins - voyez chez Mélenchon par exemple -, l'étrange effondrement de la bourse de Moscou (qui fait même trembler les Chinois), les rumeurs (un peu trop vite adoptées par Le Monde par exemple)  d'une cyber-attaque nord-coréenne contre Sony Pictures Entertainment. La seule bonne nouvelle, c'est le rétablissement des liens diplomatiques entre Washington et Cuba, une bonne décision d'Obama (il en aura pris quelques-unes quand même) qui revient à admettre, enfin, l'immoralité de la politique américaine pendant un demi-siècle. L'anti-communisme a des aspects stupides, comme à Villejuif où la mairie UMP-écolo débaptise l'esplanade Georges Marchais, à l'ONU où USA, Canada et Ukraine (en plein réarmement), votent contre une résolution proposée par la Russie pour condamner le nazisme. Il va peut-être s'affaiblir un peu à l'égard de Cuba. Cela dit Cuba est-elle encore si communiste que cela ? Il semble en tout cas que sa jeune génération ne le soit guère, et son enthousiasme à se procurer des voitures neuves et des ordis et des téléchargements de Nicki Minaj ne me dit rien de bon.

 

Comme me disait un diplomate d'une pétro-monarchie il y a peu devant la couverture de mon livre sur la Transnistrie : "Nowadays countries that claim they are communist, in fact they are not". C'est si vrai.

 

plutarque.JPGJe parcours "Isis et Osiris" de Plutarque en ce moment. Livre érudit sur ce qu'il restait de la religion égyptienne à son époque. Livre dédié à une prêtresse d'Isis en Grèce. Mais je ne suis pas enthousiaste pour les spéculations des philosophes sur les arrières plans métaphysiques. La métaphysique n'est qu'une affaire d'actes au quotidien. Là où les actes ne sont pas, la métaphysique n'est pas.

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